- ACF Fiorentina
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AC Fiorentina
ACF Fiorentina Généralités Nom complet Associazione Calcio Fiorentina e Florentia Viola Surnom(s) la Viola Date de fondation 26 août 1926 Couleurs violet Stade Stadio Artemio Franchi
(47 282 places)Siège Piazza G. Savonarola, 6
50132 FlorenceChampionnat actuel Serie A Président Mario Cognigni (intérim) Entraîneur Claudio Cesare Prandelli Meilleur buteur Gabriel Batistuta (206) Site web it.violachannel.tv Palmarès National[1] Championnat d'Italie (2)
Coupe d'Italie (6)International[1] Coupe des Coupes (1) Maillots Domicile Extérieur Troisième Actualités Pour la saison en cours, voir :
Championnat d'Italie de football D1 2009-2010modifier L'ACF Fiorentina (Associazione Calcio Fiorentina e Florentia Viola), plus communément appelée Fiorentina est un club italien de football basé à Florence. Il a été créé le 26 août 1926.
A son palmarès figurent une Coupe des Coupes, une Coupe Mitropa, deux Scudetti et six Coupes d'Italie. La Fiorentina est également une des 13 équipes qui ont participé aux 3 finales européennes (C1, C2, C3)
Actuellement présidé en intérim par Mario Cognigni et entrainé par Cesare Prandelli, le club évolue en Serie A.
Histoire
En cours de traduction
Les origines
Les origines de la Fiorentina remontent à 1898 avec la création du premier club de football à Florence, le Florence Football Club. C'est un club réservé aux aristocrates et le peuple ne s'y intéresse pas. En 1902, un groupe de jeunes Florentins (dont Italo Capanni, Mario Meloni et un certain Galluzzi, frère d'un futur joueur de la Fiorentina) crée l' Itala F.C. qui dispute ses rencontres dans la quartier de Campo di Marte. En 1908, le Firenze Football Club naît, on retrouve parmi ses fondateurs Oreste Gelli. Cette fois, le terrain de jeu se situe au Parco delle Cascine (sur le Prato del Quercione). À la même époque est créé le Club Sportivo Firenze, initialement dédié au cyclisme et à d'autres sports mineurs, ce n'est qu'après quelques années qu'une section football est fondée. En 1910, la Palestra Ginnastica Libertas (fondée en 1887) monte également une section dédiée au football. En réalité, cette section devait concurrencer directement avec le Club Sportivo Firenze. Les deux équipes jouaient au Prato del Quercione, les deux terrains étant séparés par une simple corde. Les tensions entrent les deux équipes montent et se sont les Ghiozzi Rossi (gobies rouges, appelés ainsi en raison de leur maillot écarlate) de la Libertas qui quittent le Quercione pour trouver asile sur un terrain de la Via Bellini.
La fondation
Finalement, les seules équipes de football qui survivent à Florence sont le Club Sportivo Firenze et la Palestra Ginnastica Libertas. Aucune des deux ne brille au niveau national. Pour résoudre de problème, les deux clubs pensent à se sacrifier en fusionnant, afin de constituer une équipe unique plus forte, notamment sur le plan économique. De plus, à cette époque, le fascisme encourage les clubs d'une même ville à fusionner, afin d'éviter les divisions qui semblent suspectes aux yeux du régime. Des équipes comme le Napoli et la Roma naissent à ce moment grâce à ces fusions. La Fiorentina suit le mouvement avec à sa tête les commissaires fédéraux fascistes Ridolfi et Foschi.
Le 3 juillet 1926, la Libertas joue son dernier match contre Prato avec l'équipe suivante : Sbrana, Farina, Posteiner, Barigozzi, Magnifico, Salvatorini, Mazzacurati, Focosi, Capskay, Segoni II, Baldini.
La Fiorentina est donc fondée le 26 août 1926, dans un cabinet de notaire, officialisant la fusion entre le Club Sportivo Firenze et la section football de la Palestra Ginnastica Libertas. Le premier président est le marquis Luigi Ridolfi (il reste 15 ans à son poste). Le premier entraîneur est Karóly Capskay.
À ce moment, toute la presse est consacrée à la mort du légendaire Rudolph Valentino et la création de la Fiorentina est donc reléguée à un entrefilet dans La Nazione : "scomparso il dualismo fra i maggiori sodalizi che praticano questo genere di sport in Firenze è ora possibile vedere gli ex soci del Club Sportivo e della Libertas fraternizzare".
A la mi-septembre de cette année 1926, la liste des équipes participantes au championnat toscan ne comporte pas le nom de Fiorentina mais seulement Firenze. Quelques jours plus tard, la nouvelle équipe dispute son premier match amical contre Le Signe et perd 2-1. La Nazione, le 20 septembre 1926 : "Il debutto della squadra fiorentina che dovrà fra breve iniziare il campionato di prima divisione non è stato felice. I concittadini sono stati battuti da Le Signe per 2-1. L'A.C. Fiorentina ha avuto il torto di cominciare un po' tardi gli allenamenti della squadra. Ma la colpa non crediamo debba ascriversi del tutto gli intendimenti dei dirigenti del nuovo sodalizio calcistico..."
Les couleurs du club sont celles de Florence : le rouge et le blanc. Le maillot est divisé verticalement entre ces deux couleurs. Trois jours après la défaite contre Le Signe, la Fiorentina dispute un nouveau match amical contre la Sampierdarenese et obtient le match nul 2-2. Voici les équipes :
- 1re mi-temps : Serravalli, Posteiner, Bargioni, Salvatorini, Segoni, Tuti, Focosi, Nichel, Bolteni, Baccilieri, Bandini
- 2e mi-temps : Sbrana, Posteiner, Benassi, Salvatorini, Longoni, Carulli, Baldini, Nichel, Bolteni, Baccilieri, Bandini
Les débuts
1926-27: le commencement
L'équipe est admise dans le groupe C pour sa première saison qui n'est pas particulièrement brillante. Ce premier championnat est plutôt l'occasion de se régler et de prendre ses marques. Mais quelques joueurs s'illustrent tel qu'un certain Bolteni qui inscrit 12 buts et termine meilleur buteur de la saison. En réalité, son vrai nom est Rodolfo Volk: né en 1906 à Rijeka (à l'époque ville italienne appelée Fiume) et est sous le coup de la conscription. Ainsi, pour jouer, il doit demander l'autorisation à ses supérieurs qui la lui refusent. Il se présente aux matchs sous un faux nom et joue ainsi toute la saison. Par la suite, il est transféré à l'AS Rome où il devient l'idole des tifosi.
1927-1928 : première place manquée
L'année suivante, la Fiorentina est reversée dans le groupe R du Championnat de Première Division et termine deuxième de ce même championnat, derrière Bari. La victoire 4-1 lors du match retour contre Savoia di Torre Annunziata fait naître une polémique. Ainsi, La Nazione écrit, un mois plus tard : "Nous pouvons dire, effectivement, que quelque chose d'irrégulier s'est passé lors de ce match et cela mérite une enquête de la Federcalcio afin de tirer les choses au clair". Quelques jours plus tard, la Fédération d'Italie de football émet le jugement suivant :
- Savoia a offert une certaine somme d'argent à la Fiorentina pour que cette dernière perde le match
- La Fiorentina a refusé cette proposition mais ne l'a pas dénoncée
- Savoia a retiré son offre peu avant le coup d'envoi de la partie
- La Fiorentina a accepté de ne pas encaisser la prime de victoire en échange de quoi le Savioa s'engageait à ne pas déclarer forfait contre Bari
- La responsabilité des faits retombent sur le directeur sportif du Savoia et sur le directeur de la Fiorentina
- Le Président Luigi Ridolfi et le conseiller Gino Agostini doivent être radiés
Les juges retiendront certains points, le verdict est le suivant :
- Les directeurs du Savoia et de la Fiorentina sont exclus (dont Ridolfi et Agostini)
- La partie est annulée (aucun point pour les deux équipes)
- Le Savoia est condamné à payer 4500 Lires et la Fiorentina 1000 Lires
- Luigi Ridolfi peut occuper le poste de commissaire extraordinaire de la Fiorentina
Le dernier match à Bari est décisif pour le championnat : la Fiorentina perd 5-3. Durant la partie, de nombreux incidents se sont déroulés, les joueurs florentins furent insultés et frappés par des supporters baresi. Les réserves déposées par la Fiorentina ne seront pas reçues et le club devra se contenter de la seconde place.
1928-1929 : La saison du tassement
Cette saison-là, la Federcalcio décide de réorganiser l'élite du football italien. Elle forme deux groupes de 16 équipes, les huit premières de chaque groupe disputeront la Serie A et les autres seront en Serie B. La Fiorentina est versée dans le groupe B avec des équipes comme Bologne, la Juventus, le Genoa, Brescia, Pro Vercelli, l'Inter Milan (appelé Ambrosiana), Cremonese, la Lazio Rome, le Napoli, etc... La Fiorentina termine dernière de son groupe avec seulement 5 victoires, 26 buts marqués et 96 encaissés. L'équipe est toujours entraînée par Capskay mais il lui est adjoint le Hongrois Julius Feldmann qui restera les saisons suivantes. Les recrues pour disputer cette saison sont Meucci, Luchetti et Checchi. Le gardien de but de la Fiorentina, Pieri, est remplacé par Sernagiotto après deux prestations calamiteuses : un 0-3 encaissé à domicile face à Ambrosiana et un 0-11 encaissé contre la Juventus à Turin.
