Histoire de l'île Maurice

Histoire de l'île Maurice

Histoire de Maurice

Carte hollandaise d'une côte de l'île Maurice.
Le pique-nique des Hollandais aux premières heures de l'histoire humaine de Maurice.

L'histoire de Maurice est l'histoire d'un ensemble de petites îles du sud-ouest de l'océan Indien aujourd'hui regroupées au sein de la République de Maurice.

Sommaire

La période hollandaise

C’est vers la fin du XVIe siècle que les marins hollandais ont commencé à sillonner l’océan Indien. Ils ont été les premiers à reconnaître la grande valeur de l’île. D’une part, grâce à sa position géostratégique sur la route de l’Inde depuis l’Afrique du Sud. D’autre part, grâce à son climat favorable, sa faune et sa richesse en bois précieux. Ils y installèrent les premières colonies. C’est à partir de cette époque que l’intérêt qu’ont porté les nations de marins pour l’île Maurice a crû, à commencer par les Danois, les Français et les Anglais. Les Hollandais envisagent alors d’annexer l’île afin d’en conserver les richesses. En 1638, un gouverneur et une vingtaine de familles y vivent. Mais la population hollandaise sur Maurice va très peu augmenter au cours des années qui suivirent.

À la fin du XVIIe siècle, il se trouve sur l’île environ 200 Hollandais et entre 500 et 1 000 esclaves de Madagascar, d’Afrique et de Java. En 1710, les Hollandais abandonnent volontairement Maurice. L’abattage systématique des arbres a quasiment épuisé les ressources en bois précieux, les cyclones récurrents détruisent les plantations, les rats, les chèvres et les cochons qui ont été importés ont bouleversé l’équilibre naturel et engendré des ravages parmi les espèces autochtones. Dans le même temps, la nouvelle colonie installée par les Hollandais au Cap de Bonne-Espérance semblait promettre des perspectives de développement bien supérieures.

D’un point de vue linguistique, il ne reste du passage des Hollandais sur l’île que des noms géographiques : outre le nom de l’île lui-même, les districts des Plaines Wilhelms et de Flaq ou celui de la montagne du Pieter Both[1].

La période française

Les Français s'installèrent pour la première fois dans l’océan Indien en 1643, sur la pointe sud de Madagascar, dans la garnison Fort-Dauphin. De là, des mutins furent envoyés à plusieurs reprises en exil sur l’île Maurice où le nombre de Hollandais restait faible. A partir de 1663, on note les premières tentatives françaises d’habiter durablement l’île. Après quelques péripéties, deux Français et dix esclaves s’y installèrent. Au cours des décennies suivantes n’arrivèrent que des groupes isolés de colons sur Maurice, en provenance de Bretagne et de Madagascar.

En septembre 1715, la France, dont le commerce avec les Indes était harcelé par la piraterie qui sévissait dans la région, envoya un bateau de guerre stationner à Maurice et en prendre le contrôle. Cela ne présenta pas de difficultés particulières, les Hollandais ayant presque totalement quitté l’île en 1710. Le malouin Guillaume Dufresne d'Arsel fut chargé de cette mission par le Secrétaire d'État à la Marine, Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain, et prit possession du l'île au nom de Louis XIV le 20 septembre. Dès lors, Maurice reçut un nouveau nom : « l’Ile de France ». Il ne s’agissait pas pour la France de faire de l’île une colonie de peuplement mais de disposer d’une base arrière afin de sécuriser les transports commerciaux avec l’Inde. En 1721, l’administration de Maurice est confiée à la Compagnie française des Indes orientales qui prit possession de l’île dans le but de la coloniser et y installa 15 colons et un prêtre. Puis d’autres colons et esclaves ont été envoyés depuis la Réunion, la France et Madagascar.

« La première langue qui parvint à Maurice fut donc le français, ou plus exactement des dialectes des régions côtières de la France […] Du contact entre les colons français et leurs esclaves naquit bientôt le parler créole, un créole à base lexicale française dont les premières attestations imprimées datent de 1749 et 1769. »[2].

