Histoire Du Soudan

Histoire Du Soudan

Histoire du Soudan

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L'histoire du Soudan est marquée par l'influence militaire et culturelle de ses voisins, dont l'Égypte, la péninsule Arabique, l'Éthiopie, les deux Congo ( République du Congo et République démocratique du Congo) et le Tchad ainsi que, plus récemment, du Royaume-Uni et des États-Unis. Son territoire recoupe celui de plusieurs anciens royaumes dont le royaume de Koush, ceux du Darfour et de Nubie.

Sommaire

Préhistoire

Les fouilles archéologiques menées sur le Nil en amont d'Assouan ont confirmé l'occupation humaine de la vallée dès le paléolithique, il y a plus de 60 000 ans. Au VIIIe millénaire av. J.-C., des peuples néolithiques s'y sont sédentarisés dans des villages fortifiés en briques, pratiquant l'agriculture et l'élevage. Les sociétés prédynastiques de Nubie et de Haute-Égypte étaient ethniquement et culturellement très proches, et évoluèrent parallèlement vers des royaumes pharaoniques vers -3300. La Basse-Nubie semble ensuite s'être vidée de sa population dans le cadre d'un processus forcé d'égyptianisation et d'unification de la vallée du Nil par les royaumes établis au nord.

Antiquité

XXVe au XXIe siècle avant notre ère

Premier royaume de Kerma ou Kerma ancien ; sous cette dénomination on entend regrouper l'ensemble des cultures nilotiques du Soudan moyen qui se regroupèrent par chefferies autour d'un puissant monarque qui avait sa capitale à Kerma, site du cours moyen du Nil soudanais. La population de cette époque est en effet constituée d'un ensemble de peuplades différentes davantage marqué par les influence du sud du Soudan. Développement de la métallurgie (bronze) et des arts : ébénisterie, ivoire, céramique, dont on a retrouvé beaucoup de témoignages dans les sépultures de l'époque qui acquièrent alors leur forme définitive. Fosse circulaire contenant le défunt inhumé en position contractée et la tête à l'orient, avec son matériel funéraire, l'ensemble étant recouvert d'un tumulus autour duquel les offrandes alimentaires sont déposées et les sacrifices funéraires opérés.

Le site de Kerma

Au nord de cette région la Nubie était dominée par des peuplades que l'on regroupe sous le terme de Groupe C et qui interdisaient l'accès au sud en contrôlant drastiquement le commerce voire en pillant les convois qui revenaient en Égypte ou en partaient. À l'Ancien Empire cette situation devenait critique pour les Égyptiens qui avaient besoin de cet accès pour obtenir des biens précieux et rares en provenance de l'Afrique centrale. Avec le temps le Groupe C semble avoir peu à peu entretenu des relations pacifiques avec le voisin égyptien allant jusqu'à fournir des mercenaires aux troupes de Pharaon. En retour l'Égypte lui garantissait une relative sécurité aussi bien au niveau militaire qu'économique en notamment palliant les périodes de famines par l'envoi de grain aux peuples de la région. Les débouchés sur les mines d'or du désert oriental y étaient certainement déjà pour quelque chose. En revanche le lointain royaume de Kerma représentait toujours un danger pour les expéditions commerciales qui entraient alors sans doute en concurrence avec le jeune royaume dont l'influence grandissait. Deux groupes de population et de culture distinctes occupaient donc toute la vallée du Nil soudanais jusqu'aux environs de la cinquième cataracte et formaient alors deux puissantes civilisations proto-urbaines avec lesquelles il fallait compter. On assiste en effet sur tout le long de la vallée à la sédentarisation progressive des peuples et à l'établissement de villages qui peu à peu deviennent de grosses bourgades. Kerma était alors déjà une cité étendue.

