Henri d'Orléans (1908-1999)

Henri d'Orléans (1908-1999)
Henri d'Orléans
« comte de Paris »
Image illustrative de l'article Henri d'Orléans (1908-1999)
Henri d'Orléans, « Comte de Paris », en 1987.
Succession(s)
Prétendant au trône
25 août 1940 - 19 juin 1999
(&&&&&&&&&&02148258 ans, 9 mois et 24 jours)
Titres comte de Paris
Dynastie Maison d'Orléans
Couronne France
Biographie
Date de naissance 5 juillet 1908
Lieu de naissance France Le Nouvion-en-Thiérache (France)
Date de décès 19 juin 1999 (à 90 ans)
Lieu de décès France Cherisy (France)
Père Jean d'Orléans, duc de Guise
Mère Isabelle d'Orléans
Conjoint(s) Isabelle d'Orléans et Bragance
Enfants Isabelle d'Orléans
Henri d'Orléans, comte de Clermont
Hélène d'Orléans
François d'Orléans, duc d'Orléans
Anne d'Orléans
Diane d'Orléans
Jacques d'Orléans, duc d'Orléans
Michel d'Orléans, comte d'Evreux
Claude d'Orléans
Chantal d'Orléans
Thibaut d'Orléans, comte de la Marche
link=PrédécesseurJean d’Orléans, duc de Guise Prédécesseur
Jean d’Orléans, duc de Guise
Successeur
Henri d'Orléans, comte de Paris, duc de France
link=SuccesseurHenri d'Orléans, comte de Paris, duc de France

Image illustrative de l'article Henri d'Orléans (1908-1999)

Henri Robert Ferdinand Marie d’Orléans, né le 5 juillet 1908 au Nouvion-en-Thiérache, dans l'Aisne, et décédé le 19 juin 1999 à Cherisy, en Eure-et-Loir, fut prétendant au trône de France de 1940 à 1999. Il portait le titre de courtoisie de « comte de Paris », titre qu'il fut le quatrième à porter depuis Hugues Capet.

De 1940 à 1999, il devient l'un des prétendants au trône de France et est alors considéré par les orléanistes comme roi de France sous le nom d'« Henri VI », le comte de Chambord, petit-fils de Charles X, ayant régné seulement quelques jours sous le nom d'Henri V.

Sommaire

Biographie

Sa jeunesse (1908-1940)

Henri d'Orléans naît au Nouvion-en-Thiérache, dans l'Aisne le 5 juillet 1908, quatrième enfant et seul fils de Jean d’Orléans (1874-1940), d'une branche cadette de la maison royale de France, et de sa cousine germaine Isabelle d'Orléans (1878-1961), sœur du chef de la maison d'Orléans, le « duc d'Orléans », Philippe d'Orléans (1869-1926), le « Philippe VIII » des orléanistes, soit la grande majorité des monarchistes de l'époque. Son prénom de Henri, jusque-là peu courant dans cette maison princière, rappelle celui de son oncle l'explorateur Henri d'Orléans, mort quelques années plus tôt. Le jeune prince a également trois sœurs aînées.

Il est baptisé au Nouvion-en-Thiérache le 25 novembre 1908 et reçoit pour parrain son oncle, le prince Ferdinand d'Orléans (1884-1924), et pour marraine sa tante, la princesse Marie d'Orléans (1865-1909).

Il passe la plus grande partie de son enfance dans le nord du Maroc dans des propriétés que son père a acheté. Il voyage en France, en Espagne, en Sicile et ailleurs en Europe à l'occasion de voyages de famille. [1]

Le principe royal français porté par ses cousins le « duc d'Orléans » et son frère, le « duc de Montpensier », finit par faire de lui leur jeune héritier. Ni le premier ni le second n'ont de fils. C'est pourquoi, à la mort du « duc d'Orléans », le « duc de Guise » et son fils âgé de 18 ans sont contraint à s'exiler.

Il devient en effet interdit de territoire national en vertu de la loi d'exil de 1886 qui interdit le territoire national au chef des maisons royales ou impériales ayant régné en France, ainsi qu'à leur fils aîné. Il habite donc en Belgique, au Maroc, en Espagne et enfin au Portugal.

En 1929, son père le proclame « comte de Paris », titre qu'il conservera jusqu'à sa mort, celui sous lequel il fut connu.

En 1931, Henri d’Orléans épouse, à Palerme, sa cousine la princesse et femme de lettres Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003), connue sous le titre de « comtesse de Paris ». Leur première fille, aînée de leurs 11 enfants, naît dès 1932.

En dépit de la loi d'exil, il séjourne en France clandestinement à plusieurs reprises, dont la première fois en 1938. En octobre 1938, il organise une conférence de presse clandestine près de Pontoise avec l'aide de ses partisans, dont Louis Emery, chez qui a lieu cet événement qui fera la « Une » de tous les journaux. Ainsi, dans Le Populaire du 22 octobre 1938, le journaliste raconte comment il a « été "kidnappé" par le comte de Paris » : « On répartit une vingtaine de journalistes entre six ou sept voitures. Chacune de celles-ci prend une route différente... Près de Pontoise... Une gentilhommière en briques rouges, au milieu d'un grand parc. Tout le monde descend. Un homme se précipite à notre rencontre. C'est le propre frère du colonel de La Rocque, l'homme de confiance de la maison. »[2] Paris-Soir raconte aussi cet événement à la Une de son édition du 22 octobre 1938 : « Malgré la loi d'exil, le comte de Paris revient en France pour lancer une proclamation. Il arrive secrètement en avion aux environs de Paris, prend une coupe de champagne avec les journalistes convoqués et repart aussitôt par la voie des airs ». Le journaliste, Rochat-Cenise, ajoute : « Un petit village, un village de France avec des maisons grises au milieu d'arbres encore verts. Un château charmant avec un grand parc et quinze journalistes dans ce château... J'ai une seconde demande à vous adresser, c'est de ne jamais dévoiler l'endroit où vous êtes réunis ici. » Pour le prince, commentant les accords de Munich, « le diktat allemand est une humiliation sans précédent dans notre histoire »[3].

