Givry (saône-et-loire)

Givry (saône-et-loire)

Givry (Saône-et-Loire)

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Givry
Armes de Givry
Photographie représentant symboliquement la Commune
Entrée / Eglise
Carte de localisation de Givry
Pays France France
Région Bourgogne
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Canton Givry
(chef-lieu)
Code Insee 71221
Code postal 71640
Maire
Mandat en cours
Daniel Villeret
2008-2014
Intercommunalité Le grand Chalon
Latitude
Longitude
46° 46′ 59″ Nord
       4° 44′ 37″ Est
/ 46.7830555556, 4.74361111111
Altitude 181 m (mini) – 447 m (maxi)
Superficie 26,03 km²
Population sans
doubles comptes
3 596 hab.
(1999)
Densité 138 hab./km²

Givry est une commune française, située dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne. Chef-lieu de Canton. Ses habitants s'appellent les Givrotins. Givry est une petite ville réputée pour ses monuments classés et pour ses vins.

Sommaire

Géographie

Situé en Bourgogne, dans le département de la Saône-et-Loire, à environ 10 kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône, ce chef-lieu de canton compte trois charmants hameaux essentiellement viticoles : Cortiambles, Poncey et Russilly.

Accès et transports

Situé à proximité des grands axes de circulation, à 13 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 10 kilomètres des voies ferrées Paris-Lyon-Marseille, à 15 kilomètres du TGV (Le Creusot), à 3 kilomètres de la Route Nationale 80 Chalon-Moulins.

Géologie et relief

Dans un paysage vallonné de la Côte Chalonnaise, ce village viticole est bordé au sud-est par la superbe forêt communale et à l'ouest par les coteaux viticoles et les chaumes. Le vignoble est implanté sur des versants au sous-sol calcaire, sur des sols argilo-calcaire, et exposé au sud/sud-est.

Hydrographie

Un étang nommé Etang de Fontaine-Couverte. La commune dispose d'une station d'épuration, la Station d'épuration Givry-Russilly.

Climat

C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[1], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogène sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise. Les gelées tardives sont peu fréquentes sur le village en général. Il y a bien quelques lieux-dits ou les risques de gelées sont plus importante (on parle de zones gelives). De violents orages peuvent s'abbatre sur la commune avec rarement de la grêle.

Valeurs climatique de Dijon et Mâcon, Givry étant situé entre ces deux villes.

Dijon

Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

Relevés Dijon ????-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 -0,2 6,3
Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[2]

En 2007 :

Relevés Dijon 2007
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 5,3 6,4 6,9 14,7 15,6 18,5 18,7 18,2 14,4 10,7 5,3 1,6 11,3
Source : Infoclimat : Dijon (2007)[3]

En 2008 :

Relevés Dijon 2008
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 3,8 4,7 6,3 9,1 15,8 17,8 19,9 18,6 13,8 10,3 6,4 2,1 10,7
Source : Infoclimat : Dijon (2008)[4]
Mâcon

Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

Relevés Mâcon 1961-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[5]

Histoire

Préhistoire et antiquité

La fondation de la ville remonte à l'époque gallo-romaine. La vigne arrive à l'époque des conquêtes romaines. Des restes d'amphores ont été trouvés dans le vignoble et le village[6]. L'empereur romain Domitien, en 92, ordonne l'arrachage partiel des vignes dans le Midi et en Bourgogne afin d’éviter la concurrence[7]. Probus annule cet édit en 280[8]. A partir du VIe siècle, les vins de cette commune jouissent d'une haute réputation[9].

Henri IV

Moyen-Âge et renaissance

Les fortifications de la ville datent du Moyen Age (XIIIe siècle)[10]. Au Moyen-Age, le vignoble se développe sous l'influence des religieux de Chalon-sur-Saône, Cluny ou la Ferté. Le celier aux moines est bâti[6]. L'église St Martin de Cortiambles est construite dans la 1re moitié du XIIe siècle. Aux XIIIe siècle, l'évèque de Chalon possède des biens dans cette commune[6]. En 1371, Philippe le Hardi fait apprécier le vin de Givry à son beau-père (le comte de Flandre)[6]. La cour pontificale, installée en Avignon, en fait, dès le milieu du XIVe siècle, une consommation conséquente, et multiplie les achats à Givry[6]. À la fin du XIVe siècle, Eustache Deschamps, chante le vin de Givry dans ses oeuvres[6]. Claude Courtépée, ainsi que les viticulteurs du village, raconte que le roi Henri IV en aurait fait son vin préféré[9]. A cette même époque, la commune est ravagée par les guerres de religion[10].