XXIe au XVIIIe siècle avant notre ère

Deuxième royaume de Kerma ou Kerma moyen. Développement du royaume et de sa culture notamment des pratiques funéraires ; les défunts sont toujours inhumés en position fœtale la tête à l'est avec un riche mobilier funéraire. On peut suivre à travers l'évolution de ces pratiques et le développement des tumuli une hiérarchisation de plus en plus marquée de la société. Une véritable classe aristocratique voit donc le jour et préfigure la puissance du royaume à la période suivante. De rares contacts directs ont lieu avec les voisins du nord mais le commerce est florissant et atteste de la stabilité de la région. On retrouve des traces de son réseau commercial sur les terres de Chillouk au sud de la vallée du Nil et jusque dans les montagnes du Tibesti. Au nord du pays, le Groupe C domine toujours la vallée jusqu'à ce que les pharaons du Moyen Empire égyptien annexent littéralement la région jusqu'au Batn el-Haggar. On assiste alors à une réaction du royaume de Kerma qui protégera ses cités derrières des remparts et, signe des temps, les défunts masculins seront alors inhumés avec leurs armes de manière systématique.

XVIIIe au XVe siècle avant notre ère

Ruines de la capitale de Kerma

Troisième royaume de Kerma ou Kerma classique ; un nouveau royaume de Koush étend son territoire de la première cataracte, aux environs d'Assouan, jusqu'à la quatrième cataracte suite à l'alliance des peuples nubiens (Groupe C) et du royaume de Kerma qui en devient alors la capitale. Les relations avec le voisin du nord sont au début pacifiques et le commerce est florissant avec toute la vallée du Nil et l'Afrique centrale. On assiste à un bond de l'agriculture et de l'urbanisation de la région. Grandes constructions dans la capitale et nécropoles royales avec tumuli colossaux (certains dépassent les cent mètres de diamètre). Au niveau culturel on assiste à un maintien des coutumes et traditions locales bien que certains éléments architecturaux ou décoratifs soient empruntés à la culture égyptienne qui reste assez présente sur le nord du royaume. Des relations diplomatiques entre Kerma et les dynastes Hyksôs du delta du Nil sont prouvées et attestent que les deux puissances cherchèrent à passer alliance afin de contrer la montée en puissance d'une dynastie rivale située à Thèbes. L'un de ces souverains, Kamosis reprendra alors l'avantage sur le royaume de Kerma repoussant sa frontière au sud d'Éléphantine. Son fils Ahmosis poursuivra cette conquête des territoires du Soudan.

XVe au XIIe siècle avant notre ère

Domination égyptienne jusqu'à la IVe cataracte. Destruction du royaume de Kerma par Ahmôsis Ier puis Amenhotep Ier (XVIIe dynastie) ; contrôle des routes commerciales et des mines d'or du désert oriental. Construction des sites et monuments de Beit el-Ouali, Gerf Hussein, Kouban, Ouadi es-Séboua, Amada, Aniba, Derr, El-Lessiya, Qasr Ibrim, Abou Simbel (Nubie égyptienne), Faras, Aksha, Bouhen, Semna, Ouronarti, Koumma, Amara (Nubie soudanaise), Saï, Sédeinga, Djebel Dosha, Soleb, Sésébi, Pnoubs, Argo, Kaoua, Napata (Gebel Barkal), Kourgous. Installation d'un Vice-Roi pour cette région qui subit une égyptianisation affichée. Capitale à Aniba.

XIe siècle avant notre ère

Tête d'un colosse d'Aspelta trouvée à Napata

Fin de la domination égyptienne sur le Soudan suite à l'éclatement de l'Égypte en plusieurs royaumes rivaux. La Nubie devient indépendante autour du Vice-Roi de Koush dont le dernier représentant attesté est Panéhésy (règne de Ramsès XI) et permet ainsi le développement à nouveau des chefferies et des principautés au Soudan qui semblent coexister pacifiquement notamment au sud du pays.