En 1940, il succède à son père, mort en exil ; nouveau prétendant du trône de France, il fait alors usage des pleines armes de France (d’azur à trois fleurs de lis d’or). Jusqu'en 1926, il portait les armes traditionnelles de princes de la maison d'Orléans (de France au lambel d'argent à trois pendants), puis celles de dauphin de 1926 à 1940.

Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

Désireux de servir son pays, alors que la loi d'exil le lui interdisait, il fut autorisé le 21 mars 1940 par Paul Reynaud à s’engager dans la Légion étrangère, au début de la Seconde Guerre mondiale, sous le nom d'Henri Orliac[4], patronyme déjà emprunté en 1909 par le « duc de Guise », prétendant au trône de France et son épouse, lors de leur installation au Maroc (Orliac était le nom du "clairon" d'un autre Henri d'Orléans, plus connu par son titre de duc d’Aumale)[5].

Il se rend à Vichy, y rencontre peut-être Pétain, et se voit éconduire par Laval qui lui propose le cadeau empoisonné du ministère du Ravitaillement[6].

Il écrit en juillet 1941 un « Message aux monarchistes français », qui appelle à soutenir le Maréchal Pétain[7].

Par la suite, on a évoqué sans aucune preuve sa participation à Alger, en novembre-décembre 1942, à une conspiration organisée par le résistant Henri d'Astier de La Vigerie. Ce complot visait à permettre à Henri d'Orléans de prendre la place de l’amiral Darlan. Ce dernier, après avoir fait tirer sur les Alliés qui débarquaient en Algérie et au Maroc, du 8 au 11 novembre 1942 (voir Opération Torch), avait changé de camp, et en qualité de haut-commissaire de France en Afrique, y avait maintenu intégralement le régime vichyste sous un protectorat américain. En outre, la présence de Darlan à la tête des autorités d’Alger empêchait l’unification, pour libérer la France, des forces de la France combattante et de celles de l’armée d’Afrique. Cette conspiration ne visait pas en principe à une restauration, mais à constituer sous l’égide d'Henri d'Orléans, un gouvernement d’union dans lequel De Gaulle aurait dirigé les affaires politiques et Giraud les affaires militaires, jusqu’à la libération de la Métropole. Une fois cette libération réalisée, il aurait appartenu aux Français eux-mêmes de choisir, par la voie électorale, le régime ayant leur préférence.
C’est alors que Fernand Bonnier de La Chapelle abattit l’amiral. Certains rendirent Henri d'Orléans responsable de cet acte, à travers Henri d'Astier. D’autres, toujours à travers Henri d'Astier, prétendirent y voir un geste du général de Gaulle. Or l’exécution de Darlan n'a pas profité à Henri d'Orléans, qui regagne aussitôt le Maroc espagnol.
[réf. nécessaire]
[non neutre]

L'après-guerre (1945-1950)

" (...) son destin aurait pu être autre si son comportement avait été différent pendant la guerre, en particulier s'il avait porté les armes de la France au combat. Le prince Napoléon, lui, avait saisi l'occasion en venant me demander de servir au front".

Charles de Gaulle à François Flohic, mai 1969 (pour mémoire, dès le 28 décembre 1940, celui-ci avait décidé d'ouvrir la porte "aux chefs français, quelles qu'aient été leurs fautes, qui décideront de tirer l'épée qu'ils ont remise au fourreau" - cité par François Broche, op. cit, p.117).

Le retour en France et l'action politique (1950-1967)

Abrogation de la loi d'exil

Après l'abrogation de la loi d'exil, par l'Assemblée nationale en 1950, Henri d'Orléans rentra en France et s'installa au manoir "Le Cœur Volant" à Louveciennes avec sa famille.

La famille d'Orléans y mène une vie brillante sous l'œil des médias, et tout Paris défile à Louveciennes, résidence des princes proche paris. Hostile à l'impuissance de la Quatrième République, il tenait un bulletin politique mensuel de quatre pages dans lequel il livrait ses analyses et cherchait à combiner le souci monarchique du long terme avec le respect des règles démocratiques.Ce bulletin recueille une réelle audience dans les milieux influents et l'on peut voir chez le Comte de Paris Pierre Mendès-France, Edgar Faure...[réf. nécessaire]

François, un de ses fils qu'il titra « duc d'Orléans » à titre posthume, est "mort pour la France" lors de la guerre d'Algérie en 1960.

Relations avec Charles de Gaulle

Une fois acquise l’élection du président de la République au suffrage universel (1962), le « comte de Paris » se rallia au général de Gaulle. Dans leurs échanges épistolaires publiés en 1994, les deux hommes discutent de la possibilité d'une restauration monarchique[8].