La semaine suivante, pour affronter le Genoa dans un match important, l'équipe est la suivante : De Prà, Lombardo, De Vecchi, Barbieri, Burlando, Parodi, Puererai, Bodini, Catto, Chiecchi, Rosso. La Fiorentina passe en tête à la mi-temps grâce à un but de Pilato IV mais le Genoa réussit à inscrire deux buts dans les dernières trois minutes de la rencontre pour remporter cette partie décisive. À la fin du match, les supporters de la Fiorentina retiennent l'arbitre (un certain Galassi), l'accusant d'avoir été partial. La situation devient inquiétante, à tel point que les dirigeants florentins durent accompagner l'arbitre jusqu'à la station de Signa, à 20 km de Florence. Le directeur du jeu fut tout de même agressé et les instances fédérales infligèrent une suspension de terrain d'un match.
La semaine d'après, c'est une nouvelle défaite qui conclut le match de la Viola, 2-7 contre le Napoli. Le match de suspension fut joué à Modène, contre la Lazio (défaite 0-4).
1929-1930 : La Serie B
Le célèbre maillot violet du club avec une fleur de lys rouge comme blason (les joueurs sont d'ailleurs souvent surnommés les gigliati (giglio = lys)) est endossé pour la première fois le 22 septembre 1929 lors d'un match amical contre l'AS Rome. La légende dit que la couleur particulière vient d'une erreur au moment du lavage, des fleurs de lavandes déteignant sur les maillots. Selon Indro Montanelli, grand tifoso de la Fiorentina, le violet fut une couleur extraite de la lavande grâce à des alchimistes florentins et fait donc partie de l'histoire la ville. Toujours est-il que le violet fut adopté comme couleur officielle de la Fiorentina.
Pour sa première saison en Serie B, la Fiorentina se classe 4e avec 40 points. L'équipe-type est alors : Sernagiotto, Magli, Renzo, Sinibaldi, Staccione, Pizziolo, Neri, Lucchetti, Staffetta, Baldinotti, Galluzzi, Rivolo. Mario Pizziolo et Bruno Neri jouèrent plus tard en équipe nationale.
1930-1931 : La promotion en Serie A
La saison 1930-1931 de Serie B voit la Fiorentina finir en tête du championnat avec 46 points. Le point décisif fut obtenu sur la pelouse de La Spezia grâce à un but de Fortunato Baldinotti. La Fiorentina prend sa revanche sur Bari qui finit cette fois second après avoir empêché le club florentin de monter trois ans auparavant. A la précédente formation se sont ajoutés Bruno Ballante surnommé "il gatto magico" (le chat magique), transféré de l'AS Rome et le défenseur Renato Vignolini.
L'équipe était donc : Ballante, Corbyons (Magli R.), Vignolini, Staccione, Pizziolo I (Neri), Neri (Pizziolo II), Lucchetti, Staffetta (Moretti), Baldinotti, Galluzzi, Rivolo.
Luigi Ridolfi avait alors repris la présidence du club, après avoir été nommé Commissaire Extraordinaire de la Fédération en 1928. Lorsque la Fiorentina a appris sa promotion, Ridolfi présenta sa démission pour tous ses mandats fédéraux mais la FederCalcio lui proposa de rester à son poste, ce qu'il accepta volontiers.
La Serie A
Le recrutement : Pedro Petrone l'artillero
La Fiorentina tout juste promue en Serie A doit pouvoir soutenir la comparaison avec les meilleures équipes que sont la Juventus, le Genoa, Ambrosiana, Bologne ou encore l'AS Rome. Pour cela, l'équipe viola recrute le défenseur Gazzari (US Triestina), le milieu de terrain Giuseppe Bigogno (AC Legnano), Alfredo Pitto (premier sélectionné en équipe d'Italie de l'histoire de la Fiorentina dès 1931), Antonio Busini (Bologne) et Gastone Prendato (Padoue).
Même l'entraîneur Feldmann, désormais seul suite au départ de Csapkay, est estimé incapable pour la Serie A. Les dirigeants toscans font appel à l'autrichien Hermann Fellsner, alors en poste à Bologne.
Mais il manquait toujours un avant-centre qui pourrait tirer l'équipe vers le haut. Juste avant le début du championnat, l'uruguayen Pedro Petrone, joueur du Nacional Montevideo, est recruté pour 30 000 lires. Il est surnommé l'artillero (l'artilleur). Petrone était la vedette de l'équipe d'Uruguay lors des Jeux Olympiques de 1924 et 1928, lorsqu'il mena sa sélection à la médaille d'or. Lors de la Coupe du Monde 1930, première du nom, il fut en revanche décevant en dépit du titre remporté par son pays. C'est donc un champion en quête de rachat qui débarque le 6 août 1931 à Gênes après une longue traversée sur un luxueux paquebot. Son salaire est de 20 000 lires par mois, soit le double d'un haut fonctionnaire d'Etat mais seulement la moitié des émoluments de Raimundo Orsi, star de la Juventus. En même temps que Petrone débarque un autre joueur uruguayen, Guido Lamio, défenseur du Peñarol. Mais une blessure mal soignée contractée dès son arrivée le fera rentrer en Uruguay après quelques mois seulement, sans n'avoir jamais porté le maillot violet.
Les anecdotes sont nombreuses à son sujet. Ainsi, l'histoire dit que Petrone est arrivé en Italie sans ses chaussures à crampons et après avoir fait le tour des magasins florentins, il demanda à ses dirigeants d'envoyer un télégramme en Uruguay pour récupérer les siennes. Finalement, lors d'une visite à Bologne, son ami Sansone lui trouva la paire qui fera toute la (magnifique) saison, probablement via Rizzoli. Ou encore, lors d'un entraînement sur le terrain de Giglio Rosso, sur la Viale dei Colli, il tira si fort dans le ballon que celui-ci s'en alla casser une vitre d'une villa voisine.
Petrone, bon vivant et grand amateur de cuisine italienne, était souvent en dehors des terrains avec Carlos Gringa, qui est d'ailleurs resté toute sa vie à Florence. Après une première saison de haut niveau, Petrone baissa de rythme la seconde année. Une altercation avec l'entraîneur Feslner, auquel les dirigeants donnèrent raison en condamnant Petrone a une amende de 2000 lires poussa ce dernier a quitté, en pleine nuit, l'Italie pour retrouver sa terre natale, le 24 mars 1933.
Le nouveau stade : Giovanni Berta
Avec la promotion en Serie A, le vieux stade qui se trouvait via Bellini n'était plus adapté. Il fallait donc en construire un nouveau, comme le voulait Luigi Ridolfi (qui avait repris la présidence du club, perdue après l'affaire de Torre Annunziata en 1928). Initialement, il devait se situer au Parco delle Cascine où se trouvaient déjà plusieurs installations sportives mais ce fut finalement le quartier du Campo di Marte qui fut retenu, car plus spacieux et mieux desservi par les lignes de chemin de fer. Le projet fut confié à l'architecte Pier Luigi Nervi.
Au début, le stade fut nommé Giovanni Berta, un militant fasciste mais après la Seconde Guerre mondiale il fut rebaptisé le Stadio Comunale. Ce n'est qu'en 1991 qu'il pris le nom de Artemio Franchi, en référence à l'ancien président de la FIGC.
Ce nouveau stade est inauguré officiellement le 13 septembre 1931 lors d'un match amical opposant la Fiorentina aux Autrichiens de l'Admira Vienne, arbitré par Bevilacqua et gagné 1-0 par les Italiens grâce à un but de Pedro Petrone. A cette occasion, le ballon fut jeté d'un avion par le pilote acrobatique florentin Vasco Magrini. Les équipes étaient les suivantes :
- Fiorentina : Ballante, Gazzari, Vignolini, Pizziolo, Bigogno, Pitto, Prendato, Busini, Petrone, Galluzzi (Bonesini), Rivolo
- Admira : Zohler, Janda, Paolich, Mirschitza, Hummenberger, Porcht, Ranft, Klima, Steuber, Cernitz, Langer
En réalité, le premier match joué dans ce stade fut un match amical entre la Fiorentina et Montevarchi, le 10 septembre 1931 et remporté par l'équipe locale 6-0 (dont 4 buts de Petrone).
