- Chaudes Aigues
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Chaudes-Aigues
Chaudes-Aigues Pays France Région Auvergne Département Cantal Arrondissement Arrondissement de Saint-Flour Canton Canton de Chaudes-Aigues Code Insee 15045 Code postal 15110 Maire
Mandat en coursMadeleine Baumgartner
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Caldaguès-Aubrac Latitude
LongitudeAltitude 637 m (mini) – 1 280 m (maxi) Superficie 53,16 km² Population sans
doubles comptes970 hab.
(2005)Densité 18 hab./km² Chaudes-Aigues est une commune française, située dans le département du Cantal et la région Auvergne. C'est une station thermale réputée pour ses eaux chaudes.
Sommaire
Géographie
Commune située dans le Massif central en Aubrac. Ses habitants sont appelés les Caldaguès, ce qui, en latin, veut dire « eaux chaudes », d'où le toponyme Chaudes-Aigues.
Chaudes-Aigues, comme son nom l'indique, possède une trentaine de sources d'eau chaudes naturelles dont la température est comprise entre 45° et 80°. La plus renommée est la source du Par avec des eaux de 82° – soit l une des plus chaudes d'Europe apres Plombières-les-Bains (84°) – dont le débit est voisin de 450 000 litres par jour. Le nom de cette source vient du fait que le cochon y était « paré », c’est-à-dire dépecé grâce à l'eau chaude. Ces eaux sont utilisées tout au long de l'année. Réservées au chauffage des habitations et de l'église en hiver, elles sont dès le printemps canalisées vers l'établissement thermal et font le bonheur des rhumatisants.
La commune est traversée par un cours d'eau, le Remontalou.
Histoire
Après la défaite de Jean IV d'Armagnac, Charles VII vend la baronnie au duc Jean de Bourbon, qui la vend en 1443 à Jean Salazar qui la revend à nouveau en 1450 à Charles Ier de Bourbon
Voir château de Couffour, qui surplombe la ville au sud.
Héraldique
D'azur à la montagne mouvant d'un bouillon d'eaux fumantes d'argent, trois jets de vapeur issant de la dite montagne, surmontée de deux fleurs de lys d'or rangées en chef
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 2008 Pierre Brousse UMP mars 2008 Madeleine Baumgartner[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 1218 1114 1187 1186 1110 986 970 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Personnalités
- Le docteur Pierre Raynal, qui fut longtemps député maire de la commune.
Anciennes familles
- Famille Babut On trouve dans un manusctit de Charles d’Hozier conservé à la bibliothèque de Paris [3] une " Généalogie ou filiation de la maison de Babute qui a pris son tour dès l’an 811 et depuis firent bâtir une forte et belle tour près de Chaudes-Aigues en Auvergne, en l’an 994, au temps de Hugues Capet, laquelle a subsisté jusqu’au temps….et du voyage de Godefroid de Bouillon et a été possédé par plusieurs du nom de Babute jusqu’à Raoul de Babute qui vivait en l’an 1002 et se nommait …la maison ou baronnie de Babute. " [4]
Lieux et monuments
- Les niches vitrées : une des particularités de cette petite cité thermale, la seule station thermale du Cantal, est aussi de posséder pour chaque quartier un oratoire, appelés niche, dédié au saint patron du quartier. On dénombre huit au total : Saint Jean le pauvre, Saint Roch, Saint Jacques – Chaudes-Aigues se trouve sur le chemin de Compostelle –, Saint Jean le riche, Saint Joseph, Sainte Elisabeth, Notre Dame d'Août (ou de l'Assomption), Notre Dame de l'Annonciation.
- La chapelle des Pénitents
- Le lavoir fumant
- La Tour du Couffour
- Château de Montvallat
- Musée de la géothermie et du thermalisme : Géothermia
Voir aussi
Bibliographie
- Suzanne Ardourel, Les Eaux hyperthermales de Chaudes-Aigues, Université de Montpellier, 1964 (thèse de médecine)
- H. Bellon et J. P. Gibert, « Datations absolues du contexte géologique de l'aire d'émergence des eaux hyperthermales de Chaudes-Aigues, Cantal, France », C.R Acad. Sc., Paris, t. 280, (D) 1975, p. 1849-1852
- G. Bertrand, J. P. Gibert et R. Laugier, « Caractères physiques et modalités d'émergence des eaux thermales de Chaudes-Aigues (Cantal) », C.R Acad. Sc., Paris, t. 285, (D), 1977, p. 501-504
- P. Cailleaux, C. Fouillac, G. Michard et C. Ouzounian, « Étude géochimique des sources thermales de Chaudes-Aigues (Cantal). Conséquences géochimiques », C.R Acad. Sc., Paris, t. 282, (D), 1976, p. 1237-1240
- Pierre Chassang, Chaudes-Aigues : une description, une histoire, Éditions Gerbert, 1982, 335 p.
- Alphonse Chevallier, Essai sur Chaudes-Aigues, département du Cantal, et analyse chimique des eaux minérales-thermales de cette ville, 1828, réédité en facsimile sous le titre Les Eaux de Chaudes-Aigues, Res universis, Paris, 1991, 82 p. (ISBN 2-87760-464-0)
- A. Dupis et J. P. Gibert, « Apport de la magnétotellurique de faible profondeur aux études hydrogéologiques : exemple de l'aire d'émergence d'eaux hyperthermales de Chaudes-Aigues », C.R Acad. Sc., série D, 1977, p. 139-142
- J. P. Gibert et Serge Paul, « Télédétection aérienne et phénomènes géothermiques : bilan des recherches technologiques et méthodologiques sur le site naturel de Chaudes-Aigues », Cahier Géologiques, 1983, n° 102
- Christian Marchi, Le Cantal, Éditions de Borée, 1995, p. 91-92 (ISBN 2908592339)
- G. Vasseur, G. Michard et C. Fouillac, « Contraintes sur la structure profonde et le fonctionnement du système hydrothermal de Chaudes-Aigues (France) », Hydrogéologie, 1997, n°4, p. 3-17
Liens externes
- Fiche Station Verte de Chaudes Aigues
- Chaudes-Aigues sur le site de l'Institut géographique national
- chaudesaigues.com
- Lien externe: Photo de la source du Par
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central
Notes et références
- ↑ Conseil général du Cantal fichier au format PDF daté du 4 avril 2008
- ↑ Chaudes-Aigues sur le site de l'Insee
- ↑ Cabinet d’Hozier, dossier 22, folio 498
- ↑ babutdumares.com : Généalogie des familles Babut du Marès et apparentées
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