De fait, Charles de Gaulle dont le père lisait L'Action française et se disait monarchiste de regret, affirma à son aide de camp le capitaine Claude Guy[9] : « À entendre les républicains, la France a commencé à retentir en 1789 ! Incroyable dérision : c'est au contraire depuis 1789 que nous n'avons cessé de décliner. » ; de même, il affirma à Alain Peyrefitte son peu d'enthousiasme pour la république à laquelle il est résigné[10] : « Je n'aime pas la république pour la république. Mais comme les Français y sont attachés, j'ai toujours prensé qu'il n'y avait pas d'autre choix. »

Avant la seconde guerre mondiale, Charles de Gaulle s'était senti proche du mouvement royaliste l'Action française, avant que la position de Maurras relative aux accords de Munich ne l'en éloigne. Ainsi, Paul Reynaud, qui rencontra en captivité en Allemagne la sœur du général de Gaulle, Marie-Agnès Caillau, note dans ses carnets de captivité parlant de cette dernière[11] : « Très franche, intelligente et bonne, [elle] nous raconte que Charles était monarchiste, qu'il défendait Maurras contre son frère Pierre jusqu'à en avoir les larmes aux yeux dans une discussion. Mais au moment de Munich, il a désapprouvé entièrement l'attitude de Maurras. » Dans deux articles du 1er et 3 juin 1940, Maurras accueillit avec jubilation la nomination au grade de général du colonel de Gaulle comme sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale[12],[13],[Note 1].

Ce contexte global fit entrevoir au comte de Paris la possibilité d'une convergence avec le général de Gaulle qui ne le découragea pas lors de leurs échanges réguliers au début de la Ve République.

Quoi qu'il en soit, L'Express fera une couverture en 1962 avec le portrait du « comte de Paris » et ce seul titre : Le successeur est désigné !.

Retraite politique

Déçu dans ses espoirs, le « comte de Paris » décida en 1967 de mettre fin à ses activités politiques et cessa la publication de son Bulletin qui était envoyé gratuitement à plusieurs milliers de personnes[14].

La retraite (1968-1999)

En 1975, le « comte de Paris » crée la fondation Saint-Louis pour préserver ce qui restait des immenses biens de la famille d'Orléans. Il administre aussi la fondation Condé, centre de gériatrie à Chantilly avec le concours de Monique Friesz, proche des éditeurs Firmin-Didot, qui fut sa gouvernante-secrétaire-dame de compagnie, qui lui fut présentée en 1974 lors d'un dîner parisien par sa fille Chantal, baronne de Sambucy de Sorgue.

Monique Friesz devint sa compagne jusqu'à la fin de sa vie.

Le dernier fils du « comte de Paris », Thibaut, fut impliqué dans une affaire ténébreuse de cambriolage qui ne sera jamais parfaitement élucidée.

Lors de la première cohabitation (1986-1988), le « comte de Paris » se prononça à plusieurs reprises en faveur de François Mitterrand. François Mitterrand était une vieille connaissance (jeune étudiant, il avait fait le voyage du Manoir d'Anjou, près de Bruxelles, résidence des Orléans en exil, durant les années 1930).

Henri d'Orléans lui était également reconnaissant de lui avoir prouvé une certaine considération, lors des cérémonies du Millénaire capétien (1987).

En septembre 1987, très médiatiquement et à l'occasion du Millénaire capétien, devant des milliers de fidèles invités, le « comte de Paris » titra ses petits-fils les princes Jean et Eudes, respectivement « duc de Vendôme » et « duc d'Angoulême », lors d'une grande cérémonie solennelle célébrée au château d'Amboise.

Il présente alors le prince Jean, comme son successeur spirituel à la tête de la Maison de France.

En 1992, avec un an de retard, le « comte » et la « comtesse de Paris », séparés de corps et de biens depuis 1986, ont fêté publiquement en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux leurs "noces de Diamant" (60 ans de mariage).

Le 5 juillet 1998, le comte de Paris célébrait ses 90 ans au château d'Amboise; ce fut sa dernière réunion de famille, entouré du Gotha, où Albert de Monaco représenta son père (apparenté par les Polignac) et de bon nombre des siens, malgré les querelles étalées dans la presse française et internationale.

Le 19 juin 1999, le jour du mariage civil célébré à Dreux d'Eudes, « duc d'Angoulême », avec Marie-Liesse de Rohan-Chabot, "l'ultime prétendant" (François Broche) meurt au domicile de sa dernière compagne, Monique Friesz, à Cherisy, en Eure-et-Loir.

Ses obsèques furent célébrée le 21 juin 1999 à la Chapelle royale Saint-Louis de Dreux, où il est inhumé dans la crypte centrale auprès de son fils François. L'ensemble des maisons souveraines européennes y seront présentes ou représentées, notamment le prince des Asturies représentant son père, le roi d'Espagne.

La « comtesse de Paris » sera inhumée en juillet 2003 dans cette même crypte.

Querelles dynastiques françaises

Henri d'Orléans était contesté dans son état de successeur, pour ses partisans, des rois de France et de Navarre par les bonapartistes et les légitimistes :

Article détaillé : Querelles dynastiques françaises.

