- Edith Giovanna Gassion
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Édith Piaf
Édith Piaf Alias La Môme Piaf Nom Édith Giovanna Gassion Naissance 19 décembre 1915
Paris, FranceDécès 10 octobre 1963 (à 47 ans)
Grasse, FranceAnnées actives 1935 - 1963 Édith Piaf née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 à Paris, morte le 10 octobre 1963 à Grasse est une chanteuse française de music-hall et de variétés. Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », on lui doit de très nombreux succès du répertoire francophone comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule ou Milord. Personnalité hors norme, elle a inspiré de nombreux compositeurs, fut le mentor de nombreux jeunes artistes et a connu une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé. Édith Piaf fut aussi comédienne au théâtre et au cinéma.
Sommaire
Biographie
Enfance
Édith naît le 19 décembre 1915 à Paris, au 72 rue de Belleville, dans le 20e arrondissement, d'après la plaque apposée sur la maison sise à cette adresse ; selon son acte d'état-civil, Édith Giovanna Gassion est née 4 rue de la Chine, adresse de l'hôpital Tenon[1]. Enfant du spectacle[2], née dans la misère, elle est la fille de Louis Alphonse Gassion, artiste de cirque contorsionniste (né à Castillon dans le Calvados le 10 mai 1881, mort le 3 mars 1944 à Paris) et d'Annetta Maillard (4 août 1895-6 février 1945), Line Marsa de son nom d'artiste, chanteuse de rue d’origine française, née à Livourne (Italie). Le prénom « Édith » est choisi en référence à l'infirmière anglaise Edith Cavell[3], morte en héroïne quelques mois plus tôt, fusillée par les Allemands.
Sa mère, trop misérable pour l'élever, la confie très petite à sa grand-mère maternelle, Emma Saïd Ben Mohammed, Aïcha de son nom d'artiste (1876-1930), d'ascendance berbère marocaine[4] par son père Saïd Ben Mohammed[5], ancienne dresseuse de puces, vivant désormais de ménages. Sa grand-mère, ne se serait pas occupée d'elle, laissant la petite fille dans la saleté, ignorant l'eau et l'hygiène. Ses biberons, selon la légende, se seraient faits au vin rouge... Elle reste 18 mois dans cette pauvre demeure avant que son père en permission de retour du front, ou peut-être sa tante Zéphora, la confie à sa grand-mère paternelle, patronne d'une maison close à Bernay en Normandie. Édith est choyée par les prostituées de la maison, mangeant pour la première fois à sa faim, portant de jolies robes et buvant du lait de Normandie. Vers l'âge de 7 ou 8 ans, elle perd momentanément la vue en raison d'une kératite. La grand-mère, ayant appris la guérison d'une gamine atteinte de la même maladie après qu'on eut prié pour elle sur la tombe de Thérèse Martin à Lisieux, décide d'aller avec ses « filles » y demander la guérison de la petite. On prend le train, on prie sur la tombe de Thérèse, on ramène de la terre qu'on lui applique en bandeau sur les yeux tous les soirs. Après huit jours environ, Édith est guérie ! Elle conservera toute sa vie une dévotion particulière à la « petite » Thérèse, dont elle gardera la médaille autour du cou sa vie durant[6].
En 1922, son père la reprend avec lui, pour vivre la vie d'artiste de petits cirques itinérants, puis la vie d'artiste de rue indépendant et misérable. C'est, à l'image de sa mère, en chantant des airs populaires dans la rue avec son père qu'Édith révèle son talent et sa voix d'exception.
En 1930, elle quitte son père et chante en duo avec Simone Berteaut, qui deviendra son amie, son alter ego dans la rue.
Le 11 février 1933, âgée de seulement 17 ans, elle a une fille, Marcelle, de son amant d'alors, Louis Dupont. Deux ans plus tard, l'enfant meurt, sans doute d'une méningite, le 7 juillet 1935.
Chanteuse de cabaret
À l'automne 1935, elle est découverte dans la rue par Louis Leplée, gérant du cabaret Le Gerny's, sur les Champs-Élysées. À cette époque, Piaf fredonne principalement des chansons du répertoire de Fréhel. Leplée lui choisit comme nom d'artiste « la môme Piaf » (un « piaf », familièrement, est un moineau, et « la môme Moineau » existait déjà). Le succès arrive. Son talent et sa voix hors normes sont remarqués entre autres par le compositeur Raymond Asso, et par Marguerite Monnot, compositrice et pianiste virtuose, sa future, et fidèle, grande amie, qui l'accompagnera tout au long de sa carrière et composera pour elle les musiques de Mon légionnaire, Hymne à l'amour, Milord, Les Amants d'un jour.
