- Jean d'Orléans (1965-)
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Jean d'Orléans (1965)
Jean d'Orléans
« duc de Vendôme »
Portrait du prétendant au trôneDynastie Maison d'Orléans Naissance 19 mai 1965
Boulogne-Billancourt (France)Titres duc de Vendôme Père Henri d'Orléans, comte de Paris, duc de France Mère Marie-Thérèse de Wurtemberg Conjoint Philomena de Tornos y Steinhart
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Jean Carl Pierre Marie d'Orléans, « duc de Vendôme », est né le 19 mai 1965 à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine est un membre de la famille d'Orléans.Longtemps considéré par son grand-père, le « comte de Paris », comme son héritier, il a été désigné en 2003 par son père, Henri d'Orléans, actuel « comte de Paris », comme « régent du dauphin », son frère aîné François d'Orléans, ce dernier ayant été réhabilité dans ses droits dynastiques[1]. Il porte néanmoins lui-même les armoiries de dauphin de France et se présente comme tel. S'il devait un jour devenir roi de France, le « duc de Vendôme » le serait sous le nom de « Jean IV ».
Sommaire
Filiation
Jean d'Orléans est le deuxième fils d'Henri d'Orléans (1933), « comte de Paris » et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom d'« Henri VII », et de sa première épouse la princesse Marie-Thérèse de Wurtemberg (1934), titrée « duchesse de Montpensier » après son divorce en 1984.
Par sa mère, il descend du duc Philippe Albert de Wurtemberg (1893-1975), prétendant au trône royal de Wurtemberg et par sa grand-mère maternelle, l'archiduchesse Rose de Habsbourg-Toscane (1906-1983), du roi Charles X et de son fils le duc de Berry.
Titulature
Titres de courtoisie portés
- « Duc de Vendôme »
- « Régent du dauphin ». Dans un communiqué de 2003, le « comte de Paris » écrivait : « Le fait que mon fils aîné le dauphin François soit handicapé n'est pas une raison suffisant pour l'écarter de ses droits. Un tel acte arbitraire ouvrirait la porte à toute sorte d'abus ultèrieurs. C'est pourquoi, mon fils Jean, Duc de Vendôme, assumera la charge de son frère aîné en tant que "Régent du Dauphin" ».
Chronologie
- 19 mai 1965 : « S.A.R le prince Jean Carl Pierre Marie de France, petit-fils de France » (naissance).
- 27 septembre 1987 : « S.A.R le prince Jean de France, dauphin de France, duc de Vendôme, petit-fils de France ». : en 1987, année de la célébration du « Millénaire capétien », le prince Jean reçoit de son grand-père paternel le titre de « duc de Vendôme » et se voit reconnaître la qualité d'héritier présomptif à la place de son propre père[2], dès lors titré « comte de Mortain ». Cependant, Henri d'Orléans refuse de reconnaître la modification de l'ordre successoral[3] et les relations entre les membres de la famille se tendent davantage. Malgré tout, à partir de 1990, la situation se normalise chez les Orléans et le prince Jean retrouve sa position de troisième après son père et son grand-père[4].
- 31 octobre 1990 : « S.A.R. le prince Jean de France, duc de Vendôme, petit-fils de France »
- 6 mars 2003 : « S.A.R. le prince Jean de France, duc de Vendôme, régent du Dauphin, fils de France » (actuel)
Succession orléaniste
Pour assurer son indépendance financière comme éventuel futur chef de famille, la grand-mère paternelle du prince, Isabelle d'Orléans et Bragance, « comtesse de Paris », décide de lui léguer la quotité disponible de son héritage. Il devient ainsi propriétaire d'une grande partie de la forêt du Nouvion-en-Thiérache et gérant du groupement forestier qui administre ces bois.
En juin 2003, Jean d'Orléans crée l'association « Gens de France », qui a pour but de favoriser les relations entre les personnes, contribuer au bien de la France et à son rayonnement à l'étranger[5].
Biographie
L'adolescence du futur « duc de Vendôme » est profondément marquée par le divorce de ses parents en 1984 et par la querelle dynastique que provoque celui-ci. Pendant plusieurs années, Jean d'Orléans et ses frères et sœurs sont totalement séparés de leur père, le « comte de Clermont », par leur mère, la princesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, et leur grand-père paternel, le « comte de Paris ». Profondément peiné par cette situation, le père du prince publie alors un ouvrage émouvant, À mes fils, qui est pour lui la seule manière de déclarer à ses enfants ce qu'il ressent pour eux.
Jean d'Orléans effectue le début de son cursus universitaires à la Sorbonne, où il obtient une maîtrise de philosophie (qui porte sur la notion de bien commun), puis une maîtrise de droit, en se spécialisant dans les relations internationales. Le prince complète sa formation avec une maîtrise en administration des affaires (MBA) à Los Angeles, en Californie[6].