Succession (1999-2008)

En raison de ses activités politiques - qu'il finançait avec son argent - et alors qu'il avait hérité de son père en 1940 une fortune estimée à 400 millions, mais déjà amoindrie par le fisc et les erreurs de gestion de Philippe d'Orléans, « duc d'Orléans », fortune composée notamment des biens non partagés du grand domaine forestier du duc d'Aumale en Thiérache, il laisse à ses neuf enfants survivants un patrimoine évalué en 2003 à la mort de sa veuve - dotée d'un patrimoine personnel - à près de 20 millions d'euros[réf. nécessaire] de forêts, objets d'art, bijoux et valeurs financières.

En 1997 le couple avait fait état de 14,7 millions de "meubles, bijoux et objets de collection à caractère historique", notamment une automobile de collection de marque Brasier que le comte affectionnait tout particulièrement en raison de ses performances, et de sa date de fabrication (1908), année de sa naissance. L'automobile marquée des insignes de la Maison de France est aujourd'hui la propriété du Duc De Saint Pancrace dans la région de Nice.

Le patrimoine des Orléans qui fait partie de la fondation Saint-Louis est inaliénable : châteaux d'Amboise et de Bourbon-l'Archambault, domaine de Dreux, des immeubles de rapport, des collections d'art et des archives familiales déposées aux Archives nationales.

Le prince échoua dans sa revendication d'un "lot important d'argenterie et de bijoux de famille", selon son neveu Michel de Grèce (op.cit.) de la part de la veuve espagnole de son oncle paternel Ferdinand d'Orléans, duc de Montpensier (1884-1924), qui aurait fait alors intervenir le général Franco, chef de l'État, mort à Madrid ; la duchesse de Montpensier se serait secrètement remariée avec son majordome, Josué Duarte, d'où héritiers espagnols[réf. nécessaire].

Durant sa longue existence le « comte de Paris » a poursuivi le démembrement du patrimoine familial par des ventes de biens immeubles et meubles, objets d'art et souvenirs historiques pouvant revêtir le caractère de patrimoine national, provenant de Louis-Philippe Ier, et de son plus jeune fils le duc d'Aumale, mort sans héritiers directs en 1897.

Dans le cadre de la succession de son père mort en 1940, il vend avec ses sœurs le manoir d'Anjou à Bruxelles, puis le "palais Orléans" de Palerme; en 1980, le château natal du Nouvion (N. en-Thiérache), acquis par la ville de Roubaix pour un million de francs; en 1988, "La Quinta do Anjinho" au Portugal; en 1983 le manoir du "Cœur-Volant", à Louveciennes (devenu centre de formation de la B.N.P.)[15] puis, en 1991, un immeuble de rapport à Neuilly, pour 30 millions de francs.

...puis le mobilier et ce qui reste des importantes collections d'art des Orléans sont vendues de gré à gré ou mises à l'encan : en 1986 le portrait d'apparat du duc d'Orléans, prince héritier, par Ingres [16]; le comte de Paris ayant entrepris de vendre en Suisse la célèbre parure de saphirs et de diamants (300 carats) dite de Marie-Antoinette - passée à l'impératrice Joséphine? puis à sa fille Hortense, reine de Hollande, qui la vendit à Louis-Philippe - est interpellé par les Douanes; ce bijou insigne, qui fut l'apanage de l'épouse du chef de la Maison de France jusqu'à cette époque, fut finalement acquis pour 5 millions de francs par l'État français (galerie d'Apollon du musée du Louvre), alors qu'en 1983 cette institution lui en aurait proposé 7 millions; puis pour la même somme une autre parure de même origine (op. cit.), enfin en 1996 il fait vendre par Sotheby's / Monaco du mobilier et des tableaux de famille (certains se trouvent au château de Prye), dont un service de cristaux au chiffre du duc d'Aumale, ayant meublé un temps l'ancienne résidence portugaise, pour plus de 15 millions de francs.

Devant cette situation, depuis 1993, cinq de ses neuf enfants, Michel, Diane, Isabelle Hélène et Jacques, surnommés alors « les conjurés d'Amboise », se sont opposés à la gestion par leur père des affaires familiales, et en 2007 tentent encore de négocier la part qui leur revient des biens donnés par leurs parents à la fondation Saint-Louis, notamment concernant les collections d'art, dont le don n'a jamais été enregistré.

Suite à la découverte en 1999 d'un patrimoine familial inférieur à 80 millions de francs, le 9 avril 2002 le « comte de Clermont » fit déposer plainte pour escroquerie par son avocat, maître Michel Gaudart de Soulages, qui fut suivie de l'ouverture d'une information judiciaire par le Parquet de Paris le 27 juin.

Lorsqu'il créa la Fondation en 1975, son père avait racheté toutes les parts de ce patrimoine historique dont il était copropriétaire avec ses cousins, descendants du roi Louis-Philippe.
Même si certains d'entre eux lui offrirent leur part, il n'en demeure pas moins que la création de cette fondation fut un important sacrifice financier fait par le prince, lui permettant de lui confier librement cet inestimable patrimoine historique, s'en assurant au passage la présidence.

Son fils aîné lui a succédé comme président d'honneur de la fondation.

Une vente de certaines pièces de mobilier fut organisée chez Christies en 2008[17].

On doit conclure ici ce chapitre en rappelant que l'ensemble de ces informations financières relevant du domaine privé ne sont qu'aléatoires et ne sont fondées sur aucun document public.