Les années dorées : deux scudetti
Lors de la saison 1955-1956, la Fiorentina remportae son premier scudetto. Le président de l'époque était Enrico Befani, un industriel du textile venant de Prato. Il avait investi pour avoir une équipe compétitive, notamment avec l'attaquant argentin (originaire de Sorrente) Miguel Montuori, qui jouait auparavant au Chili, l'italien Giuseppe Virgili mais aussi avec l'ailier brésilien Julio Botelho, dit Julinho. Ce dernier avait été repéré lors de la Coupe du Monde 1954 par l'entraîneur florentin Fulvio Bernardini, qui le considérait comme le meilleur ailier droit du monde. Le milieu de terrain était composé de joueurs très techniques comme Guido Gratton, Armando Segato et Maurilio Prini (ou Claudio Bizzarri). En défense étaient alignés Beppe Chiapella, Ardico Magnini et Sergio Cervato. Le capitaine Francesco Rosetta faisait la liaison entre la ligne arrière et le milieu de terrain. Enfin, le gardien était le jeune Giuliano Sarti qui joua ensuite dans la glorieuse équipe de l'Inter Milan des années 1960.
Pour l'équipe de Fulvio Bernardini, cette saison ressembla à une marche triomphale. En effet, la Fiorentina arriva invaincue à la dernière journée où ils s'inclient 3-1 contre le Genoa à Marassi. Le scudetto était déjà acquis et fêté depuis le week-end précédent où, pour son dernier match à domicile, la Fiorentina battit 4-1 la Lazio Rome, le 27 mai 1956.
Lors de la saison 1956-1957, la Fiorentina participa à la Coupe des Champions et fut la première équipe italienne à disputer la finale de la prestigieuse compétition, contre le Real Madrid de Alfredo Di Stefano, au Stade Santiago Bernabéu de Madrid. Les Florentins perdirent ce match 2-0 après une succession d'erreurs arbitrales, notamment un but parfaitement valable refusé à Julinho et plusieurs fautes inexistantes offertes aux Merengues.
En championnat, la Fiorentina signe 4 seconde place consécutives et en 1961, elle remporte la première édition de la Coupe des Coupes contre les grands favoris du Glasgow Rangers, 2-0 puis 2-1. La Viola récidiva l'année suivante mais battue en finale par l'Atletico Madrid, 1-1 puis 3-0.
En 1969, Florence remporta son deuxième championnat. Après un départ moyen, elle arriva à devancer le Milan AC et Cagliari. Le match décisif fut remporté 2-0 à Turin, contre l'ennemi : la Juventus. Les principaux joueurs de cette glorieuse saison étaient : Chiarugi, De Sisti, Amarildo, Esposito, Merlo, Maraschi, Ferrante, Brizzi, Rizzo et Superchi. L'entraîneur étant Bruno Pesaola.
De Pontello à Cecchi Gori
Les années 1970 : la décennie vide
Les années 1970, en dehors de la victoire en Coupe d'Italie en 1975, ne furent guère fameuses. La Fiorentina resta dans le ventre mou du classement, risquant même d'être relégué en Serie B en 1971 et en 1978. Des jeunes joueurs acquis lors de la première moitié des années 1970, comme Moreno Roggi ou Vincenzo Guerini seul Giancarlo Antognoni a confirmé tout son potentiel au plus haut niveau. Le centre de formation florentin donna aussi quelques bons joueurs, comme Claudio Desolati et Giovanni Galli. Les présidents Ugolini et Melloni n'avaient pas les moyens d'acquérir de grandes stars et les supporters florentins durent donc se contenter de joueurs honnêtes comme Alessio Tendi, Steno Gola, Giancarlo Galdiolo et Marco Rossinelli. L'équipe n'est donc jamais parvenue à de grands résultats.
1981-1982 : à un pas du titre
Dans les années 1980 arrivèrent de nouveaux dirigeants, avec à leur tête Flavio Pontello, chef d'entreprise dans le BTP. En 1981, Pontello décida de changer les symboles comme l'hymne du club et surtout le lys, ce qui ne manqua pas de provoquer la colère des supporters. Mais à cela, les nouveaux patrons du club florentin recrutèrent des joueurs de haut niveau : Francesco Graziani et Eraldo Pecci du Torino, le milieu de terrain argentin du FC Séville Daniel Bertoni, la révélation de l'AC Monza Daniele Massaro ou encore le solide défenseur Pietro Vierchowod, prêté par la Sampdoria Gênes.
Le patron de l'équipe sur le terrain était Giancarlo Antognoni mais le 9 octobre 1981, à la 57e minute de Genoa-Fiorentina (2-3), le portier gênois Silvano Martina blessa gravement le stratège florentin, qui perdit connaissance. Il resta privé de terrain pendant 4 mois suite à une fracture du crâne. Un moindre mal, puisqu'il aurait pu y rester.
Pour le remplacer, le directeur sportif Corsi, recruta Luciano Miani mais Antognoni était irremplaçable et il fit son retour contre Cesena pour une victoire 1-0 avant d'inscrire un but de 40 mètres lors d'un déplacement à Naples.
A la dernière journée, la Fiorentina et la Juventus étaient à égalité de points avec 44 unités. Le calendrier était le suivant : Fiorentina - Cagliari et Catanzaro - Juventus. Alors que la Viola se vit refuser un but inscrit par Graziani pour une faute peu évidente de Bertoni, la Juventus gagna 1-0 grâce à un penalty de Liam Brady consécutif à une faute de main d'un défenseur calabrais. Suite à cela, les supporters florentins inventèrent le slogan "Meglio Secondi che Ladri" ("Mieux vaut être seconds que voleurs").
1990 : une finale et une contestation
En football, l'année 1990 en Italie est marqué, non seulement par la Coupe du Monde qui se déroula dans la péninsule, mais aussi par la révolte contre la famille Pontello dans l'affaire Roberto Baggio. La Fiorentina était retombée dans ses vieux travers en luttant pour le maintien. En revanche, elle obtenait de très bons résultats en Coupe UEFA éliminant, dans l'ordre, l'Atletico Madrid, le FC Sochaux, l'AJ Auxerre, le Dinamo Kiev et, en demi-finale, le Werder Brême.
En finale, pour la première fois dans l'histoire des coupes européennes, on retrouva deux équipes d'un même pays : la Fiorentina et la Juventus Turin. A l'aller, la Fiorentina s'inclina 3-1 sur la pelouse turinoise. Une rencontre qui déclencha immédiatement une polémique sur l'arbitrage de Emilio Soriano Aladrén, contestation illustrée par le défenseur Celeste Pin qui cria « Ladri ! » au micro de la RAI. Le match retour se disputa à Avellino, le stade Artemio Franchi étant suspendu.
Mais les Florentins étaient plus inquiets pour une autre information. En effet, le lendemain de la défaite en finale de l'UEFA, Pontello annonça la vente de Roberto Baggio, véritable idole, à l'ennemi juré de la Juventus. Malgré cela, les dirigeants florentins annoncèrent leur intention de rester à la tête du club.
Cela déclencha une véritable colère de la part des supporters violets qui manifestèrent devant le siège du club ainsi qu'aux abords de la propriété des Pontello. Ces manifestations aboutirent à la vente du club par Pontello au producteur de cinéma Mario Cecchi Gori.
Les années Cecchi Gori
1992-1993 : le retour en B
Pour sortir la Fiorentina du milieu de tableau, Cecchi Gori décida d'investir dans de nouveaux joueurs, notamment Stefan Effenberg et Brian Laudrup du Bayern Munich.
En début de saison, les résultats furent conformes aux attentes des dirigeants florentins, avec des hauts (victoire 7-1 contre Ancône) et des bas (défaite 3-7 contre le Milan AC). Mais le 3 janvier 1993, Vittorio Cecchi Gori, vice-président du club, licencia l'entraîneur Luigi Radice alors que l'équipe occupait la deuxième place du classement. En réalité, on prêtait à Radice une liaison avec Rita Rusic, la femme de Vittorio Cecchi Gori.
Le club florentin fit alors appel à Aldo Agroppi mais les résultats mitigés s'accumulèrent et Agroppi fut rapidement remplacé par Luciano Chiarugi et Giancarlo Antognoni qui ne réussirent pas à sauver la Fiorentina.
En effet, le 6 juin 1993, pour la dernière journée de championnat, Udinese et la Fiorentina sont au coude-à-coude pour le maintien. La viola accueillait Foggia pendant que l'Udinese se déplacait à Rome pour y affronter l'AS Roma. Malgré la victoire 6-2 de la Fiorentina contre les Apuliens, le match nul dans l'autre rencontre condamnait les Florentins à une descente en Serie B après 54 ans au plus haut niveau.
Mort de Mario Cecchi Gori
Le 5 novembre 1993, le célèbre producteur Mario Cecchi Gori décéda, probablement d'un infarctus. Une foule immense assista à ses obsèques, l'applaudissant de longues minutes. Selon les voeux de Mario, la présidence du club fut donnée à son fils, Vittorio.
1993-1995
Vittorio Cecchi Gori, associée à sa mère Valeria (présidente d'honneur) saura recruter des joueurs tels que Francesco Toldo, Anselmo Robbiati, Manuel Rui Costa, Andrei Kanchelskis, Edmundo et Enrico Chiesa.