En 1936, elle enregistre son premier disque, Les Mômes de la cloche, chez Polydor, et connaît un succès public et critique immédiat. Mais en avril, on retrouve Leplée assassiné à son domicile parisien. On découvre qu'il fréquentait les milieux du banditisme de Pigalle, ce qui précipite Édith dans le scandale. Elle est mise en cause par la presse et risque de retourner d'où elle est venue : la rue et les petits cabarets de misère. Elle passe cependant à Bobino et à L'Européen à la fin du printemps.
Mais, quelques disques et un peu de scène ne peuvent nourrir une artiste débutante. À la fin de l'été, elle reprend contact avec Raymond Asso, auquel elle avait refusé Mon légionnaire (créé par Marie Dubas en 1935, titre que Piaf reprend début 1937, avec le Fanion de la légion). Après Leplée, Asso devient son nouveau mentor. Il la prend en main et la fait travailler pour en faire une chanteuse professionnelle de music-hall. À l'automne 1936, elle décroche l'Alhambra. Au printemps 1937 elle est à nouveau à Bobino. Mais, Édith veut plus : l'ABC. Le plus prestigieux music-hall parisien.
Vedette de music-hall
En mars 1937, Édith débute sa carrière de music-hall à l'ABC à Paris, où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et diffusée à la radio.
Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino, ainsi qu'au théâtre en 1940, dans Le Bel Indifférent, une pièce spécialement écrite pour elle par Jean Cocteau et qu'elle interprète avec succès en compagnie de son compagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse. Toujours avec Paul comme partenaire, elle joue dans le film Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe (1941). C’est lors du tournage de ce long métrage qu’elle fait la connaissance d'Henri Contet, qui deviendra, à l’instar de Marguerite Monnot, l’un de ses auteurs fétiches.
Pendant l’occupation allemande, Édith, qui a définitivement troqué « La Môme Piaf » contre « Édith Piaf », continue de donner des concerts, mais ne cède pas face à l’occupant nazi : elle interprète des chansons à double sens, évoquant la résistance sous les traits d’un amant (Tu es partout) et protège les artistes juifs menacés par la milice et les Allemands.
Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge où le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montand passe en première partie de son spectacle. C'est le coup de foudre et Édith Piaf, déjà célèbre et adulée, entreprend de l'initier aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. Elle va propulser sa carrière en lui présentant des gens importants à cette époque dans le monde du spectacle : Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Philippe-Gérard, Bob Castella, Francis Lemarque…
C'est également cette année-là que le père d'Édith meurt. Elle perdra sa mère l'année suivante.
En 1945, Piaf écrit l’un de ses premiers titres : La Vie en rose (qu'elle n'enregistrera qu'en 1946), sa chanson la plus célèbre, désormais devenue un classique. Elle joue également à la Comédie-Française.
Yves Montand devient à son tour une vedette du music-hall. Il débute au cinéma aux côtés de Piaf dans Étoile sans lumière, puis obtient son grand premier rôle dans Les Portes de la nuit, de Marcel Carné. Ils partent en tournée jusqu'en 1946, l'année où ils se séparent.
C'est en 1946 que la chanteuse rencontre Les Compagnons de la Chanson, avec lesquels elle interprète le morceau Les Trois cloches, qui connaît un immense succès. Elle part ensuite avec ses protégés donner des concerts aux États-Unis pendant l’année 1947.
Carrière internationale
En 1948, alors qu'elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur français, de Casablanca, Marcel Cerdan, qui devient champion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre 1948. Mais un an plus tard, Cerdan meurt dans un accident d'avion le 28 octobre 1949 sur le vol Paris-New York, aux Açores, alors qu'il venait la rejoindre. N'ayant plus de place dans cet avion, un couple avait cédé, avec gentillesse, ses places au boxeur... Anéantie par la souffrance morale (et la culpabilité) et par une polyarthrite aigüe, Édith Piaf prend, pour calmer sa douleur, de fortes doses de morphine. Elle chantera son grand succès, Hymne à l'amour et également Mon Dieu, en sa mémoire.
En 1951, le jeune Auteur-compositeur-interprète Charles Aznavour devient son « homme à tout faire » : secrétaire, chauffeur et confident. Il lui écrit certaines de ses plus grandes chansons comme Plus Bleu que Tes Yeux ou encore Jezebel. Le 29 juillet 1952, elle épouse le chanteur français Jacques Pills, avec pour témoin l'actrice Marlène Dietrich (qui choisit sa robe de mariée pour elle), puis divorce en 1956.