Par la suite, le « duc de Vendôme » effectue son service national comme officier. Après quatre mois de classes à l’École de cavalerie de Saumur, il est affecté au commandement d’un peloton de chars de combat AMX au 7e régiment de Chasseurs à Arras.
Une fois ses obligations militaires terminées, le prince entame sa vie professionnelle. Il débute sa carrière dans une banque d'affaire française puis intègre un cabinet de conseil américain, avant d'entrer dans un groupe bancaire français.
Le 31 décembre 2000, les fiançailles du « duc de Vendôme » avec la princesse allemande Tatjana d'Oldenbourg (1974) sont annoncées dans plusieurs journaux, mais celles-ci sont finalement rompues le 11 juin 2001, officiellement, pour des questions religieuses : la princesse est en effet protestante et les Orléans craindraient d'affaiblir, avec ce mariage, leurs prétentions dynastiques auprès des catholiques[7].
Aujourd'hui, le prince partage son temps entre ses activités professionnelles et ses actions en faveur d'une restauration monarchique. Dans ce but, il effectue de nombreux voyages en France et à l'étranger et s'est notamment rendu en Pologne, en 2007[8]. En fin juin, début juillet 2008, il est attendu dans la ville de Québec, pour son 400e anniversaire de sa fondation, comme descendant des rois de France[9].
Après son mariage en mars 2009 avec Philomena de Tornos et un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle pour voyage de noces, le site du « duc de Vendôme » annonce le 27 juillet 2009 que son épouse attend un enfant[10].
En octobre 2009, le prince Jean publie un livre d'entretiens : "Un prince français" (paru chez Pygmalion). Il évoque son histoire et détaille ses convictions et son projet pour la France, qu'il résume en assurant : "Je pense en prince chrétien, j'agis en prince français".
Mariage
Le 31 décembre 2000, les fiançailles du « duc de Vendôme » avec la princesse allemande Tatjana d'Oldenbourg (1974) sont annoncées dans plusieurs journaux mais celles-ci sont finalement rompues le 11 juin 2001, officiellement, pour des questions religieuses : la princesse est en effet protestante et les Orléans craindraient d'affaiblir, avec ce mariage, leurs prétentions dynastiques auprès des catholiques[7].
Le 28 novembre 2008, le « comte de Paris » annonce les fiancailles[11] de son fils, le « duc de Vendôme », avec doña Philomena de Tornos[12], fille d'Alfonso de Tornos y Zubiria et de Marie-Antoinette von Steinhart, petite-fille de Juan de Tornos Espelius, ancien chef du secrétariat personnel du comte de Barcelone, père de l'actuel roi d'Espagne. Les origines nobles ou non de la famille de Tornos sont controversées. L'information est relayée dès le lendemain sur le site du « duc de Vendôme »[13].
Le mariage civil a eu lieu le jeudi 19 mars 2009 à 16 heures à la mairie du 7e arrondissement de Paris et c'est Rachida Dati[14], maire du 7e et garde des Sceaux, qui a uni le prince Jean d'Orléans et doña Philomena de Tornos. Le témoin du « duc de Vendôme » était son cousin, le prince Charles-Louis d'Orléans, « duc de Chartres », fils du « duc d'Orléans », tandis que la fiancée avait choisi son frère, Don David de Tornos.
Leur mariage religieux célébré par Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon a eu lieu en la cathédrale Notre-Dame de Senlis le 2 mai 2009. L'échange des consentements a été reçu par Mgr Philippe Brizard. Les grandes orgues étaient tenues par l'organiste Vincent Warnier[15]. Le mariage s'est déroulé en la présence du père du prince Jean, le « comte de Paris », et de l'épouse de ce dernier, Micaela Cousiño Quinones de León, « comtesse de Paris », mais c'est sa tante, la princesse Marie-Christine de Liechtenstein, qui l'a accompagné jusqu'à l'autel en raison de l'absence de sa mère, la « duchesse de Montpensier », hospitalisée d'urgence la veille[16]. C'est à Senlis qu'Hugues Capet, fondateur de la dynastie capétienne, fut élu roi des Francs en 987. Après et la lecture de la bénédiction du pape Benoît XVI, un vin d'honneur ouvert à tous fut servi à la population dans les jardins du palais de Senlis. Une réception privée suivit sur la pelouse de l'hippodrome face au château de Chantilly[17], ancienne propriété de la maison d'Orléans, léguée à l'Institut de France par le duc d'Aumale, grand-oncle de Jean d'Orléans. Près de 800 invités furent présents, parmi lesquels le prince Karim Agha Khan IV, le prince héritier Philippe de Belgique, duc de Brabant, l'infante Pilar de Borbón, duchesse de Badajoz et sœur du roi Juan Carlos d'Espagne, le grand-duc héritier Guillaume de Luxembourg, Bernadette Chirac, Ernest-Antoine Seillière, la princesse Clotilde, épouse du prince Emanuele Filiberto di Savoia, « prince de Piémont », ou encore la garde des Sceaux, Rachida Dati, le ministre du Budget, Eric Woerth, et le comédien Laurent Deutsch, quelques écrivains dont Alain Decaux et Jean Raspail. La robe de mariée de la « duchesse de Vendôme » a été confectionnée par Christian Lacroix[18], un diadème de turquoises et de diamants, appartenant à la famille de Tornos, rehaussait sa coiffure.
