- Allan Stivell
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Alan Stivell
Alan Stivell Alan Stivell en concert à LorientAlias Alan Stivell Nom Alan Cochevelou Naissance 6 janvier 1944
RiomProfession(s) Parolier
Musicien
Chanteur
CompositeurGenre(s) Musique celtique
Musique bretonne>, Musiques actuelles, Rock, Musiques électroniques, Musique symphonique, World Music, Folk, Fusion, Cross-overType de voix ténor Instrument(s) Harpe celtique,Cornemuse, Bombarde, Flûte irlandaise, Claviers Années actives Depuis 1953 Label(s) Keltia III Site Web www.alan-stivell.com Entourage Jim Kerr, Paddy Moloney, Shane MacGowan, Dan Ar Braz, Gabriel Yacoub, Kate Bush, Gilles Servat, Sœurs Goadec, Glenmor, Soïg Sibéril, Youssou N'dour, John Cale, Khaled, Djura, Idir, Angelo Branduardi Alan Stivell (né le 6 janvier 1944 à Riom) est un auteur-compositeur-interprète et musicien français et/ou breton d’expression celtique (breton, irlandais, gaélique écossais, gallois), à laquelle s'ajoutent le français, l'anglais et d'autres langues.
Chanteur, il est aussi multi-instrumentiste : bombarde, biniou braz, tin whistle et surtout harpe celtique. Il est à la base de la renaissance de cet instrument et de la musique bretonne moderne. Sa musique est très ouverte sur le monde, sur la Celtie et s'appuie sur des formes musicales originales. Son œuvre musicale se double d’un combat pour la reconnaissance de la culture celtique et pour une plus grande fraternité entre les humains.
Sa personnalité et son travail ont joué un rôle majeur dans la popularisation de la musique celtique en Bretagne et dans le monde. Il a été à l'origine de ce mouvement. À ses débuts, il n'y a que des chanteurs traditionnels et amateurs, connus seulement localement, excepté Glenmor, qui chante ses propres compositions. A contrario, Alan Stivell se rend d'abord célèbre pour son travail sur le répertoire traditionnel, même si son œuvre est dès le départ extraordinairement multiple dans la variété originale de ses arrangements, et également de ses créations.
À cela s'est ajouté une capacité à communiquer sa passion, grâce à laquelle il a suscité la vocation (directement ou indirectement) de nombreux artistes bretons actuels.
Sa musique est devenue universelle par sa notoriété, mais aussi par sa modernité et ses influences les plus éclectiques.
Depuis le début, il n’a de cesse de se produire sur scène partout dans le monde et de proposer une discographie originale.
Sommaire
Origines, formation et débuts
De son vrai nom Alan Cochevelou, il est issu de l’émigration bretonne comme près de la moitié des Bretons : sa famille, du côté de son père, est originaire de Gourin et Pontivy dans le Morbihan, en Bretagne, mais il est né en France à Riom (département du Puy-de-Dôme) dans la région Auvergne, où il vécut quelques mois avant de passer sa jeunesse à Paris, hormis ses fréquents séjours en Bretagne. Son pseudonyme Stivell signifie en breton « source jaillissante » ; il dérive d'une des étymologies de son nom (kozh stivelloù, « les vieilles sources »[1]).
La première partie de sa vie se déroule à Paris. Il débute l’apprentissage du piano à l’âge de cinq ans et sa vocation naît avec la réalisation d’un rêve de son père Georges Cochevelou : la fabrication d’une harpe celtique, la « Telenn Gentañ » (« la première harpe » en breton). La harpe celtique est un instrument oublié en Bretagne depuis le Moyen Âge, à l'époque où le duché de Bretagne perd son indépendance et est incorporé au royaume de France. Le prototype recréé par son père l’incite à prendre des cours de harpe ; il bénéficie de l’enseignement de la célèbre concertiste Denise Mégevand (1917-2004). Les arrangements de thèmes traditionnels celtiques, écrits par son professeur et son père, déterminent chez lui une passion pour la Celtie et la Bretagne, passion qui ne s’est jamais démentie.