En 1953, elle entame une cure de désintoxication, puis devient une immense vedette de music-hall dans le monde entier et en particulier aux États-Unis, où elle fait un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York, dont elle devient une habituée.
Elle connaît une histoire d'amour avec Georges Moustaki, qu'elle lance dans la chanson et avec qui elle a un grave accident de voiture en 1958, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord (sur une musique de Marguerite Monnot), dont il est l'auteur, l'un de ses plus grands succès.
En 1959, Édith s'effondre sur scène durant une tournée à New York. Elle subit de nombreuses opérations chirurgicales et revient à Paris en piteux état et sans Moustaki, qui l'a quittée en route. Elle est cependant récompensée pour la chanson Milord au cours d'une émission de télévision du nom de TV Award ; dans le studio d'enregistrement se trouvent Georges Moustaki et Edith Piaf en compagnie de Marguerite Monnot, les auteurs de la chanson.
En 1961, à la demande de Bruno Coquatrix, Édith Piaf donne à l'Olympia de Paris, menacé de disparition à cause de problèmes financiers, une série de concerts parmi les plus mémorables et émouvants de sa carrière. C'est dans sa salle de spectacle de prédilection qu'elle interprète Non, je ne regrette rien, une chanson qui lui colle à la peau et que Charles Dumont vient d'écrire pour elle. Édith sauve l'Olympia de la faillite, mais a du mal à se tenir debout et à bouger du fait de sa polyarthrite très invalidante, et ne réussit à chanter que grâce à une importante perfusion de morphine.
Le 9 octobre 1962, âgée de 46 ans, épuisée et malade, elle épouse Théo Sarapo, un jeune et beau chanteur âgé de 26 ans et déclare qu'elle a parfois l'impression qu'il est en fait « un fils qui veille sa vieille mère malade ». Ils chantent en duo À quoi ça sert l'amour ? écrit par Michel Emer, un de ses fidèles compositeur.
Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson : L'Homme de Berlin écrite par Francis Lai (un des auteurs de la fin de sa carrière, la moitié du récital de Nimegue en 1962 est composé de ses chansons) et M. Vendôme.
Disparition
Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10 à Plascassier (un quartier excentré de Grasse dans les Alpes-Maritimes) à l'âge de 47 ans d'une hémorragie interne (rupture d'anévrisme) due à une insuffisance hépatique[7], usée par les excès, la morphine et les souffrances de toute une vie. Le transport de sa dépouille vers Paris est organisé clandestinement et dans l'illégalité ; son décès est annoncé officiellement le 11 octobre à Paris, le même jour que celui de son ami Jean Cocteau. Cocteau, avec lequel Édith entretenait une correspondance suivie, apprenant la nouvelle de sa mort, a dit : « C'est le bateau qui achève de couler. C'est ma dernière journée sur cette terre »[8]. Il a ajouté : « Je n'ai jamais connu d'être moins économe de son âme. Elle ne la dépensait pas, elle la prodiguait, elle en jetait l'or par les fenêtres »[9] avant de mourir lui-même.
Les obsèques de Piaf ont lieu au cimetière du Père-Lachaise, (division 97). Malgré sa foi, parce que divorcée, elle est interdite d'obsèques religieuses ; L'Osservatore Romano, organe du Vatican écrit qu'elle a vécu « en état de péché public » et qu'elle était une « idole du bonheur préfabriqué ». L'aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, peut cependant, au cimetière, lui accorder une dernière bénédiction. Une immense foule de dizaines de milliers d'admirateurs est venue lui rendre un dernier hommage tout au long du parcours du cortège à travers Paris, du boulevard Lannes jusqu'au Père-Lachaise[10].
Édith Piaf a été embaumée avant d'être enterrée. Elle se trouve dans un caveau où reposent également son père, Louis-Alphonse Gassion, mort en 1944, son mari, Théo Sarapo, tué dans un accident de voiture en 1970, et sa petite fille Marcelle, morte en 1933, à l'âge de 2 ans.
Influence
Personnalité et voix de la chanson française hors du commun, elle reste l'une des chanteuses françaises les plus célèbres au monde et a lancé avec succès la carrière de nombreux chanteurs, comme Yves Montand, Charles Aznavour ou Georges Moustaki. Son image est associée à son inséparable petite robe noire qui la rendait aisément identifiable.
Discographie
- 1935 : Les Mômes de la Cloche, label Polydor premier 78 tours enregistré par Piaf. Directeur Artistique : Jacques Cannetti.