Ordre de succession au trône de France
Ordre orléaniste de succession au trône de France Monseigneur Henri d'Orléans (1933), comte de Paris, duc de France, chef de la maison de France (1999)
- 1. S.A.R. le prince François d'Orléans (1961), dauphin de France, comte de Clermont, son fils aîné (handicapé)
- 2. S.A.R. le prince Jean d'Orléans (1965), fils de France, duc de Vendôme, régent du dauphin, dauphin de Viennois, son deuxième fils
- 3. S.A.R. le prince Eudes d'Orléans (1968), fils de France, duc d'Angoulême, son troisième fils :
- 4. S.A.R. le prince Pierre d'Orléans (2003), petit-fils de France, fils du précédent
5. S.A.R. le prince Jacques d'Orléans (1941), fils de France, duc d'orléans, frère du chef de famille et jumeau de Michel :
- 6. S.A.R. le prince Charles-Louis d'Orléans (1972), petit-fils de France, duc de Chartres, son fils aîné :
- 7. S.A.R. le prince Philippe d'Orléans (1998), premier prince du sang de France, (possible) futur duc de Valois, fils aîné du précédent
- 8. S.A.R. le prince Constantin d'Orléans (2003), prince du sang de France, frère puîné du précédent
- 9. S.A.R. le prince Foulques d'Orléans (1974), petit-fils de France, duc d'Aumale, comte d'Eu, son second fils
10. S.A.R. le prince Michel d'Orléans (1941), fils de France, comte d'Évreux, frère du chef de famille et jumeau de Jacques :
- 11. S.A.R. le prince Charles-Philippe d'Orléans (1973), petit-fils de France, duc d'Anjou, son fils aîné
- 12. S.A.R. le prince François d'Orléans (1982), petit-fils de France, son second fils
Issu de S.A.R. le prince Thibaut d'Orléans (1948-1983), fils de France, comte de la Marche, dernier frère du chef de famille : - 13. S.A.R. le prince Robert d'Orléans (1976), petit-fils de France, comte de la Marche, son seul fils survivant
Voir aussi
Liens internes
- Liste des comtes et ducs de Vendôme
- Liste des dauphins de France
- Royaume de Wurtemberg
- Liste des rois de Wurtemberg
Liens externes
- Site de l'association « Gens de France »
- Site de la Restauration nationale
- Les Manants du Roi
- article d'Orléans dans le Géopatronyme
- Avenir et Patrimoine Conseil, société dirigée par Jean d'Orléans
- Livret de Messe pour le mariage religeux de S.A.R. le duc de Vendôme et de doña Philomena
Références
- ↑ Communiqué spécial du comte de Paris, 2003
- ↑ Le Monde du 29 septembre 1987
- ↑ Le Monde du 3 octobre 1987
- ↑ Quid
- ↑ Gens de France
- ↑ Gens de France
- ↑ a et b BBC News
- ↑ Gens de France - Voyage en Pologne 2007
- ↑ 400e de Québec : les dignitaires se font attendre
- ↑ La Maison de France sur le chemin de Saint Jacques..., site Gens de France
- ↑ Annonce des fiançailles du prince Jean sur le site Gotha.fr de Stéphane Bern
- ↑ Il est à préciser que Steinhart est le nom de jeune fille de la mère de Philomena de Tornos ; tout Espagnol portant le double patronyme du père suivi de celui de la mère, elle est donc Philomena de Tornos y Steinhart
- ↑ Annonce des fiançailles du prince Jean sur son site, Gens de France
- ↑ Voir : Jacques Trémolet de Villers, article « Le mariage civil du Prince Jean », dans le cadre de la « Chronique de la France qui vient », 25 mars 2009, Présent no 6807. Selon Jacques Trémolet de Villers, Rachida Dati aurait justifié le fait de ne pas avoir délégué la célébration du mariage à un de ses adjoints en ces termes : « À la réflexion, j’ai trouvé qu’il était normal que, ma fonction de garde des Sceaux m’ayant conduite à demeurer place Vendôme, je sois aussi amenée à célébrer le mariage du duc et de celle qui va devenir la duchesse de Vendôme. »
- ↑ Livret de messe.
- ↑ (fr) « Le gotha européen présent au mariage de Jean d'Orléans » sur le site officiel de RTL, 2 mai 2009
- ↑ La Restauration Nationale
- ↑ Article du Parisien, 30 avril 2009.
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