En 1953, il se produit avec sa harpe, à la « Maison de la Bretagne à Paris » et commence son apprentissage de la langue bretonne, il s’intéresse aussi au gallois, au gaélique et à la mythologie celtique. Il se produit également à l’UNESCO et dans la cathédrale de Vannes. L’année suivante, il entre au bagad Bleimor et commence l'étude de la bombarde. Il continue à propager la harpe celtique dans les milieux bretons, parisiens, irlandais et écossais par d'assez nombreux récitals, bien que ses études secondaires ne lui permettent pas un statut professionnel. En 1957, il fait la première partie de Line Renaud à l’Olympia.
Puis, après avoir écrit les premières notes d'une Symphonie celtique, il commence au bagad Bleimor l’étude de la cornemuse (binioù bras en breton, ou encore pib-veur) .
En 1959, il enregistre son premier 45 tours (Musique Gaélique).
Il devient Penn-Soner du bagad Bleimor au début des années 1960, devient champion de Bretagne comme sonneur en couple et au sein du bagad.
En 1964, il enregistre un premier 33 tours instrumental solo - Harpe celtique. Celui-ci est réédité en 1966, sous le nom Telenn geltiek - Harpe celtique.
Un nouveau mouvement musical
En 1966, il reprend son activité scénique (notamment à l'American Center de Paris), mais cette fois comme chanteur.
Sa notoriété naissante lui vaut d’être invité dans les radios. Dès 1967, il signe un contrat exclusif avec Philips-Fontana (Universal). La même année, il enregistre la partie harpe sur la chanson La mer est immense interprétée par Graeme Allwright (disque Joue, joue, joue). Il tourne déjà beaucoup, surtout en solo, mais aussi en compagnie d’autres habitués de l'American Center de Paris (Steve Waring l'accompagne quelquefois). Il invite également le guitariste Daniel Le Bras (Dan Ar Braz) à l'accompagner de temps en temps. C'est à cette époque qu’il prend le nom d’« Alan Stivell ».
La presse de l'époque (La Croix, l'Humanité, Rock & Folk et beaucoup d'autres) a parlé d’Alan Stivell comme d'un nouveau barde ayant lancé une musique bretonne et celtique moderne en France ; lui-même disait vouloir lancer un mouvement musical celtique moderne. Son contrat international se révèle avoir été le point de départ. On peut aussi le considérer comme le père de la World music qu’il a conceptualisée et qu'il décrira dans la présentation de Reflets (il employait le terme « musique ethno-moderne », précisant que cette musique serait faite d'inter-influences).
L'année suivante 1968, il enregistre deux singles ; il chante et joue (entre autres prestations, une à la Sorbonne en grève) en première partie des Moody Blues au Queen Elisabeth Hall à Londres. En 1970, il enregistre l’album Reflets, après un single Brocéliande - Son ar chistr qui marque le coup d’envoi d’un phénomène qui va révolutionner la Bretagne et drainer les foules aux six coins de l'Hexagone, avant celles de l'Europe, l'Amérique et l'Australie.
Parcours
Années 1970
En 1972, sort un album marquant au titre éloquent : Renaissance de la harpe celtique, qui est salué par le prix de l’Académie Charles-Cros et deviendra un disque culte un peu partout (notamment aux USA).
Le 28 février de cette même année, il donne un concert à l’Olympia accompagné de nombreux musiciens, notamment du guitariste électrique Dan Ar Braz, du guitariste acoustique multi-instrumentiste Gabriel Yacoub (futur fondateur du groupe Malicorne), de René Werneer et de Michel Santangeli. Le succès de ce concert est amplifié par une retransmission radiophonique et un enregistrement qui se vend à 1 500 000 exemplaires. Stivell fait la « une » des magazines, sa musique bretonne électrique (la « pop celtique ») devient à la mode. C’est ce jour de février 1972, que la musique celtique a pris son envol pour un engouement planétaire. En quelques jours ou semaines, la Bretagne a acquis une image très positive aux yeux de Bretons, mais aussi dans tout l'hexagone et même l'Europe.
De l’estime de ses compatriotes, il accède à la reconnaissance internationale. Son succès suscite des émules, non seulement en redynamisant la musique traditionnelle mais encore en favorisant l'émergence de nouveaux musiciens et auteurs-compositeurs-interprètes.
1973 confirme l’année précédente : après un passage de trois semaines à Bobino, il sort un nouvel album, Chemins de Terre, salué par la critique (le magazine britannique Melody Maker le désigne disque de l’année) dont le succès commercial en fait très vite un disque d’or. L'activité scénique se poursuit tant en France (Bobino, tournée hexagonale) qu’à l’international (Canada, Royaume-Uni).