Descendance

Henri d’Orléans est le seul fils de Jean d’Orléans (1874-1940), « duc de Guise » et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Jean III », et de son épouse et cousine germaine, la princesse Isabelle d'Orléans (1878-1961).

En 1931, Henri d’Orléans épouse, à Palerme, sa cousine la princesse franco-brésilienne Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003). De ce mariage naissent onze enfants :

1. Princesse Isabelle d'Orléans (1932) - épouse Friedrich-Karl, comte de Schönborn-Buchheim (né 1938), - dont :

  1. - Comte-héritier Damian de Schönborn-Buchheim (1965-) épouse Deirdre Mary Ascough - dont :
    1. - Comtesse Isabelle de Schönborn-Buchheim (2003-)
  2. - Comte Vincenz de Schönborn-Buchheim (1966-), épouse Katharina Graf - dont :
    1. - Comte Philipp de Schönborn-Buchheim (2003-)
    2. - Comte Clemens de Schönborn-Buchheim (2005-)
    3. - Comte Alexander de Schönborn-Buchheim (2010-)
  3. - Comtesse Lorraine de Schönborn-Buchheim (1968-), épouse le comte Wilhelm von Spee - dont :
    1. - Comte August von Spee (1998-)
    2. - Comte Paul von Spee (1999-)
    3. - Comtesse Eloise von Spee (2001-)
    4. - Comtesse Ludmilla von Spee (2003-)
    5. - Comte Cosme von Spee (2005-)
  4. - Comtesse Claire de Schönborn-Buchheim (1969-);
  5. - Comte Melchior de Schönborn-Buchheim (1977-);

2. Henri d'Orléans (1933-) (1933-), fils aîné, « comte de Clermont » puis « comte de Paris » et « duc de France » - épouse la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg ; puis Micaela Cousiño y Quiñones de León, dame chilienne; dont du premier lit :

  1. - Princesse Marie d’Orléans (1959-), épouse prince Gundakar du Liechtenstein - dont :
    1. - Princesse Leopoldine de Liechtenstein (1990-)
    2. - Princesse Maria Immaculata de Liechtenstein (1991-)
    3. - Prince Johann Wenzel de Liechtenstein (1993-)
    4. - Princesse Marguerite de Liechtenstein (1995-)
    5. - Prince Gabriel de Liechtenstein (1998-)
  2. - Prince François d'Orléans (1961-), « dauphin de France », « comte de Clermont ». Handicapé mental, son frère cadet Jean est considéré par beaucoup comme le successeur de son père, comme Lieutenant Général du Royaume et Dauphin de France pendant la maladie de son frère aîné.
  3. - Princesse Blanche d'Orléans (1962) ; titrée « Mademoiselle de Valois » ; handicapée mentale
  4. - Prince Jean d’Orléans, épouse Philomena de Tormos, « duc et duchesse de Vendôme » - dont :
    1. - Prince Gaston d'Orléans (2009-)
  5. - Prince Eudes d'Orléans (1968-), épouse Marie-Liesse de Rohan-Chabot, « duc et duchesse d'Angoulême » - dont :
    1. - Princesse Thérèse d'Orléans (2001-)
    2. - Prince Pierre d'Orléans (2003-)

3. Princesse Hélène d'Orléans (1934-), épouse le comte Évrard de Limburg Stirum (1927-2001) - dont :

  1. - Comtesse Catherine de Limburg Stirum (1957-), épouse Ortiz Galrao (divorcés) - dont :
    1. - Céleste Galrao (1988-)
    2. - Orian Galrao (1993-)
  2. - Comte Thierry de Limburg Stirum (1959-), épouse Katia della Faille de Leverghem - dont :
    1. - Comtesse Gloria de Limburg Stirum (1993-)
    2. - Comtesse Angélique de Limburg Stirum (1995-)
  3. - Comte Louis de Limburg Stirum (1962-), épouse Belén López Montero - dont :
    1. - Comte Jean de Limburg Stirum (1999-)
    2. - Comtesse Inès de Limburg Stirum (2000-)
  4. - Comte Bruno de Limburg Stirum (1966-), épouse la comtesse Christine de Lannoy - dont :
    1. - Comte Gaspard de Limburg Stirum (1996-)
    2. - Comte Félix de Limburg Stirum (1998-)
    3. - Comte Achille de Limburg Stirum (2001-)
    4. - Comtesse Rose de Limburg Stirum (2003-)

4. Prince François d'Orléans (1935-1960), « duc d'Orléans », « mort au champ d'honneur » (guerre d'Algérie) - sans postérité ;

5. Princesse Anne d'Orléans (1938-), épouse Carlos de Bourbon des Deux-Siciles, « duc de Calabre » et infant d'Espagne - dont :