Edith Piaf : Simple comme bonjour/Le vagabond- Polydor 524.780 ( 78 tours) Edith Piaf : Browning/C’est toi le plus fort-Polydor 524.356 ( 78 tours) Edith Piaf : J’ai dansé avec l’amour/C’est un jour de fête- Polydor 524.706 ( 78 tours) Edith Piaf : Correqu’ et reguyer/Entre saint-ouen et billancourt-Polydor 524.323 ( 78 tours) Les compagnons de la chanson et Edith Piaf : C’est pour ça/Les yeux de ma mère-Columbia DFX247 ( 1947) Les compagnons de la chanson et Edith Piaf : Dans les prisons de Nantes/Céline-Columbia DF3053 ( 78 tours)
Ses grandes chansons
- 1936 : Mon légionnaire, paroles de Raymond Asso et musique de Marguerite Monnot.
- 1940 : L'Accordéoniste, paroles et musique de Michel Emer.
- 1946 : Les Trois Cloches avec Les Compagnons de la chanson, paroles et musique de Jean Villard Gilles.
- 1946 : La Vie en rose, paroles d’Édith Piaf, musique de Louiguy et Marguerite Monnot (non créditée).
- 1947 : Une chanson à trois temps, paroles et musique d'Anna Marly.
- 1950 : Hymne à l'amour, paroles d’Édith Piaf et musique de Marguerite Monnot.
- 1951 : Padam... Padam..., paroles d’Henri Contet et musique de Norbert Glanzberg.
- 1952 : Mon manège à moi, paroles de Jean Constantin et musique de Norbert Glanzberg.
- 1954 : Sous le ciel de Paris, paroles de Jean Dréjac et musique d’Hubert Giraud, du film Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier.
- 1956 : L'Homme à la moto, adaptation par Jean Dréjac du rock américain Black Denim Trousers And Motorcycle Boots de Jerry Leiber & Mike Stoller (voir récit dédié section « Bibliographie »).
- 1956 : Les Amants d'un jour, paroles de Claude Delécluse et Michelle Senlis, musique de Marguerite Monnot.
- 1957 : La Foule, paroles de Michel Rivgauche, chanson librement inspirée de Que nadie sepa mi sufrir (porte aujourd'hui le titre Amor de mis amores dans ses reprises), valse péruvienne d’origine argentine, paroles originales de Enrique Dizeo et musique de Ángel Cabral.
- 1959 : Milord, paroles de Georges Moustaki et musique de Marguerite Monnot.
- 1960 : Non, je ne regrette rien, paroles de Michel Vaucaire et musique de Charles Dumont (reprise par Johnny Hallyday pour le film Sueurs).
- 1960 : Mon Dieu, paroles de Michel Vaucaire et musique de Charles Dumont.
- 1962 : À quoi ça sert l'amour, paroles et musique de Michel Emer.
Toutes ses chansons
- 1925
- Comme un Moineau
- 1933
- Entre Saint-Ouen et Clignancourt
- 1934
- L'Étranger
- 1935
- Mon Apéro
- La Java de Cézigue
- Fais-Moi Valser
- 1936
- Les Mômes De la Clôche
- J'Suis Mordue
- Mon Légionnaire
- Le Contrebandier
- La Fille et le Chien
- La Julie Jolie
- Va Danser
- Chand d'Habits
- Reste
- Les Hiboux
- Quand Même (du film La Garçonne)
- La Petite Boutique
- Y'Avait du Soleil
- Il N'Est Pas Distingué
- Les Deux Ménétriers
- Mon Amant de la Coloniale
- C'Est Toi le Plus Fort
- Le Fanion de la Légion
- J'Entends la Sirène
- Ding, Din, Dong
- Madeleine Qu'Avait du Cœur
- Les Marins Ça Fait des Voyages
- Simple Comme Bonjour
- Le Mauvais Matelot
- Celui Qui Ne Savait Pas Pleurer
- 1937
- Le Grand Voyage du Pauvre Nègre
- Un Jeune Homme Chantait
- Tout Fout le Camp
- Ne M'Écris Pas
- Partance
- Dans Un Bouge du Vieux Port
- Mon Cœur Est au Coin d'une Rue
- 1938
- С'Est Lui Que Mon Cœur A Choisi
- Paris-Méditerranée
- La Java en Mineur
- Browning
- Le Chacal
- Corrèqu'et Réguyer
- 1939
- Y'En A un de Trop
- Elle Fréquentait la Rue Pigalle
- Le Petit Monsieur Triste
- Les Deux Copains
- Je N'En Connais Pas la Fin
- 1940
- Embrasse-Moi
- On Danse sur Ma Chanson
- Sur une Colline
- C'Est la Moindre des Choses
- Escale
- La Fille de Joie Est Triste (L'Accordéoniste)
- 1941
- Où Sont-Ils, Mes Petits Copains?