Mais il fallut attendre l’arrivée d’un nouveau gouverneur, le comte Mahé de La Bourdonnais, pour que la nouvelle colonie commence à prospérer. Son arrivée en 1735 marque le début de la période de suprématie française dans l’océan Indien. Il fit construire des fortifications et un port à l’emplacement de ce qui est aujourd’hui Port-Louis et y déplaça son quartier général. Cinq navires de guerres, 1 200 marins et 500 soldats sont stationnés là. La Bourdonnais fit venir des musulmans depuis la péninsule indienne pour travailler dans le nouveau port. En quelques années, l’île sauvage était devenue une colonie rentable. Il participa de plus aux batailles maritimes contre les Anglais à la tête d’une flotte de 3 000 hommes. Le gouverneur général des Indes, à qui il faisait de l’ombre, s’arrangea pour le destituer. La Bourdonnais fut rapatrié en France pour être jugé. Accusé d’avoir été corrompu par les Anglais, il finit par être réhabilité mais seulement après avoir passé de nombreuses années en prison.

Sur la base des structures mises en place par La Bourdonnais, la colonie continua de prospérer, protégée par 22 bâtiments de guerre à Port-Louis. La Guerre de Sept Ans et la défaite française face à l’Empire britannique marque la fin de la prospérité pour « l’Ile de France ». La Compagnie des Indes étant proche de la ruine, l’île repassa sous la dépendance directe du roi.

La montée en puissance de l’Empire britannique

A partir de 1780, la puissance de la flotte anglaise s’accroît considérablement et les Britanniques commencent à disputer la suprématie française dans l’océan Indien. Maurice compte à cette époque 48 000 habitants auxquels s’ajoutent 15 000 soldats que le roi de France envoie en renfort. Malgré des batailles victorieuses, les Français se retirent peu à peu sur leurs positions dans les Mascareignes car les possessions françaises en Inde ont été détruites les unes après les autres par les Anglais et sont désormais sans grande valeur. La région devient la base française la plus importante à l’est de Madagascar et Port Louis joue un rôle équivalent à celui de ports comme Bombay ou Madras. Le nombre de bateaux qui font escale à Port Louis ne cesse d’augmenter pour atteindre près de 350 bateaux en 1803. Le commerce est florissant : riz de Madagascar, esclaves de ports arabes, épices de Java et d’Inde etc. À cette époque ont lieu les premières tentatives d’extension des possessions coloniales vers Madagascar, les Comores et les Seychelles, avec plus ou moins de succès.

Tout au cours du XIXe siècle, la France perd peu à peu sa suprématie dans l’océan Indien au profit de la marine britannique. C’est à cette époque que la France tente une réplique en armant des flottes de corsaires chargés de harceler les bateaux de commerce anglais et de s’emparer de leur précieuse marchandise. Bien que certains réalisèrent des exploits, comme Robert Surcouf, cela n’empêcha pas l’Angleterre d’étendre sa domination.

Après avoir mis en place un blocus sur l’ensemble des îles des Mascareignes, l’Angleterre rassembla toutes ses forces de l’océan Indien sur l’île Rodrigues, tombée peu auparavant. Les Anglais lancèrent l’offensive et débarquèrent avec 10 000 hommes au cap Malheureux. Après seulement quelques jours, le gouverneur capitula. Ni lui ni ses 4 000 hommes n’eurent à aller en prison et les Français résidant sur l’île furent autorisés à y rester. L’administration passa sous contrôle anglais ; Port Louis, qui avait été rebaptisé Port Napoléon, reprit son nom d’origine et l’Ile de France redevint Maurice. Avec le traité de paix de 1815, la France recouvrit sa souveraineté sur la Réunion, dont les anglais s’étaient emparés mais qui ne représentait à leurs yeux que peu d’intérêt stratégique et qui ne semblait pas pouvoir permettre aux Français de reconstituer leur position de force dans l’océan Indien. L’île Maurice, Rodrigues, les Seychelles et de nombreuses autres petites îles demeuraient sous administration anglaise.