  1. - Princesse Cristina de Bourbon des Deux-Siciles(1966-), épouse Pedro López-Quesada y Fernández Urrutia - dont :
    1. - Victoria López-Quesada y de Borbón-Dos Sicilias (1997-)
    2. - Pedro López-Quesada y de Borbón-Dos Sicilias (2003-)
  2. - Princesse María de Bourbon des Deux-Siciles (1967-), épouse l'archiduc Simeon d'Autriche, neveu d'Otto de Habsbourg - dont :
    1. - Archiduc Johannes d'Autriche (1997-)
    2. - Archiduc Ludwig d'Autriche (1998-)
    3. - Archiduchesse Isabelle d'Autriche (2000-)
    4. - Archiduchesse Carlotta d'Autriche (2003-)
    5. - Archiduc Philipp d'Autriche (2007-)
  3. - Prince Pedro de Bourbon des Deux-Siciles, duc de Noto(1968-), épouse Sofía Landaluce y Melgarejo, - dont :
    1. - Jaime de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce (1993-)
    2. - Juan de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce (2003-)
    3. - Pablo de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce (2004-)
    4. - Pedro de Borbón-Dos Sicilias y Ladaluce (2006-)
    5. - Sofia de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce (2008-)
    6. - Blanca de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce (2011-)
  4. - Princesse Inés de Bourbon des Deux-Siciles (1971-), épouse le nobile Michele Carrelli Palombi des marquis di Raiano - dont :
    1. - Nobile Teresa Carrelli Palombi (2003-)
    2. - Nobile Blanca Carrelli Palombi (2005-)
  5. - Princesse Victoria de Bourbon des Deux-Siciles(1976-), épouse Markos Nomikos - dont :
    1. - Anastasios Nomikos (2005-)
    2. - Ana Nomikos (2006-)
    3. - Carlos Nomikos (2008-)

6. Princesse Diane d'Orléans (1940), épouse en 1960 de Carl de Wurtemberg (1936), duc de Wurtemberg - dont :

  1. - Duc-héritier Friedrich de Wurtemberg (1961-), épouse la princesse Marie de Wied, descendante du dernier roi de Wurtemberg - dont :
    1. - Duc Wilhelm Friedrich de Wurtemberg (1994-)
    2. - Duchesse Marie-Amélie de Wurtemberg (1996-)
    3. - Duchesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg (1997-)
  2. - Duchesse Mathilde de Wurtemberg (1962-), épouse comte-héritier Erich de Waldburg-Zeil - dont :
    1. - Comtesse Marie-Thérèse de Waldburg-Zeil (1989-)
    2. - Comtesse Elisabeth de Waldburg-Zeil (1990-)
    3. - Comtesse Charlotte de Waldburg-Zeil (1992-)
    4. - Comtesse Marie-Helene de Waldburg-Zeil (1993-)
    5. - Comtesse Marie-Gabrielle de Waldburg-Zeil (1996-)
  3. - Duc Eberhard de Wurtemberg (1963-), épouse Désirée Copf - dont :
    1. - Duc Alexander de Wurtemberg (2010-)
  4. - Duc Philipp de Wurtemberg (1964-), épouse la princesse Marie de Bavière, - dont :
    1. - Duchesse Sophie de Wurtemberg (1994-)
    2. - Duchesse Pauline de Wurtemberg (1997-)
    3. - Duc Carl Theodor de Wurtemberg (1999-)
    4. - Duchesse Anna de Wurtemberg(2007-)
  5. - Duc Michael de Wurtemberg (1965-), épouse Julia Storz
  6. - Duchesse Fleur de Wurtemberg (1977-), épouse comte Moritz von Goëss - dont :
    1. - Comte Zeno von Goëss (2004-)
    2. - Comtesse Flaminia von Goëss (2006-)
    3. - Comtesse Livia von Goëss (2010-)

7. Prince Jacques d’Orléans (1941-), « duc d'Orléans », frère jumeau cadet de Michel[18],[19], épouse en 1969 Gersende de Sabran-Pontevès - dont postérité :

  1. - Princesse Diane d'Orléans (1970-), épouse Alexis, vicomte de Noailles - dont :
    1. - Céline de Noailles (2005-)
    2. - Léontine de Noailles (2006-)
    3. - Victoire de Noailles
  2. - Prince Charles-Louis d'Orléans (1972-), époux Iléana Manos (« duc et duchesse de Chartres ») - dont :
    1. - Prince Philippe d'Orléans, « duc de Valois » (1998-)
    2. - Princesse Louise d'Orléans (1999-)
    3. - Princesse Hélène d'Orléans (2001-)
    4. - Prince Constantin d'Orléans (2003-)
    5. - Princesse Isabelle d'Orléans (2005-)
  3. - Prince Foulques d'Orléans (1974-), (« duc d'Aumale et comte d'Eu ») ;

8. Prince Michel d’Orléans (1941-), frère jumeau aîné de Jacques[20],[21], placé après lui dans l'ordre du succession dynastique orléaniste par son père, l'ancien comte de Paris[22], confirmé par l'actuel, son frère[23] à moins que la restitution des droits dynastiques « sans pour autant défaire les avantages donnés précédemment » (donc à un rang inférieur) ne soit le fait que du seul nouveau « comte de Paris »[24] ; « comte d'Évreux » ; épouse en 1967 Béatrice Pasquier de Franclieu (séparés) - dont postérité :

  1. - Princesse Clotilde d'Orléans (1968-), épouse Édouard Crépy - dont :
    1. - Louis-Nicolas Crépy d'Orléans (1995-)
    2. - Charles-Édouard Crépy d'Orléans (1996-)
    3. - Gaspard Crépy d'Orléans (1999-)
    4. - Augustin Crépy d'Orléans (2005-)
    5. - Éléonore Crépy d'Orléans (2007-)
  2. - Princesse Adélaïde d'Orléans, épouse Pierre-Louis Dailly, petit-fils du Sénateur Dailly - dont :
    1. - Diego Dailly (2003-)
    2. - Almudena Dailly (2004-)
    3. - Gaetano Dailly (2009-)
  3. - Prince Charles-Philippe d'Orléans (1973-), « duc d'Anjou », marié à Diana Álvares Pereira de Melo, duchesse de « Cadaval» ;
  4. - François d'Orléans (1982-)