Après la sortie, l’année suivante, de l’album E Langonned (à Langonnet) et une tournée en Amérique du Nord, il produit en 1975 E Dulenn (A Dublin) un album live enregistré au National Stadium de Dublin. Le morceau Délivrance est ouvertement militant, c’est la revendication des cultures celtiques et l’affirmation de la Celtie comme terre de croisement. Le Palais des Sports de Paris, plein à ras-bord, l’accueille pendant dix jours avec le même succès public.
En 1976, il enregistre Trema'n Inis (vers l’île), un hommage à son père l’inventeur de la nouvelle harpe celtique, récemment décédé. Vont suivre les années suivantes les disques Raok Dilestra - Avant d’Accoster et Un Dewezh 'Barzh 'Gêr (une journée à la maison). C’est à cette époque que Dan Ar Braz commence sa carrière solo qui le mènera dans les années 1990 à l'aventure de l’Héritage des Celtes.
Toujours en 1976, Daniel Chatelain et Pierre Tafini, dans Qu'est ce qui fait courir les autonomistes ? (Éditions Stock) notent que « Stivell a compris en écoutant les chanteurs militants que la musique unit, les mots divisent [...] aussi utilise-t-il le moins de textes possible, sinon noyés dans l'orchestration et encore sont-ils ultra-symboliques ou à l’usage exclusif des seuls bretonnants ». C’est oublier un peu vite des textes comme Délivrance (E Dulenn), au contenu explicitement autonomiste, et plus récemment Armoricaine (Suite) où il est fait référence à la nation bretonne (« Le monde n’existe pas sans toi »).
En 1977, il fait une tournée triomphale en Australie, où les palais des sports sont combles ; une partie de la jeunesse, principalement étudiante, le plébiscite dans tout le pays.
En 1979, il sort Tro Ar Bed (International Tour), un disque de concert.
La même année, il enregistre et sort la Symphonie celtique – Tir na nOg (dans la mythologie celtique irlandaise, Tir na nOg c’est la « Terre des Jeunes », un des noms de l’Autre Monde, le Sidh). Cette œuvre marque le début d’un courant bien implanté aujourd’hui, le cross-over, qui mêle la musique celte à la musique symphonique, au rock, au pop, au jazz-rock et aux influences ethniques les plus diverses. Il fait traduire ses textes en tibétain, algonquin, sanscrit, berbère, irlandais et les chante dans ces langues, car pour lui cette symphonie celtique est une symphonie universelle.
Le 3 août 1980, la Symphonie celtique est exécutée par 300 musiciens au Festival interceltique de Lorient devant 10 000 spectateurs réunis au Parc du Moustoir.
Années 1980
Durant les années 1980, la carrière de Stivell est moins au devant de la scène en France. Mais, contrairement à d’autres artistes, il continue à tourner régulièrement, notamment en Allemagne, aux États-Unis, en Italie. Dans ce pays (comme en Australie), ses concerts atteignent des proportions gigantesques : 14 000 spectateurs à Milan, 12 000 à Rome.
Trois disques seulement vont être enregistrés pendant cette période.
En 1981, Terre des Vivants est un album aux sonorités plus rock, alors que Légende, sorti deux ans plus tard, marque une évolution vers l’électronique et le New-Age. Il tourne beaucoup en Amérique du Nord, où le succès est toujours au rendez-vous.
En 1985, sortie de l’album Harpes du Nouvel Âge, disque instrumental où il utilise uniquement ses harpes, dont ses nouveaux prototypes électro-acoustiques et électrique (Alan Stivell a toujours été à l'avant-garde de la conception de nouveaux types de harpes).
Si on entend moins parler d’Alan Stivell, le monde anglo-saxon le découvre : Van Morrison, Kate Bush avouent s’inspirer du harpeur breton. L’album Renaissance de la harpe celtique, sorti en 1972, est nominé aux Grammy Awards en 1984 ; la même année, le magazine « Rolling Stone » classe le Live à l'Olympia, qui date lui-aussi de 1972, parmi les meilleurs albums de tous les temps (five-star records). En 1989, Kate Bush l'invite sur son album Sensual World, auquel participent aussi Nigel Kennedy, David Gilmour (de Pink Floyd) et Davy Spillane.
