Brigades rouges

Brigades rouges
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Brigate Rosse
BR
Image illustrative de l'article Brigades rouges

Idéologie Marxiste-léniniste
Objectifs Révolution prolétarienne
Statut inactif
Fondation
Date de formation 20 octobre 1970
Fondé par Renato Curcio, Alberto Franceschini
Pays d'origine Drapeau d'Italie Italie
Actions
Mode opératoire attentat, assassinat, jambisme
Victimes (morts, blessés) 415 morts[réf. nécessaire]
Zone d'opération Drapeau d'Italie Italie
Période d'activité 1970-1981
Organisation
Chefs principaux Mario Moretti, Renato Curcio, Alberto Franceschini
Financement Hold-up
Sanctuaire Drapeau de France France
Groupe relié Sinistra proletaria, Lotta Continua, Potere Operaio, BR-PGPM, BR-PCC, BR-UCC
Répression
Considéré comme terroriste par les autorités italiennes

Les Brigades rouges (italien : Brigate Rosse, BR) désignent plusieurs organisations d'extrême gauche italienne, dont la première est apparue durant les années de plomb. Elles sont connues pour avoir commis plusieurs attentats et assassinats, dont notamment l'enlèvement et le meurtre, en 1978, de l'ancien chef du gouvernement italien Aldo Moro.

Les Brigades rouges sont classées comme groupes terroristes par les autorités italiennes, et leurs membres ont été poursuivis et condamnés pour actes de terrorisme.

Sommaire

Histoire

Articles connexes : Histoire contemporaine de l'Italie et Années de plomb (Europe).

En juillet 1970, le Collectif politique métropolitain (Collettivo Politico Metropolitano) se transforme en Sinistra proletaria (« Gauche Prolétarienne »). Peu de temps après apparaissent les Brigades rouges le 17 septembre 1970 lors de l'incendie de la voiture d’un cadre de Siemens[1].

Renato Curcio et Alberto Franceschini fondent ce groupe à Reggio Emilia.

A ses débuts, les Brigades rouges se distinguent d'autres groupes politiques d'extrême gauche (ou encore de la gauche extra-parlementaire), tels que Lotta Continua ou Potere Operaio, c'est-à-dire l'operaisme qui inspira en France le mouvement autonome. Ces groupes contestaient l'hégémonie du Parti communiste italien (PCI) sur le mouvement ouvrier et prétendaient le dépasser par la gauche. A contrario, les BR prétendent reprendre le combat "insurrectionnel" abandonné par le PCI à la fin de la guerre ; en effet la résistance armée anti-fasciste en Italie a combattu dans le nord les armées allemandes et les fascistes italiens de la république de Salo jusqu'à la "capitulation nazie" en mai 1945. Pour eux ce combat est "suspendu" et doit reprendre. La situation politique italienne des années 60 70 est l'occasion de reprendre le combat interrompu et de créer un "Parti communiste Combattant" ; en ce sens ils sont très éloignés de l'idéologie de groupes marqués par l'"Opéraisme ".

Plusieurs affaires, s'inscrivant dans la stratégie de tension, sont à l'origine du passage à la lutte armée des Brigades rouges, qui s'inscrit également dans un contexte géopolitique mondial, dont notamment l'effervescence du mouvement étudiant dans de nombreux pays (mai 68 français, Mexique, Argentine, Etats-Unis, etc.), lié à la contestation de la guerre du Viêt-nam, etc. L'attentat de la Piazza Fontana, le 12 décembre 1969 (16 morts et 98 blessés), en marque le début. Un cheminot anarchiste, Giuseppe Pinelli, est à l'époque désigné par les autorités. Des militants néo-fascistes seront finalement mis en examen, en 1997 seulement ; ils seront relaxés en mars 2004 par la cour d'appel de Milan, au terme d'un verdict très controversé. En réaction à l'attentat de la piazza Fontana, de nombreux groupes italiens d'extrême gauche (dont le mouvement autonome) entrent en effervescence.

Logo des Brigades rouges

Devant l'échec des actions de propagande menées en milieu ouvrier, les Brigades rouges décident de concentrer leur action sur ce qu'ils appellent la « propagande armée »[2] ou la « lutte armée »[3] et les actions violentes (séquestrations, blessures par balles aux jambes – appelées « jambisations » –, assassinats) contre les « serviteurs de l'État » : policiers, magistrats, hommes politiques et journalistes.