9. Princesse Claude d'Orléans (1943-), épouse en 1964 Amedeo de Savoie-Aoste, duc d'Aoste (mariage annulé en 1982) ; en 1982 Arnaldo La Cagnina (divorce en 1996) et en 2006 Enrico Gandolfi - dont postérité du premier lit :

  1. Princesse Bianca de Savoie-Aoste (1966-), épouse Giberto, comte Arrivabene Valenti Gonzaga - dont :
    1. - Viola Arrivabene Valenti Gonzaga (1991-)
    2. - Vera Arrivabene Valenti Gonzaga (1993-)
    3. - Mafalda Arrivabene Valenti Gonzaga (1997-)
    4. - Maddalena Arrivabene Valenti Gonzaga (2000-)
    5. - Leonardo Arrivabene Valenti Gonzaga (2001-)
  2. Prince Aimone de Savoie-Aoste(1967-), « duc des Pouilles », épouse la princesse Olga de Grèce et de Danemark (1971-), fille du prince écrivain Michel de Grèce - dont :
    1. - Prince Umberto de Savoie-Aoste (2009-)
    2. - Prince Amedeo de Savoie-Aoste (2011-)
  3. Princesse Mafalda de Savoie-Aoste (1969-), épouse Alessandro des princes Ruffo di Calabria, neveu de la reine Paola ; puis le nobile Francesco Lombardo di San Chirico - dont :
    1. - Nobile Anna Lombardo di San Chirico (1999-)
    2. - Nobile Carlo Lombardo di San Chirico (2001-)
    3. - Nobile Elena Lombardo di San Chirico (2003-)

10. Princesse Chantal d'Orléans (1946-), épouse du « baron » Francois-Xavier de Sambucy de Sorgue - dont :

  1. Axel de Sambucy de Sorgue (1976-) ;
  2. Alexandre de Sambucy de Sorgue (1978-), épouse Anne-Cécile Berteau, - dont :
    1. - Côme de Sambucy de Sorgue (2008-)
    2. - Victoire de Sambucy de Sorgue (2011-)
  1. Kildine de Sambucy de Sorgue (1979-), épouse Antoine Stevenson - dont :
    1. - Jean Stevenson (2007-)
    2. - Sarah Stevenson (2008-)
    3. - Eulalie Stevenson (2010-)
    4. - Louis Stevenson (2011-)

11. Prince Thibaut d'Orléans (1948-1983), « comte de la Marche », mort en République centrafricaine - épouse en 1972 Marion Gordon-Orr – dont postérité :

  1. Prince Robert d'Orléans(1976-), « comte de la Marche » ;
  2. Louis-Philippe d'Orléans (1979-1980).

Œuvres

Tous ces ouvrages ont « Comte de Paris » comme nom d'auteur

  • 1933 : La maîtrise de l'Air (tiré à part d'un article paru dans La Revue universelle), Plon ;
  • 1936 : Essai sur le gouvernement de demain (Flammarion) ;
  • 1937 : Le Prolétariat (Œuvres Françaises, 1937) ;
  • 1938 : Programme 38, plaquette éditée par le Secrétariat du Prince (?)  ; un ex. édité par Ernest Flammarion cette même année (archives privées) porte la mention 3e mille - réédition par la Nouvelle Action française, 1972) ;
  • 1947 : Entre Français (Lefevbre) ;
  • 1948 : Textes - 1934-1948, plaquette éditée par le Secrétariat du Prince - plusieurs rééditions aux éditions « Royaliste » à partir de 1987 ;
  • 1951 : Raison garder (Éditions internationales - réédition par la Nouvelle Action française en 1974) ;
  • 1973 : Mémoires du roi Louis-Philippe (Perrin - préface) ;
  • 1979 : Au service de la France : Mémoires d'exil et de combats (Atelier Marcel Jullian - rééd. Le Livre de poche, 1981) ;
  • 1983 : Lettre aux Français (Fayard) ;
  • 1987 : L'avenir dure longtemps (éditions Grasset) ;
  • 1994 : Dialogue sur la France, correspondance et entretiens avec le général De Gaulle - 1953-1970 (Fayard) ;
  • 1996 : Les rois de France et le Sacré (éditions du Rocher) ;
  • 1996 : Mon album de famille textes de Michel de Grèce (Perrin) ;