Xe siècle avant notre ère

Constitution d'une principauté autour d'une dynastie locale à Napata (Djebel Barkal). Cette dynastie trouverait ses origines dans la lointaine Méroé alors encore simple place commerciale. Peu à peu l'influence de la principauté s'étend sur l'ensemble des royaumes du Soudan et constitue un puissant royaume au cœur de l'Afrique occidentale et centrale. Règne de six souverains inconnus. Au IXe siècle av. J.-C., suite à une guerre civile qui plonge la thébaïde dans le chaos, une partie du clergé de Karnak se réfugie à Napata sous la protection des princes de Koush.

VIIIe siècle avant notre ère

Règne du prince Alara puis règne du roi Kashta le Koushite ; conquête de la Basse Nubie puis de la Haute-Égypte. Apogée du royaume de Napata dont la dynastie réclame l'héritage de l'Égypte. Devant l'anarchie qui y règne, Piyé (Piânkhy), puis après lui ses successeurs interviennent et montent sur le trône d'Égypte fondant la XXVe dynastie. Leur royaume s'étend alors de la VIe cataracte aux environs de Khartoum jusqu'à la Méditerranée.

Règne des rois : Piyé, Chabaqa, Chabataqa, Taharqa, Tanouetamani. Tous règneront sur le royaume de Koush et d'Égypte.

Construction des temples napatéens de Nubie et du Soudan. Cet empire prendra fin à la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C. avec la conquête de l'Égypte par les Assyriens. Le royaume qui conserve Napata comme capitale retrouve alors ses frontières originelles. Vers -591, le pharaon Psammétique II envoie une expédition contre le royaume de Koush, réduisant à néant les ambitions des rois de Napata sur l'Égypte.

Destruction des villes saintes de Kaoua, Pnoubs, Napata et destruction des statues royales de la XXVe dynastie.

VIe au IVe siècle avant notre ère

Pyramides de Méroé

Second royaume de Napata ; suite à la perte de leur suzeraineté en Égypte, les souverains de Koush développeront leur royaume et leur culture de manière de plus en plus autonome. Développement de la civilisation du fer à Méroé et des routes commerciales avec le cœur de l'Afrique et la Mer Rouge (route maritime de l'Inde). Reprise de l'influence jusqu'à la première cataracte aux environs de Philaé. Restauration des grands sanctuaires du royaume. Nécropoles et pyramides de Nouri et d'El-Kourrou.

Fin de la période antique

IVe siècle avant notre ère au IVe siècle de notre ère

Royaume de Méroé ; transfert de la nécropole royale et de la capitale de Napata à Méroé. Développement de la culture méroïtique dans toute la vallée du Nil et relations commerciales étroites avec le royaume lagide d'Égypte. Des conflits éclatent entre les deux puissances et trouveront leur paroxysme lors de la conquête romaine au Ier siècle av. J.-C..

En -24, conquête de Philaé et d'Assouan par la Candace Amanishakhéto. Conquête de la Nubie par les romains qui seront stoppés par la reine. Traité de paix entre Rome et Méroé en -21, dit Traité de Samos. La frontière est fixée à Maharraqa et à dater de cette époque les deux empires entretiendront des relations commerciales florissantes.

À la seconde moitié du IVe siècle de notre ère, des incursions répétées du royaume d'Axoum entament le royaume de Méroé. C'est à cette époque que l'on situe traditionnellement sa chute sous les coups des rois Ella-Amida et Ezana d'Éthiopie. Construction des sites et monuments de Dakka, Qasr Ibrim,Tabo, Méroé, Musawarat es-Sofra, Naga, Wad-Ben-Naga, Basa, El-Hassa, Hosh-Ben-Naga, Djebel Qeili, Soba et Khartoum. Développement des cultes des dieux soudanais : Dédoun "le premier de Nubie", Apédémak "le grand dieu du Sud", Arsénouphis et Mandoulis. Nécropole de pyramides royales à Méroé ; dernière sépulture royale méroïtique aux environs de 350 de notre ère.