Période moderne

À partir du XVIIIe siècle, se construit un très bel ensemble architectural, exceptionnel pour une cité de la taille de Givry. L'église de Russilly date de 1768. L'Hôtel de ville est construit de 1759 à 1771. L'église Saint Pierre et Saint Paul de Givry est édifiée de 1772 à 1791 par Emiland Gauthey. La Fontaine aux Dauphins, terminée en 1776, grâce aux architectes Emiland Gauthey et Thomas Dumorey. Pendant ce même siècle, la commune de Givry est considérée comme le centre viticole du Chalonnais[9]. Sous l'empire, Givry possède environ 350 hectares de vignes[6]. La halle ronde est édifiée de 1825 à 1830. À la fin du XIXe siècle, alors que les vins de la Côte Chalonnaise sont déjà très estimés par les experts, la crise du phylloxéra ruine le vignoble. Les ceps malades sont arrachés. On replante des plants américains résistants, sur lesquels sont greffés les cépages bourguignons.

Période contemporaine

Plus tard, la qualité des vins est reconnue par l'attribution de l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC): Givry en 1946[11] et Bourgogne-Côte Chalonnaise en 1990[12].

Étymologie

Givry, est un toponyme qui a les mêmes origines que Gevrey-Chambertin. Les formes les plus anciennes, Gibriacus (630) et Gebriacus (850), suggèrent un anthroponyme gallo-romain Gabrius - du celte gabros (chèvre) - avec le suffixe -acum, indiquant la possession[13].

Héraldique

Armes de Givry

Les armes d’Givry se blasonnent ainsi[14] :

d'azur à la gerbe d'or liée de gueules

Ces armes sont celles de Givry au moins depuis le XVIIIe siècle[15].

Blason - Porche de l'Hôtel de Ville coté intérieur ville

Administration

Liste des Maires

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1799 1821 P.J. Brest
1821 1830 L. Dupuis
1830 1832 G. Daumas
1832 1840 J.B. Prat
1840 1851 F.X. Daumas
1851 1852 B.A. Adenot
1852 1854 F.X. Daumas
1854 1869 B.A. Perrault
1869 1870 E. Meulien
1870 1879 F. Vachet
1879 1908 J.B. Limonier
1908 1930 A. Mangematin
1930 1939 F. Bulle

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1945 G. Tremeau
1946 1959 F. Bulle
1959 1979 J.B. Farizy
1979 1983 A. Perroux
1983 1984 A. Lumpp
1984 F. Barjon
1985 1989 M. Moreau
1989 1995 M. Moreau
1995 2001 M. Moreau
mars 2001 2008 Patrick Savoy UMP
mars 2008 2014 Daniel Villeret PS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelages

Drapeau de l'Allemagne Oppenheim (Allemagne)

Démographie

Le registre paroissial de Givry

Givry possède le plus ancien vieil État civil ou registre paroissial de France. Ce livre de comptes, tenu par les prêtres du lieu, répertorie les redevances, les baptêmes, les mariages et les sépultures entre 1303 et 1357 (ainsi que les sommes encaissées lors de ces cérémonies)[16]. Celui-ci est déposé à l’Hôtel de ville.

Les 42 premiers folios contiennent des copies de lettres et des listes de redevances à partir de 1303. A partir du folio 43 et jusqu’au folio 83 sont consignés les mariages, regroupés par période (de Pâques 1336 à Pâques 1357) et les décès, le plus souvent avec une date précise (de février 1334 à novembre 1348). Les années ne se suivent pas en ordre chronologique et plusieurs périodes sont manquantes. Le registre ne permet qu’une estimation grossière de la population.