- C'Était un Jour de Fête
- C'Est un Monsieur Très Distingué
- J'Ai Dansé avec l'Amour (du film Montmartre sur Scène)
- L'Homme des Bars
- Le Vagabond
- 1942
- Jimmy, C'Est Lui
- Un Coin Tout Bleu (du film Montmartre sur Scène)
- Sans Y Penser
- Un Monsieur Me Suit dans la Rue
- 1943
- Tu Es Partout (du film Montmartre sur Scène)
- J'Ai Qu'À l'Regarder...
- Le Chasseur de l'Hôtel
- C'Était une Histoire d'Amour
- Le Brun et le Blond
- Monsieur Saint-Pierre
- Coup de Grisou
- De l'Autre Côté de la Rue
- La Demoiselle du Cinqième
- 1944
- Les Deux Rengaines
- Y'A Pas d'Printemps
- Les Histoires de Coeur
- C'Est Toujours la Même Histoire
- 1945
- Le Disque Usé
- Elle A...
- Regarde-Moi Toujours Comme Ça
- Les Gars Qui Marchaient
- Il Riait
- Monsieur Ernest A Réussi
- 1946
- La Vie en Rose
- Les Trois Cloches (avec Les Compagnons de la Chanson)
- Dans Ma Rue
- J'M'En Fous Pas Mal
- C'Est Merveilleux
- Adieu Mon Cœur
- Le Chant du Pirate
- Céline (avec Les Compagnons de la Chanson)
- Le Petit Homme
- Le Roi A Fait Battre Tambour (avec Les Compagnons de la Chanson)
- Dans les Prisons de Nantes (avec Les Compagnons de la Chanson)
- Mariage
- Un Refrain Courait dans la Rue
- Miss Otis Regrets
- 1947
- C'Est pour Ça (du film Neuf Garçons et un Coeur)
- Qu'As-Tu Fait John?
- Sophie (du film Neuf Garçons et un Coeur)
- Le Geste
- Si Tu Partais
- Une Chanson à Trois Temps
- Un Homme Comme les Autres
- Les Cloches Sonnent
- Johnny Fedora et Alice Blue Bonnet
- Le Rideau Tombe Avant la Fin
- Elle Avait Son Sourire
- 1948
- Monsieur Lenoble
- Les Amants de Paris
- Il A Chanté
- Les Vieux Bateaux
- Il Pleut
- Cousu de Fil Blanc
- Amour du mois de Mai
- Monsieur X
- 1949
- Bal dans Ma Rue
- Pour Moi Tout' Seule
- Pleure Pas
- Le Prisonnier de la Tour (Si le Roi Savait Ça Isabelle)
- L'Orgue des Amoureux
- Dany
- Paris(du film L'Homme aux Mains d'Argile)
- 1950
- Hymne à l'Amour
- Le Chevalier de Paris
- Il Fait Bon T'Aimer
- La P'Tite Marie
- Tous les Amoureux Chantent
- Il Y Avait
- C'Est d'la Faute à Tes Yeux
- C'Est un Gars
- Hymn to Love
- The Three Bells
- Le Ciel Est Fermé
- La Fête Continue
- Simply a Waltz
- La Vie en Rose (anglais)
- 1951
- Padam... Padam...
- Avant l'Heure
- L'Homme Que J'aimerai
- Du Matin Jusqu'au soir
- Demain (Il Fera Jour)
- C'Est Toi (avec Eddie Constantine)
- Rien de Rien
- Si, Si, Si, Si (avec Eddie Constantine)
- À l'Enseigne de la Fille sans Cœur
- Télégramme
- Une Enfant
- Plus Bleu Que Tes Yeux
- Le Noël de la Rue
- La Valse de l'Amour
- La Rue aux Chansons
- Jezebel
- Chante-Moi (avec M.Jiteau)
- Chanson de Catherine
- Chanson Bleue
- Je Hais les Dimanches
- 1952
- Au Bal de la Chance
- Elle A Dit
- Notre-Dame de Paris
- Mon Ami M'A Donné
- Je T'Ai dans la Peau (du film Boum sur Paris)
- Monsieur et Madame
- Ça Gueule Ça, Madame (avec Jacques Pills) (du film Boum sur Paris)
- 1953
- Bravo pour le Clown
- Sœur Anne
- N'Y Va Pas Manuel
- Les Amants de Venise
- L'Effet Qu'Tu M'Fais
- Johnny, Tu N'Es Pas un Ange
- Jean et Martine
- Et Moi...