Sous cette administration, la culture de la canne à sucre est introduite à Maurice et fait rapidement la richesse des planteurs. Ceux-ci vont lutter de toute leur force contre les projets d’abolition de l’esclavage qui deviendra effective en 1833, après que la couronne britannique a versé aux planteurs de substantiels dédommagements. Pour compenser le départ de bon nombre de leurs anciens esclaves, les planteurs firent venir d’Inde des Coolies qui travaillèrent dans des conditions proches de celles des esclaves noirs. « Les anglais […] ne témoignèrent que peu d’intérêt pour l’île Maurice, et très peu d’Anglais s’y établirent, de sorte que la langue anglaise ne fut jamais d’un emploi fréquent, sauf dans l’administration et dans l’enseignement. »[3]

Tandis que Maurice comptait 200 000 habitants en 1860, il y en avait près de 500 000 en 1910. Au-delà de graves problèmes d’alimentation que cet accroissement engendra, un nombre considérable de Coolies mouraient au cours du trajet et de nouvelles maladies furent importées sur l’île. Bien qu’il leur ait été garanti qu’ils pourraient rentrer chez eux après la fin de leur contrat, seuls un quart d’entre eux environ regagna l’Inde. Les autres ne restèrent pas de leur plein gré mais furent retenus de force car l’économie florissante de l’île Maurice en dépendait. Les recours en justice étaient à cette époque exclusivement réservés aux blancs.

Une économie florissante

L’ouverture du port aux bateaux non-anglais a eu pour effet d’augmenter considérablement l’activité portuaire et le commerce : exportation de sucre vers l’Inde d’où on importait du riz, commerce entre l’Europe et l’Australie. Port Louis devint une plaque tournante essentielle dans l’océan Indien. Cette position a été renforcée par deux éléments qui ont permis d’augmenter le volume des échanges commerciaux : l’apparition des bateaux à vapeur et l’ouverture du canal de Suez. Il est désormais possible de transporter des marchandises entre les continents de manières relativement rapide et sûre.

Cette période est aussi celle du développement des infrastructures de l’île. En 1865 sont inaugurées les deux premières lignes de chemin de fer. En 1869, Maurice est reliée par le télégraphe à l’Europe puis à l’Inde. Mais le développement économique de l’île ne s’accompagne pas des mesures sociales nécessaires et les inégalités augmentent. Des épidémies de choléra et de malaria font entre 1866 et 1868 au moins 50 000 victimes.

De plus, l’économie basée sur la monoculture de la canne à sucre reste très vulnérable aux maladies et aux catastrophes naturelles. La société se polarise entre les planteurs d’une part et la masse des travailleurs sans qualification et sans droit d’autre part. En 1871 est mise en place une commission composée d’envoyés de la couronne et chargée d’examiner les conflits entre les travailleurs, les planteurs et les fabricants de sucre. Beaucoup de planteurs furent condamnés et il en découla de nouvelles lois en faveur des travailleurs qui améliorèrent quelque peu la situation sociale. La mesure la plus importante consista à mettre fin à l’émigration forcée depuis l’Inde. De ce fait, les planteurs perdirent leur principal moyen de pression : la menace de remplacer les travailleurs qui les dérangent par d’autres travailleurs venus d’Inde.

La fin du XIXe siècle marque une période difficile pour Maurice, dont les exportations reculent et qui est frappée par des épidémies et des cyclones qui ont ravagé Port Louis. La pauvreté s’accroît et beaucoup de gens émigrent vers Madagascar, l’Australie ou l’Afrique du Sud. Le nombre d’habitants retombe à 350 000 et Madagascar assure de plus en plus le rôle de plaque tournante dans l’océan Indien. La Première Guerre mondiale et son corollaire, la chute des échanges internationaux, accélérèrent le déclin économique de Maurice.

Le XXe siècle

Avec la fin de la Première Guerre mondiale, la situation économique de Maurice s’améliora, et avec elle, la situation sociale. Le Parti travailliste mauricien est fondé qui cherche à défendre les intérêts des travailleurs d’origine indienne et obtient leur représentation à l’assemblée. La Seconde Guerre mondiale met un nouveau coup d’arrêt à l’activité économique de l’île. De 1939 à 1942, les liaisons par bateau sont interrompues et Maurice est coupée du monde. En 1942, les Anglais construisirent un aéroport pour des raisons militaires et dont les liaisons avec l’Europe et l’Asie changeront durablement la vie sur l’île.