Mais il renseigne particulièrement sur les ravages de la Peste noire de 1348. Jusqu'en juillet 1348, 4 à 5 décès par mois au plus sont enregistrés, soit une trentaine par an. Mais on en compte 620 entre le 28 juillet et le 19 novembre 1348[17], soit autant de morts en 4 mois que pendant les 20 années précédentes. Le 10 septembre 1348, on compte 24 décès, presque autant qu’en une année. Par contre, plus aucun mariage n’est enregistré du début de l’épidémie jusqu'à la fin de l'année, alors qu'on en célèbre 42 entre le 14 janvier et le 24 février 1349.[18].

Population de 1793 à 1999

Évolution démographique
(Source : INSEE[19] et Cassini[20])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 692 2 582 2 644 2 648 2 694[21] 2 901 2 938 2 906 3 071
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 091 3 046 3 118 2 961 2 957 2 979[21] 2 773 2 609 2 534
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 616 2 418 2 160 1 992 1 905 1 946 1 899 1 870 2 065
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
2 225 2 200 2 560 3 125 3 340 3 596 - - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Economie

Une des rues principale de la ville

La population de Givry augmente régulièrement, la commune étant un site résidentiel fort prisé. Tournée vers le tourisme, la ville est traversée par la voie verte et offre également aux amoureux de la nature de nombreux sentiers balisés. De très nombreux commerces sont implantés dans le village avec plusieurs restaurants, bars, deux supérette, deux bureaux de tabac-presse, deux boulangeries, un boucher-charcutier... Il y a également beaucoup d'artisans. La viticulture amène aussi sa part à l'économie du village avec un grand nombre de viticulteurs implantés sur la commune.

Vignoble

Vignes
Vignoble de Givry 2.JPG
Article détaillé : AOC Givry.

Le vin d'appellation Givry est un des fleurons de la Côte chalonnaise. De tout temps, le vin du terroir givrotin a fait le régal des Grands de ce monde. Sur cette superficie ont retrouve :

  • 224 hectares de vins rouges.[22]
  • 41 hectares de vins blancs.[22]

Pour la proportion appellation "Villages/1er Cru" :

  • 1er Cru : 110 hectares dont 100 hectares de vins rouges et 10 hectares de vins blancs.[22]
  • Villages : 155 hectares dont 120 hectares de vins rouges et 35 hectares de vins blancs.[22]

Le terroir fournit essentiellement des vins rouges (pinot noir) mais les blancs (chardonnay ) sont aussi bien présents. De l'harmonie entre climat, sols et cépages, sont issus des vins réputés.

Quantitativement, la production de Givry donne :

  • 10190 hectolitres de vins rouges dont 4595 hectolitres de 1er Cru.[23]
  • 2085 hectolitres de vins blancs dont 470 hectolitres de 1er Cru.[23]

Vie locale

Equipements ou services

Une poste, deux banques, un office du tourisme (nommé Office du Tourisme Givry Côte Chalonnaise), un trésor public, un Centre de Première Intervention (Pompiers)...

Santé

Il y a dans cette commune : cinq médecins, un chirurgien-urologue, trois dentistes, trois gynécologues, trois infirmières, trois kinésithérapeutes, un orthophoniste, un psychologue, un sophrologue-graphologue, un vétérinaire. Sont également en service deux pharmacies, et une maison médicale. Le Centre Hospitalier se trouve sur Chalon-sur-Saône.

Éducation

L'enseignement public consiste en une école maternelle, une école primaire, et un collège (le Petit Prétant). L'enseignement privé est représenté par l'établissement nommé Varanges (niveau primaire et secondaire).

Sports, activités

Un club de football, en entente depuis 2008 avec le village de Saint-Désert (nom : US Givry Saint-Désert), avec 3 équipes seniors, évoluant en 2008 - 2009, en promotion de district du pays saônois (9e division nationale) pour l'équipe première, en 2e division de district (11e division nationale) pour l'équipe B et en 4e division de district pour l'équipe C. Des équipes de jeunes existent aussi.

Un club de rugby (Rugby Club Côte Chalonnaise), en entente avec le village de Saint-Gengoux-le-National.