- Pour Qu'Elle Soit Jolie Ma Chanson (avec Jacques Pills) (du film Boum sur Paris)
- Les Croix
- Le Bel Indifférent
- Heureuse
- 1954
- La Goualante du Pauvre Jean
- Enfin le Printemps
- Retour
- Mea Culpa
- Le "Ça Ira" (du film Si Versailles M'Etait Conté...)
- Avec Ce Soleil
- L'Homme au Piano
- Sérénade du Pavé (du film French Cancan)
- Sous Le Ciel de Paris
- 1955
- L'Accordéoniste
- Un Grand Amour Qui S'Achève
- Miséricorde
- C'Est à Hambourg
- Légende
- Le Chemin des Forains
- 1956
- Heaven Have Mercy
- One Little Man
- Autumn Leaves
- 'Cause I Love You
- Chante-Moi (anglais)
- Don't Cry
- I Shouldn't Care
- My Lost Melody
- Avant Nous
- Et Pourtant
- Marie la Française
- Les Amants d'un Jour
- L'Homme à la Moto
- Soudain Une Vallée
- Une Dame
- Toi Qui Sais
- 1957
- La Foule
- Les Prisons du Roy
- Opinion Publique
- Salle d'Attente
- Les Grognards
- Comme Moi
- 1958
- C'Est un Homme Terrible
- Je Me Souviens d'une Chanson
- Je Sais Comment
- Tatave
- Les Orgues de Barbarie
- Eden Blues
- Le Gitan et la Fille
- Fais Comme Si
- Le Ballet des Cœurs
- Les Amants de Demain
- Les Neiges de Finlande
- Tant Qu'Il Y Aura des Jours
- Un Étranger
- Mon Manège à Moi
- 1959
- Milord
- T'Es Beau, Tu Sais
- 1960
- Non, je ne regrette rien
- La Vie, l'Amour
- Rue de Siam
- Jean l'Espagnol
- La Belle Histoire d'Amour
- La Ville Inconnue
- Non, La Vie N'Est Pas Triste
- Kiosque à Journaux
- Le Métro de Paris
- Cri du Cœur
- Les Blouses Blanches
- Les Flons-Flons du Bal
- Les Mots d'Amour
- T'Es l'Homme Qu'Il Me Faut
- Mon Dieu
- Boulevard du Crime
- C'Est l'Amour
- Des Histories
- Ouragan
- Je Suis à Toi
- Les Amants Merveilleux
- Je M'Imagine
- Jérusalem
- Le Vieux Piano
- 1961
- C'Est Peut-Être Ça
- Les Bleuets d'Azur
- Quand Tu Dors
- Mon Vieux Lucien
- Le Dénicheur
- J'N'Attends Plus Rien
- J'En Ai Passé des Nuits
- Exodus
- Faut Pas Qu'Il Se Figure
- Les Amants (avec Charles Dumont)
- No Regrets
- Le Billard Électrique
- Marie-Trottoir
- Qu'Il Était Triste Cet Anglais
- Toujours Aimer
- Mon Dieu (anglais)
- Le Bruit des Villes
- Dans Leur Baiser
- 1962
- À Quoi Ça Sert L'Amour?
- Le Droit d'Aimer
- À Quoi Ça Sert L'Amour? (avec Théo Sarapo)
- Fallait-Il
- Une Valse
- Inconnu Excepté de Dieu (avec Charles Dumont)
- Quatorze Juillet
- Les Amants de Teruel (avec Mikis Theodorakis/Jacques Plante)
- Roulez Tambours
- Musique à Tout Va
- Le Rendez-Vous
- Toi, Tu l'Entends Pas!