La saison 1993-1994 (en Serie B), avec Gabriel Batistuta et d'autres jeunes de talents sous la conduite de Claudio Ranieri fut gagné à l'avant-dernière journée, permettant à la Fiorentina de retrouver l'élite.
De retour en Serie A, la Fiorentina recrute de nouveaux joueurs dont Manuel Rui Costa, le passeur du Benfica Lisbonne et le nouveau champion du monde Marcio Santos (Bordeaux). Si le premier est une vraie réussite, devenant un des chouchous du public, le second sera une déception et quittera le club au bout d'un an, rejoignant l'Ajax Amsterdam. Mais la réelle révélation est Gabriel Batistuta qui termina meilleur buteur du championnat, battant au passage le record du nombre de buts inscrits consécutivement, détenu jusqu'alors par Ezio Pascutti. La Fiorentina termina 10ème.
1995-1996 : Le premier trophée de l'ère Cecchi Gori
Pour cette nouvelle année, la Fiorentina se renforça avec les arrivées de Lorenzo Amoruso, Emiliano Bigica (tous deux de l'AS Bari), Stefan Schwarz (Arsenal FC) et Michele Serena (Sampdoria Gênes).
L'équipe semblait pouvoir jouer les premiers rôles et, à la mi-saison, elle était considérée comme un possible prétendant au titre. Mais faute d'un banc suffisant, la Viola finit 3ème, à égalité avec la Lazio Rome de Zdenek Zeman.
Mais la fin de saison fut surtout marqué par la conquête d'une nouvelle Coupe d'Italie, 21 ans après la dernière. L'objectif semblait réalisable, surtout après la fantastique demi-finale où la Viola élimina l'Inter Milan 3-1 puis 1-0 avec notamment un lob magnifique de Gabriel Batistuta. La finale aller se joua à Florence et vit la victoire des locaux 1-0 grâce à un nouveau but de l'Argentin, en position de hors-jeu. Au retour de Bergame, la Fiorentina l'emporta 2-0 (Amoruso, Batistuta) et se vit ainsi attribué le trophée. Le retour en Toscane fut mémorable, les joueurs étant accueillis par 40 000 personnes à 3h du matin.
1996-1998 : La fin du cycle Ranieri et le court passage de Malesani
La saison 1996-1997 débuta avec la victoire en Supercoupe d'Italie contre le Milan AC, à San Siro (2-1) avec deux buts de Gabriel Batistuta contre une réalisation de Dejan Savićević pour le Milan. Ainsi, la Fiorentina fut la première équipe vainqueur de la Coupe d'Italie à remporter la Supercoupe. La fête fut double car le titre fut conquis le 25 août 1996, la veille du 70ème anniversaire de la création du club. Cette même année, le club recruta Luis Oliveira, Aldo Firicano et Vittorio Pusceddu (tous trois de Cagliari). En janvier 1997, Cecchi Gori recruta également la "star" promise en la personne du milieu de terrain russe Andrei Kanchelskis. Ce dernier ne s'adapta pas réellement, notamment à cause de problèmes physiques récurrents.
En Coupe des Coupes, le parcours florentin s'interrompit en demi-finale, contre le FC Barcelone. Malgré un résultat nul obtenu au Camp Nou grâce à un but magnifique de Gabriel Batistuta [2], la Viola perdit son match à domicile sur le score de 2-0. En championnat, le club échoua à la 9e place, se privant ainsi d'une qualification européenne, ce qui précipita le licenciement de Claudio Ranieri. Il fut remplacé par Alberto Malesani, le jeune entraîneur du Chievo Vérone (Serie B).
Le principal recrutement de l'été 1997 fut celui de l'attaquant brésilien Edmundo (surnommé O' Animal), précédé d'une réputation de joueur talentueux mais turbulent. Il fut néanmoins blessé à son arrivée. Le nouvel entraîneur sut rapidement se faire accepté. En effet, lors de la première journée, la Fiorentina gagna son match sur la pelouse de l'Udinese grâce à deux buts dans les arrêts de jeu de Gabriel Batistuta. A la fin de la partie, Malesani, euphorique, se dirigea vers la tribune réservée aux supporters florentins afin de fêter ce premier succès avec eux. Cette scène lui valut le surnom de Allenatore Ultrà (Entraîneur ultra). La saison 1997-1998 fut marquée par la grande inconstance des résultats, la Fiorentina alternant les bons résultats contre les favoris du championnat et les résultats décevants contre les "petits" de Serie A. L'effectif fut notamment amputé des blessures à répétition d'Andrei Kanchelskis qui avait réalisé un bon début d'exercice. Ainsi, c'est le duo Rui Costa-Batistuta qui porta l'équipe. Il fut renforcé par Edmundo en janvier, rapidement adopté et devenant l'une des idoles du Stade Artemio Franchi.
Malgré une bonne saison, terminée à la 5e place, des rapports difficiles entre Cecchi Gori et Malesani aboutirent au départ de l'entraîneur. Après une période de flottement où Renzo Ulivieri (Bologne) et Emiliano Mondonico (Atalanta Bergame et supporter déclaré de la Fiorentina) furent pressentis pour occuper le poste, c'est Giovanni Trapattoni, l'un des meilleurs techniciens du moment, qui remporta la mise.
1998-2000 : L'ère Trapattoni
Lors du Championnat 1998-1999, la Fiorentina, entraînée par Giovanni Trapattoni, resta longtemps en cours pour le Scudetto, remportant même le symbolique titre de "Champion d'automne", guidée par un Gabriel Batistuta au sommet de sa forme. Cependant, l'édifice s'écroula en février, avec les effets combinés de la blessure du goleador argentin et des critiques émises à l'encontre d'Edmundo, aperçu lors du Carnaval de Rio. Finalement, la Viola termina à la 3e place, profitant du nouveau système de qualification à la Ligue des champions (3e et 4e place qualificatives) pour accéder au tour préliminaire de la compétition. Concernant les joutes européennes, la Fiorentina disputa la Coupe UEFA lors de cette saison 1998-1999. Mais l'équipe florentine en fut éliminée dès les 1/16e de finales par une décision de l'UEFA, qualifiée par les Italiens de discutable. Après avoir remporté le match aller sur la pelouse du Grasshopper Zurich (0-2), la Fiorentina dut disputer la seconde manche à Salerne, au Stadio Arechi, en vertu d'une décision prise trois ans auparavant suite à des objets lancés sur le terrain. Alors qu'elle menait au score, des supporters salernitani, devenu hostiles à la Fiorentina depuis des incidents en Championnat, jetèrent une « bombe agricole » en direction des joueurs florentins, blessant au genou droit le quatrième arbitre belge Philippe Flamant. La Fiorentina fut jugée responsable des incidents et perdit le match 3-0.
Les 24 et 25 juillet 1999, au Giants Stadium (New York), l'équipe de Trapattoni remporta un tournoi amical, appelée "Gotham Cup", auquel participèrent également Aston Villa (Angleterre), Ajax Amsterdam (Pays-Bas) et Panathinaïkos (Grèce). Après avoir battu les Grecs sur le score de 3-0 (buts d'Enrico Chiesa, Abel Balbo et Luis Oliveira), elle battit les joueurs anglais 4-0 en finale (doublé de Gabriel Batistuta, Predrag Mijatovic et Manuel Rui Costa).
La saison 1999-2000 marqua le retour, après 30 ans d'absence, de la Fiorentina au sein de la compétition continentale majeure : la Ligue des Champions. Après avoir largement dominé les Polonais du Widzew Łódź (3-1, 2-0), le tirage au sort désigna comme adversaires Arsenal (Angleterre), FC Barcelone (Espagne) et AIK Stockholm (Suède). Les débuts sont difficiles puisque le match nul (0-0) à domicile contre Arsenal est suivi d'une nette défaite à Barcelone (4-2) puis d'un nouveau résultat nul en Suède (0-0). Mais la victoire (3-0) contre l'AIK à domicile remit en course les Florentins pour la qualification. Le 27 octobre 1999 se joua le match décisif Arsenal-Fiorentina, les deux équipes comptant chacune 5 points à deux matchs de la fin. Avec le système de la différence de buts particulière, la victoire était qualificative pour le second tour. Et ce fut grâce à un but de Gabriel Batistuta, à un quart d'heure de la fin, que la Fiorentina devint le premier club italien à vaincre à Wembley, avant sa destruction. Après un spectaculaire match nul contre Barcelone (3-3 dont un but magnifique de Mauro Bressan), les Florentins accédèrent donc au second tour où ils retrouvèrent Manchester United (Angleterre), Valence CF (Espagne) et Bordeaux (France), tous trois champions dans leur pays respectif. Cette seconde phase débuta par une victoire contre Manchester à domicile (2-0, buts de Gabriel Batistuta et Abel Balbo), une nouvelle victoire au Stade Artemio Franchi contre Valence (1-0, but de Predrag Mijatovic) et un match nul (0-0) sur le terrain des Girondins de Bordeaux. Alors qu'ils étaient en passe de se qualifier, les Florentins vont s'écrouler suite à la défaite (2-0) à Valence, concédée dans des conditions difficiles puisque un but fut refusé à Manuel Rui Costa à la 90e minute alors que le score n'était que de 1-0, le tout pour un hors-jeu imaginaire. Par la suite, la Viola concéda une nouvelle défaite face à United (3-1) puis un match nul, sur sa pelouse, contre Bordeaux (3-3). Elle finit troisième de la poule et se fit donc éliminer de la Ligue des Champions.