IVe au VIe siècles

Couronne d'un roi nubien post-méroïtique trouvée à Ballana

Royaumes post-méroïtiques. En 450, alliance des Nobas et des Blemmyes contre Rome pour la défense de leurs lieux de cultes dont l'île de Philaé était le principal sanctuaire. En 453 signature d'un traité de paix entre les belligérants autorisant les soudanais à pratiquer leur culte d'Isis librement. Sépultures royales d'El-Hobagi et nécropoles de Qoustoul et Ballana.

Période chrétienne

VIe au XIVe siècles

En 543 fermeture définitive du temple d'Isis à Philaé et christianisation progressive des royaumes post-méroïtiques des Blemmyes (vers 550), des Nobades (vers 570) et des Nobas (vers 580). Après le déclin de Méroé, trois royaumes chrétiens se formèrent au VIe siècle : ceux de Makurie et de Nobatie, qui s'unirent ensuite pour former le royaume de Dongola, et celui d’Aloa (ou Alodie), plus au sud. Construction d'églises et de monastères et rapprochement de l'Église soudanaise et de l'Église copte d'Égypte. Vers 640, la conquête arabo-musulmane de l'Égypte isole ces royaumes du reste du monde chrétien. Les royaumes chrétiens s’effondreront entre le XIVe et le XVIe siècle. Les Arabes baptisèrent alors les terres situées au sud de l’Égypte Bilad-al Sudan, le pays des Noirs.

Le dernier roi de Nubie s'appelait Abdelaziz Zubair Al Malik Al Diab, chaque prénom représente dans l'ordre le prénom du dernier roi, puis son père et ainsi de suite, c'est lorsque les anglais décidèrent de coloniser le Soudan que ce roi fut déchu de ses pouvoirs, il régnait alors depuis la capitale d'alors nommée Kouka. Ce royaume dura 800 ans, environ de 1130 à 1930. Des héritiers sans pouvoirs, c'est tout ce qu'il reste de ce royaume aujourd'hui. De même, le roi déchu, Abdelaziz était resté roi pour son peuple, mais il n'avait plus de pouvoir à partir des années 1930. Ce fut effectivement le dernier royaume de Nubie connu à ce jour dans les livres historiques du Soudan. Un des prétendants au trône de la province vit aujourd'hui en France, sous le nom de Elie-Omer Mohamed Ahmed Salama. En effet, Ahmed Salama était un Afendi dans l'armée soudanaise, et il épousa Hassona Abdelaziz, l'une des filles du roi Abdelaziz. Le prince Elie ou Ilyass en arabe est considéré dans la ville de Kouka comme un véritable prince jusqu'à aujourd'hui, et des honneurs lui sont faits. Plus on recule dans le temps et plus ce royaume était étendu.

Période islamique

Le roi de Sennar en 1821

XIVe au XIXe siècles

Portrait du Mahdi

Période britannique

  • 1896 : Début de la reconquête du Soudan : le corps expéditionnaire anglo-égyptien du général Kitchener s’empare de Dongola.
  • 1898 : Kitchener écrase les mahdistes à Omdurman, près de Khartoum. Mort du calife Abdullah, successeur du Mahdi. Incident franco-britannique de Fachoda.
  • 1899 : Établissement du condominium anglo-égyptien sur le Soudan.
  • 1906: Assassinat du gouverneur de Talodi qui voulait supprimer l'esclavage. Émeute arabe après la libération de centaines d'esclaves, suivie d'une répression brutale.
  • 1916 : Défaite et mort d'Ali Dinar, dernier sultan du Darfour.
  • 1951 : Le roi Farouk prend le titre de roi d’Égypte et du Soudan.
  • 1953 : Traité anglo-égyptien reconnaissant le droit du Soudan à l’autodétermination.