Après la Seconde Guerre mondiale, le Colonial Office a radicalement changé sa politique et cherche désormais à instituer de manière systématique des administrations indépendantes dans les colonies. De plus, de fortes sommes ont été investies dans la lutte contre les pandémies et dans le développement des infrastructures. En 1965, la situation économique est stabilisée, la vie politique et une presse locale se sont développées ; le Colonial Office décide d’organiser l’indépendance de l’île. Suite à un referendum et malgré le vote négatif des Rodriguais, l'indépendance devient effective le 12 mars 1968[4]. Le premier Premier ministre élu est Seewoosagur Ramgoolam, chef du parti travailliste.

Des partis politiques sont créés pour représenter les différentes catégories de la population. En plus du Parti travailliste sont créés le Comité d’Action Musulman, représentant la population musulmane, et le Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD), représentant essentiellement les franco-mauriciens et les « créoles », descendants des esclaves africains. En 1970, les victoires électorales du Mouvement Militant Mauricien (MMM), fondé par des étudiants en protestation contre la politique clientéliste des partis existants, conduisent les dirigeants à emprisonner les leaders et à contrôler la presse pour protéger leur pouvoir. Le MMM remporte la majorité des suffrages en 1976, mais une coalition entre le Parti travailliste et le PMSD les empêche de prendre le pouvoir. Ce sera chose faite en juin 1982 après que le MMM eut remporté 63% des suffrages et l’ensemble des sièges à l’assemblée. Les objectifs de politique intérieure (nationalisation de l’économie) et extérieure (non-alignement) échouèrent à cause de conflits internes. Le premier Ministre fonda son propre parti, le Mouvement Socialiste Mauricien (MSM). De nouvelles élections furent organisées et le gouvernement fut assumé par une coalition du MSM, du PMSD et du Parti travailliste.

En 1992, le parlement abolit la monarchie avec une grande majorité des voix. Maurice devient une république dotée d’un régime présidentiel mais reste membre du Commonwealth. À partir de 1995, la nouvelle coalition au pouvoir (Parti travailliste et MMM) mène une politique de libéralisation de l’économie dont les mesures phares sont la libéralisation du transport aérien, le droit pour chacun de posséder un passeport et la fin du contrôle des devises.