Un club de volley (Volley-Ball Givry Côte Chalonnaise), qui a évolué quelques saisons en Nationale 3, dans la fin des années 90.

Les autres sports sont représentés par un club de tennis (Tennis-Club Givry), un club de judo (Judo Club de Givry), un club de VTT (VTT Givry), un club de badminton (Badminton Givry Club), un club nommé le Givry Srarlett Club, un club d'aïkido (Givry Aïkido), un club de cyclisme (David Angels)...

Il existe aussi un acroparc et un parc de loisirs, dans la forêt de Givry.

Écologie et recyclage

Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères. La commune possède également une déchèterie faisant partie aussi des déchèteries du Grand Chalon.

Culte

Culte catholique en alternance avec d'autres paroisses.

Associations

Il y a de très nombreuses associations dans ce village (environ 80), comme par exemple : A.G.L.A.E, l'Association des musiciens de Givry, le Comité de Jumelage, le Comité des Fêtes, le Foyer de l'Age d'Or, l'Harmonie Municipale, les Musicaves, Pêche et loisirs, l'Union des Producteurs de Givry et Syndicat...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Hôtel de ville
Halle ronde
Fontaine aux Dauphins
  • L'Hôtel de ville, construit de 1759 à 1771 dans une ancienne porte de la ville, est l'œuvre de Gauthey et Dumorey. Classée depuis 1931, la mairie de Givry figure parmi les plus beaux hôtels de ville de France. À l’étage, se trouve la grande salle où se tenaient les assemblées communales. Malgré le déménagement de la mairie dans d'autres locaux, cette salle est toujours utilisée pour les réunions du conseil municipal, et les célébrations de mariages. Givry possède un document exceptionnel, appelé « le plus vieil État civil ou registre paroissial de France » (voir "Démographie - Le registre paroissial de Givry", plus haut).
  • L'église St Pierre et St Paul de Givry, située en dehors des remparts, sur l'emplacement d'une ancienne église qui s'écroulait au XVIIIe siècle, édifiée de 1772 à 1791, est l'œuvre d'Émiland Gauthey, l'ingénieur du Canal du Centre. Construite en pierre de Givry (rouge-rosé à l'extérieur et blanche à l'intérieur), l'église est orientée au sud, car les habitants voulaient une belle entrée sur la route. Elle apparaît comme un bâtiment peu commun dans cette région, où prédomine le style roman. Le néoclassicisme trouve ici sa pleine illustration, à travers les formes pyramidales, les frontons et les coupoles. Le clocher qui repose sur un simple porche carré est percé de quatre ouvertures à colonnes avec sur chaque face un fronton circulaire. Sa flèche pyramidale culmine à 47 mètres du sol.
  • La halle ronde, située au centre de la ville, est originellement un marché aux grains. Cet édifice de forme circulaire, dû à l'architecte chalonnais Narjoux, a été édifié de 1825 à 1830.
  • Située près de la Halle ronde, la Fontaine aux Dauphins, classée, n'a pris sa forme actuelle qu'en 1776, grâce au talent des architectes Gauthey et Dumorey. La vasque semi-circulaire, la coquille Saint Jacques (style Louis XV) et les deux dauphins sont surmontés par une pyramide gravée de 11 signes du zodiaque et d'une méridienne.
  • Une deuxième fontaine avec la Fontaine du dauphin (Boulevard de Verdun), oeuvre de Narjoux, a été édifiée en 1829.
  • Du bel édifice roman, l'église St Martin de Cortiambles, construit dans la 1re moitié du XIIe siècle, ne subsistent que deux travées : l'une qui supporte le clocher, et l'autre flanquée de 2 chapelles ajoutées au XVe siècle par les seigneurs locaux. L'abside, la nef et la sacristie ont été démontées à la fin du XIXe siècle. La flèche du clocher, de forme pyramidale, culmine à 22 m au dessus du chœur. Depuis 1997, cette ancienne église paroissiale des hameaux est heureusement en restauration.
  • L'église de Russilly, qui date de 1768, n'est pas l'église primitive des lieux. Cette dernière se trouvait à 300 mètres à l'ouest du village. Le transept, voûté d'arêtes, est surmonté d'un petit clocher carré. Le chœur, plat, est voûté en berceau. À l'intérieur, des pierres tumulaires datent des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. La couverture en laves a hélas été remplacée par des tuiles.
  • À Cortiambles, se trouve un lavoir très original en impluvium (1829), et à Russilly un charmant four à pain (1829) à toit de laves.
  • A Poncey, on peut admirer d’anciennes maisons de caractère du XVIIe siècle ainsi qu’une église pittoresque entourée de vignes.