- Carmen's Story
- On Cherche un Auguste
- Ça Fait Drôle
- Emporte-Moi
- Polichinelle
- Le Petit Brouillard (Un Petit Brouillard)
- Le Diable de la Bastille
- Elle Chantait (avec Théo Sarapo)
- 1963
- C'Était Pas Moi
- Le Chant d'Amour
- Tiens, V'là un Marin
- J'En Ai Tant Vu
- Traqué
- Les Gens
- Margot Cœur Gros
- Monsieur Incognito
- Un Dimanche à Londres
- L'Homme de Berlin (son dernier enregistrement)
Citations
- « C’était une grande, une valeur véritable dans le domaine de la chanson. Cette voix grave dans un si petit corps… » — Arletty[11]
- « Madame Édith Piaf a du génie. Elle est inimitable. Il n'y a jamais eu d'Édith Piaf, il n'y en aura plus jamais. » — Jean Cocteau
- « Le seul mot qui puisse remplacer le mot Paris c'est le mot Piaf. » — Marlène Dietrich
- « Votre voix est comme l'âme de Paris... » — Marlène Dietrich
- « Je me souviens que c'est grâce à Édith Piaf que Les Compagnons de la chanson, Eddie Constantine et Yves Montand débutèrent. » — Georges Perec, Je me souviens, p. 49
Hommages
- Le Musée Édith Piaf lui est dédié, rue Crespin du Gast dans le 11e arrondissement de Paris.
- Sa chanson Hymne à l'amour est à la base du film Toutes ces belles promesses de Jean-Paul Civeyrac.
- La quinzième « Improvisation » du compositeur français Francis Poulenc, était écrit pour piano en 1960 (Éditions Salabert S.A.) en « Hommage à Édith Piaf ».
- Une statue de l'artiste est érigée Place Édith-Piaf, dans le XXe arrondissement de Paris.
- Une plaque commémorative marque son lieu de naissance rue de Belleville, dans le XXe arrondissement de Paris.
Filmographie
- 1936 : La Garçonne de Jean de Limur : la chanteuse
- 1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe : Lily
- 1946 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Madeleine
- 1948 : Neuf garçons, un cœur de Georges Friedland : Christine
- 1952 : Paris chante toujours de Pierre Montazel : elle-même
- 1954 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge : elle-même
- 1954 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry : une fille du peuple qui chante Ça ira
- 1954 : French Cancan de Jean Renoir : Eugénie Buffet
- 1959 : Les Amants de demain de Marcel Blistène : Simone
Au théâtre
- 1996 : Piaf Je t'aime, comédie musicale sur sa vie, paroles de Claude Lemesle et musiques de Charles Dumont ; mise en scène par Jacques Darcy avec Nathalie Cerda dans le rôle d'Édith Piaf, Cirque d'hiver de Paris
- 1997 : Piaf Je t'aime, comédie musicale, reprise avec Nathalie Lhermitte dans le rôle d'Édith Piaf, Théâtre Comedia puis au Théâtre du Gymnase Marie Bell
- 2007 : Piaf Je t'aime, comédie musicale, reprise avec Marie Orlandi dans le rôle d'Édith Piaf, Olympia
- 2007-2008 : Piaf une vie en rose et noir, comédie musicale sur sa vie, mise en scène par Rubia Matignon avec Jacques Pessis, Aurélien Noël et Nathalie Lhermitte dans le rôle d'Édith Piaf.
- 2006-2009 : L'emPIAFée, one-woman-show musical de Christelle Chollet.
Au cinéma
- 1974 : Piaf de Guy Casaril avec Brigitte Ariel dans le rôle d'Édith Piaf.
- 1983 : Édith et Marcel de Claude Lelouch avec Évelyne Bouix.
- 1984 : Piaf, téléfilm avec Jane Lapotaire.
- 1994 : Une brève rencontre : Édith Piaf, téléfilm de Michel Wyn avec Sophie Arthur.
- 2007 : La Môme d'Olivier Dahan avec Marion Cotillard.
Bibliographie
Autobiographies
- Édith Piaf, Au bal de la chance, préface de Jean Cocteau, postface de Fred Mella, présenté et annoté par Marc Robine. Jeheber ed., 1958. (réédition en 2003, Éditions de l'Archipel)
- Édith Piaf, Ma vie. Union générale d'éditions, Paris, 1963.
Témoignages
- Denise Gassion et Robert Morcet, Édith Piaf secrète et publique, Ergo press, Issy-les-Moulineaux, 1988, 127 pages.
- Bernard Marchois, Édith Piaf, TF1 Éditions, Paris, 1995.
- Marcel Cerdan jr., Édith Piaf et moi, Éditions Flammarion, Paris, 2000.
- Édith Piaf et Marcel Cerdan, Moi pour toi - Lettres d'amour, Le Cherche Midi Éditeur, Paris, 2002, 176 pages.
- Ginou Richer, Mon amie Édith Piaf, Instantané Éditions, Paris, 2004, 280 pages.