Selon Alberto Franceschini, l'un des fondateurs du groupe, la mort de l'éditeur Giangiacomo Feltrinelli, le 15 mars 1972, les a laissés comme des « orphelins » et les a fait basculer dans l'action violente. Franceschini a également admis la participation des Brigades rouges dans l'attentat de l'ambassade des États-Unis à Athènes en Grèce, que Corrado Simioni aurait organisé.

En 1974, Alberto Franceschini et Renato Curcio, principaux fondateurs du groupe, sont arrêtés par le général Carlo Alberto Dalla Chiesa et condamnés à dix-huit ans de prison. A partir de cette date, on parle des Secondes Brigades Rouges, dirigées par Mario Moretti.

L'assassinat d'Aldo Moro

Aldo Moro filmé durant sa captivité.

Les secondes Brigades rouges, dirigées par Mario Moretti, se sont principalement illustrées par l'enlèvement du président du parti de la Démocratie chrétienne, Aldo Moro, le 16 mars 1978, jour où Giulio Andreotti présentait devant les Chambres un gouvernement de « compromis historique » avec le Parti communiste (PCI), écarté du pouvoir depuis la crise de mai 1947, en même temps que son alter-ego français. Aux élections de juin 1976 (it), le PCI avait obtenu plus de 34% des voix, contre 38% pour la DC, largement plus que toute autre force politique.

L'État italien refusa catégoriquement de négocier avec les Brigades rouges, qui visaient à atteindre une sorte de reconnaissance similaire à celle obtenue par l'OLP de Yasser Arafat comme mouvement insurrectionnel, ainsi que la libération de certains brigadistes incarcérés.

Après 55 jours de captivité, Aldo Moro fut assassiné par les BR de Moretti. Son corps fut retrouvé dans le coffre d'une automobile via Caetani, à mi-chemin des sièges de la DC et du PCI. Le chef du SISMI (les services secrets italiens) reçut par la suite un blâme pour son attitude de fermeté lors des négociations.

Le télégramme des Brigades rouges expédié après l'exécution d'Aldo Moro d'une balle dans la nuque qualifie ce meurtre de « conclusion d'une bataille ».

À l'époque, les Brigades rouges sont dénoncées par la totalité de la classe politique italienne et apparaissent comme définitivement isolées. Le monde syndical italien les condamne, notamment à la suite de l'assassinat du syndicaliste Guido Rossa le 24 janvier 1979, qui avait dénoncé un travailleur coupable d'avoir distribué des tracts des Brigades rouges.

Le contexte : l'Italie des « Années de plomb »

Pour faire face aux divers attentats, imputables aux deux extrêmes du champ politique qui marquent ces années de plomb (la violence d'extrême droite est cependant davantage meurtrière), l'Italie adopte des lois d'exception. La loi Reale du 22 mai 1975 autorise la police à perquisitionner et arrêter une personne sans mandat du juge d'instruction, sur seul soupçon. Puis le décret-loi Cossiga du 15 décembre 1979 allonge la détention préventive pour les personnes soupçonnées d'acte terroriste et autorise les écoutes téléphoniques.

La loi Gozzini du 10 octobre 1986, puis la loi sur la « dissociation » du 18 février 1987, qui inaugure la figure du pentito (repenti ou collaborateur de justice) et les décrets-loi du 12 avril 1990 et du 22 décembre 1990, marqueront la fin de ces lois « spéciales », en réduisant la détention[4].

Les années 1980

A partir de 1981, l'organisation va se diviser, entraînant l'apparition de plusieurs groupes revendiquant l'appellation Brigades rouges :