Chronologie

  • 1511 - Découverte officielle de l'île par le portugais Domingo Fernandez qui l'appelle Ilha do Cirne
  • 1598 - Les Hollandais débarquent à leur tour sur l'île, qu'ils baptisent Mauritius en l'honneur du prince Maurice de Nassau (Maurits August Filips van Nassau (Bruxelles, 1564 - Breda, 1566), fils aîné de Guillaume d'Orange). C'est l'amiral Van Warwyck qui aborde l'île déserte avec ses cinq navires.
  • 1638, 1658 et 1664 - Tentatives de colonisation de l'île, mais les cyclones, les maladies et les rats eurent raison des colons.
  • 1710 - Départ des Hollandais. L'île n'a guère prospéré.
  • 1715 - Les Français (par le capitaine Guillaume Dufresne) font la traversée depuis la Réunion (île Bourbon) voisine pour prendre possession de Maurice, qu'ils rebaptisent Isle de France.
  • 1722 - La colonisation de peuplement de l'île commence. Les premières années sont douloureuses: les cyclones font des ravages, la nourriture se périme très vite, des hommes meurent et des familles disparaissent.
  • 1735 - La nomination de Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais au poste de gouverneur marque l'essor de l'île. Cet homme de poigne crée la capitale Port-Louis. Il améliore les installations portuaires, fait construire le premier moulin à sucre, édifie un hôpital, et les routes font de notables progrès. C'est lui aussi qui réintroduit la canne à sucre, y acclime le manioc, et lance l’industrie avec le sucre, le coton, et l’indigo.
  • 1810 - En août a lieu l'unique victoire navale française des guerres napoléoniennes lors de la bataille de Grand Port. Néanmoins, les Britanniques prennent Maurice à la France le 3 décembre. Le traité de Paris (30 mai 1814) leur en concède officiellement la possession. Ils rebaptisent l'île Mauritius mais laissent aux Franco-Mauriciens leur langue, leur religion, leur système juridique et leurs plantations. Les Britanniques privilégient la culture de la canne à sucre et laissent de coté le coton, l’indigo, le café, et les épices.
  • 1835 - Fin de l'esclavage à Maurice. Des travailleurs venus de Chine et d'Inde commencent à remplacer les anciens esclaves dans les champs de canne. La canne à sucre devient la raison d'être de l'île.
  • 1867 - Une épidémie de malaria tue la moitié de la population de Port Louis.
  • 1901 - Le Mahatma Gandhi vient prôner les droits civiques dans la colonie britannique.
  • 1936 - Création du Labour Party, qui se fixe la défense des travailleurs comme objectif. Opposé au PMSD (qui représente la population blanche et créole), il devient très puissant dans les années 1950 sous la houlette de Sir Seewoosagur Ramgoolam et commence à militer pour l'indépendance.
  • 1958 - Instauration du suffrage universel.
  • 1967 - Le Labour Party obtient la majorité à l'Assemblée, obligeant le Royaume-Uni à envisager l'indépendance de l'île.
  • 1983 - Cassure au sein du Mouvement Militant Mauricien. Anerood Jugnauth forme le Mouvement Socialiste Mauricien et gagne les législatives en s'alliant avec le Parti Travailiste et le Parti Mauricien Social Démocrate de Gaëtan Duval.
  • 1986 - Plusieurs députés mauriciens sont impliqués dans une affaire de trafic de stupéfiants.
  • 1992 - Maurice devient officiellement une république le 1er mars. Elle est présidée par Sir Veerasamy Ringadoo jusqu'au 30 juin. Ensuite Cassam Uteem devient Président de la République.
  • 1997 - Cassam Uteem est réélu Président de la République.
  • 1999 – La mort dans un commissariat du chanteur créole de reggae Kaya provoque des émeutes à Port Louis. À l'origine, un probable sentiment d'exclusion de la communauté créole face au "miracle" économique.
  • 2000 - Élection d'Anerood Jugnauth comme Premier Ministre
  • 2002 - Karl Auguste Offmann devient Président de la République après la démission de Cassam Uteem à cause de conflits religieux
  • 2003 - Paul Bérenger devient le quatrième Premier Ministre depuis l'indépendance et le premier non-hindou, suite à l'application de l'accord de Medpoint signé par le Mouvement Socialiste Mauricien d'Anerood Jugnauth et le Mouvement Militant Mauricien de Bérenger. En application de ce même accord, Anerood Jugnauth devient Président de la République.
  • 2007 - Possible Démission de Rama Sithanen de son poste de Vice-premier Ministre et Ministre des Finances. Il se maintient finalement, suite à un entretien avec le premier ministre.

Notes et références

  1. Peter Stein, Connaissance et emploi des langues à l’île Maurice, Helmut Buske Verlag, Hambourg, 1982, p. 74
  2. P. Stein, p. 74-75
  3. P. Stein, p. 79
  4. Mayotte est le nouveau DOM français, 31 mars 2009, SaphirNews.com. Consulté le 7 avril 2009

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Muniśvaralāla Chintamunnee, Story of independence of Mauritius, Star Publications, New Delhi, 2003, 48 p. (ISBN 81-7650063-1)
  • (en) Vijayalakshmi Teelock, Mauritian History : from its beginnings to modern times, Mahatma Gandhi Institute, Maurice, 2001, 434 p. (ISBN 99903-3930-9)
  • (en) Moonindra Nath Varma, The making of Mauritius, Éd. Le Printemps, Vacoas (Maurice), 2008, 239 p. (ISBN 978-99903-8762-9)
  • (en) Megan Vaughan, Creating the Creole Island: Slavery in Eighteenth-Century Mauritius, Duke University Press, Durham, 2005, 341 p. (ISBN 0822333996)
  • (fr) Benjamin Moutou, La Rivière Noire, 400 ans d'histoire 1601-2001, B. Moutou, Baie du Tombeau, 2004 (2e éd. revue et augmentée), 285 p. (ISBN 99903-8202-6)
  • (fr) Sydney Selvon, L'histoire de Maurice : des origines à nos jours, Éd. M.D.S, Rose-Hill (Maurice), 2003, 583 p. (ISBN 99903-81-18-6)
  • (fr) Christian le Comte, L'Île Maurice des origines à nos jours (traduction Alain Blottière), Christian le Comte, Pereybere (Maurice), 2008, 79 p. (ISBN 978-99949-9050-4)

Liens externes

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