En Championnat, la Fiorentina obtint une décevante 7e place, se qualifiant tout de même pour la Coupe de l'UEFA. Giovanni Trapattoni quitta le club pour prendre en charge l'Équipe d'Italie.
2000-2002 : Coupe d'Italie, relégation et faillite
Le début des années se révéla très difficile pour la Fiorentina, malgré la 6e victoire en Coupe d'Italie. Les joueurs florentins battirent Parme en finale, grâce à un succès 1-0 obtenu en Emilie-Romagne avant un match nul 1-1 à Artemio Franchi. En Championnat ainsi qu'en Coupe UEFA, la saison fut plus difficile, puisque le club ne se classa que 10e en Serie A alors qu'au niveau européen, la Viola se fit éliminée dès le premier tour par les Autrichiens du FC Tirol Innsbruck. Roberto Mancini prenant même la place de Fatih Terim en cours de saison.
Lors de la saison 2001-2002, l'équipe florentine ne put faire mieux que 17e (sur 18 clubs) et se vit donc reléguée. Ni le licenciement de Roberto Mancini en janvier 2002 (remplacé par Ottavio Bianchi), ni l'apport certain du jeune espoir brésilien Adriano (arrivé lui aussi en janvier) ne suffirent à sauver le club. Mais le pire arrivait. Malgré les ventes de Gabriel Batistuta à l'été 2000, de Manuel Rui Costa et Francesco Toldo à l'été 2001, la Fiorentina se retrouva en grandes difficultés financières, avec un passif de 22 M€. La Fédération d'Italie de football décida donc de l'exclusion du club du prochain exercice de Série B avant que le tribunal administratif de Florence décide de mettre en faillite la société AC Fiorentina Spa, permettant à la Ternana Calcio de sauver sa place parmi la seconde division italienne.
Della Valle
La Florentia Viola
Grâce à l'action du maire Leonardo Domenici et de son adjoint au sport Eugenio Giani, qui fondèrent en août 2002 la société Fiorentina 1926 Florentia, Florence ne resta pas sans football. Le nom du club fut changé en Florentia Viola quand il fut repris par l'entrepreneur Diego Della Valle. C'est avec ce nom que le club fut inscrit, pour la saison 2002-2003, en Serie C2, groupe B. Il aurait dû reprendre en Serie D, soit le plus haut niveau amateur, mais la relégation administrative de la SS Cavese (pour tricherie) libéra une place au dernier échelon professionnel.
L'équipe, dans laquelle le capitaine Angelo Di Livio décida de continuer à jouer en raison de son grand attachement à Florence, fut entraînée par Pietro Vierchowod et Alberto Cavasin. Elle réussit à finir en tête de son groupe, malgré trois défaites à domiciles contre Rimini, Montevarchi et Gualdo, ainsi qu'une lourde défaite lors du derby à Grosseto. Cette accession en Serie C1 fut notamment le fait de l'attaquant Christian Riganò. Le propriétaire Diego Della Valle réussit à acquérir le logo historique puis le nom, remettant ainsi en vie la réelle Fiorentina, même si elle dut être renommée ACF Fiorentina en raison d'un désaccord avec l'ancien propriétaire, Cecchi Gori. Le 19 mais 2003, la Florentia Viola retrouva son nom officiel en devenant ACF Fiorentina S.p.A..
Le retour en Serie A
Suite au Caso Catania, le président de la Fédération d'Italie de football, Franco Carraro, admit la Fiorentina directement en Serie B pour la saison 2003-2004 après la relégation de Cosenza. Une Serie B exceptionnellement composée de 24 équipes, puisqu'en plus de la Fiorentina, Catane, le Genoa et la Salernitana furent intégrés, provoquant une vaste polémique.
La Fiorentina commença donc cet exercice de Serie B avec une équipe prévue pour la Serie C1, ce qui engendra un début de saison relativement médiocre et précipita, en janvier 2004, le remplacement de l'entraîneur Alberto Cavasin par Emiliano Mondonico. Avec ce dernier, les joueurs florentins réussirent une formidable série de résultats, accrochant la 6e place, se qualifiant ainsi in-extremis pour les barrages de promotion/relégation. L'adversaire de ce match fut Pérouse, 15e de Serie A. Lors de la première partie, la Fiorentina s'imposa à Pérouse (1-0, but de Enrico Fantini), avant que de concéder le match nul (1-1) sur sa pelouse. A la faveur des deux matchs, la Viola regagnait donc la Serie A après seulement 2 ans d'absence.
Pour son retour au plus haut niveau, les dirigeants florentins firent un effort de recrutement, avec Fabrizio Miccoli, Enzo Maresca, Christian Obodo, Dario Dainelli, Tomáš Ujfaluši, Martin Jørgensen et Cristiano Lupatelli. Malgré tout, de nombreux joueurs présents en Serie C2 étaient toujours dans l'effectif. Et l'équipe connut des débuts difficiles.
Emiliano Mondonico fut licencié après la première journée de championnat, à cause de déclarations publiques n'ayant pas plu aux dirigeants. Il fut remplacé par l'entraîneur des gardiens, Sergio Buso. Mais, ce dernier fut également écarté du poste de coach suite aux résultats peu probants de son équipe. Ce fut l'ancien sélectionneur de l'Équipe d'Italie Dino Zoff qui le remplaça. A la fin des matchs allers, la Fiorentina était en course pour une place en Coupe UEFA mais une série de 4 défaites consécutives allait précipiter l'équipe en position difficile, proche de la zone de relégation. Lors du mercato hivernal, le club recruta Marco Donadel (Sampdoria Gênes, 3 M€), Giampaolo Pazzini (Atalanta Bergame, 6 M€) ainsi que l'attaquant bulgare Valeri Bojinov, jusqu'alors à Lecce et considéré comme un grand espoir.
Le maintien ne fut acquis que lors de la dernière journée où pas moins de 9 équipes étaient concernées par la relégation. Grâce à la victoire contre Brescia (3-0) et au match nul entre Bologne et Parme (toutes deux condamnées aux barrages), la Fiorentina évita la descente. Ce fut également la dernière saison d'Angelo Di Livio, auteur de 12 matchs.
L'ère Della Valle - Corvino - Prandelli
2005-2006 : la quatrième place retirée
Afin de ne pas revivre une difficile saison, le club se renforça en cours de l'été 2005, notamment au niveau administratif avec les arrivée du directeur sportif Pantaleo Corvino et de l'entraîneur Cesare Prandelli. L'effectif fut amputé de Giorgio Chiellini, Enzo Maresca, Fabrizio Miccoli et Christian Obodo. La Fiorentina avait décidé d'axer son recrutement sur un mélange entre joueurs d'expérience et jeunes espoirs. C'est ainsi que furent recrutés Luca Toni, Sébastien Frey, Alessandro Gamberini, Riccardo Montolivo, Manuel Pasqual, Stefano Fiore, Cristian Brocchi, Michele Pazienza, Marco Di Loreto et Giuseppe Pancaro.
La première partie de saison fut exceptionnelle, la Fiorentina occupant les premières places du classement, s'affirmant contre la révélation de la saison et se positionnant pour une place en Coupe d'Europe. Ainsi, à la fin de l'année 2005, l'équipe est 4e de Serie A, avec un Luca Toni en tête du classement des buteurs avec 16 réalisations. Il fut également le premier joueur florentin à inscrire un triplé sous le maillot de la Squadra Azzura contre la Biélorussie.
Lors du mercato d'hiver, la Fiorentina recruta Per Kroldrup (Everton, 6 M€), Luis Jimenez (Ternana, co-propriété pour 2,5 M€) ainsi que Bogdan Lobont (Ajax Amsterdam, 1,5 M€) et Gianluca Berti (Empoli). Ces deux derniers étant recrutés pour combler l'absence sur blessure de Sébastien Frey et le départ de Sebastián Cejas pour Empoli. Ainsi, l'opération de rajeunissement de Corvino continuait.
Ces arrivées, notamment celle de Luis Jimenez, se révélèrent décisives. Tout comme la réussite de Luca Toni (31 buts, il remporta le Soulier d'or européen). Ainsi, la Fiorentina résista au retour de l'AS Rome (11 victoires consécutives, record à l'époque mais battu un an plus tard par l'Inter Milan), et se qualfia pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions grâce à sa 4e place.