  • Brigades rouges-Parti Guérilla du Prolétariat métropolitain (Brigate rosse-Partito guerriglia del proletariato metropolitano, BR-PGPM), le 16 décembre 1981, mené par Giovanni Senzani, un criminologue. L'ancien chef adjoint de la police de Gênes, Arrigo Molinari, a prétendu qu'il était un agent du SISMI dirigé par Giuseppe Santovito[5]. Ce groupe a notamment enlevé le démocrate-chrétien Ciro Cirillo, président de la Campanie (région de Naples). Les négociations pour sa libération, effective trois mois plus tard, ont impliqué la Camorra, le SISMI et la Démocratie chrétienne, et ont, entre autres, soulevé une question mystérieuse: pourquoi l'Etat accepta de négocier pour ce notable local, alors que quatre ans avant, il avait catégoriquement refusé toute négociation concernant Aldo Moro?
  • Brigades Rouges pour la Construction du Parti communiste combattant (BR-PCC, Brigate rosse per la costruzione del Partito comunista combattente), qui regroupa la majorité des brigadistes après la scission des BR-PGPM et s'alliera avec la Rote Armee Fraktion
  • Union des communistes combattants (BR-UCC, UdCC, Unione dei Communisti Combattenti), issue d'une scission léniniste des BR-UCC qui apparait officiellement en 1985[6].

Malgré leur isolement sur la scène politique, les différentes BR continuent leurs campagnes d'attentats et d'assassinats. En 1981, les Brigades rouges assassinent Roberto Peci, frère de Patrizio Peci, collaboratore di giustizia (accusé passé aux aveux qui collabore avec la justice en échange d'une réduction de peine). Cette vengeance « transversale », qui rappelle les crimes de la Mafia, aura aussi des conséquences très graves pour les Brigades. En 1988, les BR-PCC s'allient à la Fraction armée rouge (RAF) de RFA.

En 1992, apparaissent les Noyaux communistes combattants pour la construction du Parti communiste combattant (NCC-PCC, Nuclei comunisti combattenti per la costruzione del Partito comunista combattente), proche des BR-PCC [1].

Une nouvelle génération de terroristes

Dans les années 1980, alors que la plupart des « brigadistes » de la première heure ont abandonné la lutte, une nouvelle génération continue de commettre sporadiquement des actions violentes. À la suite du démantèlement en 1989 de cette nouvelle bande, les Brigades rouges connaissent une période de sommeil avant de reprendre leurs actions à la fin des années 1990.

Le 1er juin 2005, cinq membres des « Nouvelles Brigades rouges », accusées d'avoir organisé l'assassinat en mars 2002 du professeur Marco Biagi, un consultant du gouvernement, sont condamnées à la perpétuité par la cour d'assises de Bologne. Les assassinats de Marco Biagi et de Massimo d'Antona, tué à Rome en 1999, avaient été revendiqués par les BR-PCC [7].

En février 2007, quinze terroristes présumés sont arrêtés dans le nord de l'Italie, alors qu'ils se préparaient selon la police à commettre des attentats et des assassinats. Le groupe se compose de jeunes recrues, mais également de vétérans du terrorisme, comme Alfredo Davanzo, réfugié en France durant plusieurs années et rentré clandestinement en Italie[8]. En octobre 2007, Cristoforo Piancone, un ancien membre des Brigades rouges passé en 2004 en régime de semi-liberté, est arrêté pour attaque de banque[9].

Le 11 juin 2009, six personnes soupçonnées d'appartenir aux Nouvelles Brigades rouges sont arrêtées et accusées d'avoir projeté un attentat contre le sommet du G8 à L'Aquila (8 au 10 juillet 2009). Des armes sont saisies ainsi que les plans du système de vidéo-surveillance du sommet [réf. nécessaire].

Soutien des intellectuels

Après la mort de l'Abbé Pierre en janvier 2007, le magistrat italien Carlo Mastelloni a rappelé dans le Corriere della Sera que l'Abbé Pierre avait témoigné dans les années 1980 en faveur du groupe de réfugiés italiens à Paris dirigé par Vanni Mulinaris. Simone de Beauvoir lui avait également écrit une lettre, qui a été maintenue dans les archives judiciaires. Les membres de ce groupe (qui inclut Corrado Simioni, Vanni Mulinaris et Duccio Berio) ont été accusés par le juge italien d'être des « dirigeants » des Brigades rouges, avant qu'ils ne soient tous acquittés par la cour d'assises de Venise.

Après le voyage de Vanni Mulinaris à Udine et son arrestation par la justice italienne, l'Abbé Pierre est allé parler en 1983 avec le Président italien Sandro Pertini en faveur de Vanni Mulinaris (le mari de sa nièce), emprisonné pour avoir apporté une aide aux Brigades rouges. L'Abbé Pierre a même observé une grève de la faim pendant huit jours dans la cathédrale de Turin.