Années 1990
L'année 1989 annonce le retour d'Alan Stivell sur le devant de la scène. Participant cette année-là à un album de Kate Bush, il rencontre, durant l'enregistrement, Davey Spillane et Charlie Morgan, par ailleurs batteur d'Elton John. Il recrute ensuite Patrice Tison, le guitariste de Magma. Certains de ces musiciens vont participer, en 1991, à son album 16-titres inspiré de la Légende arthurienne : The Mist Of Avalon[2] est une évocation des personnages principaux de la Légende du roi Arthur. On y retrouve la fée Morgane, la reine Guenièvre, Taliesin et des légendes celtiques. Ce travail assisté par ordinateur, commencé en 1985, fait entendre pour la première fois de nettes influences "electro". C’est à ce moment que le public commence à se réintéresser à la musique celtique.
En 1993, plutôt que d’éditer une quelconque compilation, il invite des artistes de renom à revisiter quelques-uns de ses titres. On retrouve son complice Dan Ar Braz, mais aussi des chanteurs venus d'autres horizons : Kate Bush, Shane MacGowan, Laurent Voulzy, Gillan O'Donovan, Yann-Fañch Kemener, Gilles Servat, James Wood, Doudou N'diaye Rose, Robert Le Gall, Davy Spillane, et d’autres. Cette « revisite » est un très grand succès : le disque se vend à 300 000 exemplaires (jusqu'à 1 000 par jours !). Le travail publicitaire de sa maison d'édition Keltia III (distribuée alors par Disques Dreyfus), notamment une publicité sur la chaîne de télévision TF1, relance la musique celtique dans le grand public breton et hexagonal.
La même année, Dan Ar Braz et Jacques Bernard fédèrent de nombreux artistes autour du projet de l’« Héritage des Celtes » qui a pour ambition de présenter la richesse de la musique celtique dans toute sa diversité. À l'occasion du Festival de Cornouaille, Alan Stivell participe au baptême de cette aventure qui va confirmer la deuxième vague de popularité de la musique celtique. Il reçoit en décembre 1993 le titre de « Breton de l'année » par le mensuel armor magazine.
En 1994, Stivell reçoit le collier de l’Ordre de l'Hermine à Vannes, qui récompense les personnalités qui œuvrent pour le rayonnement de la Bretagne.
Un an plus tard, c'est la sortie de Brian Boru du nom du roi d'Irlande qui régna au XIe siècle, dans lequel il reprend et arrange des thèmes musicaux traditionnels, avec un ton résolument moderne, avec, pour la première fois, un titre inspiré du Hip hop. Sont inclus également des compositions et textes personnels dont Parlament Lament dédié au Parlement de Bretagne à Rennes, brûlé le 4 février 1994.
En 1998, toujours soucieux de placer des passerelles entre les cultures et les musiques, il sort 1 Douar (« 1 Terre ») sur lequel il a invité Youssou N'Dour, Khaled, Jim Kerr (du groupe Simple Minds), John Cale, Paddy Moloney (des Chieftains), et d’autres artistes.
Le 16 mars 1999, il est une des têtes d’affiche d’un grand concert au Palais Omnisport de Paris Bercy (POPB) où prend part également l’Héritage des Celtes. Le double-album Bretagnes à Bercy réunit les plus grands musiciens qui interprètent, entre autres, 7 titres d'Alan Stivell.
Années 2000
Back to Breizh : pour l'an 2000, Alan Stivell s'attache dans des compositions personnelles à rappeler ce que la Bretagne doit apporter avant tout au nouveau siècle, son identité et un retour à une Bretagne plus concrète (cf. Ceux qui sèment la mort).
En 2002, Au-delà des mots est une œuvre instrumentale où les harpes sont au premier plan. C’est le Stivell harpeur[3] qui montre encore une nouvelle approche, où se marient des sonorités acoustiques très pures avec la création électronique assistée par ordinateur. C'est aussi en quelque sorte un retour aux sources, cet album instrumental est centré sur la harpe depuis son Renaissance de la harpe celtique.
En 2004, également pour fêter le cinquantenaire du renouveau de la harpe celtique en Bretagne, Alan Stivell publie, en collaboration avec Jean-Noël Verdier, un livre relatant l’histoire de l’instrument : « Telenn, la harpe bretonne ».