Mais, au cours de l'été, la Fiorentina se retrouva mêlée au scandale du Calciopoli, avec l'accusation pour certains de ses dirigeants de tricherie. Selon les enquêteurs, Diego Della Valle (propriétaire), Andrea Della Valle (président) et Sandro Mencucci (administrateur délégué) auraient contacté le vice-président de la FIGC, Innocenzo Mazzini, afin de faciliter le maintien du club toscan au cours de la saison 2004-2005, au détriment de Bologne. L'affaire se déroula à deux niveaux judiciaires : la Commission d'Appel Fédérale condamna la Fiorentina à une rétrogradation en Serie B avec 12 points de pénalité au départ de la saison suivante. Mais la Cour fédérale de la FIGC ramena la sanction à une perte de 30 points pour la saison 2005-2006, faisant perdre la qualification obtenue pour la Ligue des Champions, ainsi qu'une pénalité de 19 points pour la saison 2006-2007. Enfin l'arbitrage du Comité Olympique National Italien réduisit la pénalité à 15 points, considérant que la responsabilité du club lors de l'affaire concernant la rencontre Lecce-Parme ne pouvait être prouvée. Au final, il n'a pu être prouvé que des employés du club florentin étaient directement impliqués dans le Calciopoli.
2006-2007 : la pénalisation et le retour
Lors de l'été 2006, Cristian Brocchi, Stefano Fiore et Luis Jimenez quittèrent le club. Mais des joueurs importants arrivèrent : Adrian Mutu, Mario Alberto Santana, Fabio Liverani, Manuele Blasi et Massimo Gobbi. Sébastien Frey et Riccardo Montolivo, arrivés l'année précédente, sont quant à eux définitivement acquis.
La Fiorentina débuta la saison en Coupe d'Italie, en éliminant au premier tour la petite équipe de Giarre (3-0, Pazzini x2, Santana). Mais lors du second tour, la Viola est éliminée par le Genoa (1-0).
Le 9 septembre 2006 débuta le Championnat d'Italie 2006-2007, le premier sans la Juventus, par une défaite de la Fiorentina, à domicile, 2-3 (0-2 à la mi-temps) contre le favori de la saison : l'Inter Milan. Malgré la pénalité de 15 points infligés par la Fédération et un mauvais début de saison (1 victoire et 3 défaites en 4 matchs), la Fiorentina réussit à se reprendre et à atteindre le milieu du tableau à la fin des matchs allers.
Lors du mercato hivernal, la Fiorentina se renforça avec l'arrivée du jeune milieu de terrain serbe Zdravko Kuzmanović (FC Bâle, 3 M€), joueur qui avait accusé le directeur sportif de Palerme, Rino Foschi, d'avoir tenté de corrompre son père et aussi agent. Dans le sens des départs, le gardien Bogdan Lobont rejoignit le Dinamo Bucarest, Guilherme Raymundo do Prado fut prêté à La Spezia et Francesco Parravicini, déjà prêté à Palerme, fut de nouveau prêté à Parme.
Lors des matchs retours, la Viola continua son ascension vers les sommets, arrivant à terminer à la 6e place du classement. La Fiorentina se qualifia donc en Coupe UEFA, grâce à la meilleure défense du Championnat (31 buts encaissés) et la troisième meilleure attaque (62 buts marqués).
2007-2008 : Demi-finale de la Coupe UEFA
Au mercato estival, furent recrutés Federico Balzaretti (Juventus), Anthony Vanden Borre (Anderlecht), Pablo Daniel Osvaldo (Atalanta Bergame), Franco Semioli (Chievo Verone) et Christian Vieri (Atalanta Bergame). De leur côté, Valeri Bojinov (Manchester City, 8 M€), Manuele Blasi (Naples) et Reginaldo (Parme) quittèrent le club.
Lors de la première partie du championnat, débuté le 26 août par une victoire de la Fiorentina dans le derby toscan contre Empoli (3-1), la Viola profita des buts de l'inusable Vieri et pouvaient s'affirmer comme un sérieux prétendant à la qualification en Ligue des Champions.
Au cours du mercato hivernal, les dirigeants recrutèrent Papa Waigo N'Diaye, en copropriété avec le Genoa en échange de Anthony Vanden Borre, pourtant arrivé quelques mois plus tôt. Ils recrutèrent également Daniele Cacia (Piacenza, copropriété) et le jeune Manuel da Costa (PSV Eindhoven). Dans le sens inverse, Arturo Lupoli fut prêté à Trévise tandis que Michele Pazienza et Federico Balzaretti étaient transférés à, respectivement, Naples et Palerme.
La Fiorentina se retrouva au coude-à-coude avec le Milan AC pour la 4e place, la dernière qualificative en Ligue des Champions. Le 20 mars, les joueurs florentins gagnèrent à Turin (2-3) contre la Juventus, le rival historique, pour la première fois depuis presque 20 ans. Ce succès fut dignement fêtée par les supporters au retour des joueurs à Florence. Finalement, ce fut la Viola qui se qualifia pour la plus prestigieuse des compétitions européennes, signant ainsi son grand retour après 8 ans d'absence. Bien que le match décisif se joua sur la pelouse du Torino, plus de 30 000 spectateurs étaient présents au Stade Artemio Franchi pour suivre le match et attendre l'équipe.
Au niveau européen, la Fiorentina atteignit la demi-finale de la Coupe UEFA, après une qualification en quart contre le PSV Eindhoven (1-1 à domicile, 0-2 au Philips Stadion). Avec 6 buts inscrits, Adrian Mutu égala le record de Kurt Hamrin et Gabriel Batistuta, meilleurs buteurs de la Fiorentina en une saison européenne. Lors de la demi-finale, l'adversaire de la Viola fut les Glasgow Rangers. A l'aller, les Florentins arrachèrent le match nul (0-0) sur le pelouse de l'Ibrox Stadium mais, au match retour, le score fut identique. Il fallut donc une séance de tirs au but pour départager les deux équipes. Après un premier arrêt de Sébastien Frey sur la tentative de Barry Ferguson, la Fiorentina ne parvint pas à concrétiser son avantage suite aux échecs de Fabio Liverani et Christian Vieri, permettant ainsi aux Écossais de se qualifier pour la finale à Manchester, où ils perdirent face au Zénith Saint-Pétersbourg.
2008-2009 : Le retour en Ligue des Champions et une nouvelle 4e place
La Fiorentina, qui retourna en Ligue des Champions après 8 années d'absence, recruta Felipe Melo de Carvalho, Stevan Jovetic, Alberto Gilardino, Juan Manuel Vargas, Gianluca Comotto et, en prêt, Marco Storari, Luciano Zauri et Sergio Bernardo Almirón, pour un montant total de 50 M€ [3]. Partirent, quant à eux, Tomas Ujfalusi, Fabio Liverani, Christian Vieri, Daniele Cacia et Alessandro Potenza. Anthony Vanden Borre, jusqu'alors en co-propriété avec Genoa, fut définitivement transféré. Lors du mercato hivernal, la vente de Pablo Daniel Osvaldo et Giampaolo Pazzini permirent d’encaisser 16 M€.
Les Della Valle annoncèrent le projet d'un nouveau stade, qui serait construit dans le quartier de Castello : une installation polyvalente qui permettrait à la Fiorentina un revenu plus important (de 12 M€ au Franchi, le club passerait à 50 M€) qui pourrait permettre à la Viola de réduire l'écart de budget entre elle et les grands clubs italiens. En plus du nouveau projet, une restructuration importante de l'Artemio Franchi serait envisagée.
Sur le plan sportif, la Fiorentina remporta son tour préliminaire de Ligue des Champions contre les Tchèques du Slavia Prague (2-0, 0-0). Le premier match de poule fut joué à Lyon et les deux équipes se neutralisèrent (2-2), alors que les Italiens menaient 2-0 à la première mi-temps. Un nouveau match nul sanctionna la partie contre le Steaua Bucarest (0-0). Puis vint la double confrontation avec le favori du groupe, le Bayern Munich, après avoir encaissé une lourde défaite (3-0) en Allemagne, la Viola ne put faire mieux qu’un match nul (1-1) au Franchi. Après une nouvelle défaite, contre Lyon cette fois (1-2), la Fiorentina, avec seulement 3 points, fut mathématiquement éliminée et dut relever le défi de battre le Steaua Bucarest pour se voir reverser en Coupe UEFA, pari remporté grâce à une victoire 1-0 en Roumanie. Malheureusement pour eux, les Florentins se firent éliminer dès les 1/16 de finale de cette compétition par l’Ajax Amsterdam, un des favoris de la compétition (0-1, 1-1). Cette élimination, associée au classement moyen du club en Serie A (la Fiorentina termina la phase aller en occupant la 6e place) déclencha un vent de colère parmi les supporters. D’autant plus que le club se fit également éliminé de la Coupe d’Italie par le Torino.