République

Drapeau de la République du Soudan
  • 1955 : Proclamation officielle de l’indépendance du Soudan, qui deviendra effective le 1er janvier 1956. Apparition des premiers mouvements de rébellion dans les provinces méridionales.
  • 1958 : Coup d’État du général Ibrahim Abboud, qui se maintiendra au pouvoir jusqu’en 1964.
  • 1969 : Coup d’État du général Gaafar el-Nimeiry, qui se maintiendra au pouvoir jusqu’en 1985.
  • 1972 : Signature des accords d'Addis-Abeba, qui accordent l’autonomie aux trois provinces méridionales.
  • 1983 : Extension du droit musulman, cantonné depuis la colonisation au droit personnel, au droit pénal [1]. Les provinces méridionales se soulèvent à nouveau sous la direction de John Garang, chef de l'Armée populaire pour la libération du Soudan (APLS ou SPLA): Seconde Guerre civile soudanaise.
  • 1989 : Le général Omar el-Béchir s’empare du pouvoir à la suite d’un coup d’État qui reçoit l’aval du Front national islamique (FNI), dirigé par Hassan el-Tourabi.
  • 1998 : À la suite des attentats de Nairobi et de Dar es-Salaam, l’aviation américaine bombarde l’usine pharmaceutique d’El Shifa, près de Khartoum.
  • 2003 : La guerre civile éclate au Darfour, où le Mouvement de libération du Soudan (MLS ou SLM) et le Mouvement pour la justice et l'égalité (MJE ou JEM) se posent en protecteurs des populations civiles face aux exactions des « janjawids » (expression arabe qui signifie les diables à cheval, milices soutenues par le gouvernement de Khartoum).
  • 2004 : L’Union africaine (UA) envoie des troupes au Darfour pour veiller au respect du cessez-le-feu et assurer la protection des populations civiles.
  • 2005 : Signature à Nairobi d’un accord de paix entre le gouvernement de Khartoum et l’APLS [2]. John Garang trouve la mort dans un accident d’hélicoptère, quelques semaines après sa nomination comme vice-président du Soudan.
  • 2006 : Le gouvernement de Khartoum rejette une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies prévoyant le déploiement de « Casques bleus » au Darfour. Par ailleurs, des forces rebelles basées au Soudan multiplient les incursions au Tchad et en Centrafrique, deux pays francophones dont les gouvernements bénéficient du soutien militaire de Paris, ce qui amène certains observateurs [Qui ?] à évoquer l'éventualité d'une guerre entre la France et le Soudan.
  • 2007 : Le gouvernement de Khartoum accepte le déploiement au Darfour d’une « force hybride » associant l’ONU et l’Union africaine (la MINUAD).

Notes

  1. Hervé Bleuchot, « L'étude du droit musulman: jalons pour une convergence (entre l'islamologie juridique et l'anthropologie juridique) », Droit et Société n°15, 1990, p. 193-205 (en particulier p. 200)
  2. Cet accord prévoit pour une période de six ans une large autonomie pour le Sud, qui disposera de son propre gouvernement et d'une armée autonome ; à l’issue de cette période, un référendum d’autodétermination sera organisé ; les revenus issus du pétrole seront partagés en part égale entre le Sud et le Nord ; d’autre part, le gouvernement aura 70% des postes dans l’administration centrale contre 30% pour la rébellion du Sud ; enfin, la charia ne sera appliquée que dans le Nord, à majorité musulmane.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Peter Malcolm Holt et Martin W. Daly, A history of the Sudan : from the coming of Islam to the present day, Longman, Londres ; New York ; San Francisco, 2000 (5e éd.), XIV-222 p. (ISBN 0-582-36886-3)
  • (en) Richard A. Lobban Jr., Robert S. Kramer et Carolyn Fluehr-Lobban, Historical dictionary of the Sudan, Scarecrow Press, Lanham (Md), Londres, 2002 (3e éd.), CVIII-396 p. (ISBN 0-8108-4100-2)
  • (en) Sudan past and present, The British Museum, Londres, 2004, 22 p. (exposition au British Museum en 2004)
  • (fr) Francese George Nazario, La question nationale et le conflit du Soudan (1956-2001), Université de Paris 10, 2004 (thèse de doctorat de Science politique)
  • (fr) Soudan, 5 000 ans d'histoire, Éditions Faton, Dijon, 1996, 88 p. (hors-série n° 6 des Dossiers d'Archéologie)

Liens externes

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