En 2004 également, sort un CD-DVD intitulé « Parcours », mélange de rééditions et de nouveautés inattendues, qui reçoit un grand succès public (DVD d'or).
En mars 2006, 22e album intitulé Explore (distribué pour la première fois par Harmonia Mundi) où s'affirme une orientation « électro », déjà entamée dans Brian Boru et les suivants, où il fait lui-même une part importante des programmations, y mélangeant notamment cornemuse électronique et son tout nouveau prototype de harpe électrique. Ce disque est accueilli avec enthousiasme par la presse hexagonale (notamment les quatre clefs Télérama, Libération) et étrangère.
En septembre 2007, en marge de la Breizh Touch à Paris, il reçoit un disque d'or ou plutôt DVD d'or (Parcours).
La sortie d'un nouvel album studio intitulé Emerald est prévue le 22 octobre 2009.
Tournées
Se reporter à la page Tournées de concerts d'Alan Stivell
Un homme de conviction
Alan Stivell, sa nationalité, le statut de la Bretagne
Un des combats d’Alan Stivell porte sur le statut de la Bretagne : il se déclare favorable à une autonomie interne au sein de la République française, à l’instar de l'Écosse et du Pays de Galles au Royaume-Uni[4]. Stivell reconnaît lui-même qu’il est « citoyen français » mais il s’affirme Breton d’abord et imagine la Bretagne comme une entité autonome.
En décembre 2008, Stivell adresse un courrier à Danuta Hübner, Commissaire européenne en charge de la politique régionale, affirmant pour la Bretagne la nécessité « d'un statut particulier comparable à l'Écosse ou la Catalogne-sud, être d'ailleurs reconnu en tant que peuple, et ne peut se contenter des pouvoirs et moyens régionaux actuels[5] »
Autres positions
Par ailleurs, Alan Stivell a exprimé ses positions dans d'autres domaines, notamment sur le plan politique et philosophique. Il se classe lui-même comme un internationaliste de gauche[réf. nécessaire]. Depuis ses débuts professionnels, il n'a eu de cesse de proclamer, dans ses écrits comme dans ses dires, sa foi dans l'égalité humaine, sa haine pour toute injustice ; il a toujours été progressiste, social, féministe, écologiste, pour une solidarité nord-sud, contre toutes les frontières, ce qui, par ailleurs, n'empêche pas une quête spirituelle hors des églises, à la recherche d'une spiritualité plus universelle, tenant compte des approches de toutes les civilisations, et même des spiritualités athées (cf. sa Symphonie Celtique).
Repères discographiques
(hors compilations)
- 1964 : #00 Harpe celtique (album studio #0)
- 1966 : #00 Telenn geltiek- Harpe celtique (réédition de l'album studio #0)
- 1970 : #01 Reflets (album studio #1)
- 1971 : #02 Renaissance de la Harpe Celtique (album studio #2) (album instrumental)
- 1972 : #03 A l'Olympia (Olympia Concert) (album live #1 comprenant uniquement des titres inédits jamais sortis précédemment en album studio donc assimilable à un album "studio" à part entière !)
- 1973 : #04 Chemins de Terre (album studio #3)
- 1974 : #05 E Langonned (A Langonnet) (album studio #4)
- 1975 : #06 E Dulenn (Live In Dublin) (album live #2 comprenant uniquement des titres inédits jamais sortis précédemment en album studio donc assimilable à un album "studio" à part entière !)
- 1976 : #07 Trema'n Inis - Vers l'Île (album studio #5)
- 1977 : #08 'Raok Dilestra (Avant d'Accoster / Before landing) (album studio #6)
- 1978 : #09 Un dewezh 'barzh 'gêr - Journée à la maison (album studio #7) (album instrumental)
- 1979 : #10 International Tour - Tro Ar Bed (album live #3 incluant 2 titres inédits)
- 1979 : #11 Symphonie Celtique - Tir Na N-Og (album studio #8)
- 1981 : #12 Terre des vivants - Bed an dud vew (album studio #9)
- 1983 : #13 Légende (Legend / Mojenn) (principalement B.O.F.)