- Jacqueline Cartier-Hugues Vassal, Édith et Thérèse, la Sainte et la Pécheresse, Ed. Anne Carrière
Biographies
- Pierre Hiégel, Édith Piaf, Éditions de l'Heure, Monaco, 1962.
- Simone Berteaut, Piaf, récit, Robert Laffont, Paris, 1969 (réédition 1993), 462 pages.
- William Laurent, Édith Piaf, F. Loucrani, Collection Numéro 1, Paris, 1983, 114 pages.
- Margaret Crosland, Piaf, Éditions Hodder and Stoughton, Londres, 1985, 240 pages.
- David Bret, The Piaf legend, Robson Books, Londres, 1988, 188 pages.
- Monique Lefèvre, Piaf, Télérama Hors série no 47, Paris, 1993, 98 pages.
- Marc Bonel et Danielle Bonel, Édith Piaf, le temps d'une vie, Éditions de Fallois, Paris, 1993, 344 pages.
- Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, Editions du Seuil, Paris, 1993, 383 pages, (rééd. 2003, coll. Points).
- Dominique Grimault et Patrick Mahé, Piaf-Cerdan : un hymne à l'amour, 1946-1949, Éditions de la Seine, Paris, 1993.
- Louis Valentin, Piaf, Plon, Paris, 1993.
- André Larue, Édith Piaf, l'amour toujours, Éditions Michel Lafon, Paris, 1993, 119 pages.
- Jean Noli, Piaf secrète, Éditions L'Archipel, Paris, 1993, 218 pages (rééd. 2003).
- Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, biographie, Editions du Seuil, Paris, 1995, 544 pages
- Sophie Troubac, Édith Piaf, l'hymne à l'amour, Éditions Sauret, Monaco, 1995, 237 pages.
- Frédéric Perroud, Marcel Cerdan-Édith Piaf : le bel amour, Éditions Acropole, Paris, 1999, 166 pages.
- Stan Cuesta (préface de François Hadji-Lazaro), Édith Piaf, Éditions J'ai lu/Librio Musique no 384, Paris, 2000 (ISBN 2-2903-0639-8)
- François Levy, Passion Édith Piaf la môme de Paris, Éditions Textuel, Paris, 2003, 192 pages.
- Jean-Dominique Brierre, Édith Piaf : « Sans amour on n'est rien du tout », Éditions Hors collection, Paris, 2003, 167 pages.
- David Lelait-Helo, Sur un air de Piaf, Payot, Paris, 2003, 331 pages.
- Marcel Cerdan Jr., Piaf et moi, Flammarion, France, 2000, 321 pages.
- Emmanuel Bonini, Piaf, la vérité, Pygmalion, 2008, 420 pages.
- Frédéric Quinonero, "Edith Piaf, le temps d'illuminer", Éditions Didier Carpentier, 2008, 256 pages.
Essais
- L'Homme à la moto, le chef-d'œuvre de Piaf par Stan Cuesta, Éditions Scali, Collection « L'authentique histoire de la chanson » (illustrée), Paris, 2007 (ISBN 2-3501-2126-7)
Notes et références
- ↑ Voir P. Duclos - G. Martin, Piaf, Ed du Seuil, 1995
- ↑ « Les ascendants d'Édith Piaf appartenaient au monde du spectacle depuis deux générations. Son grand-père paternel, Victor Alphonse Gassion, normand de Falaise, était écuyer de cirque, ainsi que son grand-père maternel qui épousa une dresseuse de puces marocaine, née à Mogador en 1876 » Population, Institut national d'études démographiques, (France), 1984, page 219 [1]
- ↑ René Baudelaire, « La chanson réaliste », L'Harmattan, 1996, p.109
- ↑ « d'origine berbère et probablement connue au Maroc où renvoie son acte de naissance établi à Mogador, le 10 décembre 1876 », Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, biographie, Editions du Seuil, Paris,
- ↑ geneanet.org
- ↑ Site des carmes déchaux
- ↑ Voir P. Duclos - G. Martin, "Piaf" Ed du Seuil, 1993
- ↑ Jean Cocteau et Édith Piaf
- ↑ Les mariés de la mort
- ↑ Les obsèques d'Édith Piaf - Vidéo de l'ORTF, 14 octobre 1963, INA
- ↑ Extrait des entretiens d'Arletty avec Guy Gilles, Arletty ou la liberté d’être, Librairie Séguier, Paris, 1988, (ISBN 2-9062-8486-6)
Voir aussi
- Line Marsa, la mère d'Édith Piaf
Liens externes
(fr+en) Édith Piaf sur l’Internet Movie Database.
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