La voie verte

La Voie Verte est le lieu idéal pour pratiquer la marche, le vélo ou le roller. Cette ancienne voie ferrée a été transformée en itinéraire sécurisé pour les sorties familiales ou sportives.

Evénements

  • Marché chaque jeudi matin.
  • Chine et brocante en plein air sont au goût du jour chaque premier dimanche du mois.
  • La Halle Ronde est devenue un lieu d'expositions d'art et de produits régionaux pendant la période estivale.
  • Le premier week end d'Avril, l'Union des producteurs des vins de Givry organise à la halle ronde son traditionnel marché aux vins de Givry
  • Fin Juin le Festival Les Musicaves, allie les saveurs de la musique aux plaisirs de la gastronomie et de la dégustation de vins.
  • Fin Juillet a lieu La Fête Champêtre de Russilly.
  • Le premier week end de septembre, a lieu Givry en Fête, anciennement appelé "La Fête de la Vigne". Durant deux jours, l'esprit médiéval s'empare du cœur de la ville qui bat au rythme des jongleries, joutes et divertissements d'autrefois.

Personnalités liées à la commune

  • Vivant Denon : Dominique Vivant, baron Denon (Givry 1747 - Paris 1825) : graveur, écrivain, administrateur et diplomate ; fut directeur général des musées. Il est l'auteur du récit libertin Point de lendemain (1777).

Notes et références

  1. André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
  2. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990)
  3. Moyennes de températures sur Dijon en 2007
  4. Moyennes de températures sur Dijon en 2008
  5. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990)
  6. a , b , c , d , e , f  et g Site sur les producteurs de Givry
  7. Marcel Lachiver, op. cit., pp. 37-38.
  8. Henri Cannard : AOC Mercurey (Le vignoble d'hier : page 27)
  9. a , b  et c Hubert Duyker (édition "Fernand Nathan") : Grands vins de Bourgogne (Page 152 : Givry)
  10. a  et b La Saône-et-Loire : Les 573 communes (page 103 sur Givry)
  11. Site de présentation de l'appellation Givry
  12. [1] Site du BIVB
  13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968.
  14. Banque de blason, sur newgaso.fr
  15. D'après Brian Timms
  16. Lex, Léonce Enregistrement des décès et des mariages au XIVe siècle, Bibliothèque de l’école des chartes, Tome 51, 1890, pp.376-378. Aussi [2].
    Gras, P. Le registre paroissial de Givry (1334-1357) et la peste noire en Bourgogne ou [3], Bibliothèque de l’école des chartes, Tome 100, 1939, pp.295-308.
    Guillemant, Jean-Philippe Le registre de Givry.
  17. La liste s’interrompt après le 19 novembre, le vicaire ayant probablement été atteint à son tour.
  18. Gras, 1939, op.cit.
  19. Givry sur le site de l'Insee
  20. Givry sur le site de Cassini
  21. a  et b La Saône-et-Loire : Les 573 communes (page 103 sur Givry)
  22. a , b , c  et d Bourgogne Aujourd'hui n°78 (page 34)
  23. a  et b Site de présentation de l'appellation Givry

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • La Saône-et-Loire les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, (ISBN 2-915907-23-4)
  • Hubert Duyker  : Grands vins de Bourgogne , édition : Fernand Nathan, Paris, 1980, 200 pages, (ISBN 2-09-284 562-4)
  • André Dominé : Le Vin, éditions Place des Victoires, Paris, 2000, 928 pages, (ISBN 2844591086)

Liens externes

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