Mais ces différentes éliminations offrirent à la Fiorentina la possibilité de se recentrer sur l’objectif de la 4e place du Championnat, alors que le Genoa se révélait comme une possible surprise. Grâce à une série de 7 victoires en 8 matchs entre la 28e journée et la 36e journée, la Fiorentina se rendit à Lecce (37e journée) avec l’assurance d’une qualificaiton en C1 en cas de simple match nul. Ce qu’elle obtint (1-1) grâce à un but de Martin Jorgensen. L’ultime journée vit s’affronter la Fiorentina avec le Milan AC au Franchi, pour un match décisif. En effet, le vainqueur se qualifiait directement en Ligue des Champions, alors que le perdant devrait passer par un tour préliminaire. Les Milanais l’emportèrent 2-0.
Chronique
Chronique de la Fiorentina - 1870: Naissance du Club Sportivo Firenze
- 1898: Naissance du Florence Football Club
- 1902: Naissance de l'Itala Football Club
- 1908: Naissance du Firenze Football Club
- 1910: La Palestra Ginnica Libertas ouvre une section football
- 16 juillet 1922: La Libertas perd le barrage contre l'Inter pour l'accession en Première Division. Le football florentin tombe dans les divisions régionales.
- 26 agosto 1926: Fusion entre le C.S. Firenze et la P.G. Libertas donnant vie à l'Associazione Calcistica Fiorentina
- 1926-27: 6ª du Groupe C de la Prima Divisione Cadetta
- 1927-28: 2ª du Groupe Sud de la Prima Divisione Cadetta. Promue d'office en Divisione Nazionale
- 1928-29: 16ª du Groupe B de la Divizione Nazionale. Reléguée en Serie B
- 1929-30: 4ª de Serie B
- 1930-31: 1ª de Serie B. Promue en Serie A
- 1931-32: 4ª de Serie A
- 1932-33: 6ª de Serie A
- 1933-34: 6ª de Serie A
- 1934-35: 3ª de Serie A
- 1935-36: 12ª de Serie A
- 1936-37: 9ª de Serie A
- 1937-38: 16ª de Serie A. Reléguée en Serie B
- 1938-39: 1ª de Serie B. Promue en Serie A
- 1939-40: 13ª de Serie A. Victoire en Coupe d'Italie.
- 1940-41: 4ª de Serie A
- 1941-42: 9ª de Serie A
- 1942-43: 7ª de Serie A
- 1943-45: Compétitions suspendues à cause de la Seconde guerre mondiale
- 1945-46: 5ª du Championnat mixte Centre-Sud
- 1946-47: 17ª de Serie A
- 1947-48: 7ª de Serie A
- 1948-49: 10ª de Serie A
- 1949-50: 5ª de Serie A
- 1950-51: 5ª de Serie A
- 1951-52: 4ª de Serie A
- 1952-53: 7ª de Serie A
- 1953-54: 4ª de Serie A
- 1954-55: 5ª de Serie A
- 1955-56: Championne d'Italie
- 1956-57: 2ª de Serie A - Défaite en finale de Coupe d'Europe des clubs champions contre le Real Madrid
- 1957-58: 2ª de Serie A - Défaite en finale de la Coupe d'Italie contre la Lazio
- 1958-59: 2ª de Serie A
- 1959-60: 2ª de Serie A - Défaite en finale de la Coupe d'Italie contre la Juventus
- 1960-61: 7ª de Serie A. Victoire en Coupe des Coupes et en Coupe d'Italie
- 1961-62: 3ª de Serie A - Défaite en finale de Coupe des Coupes contre l'Atletico Madrid
- 1962-63: 6ª de Serie A
- 1963-64: 4ª de Serie A
- 1964-65: 5ª de Serie A. Défaite en finale de la Coupe Mitropa contre le Vasas Budapest
- 1965-66: 4ª de Serie A. Victoire en Coupe d'Italie et en Coupe Mitropa
- 1966-67: 5ª de Serie A
- 1967-68: 4ª de Serie A
- 1968-69: Championne d'Italie
- 1969-70: 5ª de Serie A - Éliminée en quarts de la Coupe d'Europe des clubs champions par le Celtic
- 1970-71: 13ª de Serie A
- 1971-72: 6ª de Serie A. Défaite en finale de la Coupe Mitropa contre le Čelik Zenica
- 1972-73: 4ª de Serie A. Défaite en finale du Tournoi Anglo-Italien contre Newcastle United
- 1973-74: 6ª de Serie A
- 1974-75: 8ª de Serie A. Victoire en Coupe d'Italie
- 1975-76: 9ª de Serie A. Victoire du Tournoi Anglo-Italien
- 1976-77: 3ª de Serie A
- 1977-78: 13ª de Serie A
- 1978-79: 7ª de Serie A
- 1979-80: 6ª de Serie A
- 1980-81: 5ª de Serie A
- 1981-82: 2ª de Serie A
- 1982-83: 5ª de Serie A
- 1983-84: 3ª de Serie A
- 1984-85: 9ª de Serie A
- 1985-86: 4ª de Serie A
- 1986-87: 10ª de Serie A
- 1987-88: 8ª de Serie A
- 1988-89: 7ª de Serie A
- 1989-90: 13ª de Serie A - Défaite en finale de la Coupe UEFA contre la Juventus
- 1990-91: 12ª de Serie A
- 1991-92: 12ª de Serie A
- 1992-93: 16ª de Serie A. Reléguée en Serie B
- 1993-94: 1ª de Serie B. Promue en Serie A
- 1994-95: 10ª de Serie A
- 1995-96: 3ª de Serie A. Victoire en Coupe d'Italie
- 1996-97: 9ª de Serie A. Victoire en Supercoupe d'Italie - Éliminée en demi-finale de la Coupe des Coupes par Barcelone
- 1997-98: 5ª de Serie A
- 1998-99: 3ª de Serie A - Défaite en finale de Coupe d'Italie contre Parme
- 1999-00: 7ª de Serie A. Eliminée en seconde phase de Ligue des Champions
- 2000-01: 9ª de Serie A. Victoire en Coupe d'Italie
- 2001-02: 17ª de Serie A. Reléguée en Serie B mais, à cause d'un déficit de 22 M€, le club est mis en faillite
- 1er août 2002: Le club renaît comme Florentia Viola et se voit inscrire en Serie C2 pour "mérites sportifs"
- 2002-03: 1ª du Groupe B de Serie C2. Promue d'office en Serie B pour "mérites sportifs". Retrouve son nom de ACF Fiorentina
- 2003-04: 6ª de Serie B. Promue en Serie A après un barrage contre Pérouse
- 2004-05: 15ª de Serie A
- 2005-06: 9ª de Serie A suite à la décision de la Fédération, la déclassant de la 4° position suite au Calciopoli
- 2006-07: 6ª de Serie A après avoir été pénalisée dans le cadre du Calciopoli
- 2007-08: 4ª de Serie A. Eliminée en demi-finale de Coupe UEFA par les Glasgow Rangers
- 2008-09: 4ª de Serie A.