Décorations

Order of the Most Holy Annunciation BAR.svg

Intitulés

Flag of Italy (1861-1946).svg Royaume d'Italie 

Bibliographie

  • 2007 : Vincent Meylan, Contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris, Pygmalion ;
  • 2006 : Philippe Delorme, L'Homme qui rêvait d'être roi, entretiens avec Henri, comte de Paris, Buchet-Chastel ;
  • 2002 : Xavier Walter, Un roi pour la France : Henri, comte de Paris 1908-1999, François-Xavier de Guibert ;
  • Alexandre Garcia, « La grande aristocratie française règle ses comptes devant la justice » (Le Monde des 21 et 22 avril 2002) ; et « Henri d'Orléans, les Poussin du carrosse et la citrouille » (Le Monde des 30 juin et 1er août 2002 - à propos du règlement par le comte de Clermont de la succession de son père) ;
  • 2001 : François Broche, Le comte de Paris, l'ultime prétendant, Perrin ;
  • 1998 : Philippe de Montjouvent, Le comte de Paris et sa descendance, édition du Chaney, 478 pages, copyr (ISBN 2-913211-00-3)
  • 1993 : Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha (première édition 1993), nouvelle édition augmentée et mise à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1)
  • 1956 : Merry Bromberger, Le Comte de Paris et La Maison De France, Plon ;
  • 1945 : Renée Pierre Gosset, Expédients provisoires, Fasquelle ;
  • 1931 : Collectif, Le Mariage du Dauphin, Librairie de l'Action Française ;
  • Bottin mondain

Voir aussi

Liens internes

Sur les titres octroyés à ses fils :

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Charles Maurras, qui qualifie De Gaulle de "pénétrant philosophe militaire", affirme : « Sa thèse nous paraissait suffisamment contraire à la bêtise démocratique pour ne pas ajouter à ces tares intrinsèques, la tare intrinsèque de notre appui. Mieux valait ne pas compromettre quelqu'un que, déjà, ses idées compromettaient toutes seules. »

Références

  1. Lire son livre Mémoires d'exil et de combats.
  2. J. F., « Comment j'ai été "kidnappé" par le comte de Paris », Le Populaire, organe central de la SFIO, 22 octobre 1938, p. 1 et 2.
  3. Rochat-Cenise, Et « pour la première fois le comte de Paris lit sur le sol français une proclamation », Paris-Soir, n° 147, 22 octobre 1938, p. 1 et 5.
  4. Quid 2003, p. 726, col. a.
  5. L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 2002, N° 596-606, quest. n° 2002/863, p. 1194 ;
  6. Jean-François Chiappe, La France ete le Roi, Paris, Perrin, 1994, p. 648.
  7. Eugen Weber, L'Action française, éd. Fayard, 1985, p. 491.
  8. Henri d'Orléans, Comte de Paris, Charles de Gaulle, Dialogue sur la France, correspondance et entretiens avec le général De Gaulle - 1953-1970, éd. Fayard, 1994.
  9. Dominique Venner, De Gaulle, la grandeur et le néant, Monaco, Éditions du Rocher, 2004, p. 31.
  10. Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, Paris, Éditions de Fallois/Fayard, 1994.
  11. Paul Reynaud, Carnets de captivité, Paris, éd. Fayard, p. 367.
  12. Charles Maurras, dans L'Action française des 1er et 3 juin 1940.
  13. Eric Roussel, Charles de Gaulle, Paris, éd. Gallimard, 2002, p.84 et 85.
  14. Grâce à l'entremise de Michel Debré, ministre de l'Économie et des Finances et maire d'Amboise, Pierre Longone, ancien secrétaire du comte de Paris, alla créer à l'Ined, en 1968, Population et sociétés, bulletin gratuit de 4 pages, qui reprenait la maquette et le fichier de destinataires du bulletin du comte de Paris. Voir à ce sujet la notice nécrologique de Pierre Longone, dans Population & Sociétés n° 444, avril 2008
  15. cf. Jacques d'Orléans, op.cit.
  16. cf. article d'Alexandre Garcia danss "Le Monde" des 21-22/04/2002)
  17. Christie's Paris, Succession de feus Monseigneur le Comte de Paris et Madame la Comtesse de Paris, 14 octobre 2008
  18. Philippe de Montjouvent indique que Jacques est le « jumeau cadet » de Michel page 325 in Le comte de Paris et sa descendance, édition du Chaney, 478 pages, copyr. 1998 (ISBN 2-913211-00-3) ; cet auteur place le chapitre consacré à Michel (pages 307 à 324) avant le chapitre consacré à Jacques (pages 325 à 342).
  19. Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval énumèrent les jumeaux dans cet ordre : Michel (page 469) et Jacques (page 471) in Le Petit Gotha, première édition 1993, nouvelle édition augmentée et mis à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1).
  20. Philippe de Montjouvent indique que Michel est le « jumeau aîné » de Jacques page 307 in Le comte de Paris et sa descendance, édition du Chaney, 478 pages, copyr. 1998 (ISBN 2-913211-00-3) ; cet auteur place le chapitre consacré à Michel (pages 307 à 324) avant le chapitre consacré à Jacques (pages 325 à 342).
  21. Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval énumèrent les jumeaux dans cet ordre : Michel (page 469) et Jacques (page 471) in Le Petit Gotha, première édition 1993, nouvelle édition augmentée et mise à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1).
  22. Bottin mondain (Société du Bottin Mondain, Paris. Toutes les éditions de 1968 à 2008).
  23. Bottin mondain (Société du Bottin mondain, Paris. Toutes les éditions de 1968 à 2008).
  24. Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval indiquent « Le 24 juin 1999, le nouveau chef de la Maison royale restitue au prince Michel les titres et droits dynastiques correspondants aux princes d'Orléans » page 470 in Le Petit Gotha, première édition 1993, nouvelle édition augmentée et mis à jour 2002, éditeur : Le Petit Gotha, 989 pages (ISBN 2-9507974-3-1)
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