- 1985 : #14 Harpes du nouvel âge (Harpes of The New Age / Telenn a' Skuilh-dour) (album studio #10) (album instrumental)
- 1991 : #15 The Mist of Avalon (album studio #11)
- 1993 : #16 Again (collection de titres réenregistrés en duo)
- 1994 : #17 Telenn Geltiek (Harpe celtique)¹ (album studio #0!) (album instrumental)
- 1995 : #18 Brian Boru[6] (album studio #12)
- 1998 : #19 1 Douar (album studio #13)
- 1999 : Bretagnes à Bercy (album live collectif)
- 2000 : #20 Back to Breizh (album studio #14)
- 2002 : #21 Au-delà des mots - En tu-hont d'ar c'homzoù - Beyond words (album studio #15) (album instrumental)
- 2003 : Nuit Celtique II au Stade de France (album live collectif)
- 2006 : #22 Explore (album studio #16)
- 2009 : #23 Emerald (album studio #17) (sortie prévue le 22 octobre 2009)
¹ : réédition en CD de deux disques vinyles sortis séparément en 1959 et 1961
Collaborations[7]
- 1959 : Andrea Ar Gouilh & Alan Cochevelou, Mouez Breizh 4580, 45 tours
Titres : Son an hañv - An tri aval ruz - En hou kavel - Ar voraerion (Harpe)
- 1959 : Andrea Ar Gouilh & Alan Cochevelou, Mouez Breizh 4581, 45 tours
Titres : Marzin en e gavel - Son ar yar - Kan an dud ar vor - An alarc’h (Harpe)
- 1959 : Collectif Evocation de la Bretagne / Breiz ma broVega C 21376, 33 tours
Titres : Ar baradoz chantée par Armand Hass, Alan Cochevelou : Harpe, Ho mamm chantée par Yvette Nicol, Alan Cochevelou : Harpe
- 1960 : Andrea Ar Gouilh & Alan Cochevelou, Mouez Breizh 4590, 45 tours
Titres : An hini a garan - Te ken tost d’ar peurbad - An delenn - Silvestrig (Harpe)
- 1961 : Andrea Ar Gouilh & Alan Cochevelou, Mouez Breizh 4598, 45 tours
Titres : Va c’halon ‘zo e Breizh-Izel - Jenovefa Rustefan - Ar sorserez - Me a garfe (Harpe)
- 1964 : Bagad Bleimor Bagad des Scouts Bleimor Iroise LPF 2518 33 tours. Alan comme penn-sonner du bagad
- 1966 : Graeme Allwright Graeme Allwright Mercury 6459 105, 33 tours
Titre : La mer est immense (Harpe). On retrouve ce titre sur de nombreux autres disques de Greame Allwright, on peut citer celui de la collection Master Série Vol. 3 chez Universal Music 522 911-2 paru en 1998.
- 1969 : Maripol Chante sa Bretagne et la mer Le Chant du Monde LDX 74379, 33 tours
Titres : Mère noire - Hechennour ieuank - Les croix de Broella (Harpe). Une compilation Maripol, ses plus beaux chants reprend les titres du 33 tours ; Editions Kerig KCD 179
Titres : O Keltia - An tousegi - Hiraezh (Harpe). Ces titres sont repris sur un 45 tours : Barclay 71402 sorti la même année. En 1994, l'Association Glenmor An Distro publie chez Coop Breizh le coffret Et bien voici ma terre où l’on retrouve les 3 titres ; Réf Gad 001/002. Une réédition en CD du 33 tour arrive en 2001 : Barclay 549 486-2.
Titre : Bleimor e Bro Skos Composition Hervé Renault & Alan Cochevelou
- 1972 : Collectif Kertalg 1972 Le Chant du Monde AK 454 33 tours
Titre : Eliza avec les Sœurs Goadec (Harpe)
- 1973 : Chris Darrow Chris Darrow United Artists 242 33 tours
Titre : Faded love (Harpe, Flûte irlandaise) Une réédition paraît en CD sous le titre (Under my own disguise), en 2001 sous le label Beat Goes On BGOCD 513.
- 1975 : les Sœurs Goadec Elysa Barclay 71 480 45 tours
Titre : Elysa (Enregistrement de Kertalg 72)
- 1981 : Maria Del Mar Bonet Jardi Tancat Ariola - Eurodisc 1-203 170 33 tours
Titre : La Canço de Na Ruixa mantelis (Harpe)
- 1983 : Angelo Branduardi Cercando l’Oro Musiza / EMI Group 80101 2 33 tours
Titres : La Giostra (Cornemuse) - Piano, piano (Harpe) Une version française en éditée en CD en 1992 chez EMI, les titres deviennent La ronde et Le duvet.