Palmarès
- Coupe des Clubs Champions
- Finaliste: 1957
- Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes
- Coupe UEFA
- Finaliste : 1990
- Demi-Finaliste: 2008
- Coupe Mitropa
- Vainqueur : 1966
- Coupe des Alpes
- Finaliste : 1970
- Supercoupe d'Italie
- Vainqueur : 1996
- Championnat d'Italie de football
- Coupe d'Italie de football
- Championnat d'Italie de football Serie B
Effectif actuel (2009-2010)
Grands joueurs du passé
- Amarildo Brésil
- Lorenzo Amoruso Italie
- Giancarlo Antognoni Italie
- Roberto Baggio Italie
- Gabriel Batistuta Argentine
- Mario Bertini Italie
- Daniel Bertoni Argentine
- Domenico Caso Italie
- Sergio Cervato Italie
- Luciano Chiarugi Italie
- Enrico Chiesa Italie
- Rui Costa Portugal
- Nuno Gomes Portugal
- Mazinho Brésil
- Predrag Mijatovic Monténégro
- Aurelio Milani Italie
- Miguel Montuori Argentine
- Daniel Passarella Argentine
- Pedro Petrone Uruguay
- Sócrates Brésil
- Francesco Toldo Italie
- Sandro Cois Italie
- Anselmo Robbiati Italie
- Hidetoshi Nakata Japon
Les présidents
- 1926-1942 Marchese Luigi Ridolfi
- 1942-1945 Scipione Picchi
- 1945-1946 Arrigo Paganelli
- 1946-1947 Igino Cassi
- 1947-1948 Ardelio Allori
- 1948-1951 Carlo Antonini
- 1951-1961 Enrico Befani
- 1961-1965 Enrico Longinotti
- 1965-1971 Nello Baglini
- 1971-1977 Ugolino Ugolini
- 1977-1979 Rodolfo Melloni
- 1979-1980 Enrico Martellini
- 1980-1986 Ranieri Pontello
- 1986-1987 Pier Cesare Baretti
- 1987-1990 Lorenzo Righetti
- 1990-1993 Mario Cecchi Gori
- 1993-2002 Vittorio Cecchi Gori
- 2002 Ugo Poggi
- 2002 Ottavio Bianchi
- 2002-2004 Gino Salica
- 2004-Sept. 2009 : Andrea Della Valle
Les entraîneurs
- 1926-28 K. Csapkay
- 1928-30 K. Csapkay et G. Feldmann
- 1930-31 G. Feldmann
- 1931-32 H. Felsner
- 1932-33 H. Felsner puis G. Rady
- 1933-34 G. Rady puis F. Ging
- 1934-37 G. Ara
- 1937-38 O. Baccani puis F. Molnár
- 1938-39 R. Soutscheck
- 1940-43 G. Galluzzi
- 1945-46 G. Bigogno
- 1946-47 G. Ara puis R. Magli puis I. Senkey
- 1947-51 L. Ferrero
- 1951-52 L. Ferrero puis R. Magli
- 1952-53 R. Magli puis F. Bernardini
- 1953-58 F. Bernardini
- 1958-59 L. Czeizler puis L. Carniglia
- 1959-60 L. Carniglia
- 1960-61 G. Chiappella puis N. Hidegkuti
- 1961-62 F. Valcareggi
- 1962-63 F. Valcareggi puis G. Chiappella
- 1963-67 G. Chiappella
- 1967-68 G. Chiappella puis L. Ferrero et A. Bassi
- 1968-70 B. Pesaola
- 1970-71 B. Pesaola puis O. Pugliese
- 1971-73 N. Liedholm
- 1973-74 L. Radice
- 1974-75 N. Rocco
- 1975-78 C. Mazzone
- 1978-81 P. Carosi (jusqu'à janvier 1980)
- 1981-85 G. De Sisti (de janvier 1980 à novembre 1984) puis Ferruccio Valcareggi
- 1985-86 A.Agroppi
- 1986-87 E. Bersellini
- 1987-88 S. Santarini (D. T. S.G. Eriksson)
- 1988-89 S. Santarini (D. T. S.G. Eriksson)
- 1989-90 Bruno Giorgi puis F. Graziani
- 1990-91 Amarildo (D.T. S. Lazaroni)
- 1991-92 S. Cazzaniga (D.T. S. Lazaroni)
- 1992-93 L. Radice puis A. Agroppi puis L. Chiarugi
- 1993-97 C. Ranieri
- 1997-98 A. Malesani
- 1998-00 G. Trapattoni
- 2000-01 F. Terim puis R. Mancini
- 2001-02 R. Mancini puis O. Bianchi puis L. Chiarugi
- 2002-03 P. Vierchowod puis A. Cavasin
- 2003-04 A. Cavasin puis E. Mondonico
- 2004-05 E. Mondonico puis S. Buso puis D. Zoff
- 2005- C. Prandelli
Les capitaines
- 1950-57 F. Rosetta
- 1957-59 S. Cervato
- 1959-60 G. Chiappella
- 1960-61 M. Montuori
- 1961-63 G. Sarti
- 1963-65 E. Robotti
- 1965-67 K. Hamrin
- 1967-74 G. De Sisti
- 1974-76 C. Merlo
- 1976-87 G. Antognoni
- 1987-90 S. Battistini
- 1990-92 C. Dunga
- 1992-93 S. Carobbi
- 1993-94 S. Effenberg
- 1994-95 F. Baiano
- 1995-00 G. Batistuta
- 2000-01 M. Rui Costa
- 2001-04 A. Di Livio
- 2004-05 L. Ariatti
- 2005- D. Dainelli
Record de matchs joués
- 341 Giancarlo Antognoni
- 329 Giuseppe Chiappella
- 316 Sergio Cervato
- 289 Kurt Hamrin
- 280 Giuseppe Brizi
- 269 Gabriel Omar Batistuta
- 266 Francesco Toldo
- 259 Giovanni Galli
- 257 Claudio Merlo
- 256 Giancarlo De Sisti
- 246 Augusto Magli
- 245 Francesco Rosetta
- 230 Leonardo Costagliola
- 229 Enzo Robotti et Giancarlo Galdiolo
- 227 Franco Superchi
- 225 Ardico Magnini
- 222 Renzo Contratto
- 220 Giuliano Sarti
- 215 Manuel Rui Costa
- 214 Sergio Castelletti
- 197 Mario Pizziolo
- 193 Guido Gratton
- 185 Enrico Albertosi
- 179 Ugo Ferrante
- 175 Sandro Cois
- 157 Angelo Di Livio et Luigi Griffanti
- 152 Claudio Desolati
- 140 Daniele Massaro
- 139 Luciano Chiarugi
- 137 Alberto Galassi
- 136 Martin Jorgensen
- 128 Dario Dainelli
- 126 Giuseppe Iachini
La culture Fiorentina
L'hymne
L'hymne de la Fiorentina, intitulé "La canzone viola" ("La chanson violette") mais connue sous le nom de "O Fiorentina", fut écrite dans les années 1930 par l'Ordine del Marzocco, une sorte de fan-club avant l'heure, avec les paroles de Marcello Manni et la musique de Marco Vinicio. La version la plus célèbre est celle chantée par Narciso Parigi dans les années 1950 et diffusée au Franchi avant chaque match. Curieusement, le choeur qui accompagne l'hymne de la version originale était constitué de joueurs de l'Inter Milan (parmi lesquels le supporter florentin Egisto Pandolfini), recueillis par Narciso Parigi au moment de son enregistrement dans un studio milanais. Une version de l'hymne fut réenregistrée par Gianni Maroccolo (ancien du Litfiba) au début des années 2000 mais fut abandonnée après seulement une saison.
En outre, depuis de nombreuses années, la Fiorentina possède également un autre hymne officiel : "Alé Fiorentina" écrit par Corsini, Gallerini et Dolcino. Il est également interprété par Narciso Parigi. Cette chanson était diffusée lorsque les joueurs florentins entraient sur la pelouse pour la seconde mi-temps. Mais cet usage est maintenant abandonné.
En 1981, les dirigeants du club adoptèrent un nouvel hymne "La Fiorentina", qui persista jusqu'en 1990 malgré le fait que les supporters lui préférait encore l'ancien hymne.
En 1998, le chanteur Pupo proposa et enregistra un nouvel hymne "È Fiorentina", chanté lors de l'émission télévisée "Quelli che il calcio". Cette chanson fut diffusée au cours de la saison 1998-1999 lors de quelques matchs (avec paroles retransmises sur les panneaux d'affichage) mais ne fut jamais adoptée officiellement.
Maillots et couleurs
La Fiorentina est l'équipe de football identifiée par antonomase dès que l'on parle de violet, compte tenu de la rareté de cette couleur dans le milieu, même si avec l'explosion du merchandising celle-ci à tendance à se diffuser. Peu d'autres équipes célèbres utilisent le violet en dehors de l'Austria Vienne et de l'Újpest FC ainsi que, plus rarement, d'Anderlecht et du Real Madrid.
Si le violet est assimilée à la ville de Florence, cela est une erreur. En effet, les couleurs de la cité sont le blanc et le rouge, initialement portées par les joueurs floretins. La première tenue fut moitié blanche, moitié rouge, avec le blason de la ville sur la poitrine. La tradition veut qu'après un lavage raté, les deux couleurs se mélangèrent pour donner du violet, couleur immédiatement adoptée par le public et qui ne fut plus changée par la suite.
Durant des années, la tenue n'a pas changé et était unie, les shorts alternant entre le blanc et le noir. Les liserés, quand il y en avait, étaient alors généralement blancs. Mais avec les besoins du merchandising, ces derniers devinrent parfois rouges. On vit même apparaître des dessins jaunes.
1995-97 Comme second maillot, la Fiorentina a toujours eu une tenue blanche, selon les années plus ou moins ornées par des dessins ou des liserés violets. Le troisième maillot, introduit à partir de 1996, est généralement rouge mais certaines années il fut jaune ou gris argenté.
Come seconda maglia la Fiorentina ha sempre avuto una divisa bianca, a seconda delle annate più o meno decorata con inserti o bordi viola. La terza maglia, introdotta soltanto a partire dal 1996 solitamente, quando viene prodotta, è rossa, ma ci sono state annate in cui era gialla ed una stagione in cui era di un grigio argentato.
Troisième tenue 1995-97 Troisième tenue 2000 10pxTroisième tenue 2001 Sponsor
Années Sponsor 1967-1981 Aucun 1981-1983 J.D. Farrow's 1983-1986 Opel 1986-1989 Crodino 1989-1991 La Nazione 1991-1992 Giocheria 1992-1994 7 Up 1994-1997 Sammontana 1997-1999 Nintendo 1999-2002 Toyota 2002-2004 Fondiaria 2004- Toyota Voir aussi
Notes et références
- ↑ a et b Seules les compétitions officielles sont indiquées ici
- ↑ http://it.youtube.com/watch?v=UR8m8pbeBKY
- ↑ Fiorentina: 50 milioni! I Della Valle pronti a un ulteriore sforzo
Liens externes
- (it) (en) (zh) Site officiel du club
- (en) (it) Catégorie Fiorentina de l’annuaire dmoz
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