- 1987 : Lucia Hwong Secret Luminescense Private Music / RCA 2021-1P, 33 tours, Private Music / RCA 2021-2P CD
Titres : Lunar seas, Loretta's dance (Harpe)
- 1987 : Gabriel Yacoub ELF (Elementary level of faith) Boucherie Production BP 3185 CD
Titre : Bon an, mal an (Harpe)
- 1988 : Yves Simon Liaisons Barclay 837 642-2 CD
Titre : Les enfants du siècle (Flûte irlandaise). A noter que l’album existe aussi en 33 tours.
Titres : The fog (Harpe) - Between a man and a woman(Harpe et chœurs)
- 1991 : Francis Lalanne Avec toi Tréma 710 342 CD
Titres : Marée noire - D’ar c’houloù-deiz (Chant et harpe)
Titre : Isaltiyen (Chant et harpe). On retrouve ce titre sur le best of d’Idir (Deux rives, un rêve) : Sony Music SAN 507847 9.
- 1993 : Ceske Srdce Srdce z avalonu Bonton music 71 0125-2 331 CD, Bonton music 71 0123-1 33 tours
Titres : Nechtej mi lhat (Harpe) - Sdrce z avalonou (Harpe)
Titre : Belfast Child avec Simple Minds (chant et harpe)
- 1996 : Kevrenn Brest Sant-Mark Ocean liberty Coop Breizh KBSM 002 CD
Alan signe une introduction, les harpes Léo Goas apparaissent sur deux photos du livret, la Kevrenn ayant participé à plusieurs spectacles d’Alan.
- 1997 : Les Sœurs Goadec Enregistrement public Le Chant du Monde LDX 274 1081 CD
Titre : Eliz Iza (Harpe) (Reprise de "Kertalg 1972"). Le 33 tours enregistré en 1973 sous la référence Le Chant du Monde LDX 74535 ne comportait pas ce titre.
- 1999 : Collectif Bretagnes à Bercy St-Georges / Sony SAN 494 510-2 2 CD
Titres : Brian Boru - Suite sudarmoricaine - Pop-Plinn - Brezhoneg ‘raok - Gouel hollvedel, Borders of salt avec Dan ar Braz et l’Héritage des celtes An alarc’h - Tri martolod - Green lands avec Dan ar Braz, Gilles Servat, Tri Yann, Armens. Deux CD Samples sont aussi sortis à cette occasion, on retrouve An alarc’h sur la référence St-Georges / Sony 6938-0069381000 et Tri martolod sous St-Georges / Sony SAMPCS 6938-0069381000. Une version avec un seul CD existe : Columbia COL 5031992, elle reprend les mêmes titres que le double album.
- 1999 : Soïg Sibéril Gwenojenn Coop Breizh GWP 005 CD
Titre : Gwenojenn (Harpe)
- 2003 : Carlos Nuñez Un Galicien en Bretagne St-Georges / Sony SAN 511 022 CD
Titres : Noitra pecha - Gavotte-Pandeirada (Chant et harpe)
Compléments
Notes et références
- ↑ in Erwan Vallerie, Ils sont fous ces Bretons.
- ↑ Avalon est une île mythique où le roi Arthur repose « en dormition ».
- ↑ Harpiste est généralement réservé aux musiciens du répertoire classique, le terme « harpeur » est utilisé pour les autres genre musicaux dont la musique celtique (Univers Celtes n° 2, juillet 2004, page 62).
- ↑ Musiques Celtiques n° 2, mai-juin 2005 (page 34).
- ↑ Copie du courrier d’Alan Stivell à Danuta Hübner sur le site d’Agence Bretagne Presse.
- ↑ Brian Boru (941-1014) est le nom d’un Ard ri Erenn (roi suprême d’Irlande).
- ↑ d'après la page participations artistiques du site Harpographie(voir sources)
Sources
- Michka Assayas (dir.), Dictionnaire du rock, tome 2, Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 2001, (ISBN 2-221-08955-3).
- Harpographie pour les collaborations artistiques et les tournées de concert.
Articles connexes
Liens externes
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