Fuites en France : la « doctrine Mitterrand »

Au cours des années 1980, de nombreux membres des Brigades rouges et d'autres groupes terroristes ont pu se réfugier en France en vertu de ce qu'il est convenu d'appeler la « doctrine Mitterrand » : sous réserve de ne pas se servir de leur refuge en France comme base arrière pour des actions violentes, ils avaient la garantie de ne pas être extradés. Cette doctrine ne concernait pas néanmoins les personnes coupables de crimes de sang, ainsi qu'il ressort d'une déclaration du Président Mitterrand :

« Nous avons environ 300 Italiens réfugiés en France depuis 1976 et qui, depuis qu’ils sont chez nous, se sont "repentis" et auxquels notre police n’a rien à reprocher. Il y a aussi une trentaine d’Italiens qui sont dangereux mais ce sont des clandestins. Il faut donc d’abord les retrouver. Ensuite, ils ne seront extradés que s’il est démontré qu’ils ont commis des crimes de sang. Si les juges italiens nous envoient des dossiers sérieux prouvant qu’il y a eu crime de sang, et si la justice française donne un avis positif, alors nous accepterons l’extradition.(…) Nous sommes prêts à extrader ou à expulser à l’avenir les vrais criminels sur la base des dossiers sérieux. »

— compte-rendu d'un déjeuner de travail avec le Président du conseil italien Bettino Craxi en 1985

Selon certains, la position de la France aurait contribué à apaiser la tension en Italie. La « doctrine Mitterrand » n'a cependant pas de valeur juridique sur le fond : ce que peut dire un président durant son mandat n'est pas une source de droit en France.

Toutefois, Sergio Tornaghi, membre de la colonne milanaise Walter Alasia (du nom d'un brigadiste abattu par la police)[réf. nécessaire], condamné par contumace à la prison à perpétuité pour « participation à bande armée » et « assassinat » et arrêté en France en 1998, a obtenu gain de cause devant la cour d'appel de Bordeaux. Celle-ci a refusé l'extradition en raison de la procédure italienne qui ne permettait pas à l'époque à un condamné par contumace d'être à nouveau jugé en cas de retour, comme le prévoit la Cour européenne des droits de l'homme.

En 2002, Paolo Persichetti, « brigadiste » non repenti[10], condamné à 22 ans de prison pour participation à l'assassinat d'un général de l'aviation, qui enseignait la sociologie politique à l'université Paris VIII, est extradé en Italie. Voir notamment le récit de son extradition : Exil et Châtiment, paru aux éditions Textuel en 2005. Paris semble alors rompre avec l'engagement pris par François Mitterrand en 1985[11].

Composition

Les Brigades rouges se composaient au minimum d'une cinquantaine de cadres et de nombreux soutiens actifs et passifs. En 1981, 1 523 terroristes proches ou membres des Brigades rouges étaient détenus en Italie. Selon Le Monde diplomatique, les prisons italiennes comptaient 4 000 détenus pour des affaires de « terrorisme » en 1980. Selon Alberto Franceschini, après son arrestation en 1974 ainsi que celle de la plupart des membres du groupe d'origine, les premières Brigades ont laissé la place à un second groupe plus dur. Franceschini a émis des réserves quant à la confiance à accorder à Mario Moretti.

La stratégie de la tension

Dès les années 1970, on parle dans les milieux d'extrême gauche d'une mystérieuse organisation secrète, financée par la CIA, qui aurait manipulé, voire infiltré, le groupe de Mario Moretti. Alberto Franceschini, le fondateur des Brigades rouges, maintiendra cette thèse dans ses mémoires, publiés en 2005 à sa sortie de prison. Depuis les révélations du premier ministre Giulio Andreotti le 24 octobre 1990, on sait alors qu'une telle organisation, appelée Gladio, a réellement existé. Un rapport parlementaire de 2000 dénonça la « stratégie de la tension » qui visait alors, par le biais d'attentats sous faux pavillon false flags, mis sur le dos de l'extrême gauche, à « empêcher le PCI et, dans une moindre mesure, le Parti socialiste italien, d'accéder au pouvoir ». Le contrôle effectif des Brigades rouges dans le cadre d'une stratégie de ce type n'a cependant jamais été prouvé.

Liens avec des services secrets et spéculations diverses

Il est avéré que l'Union soviétique apporta un soutien logistique aux Brigades rouges : plusieurs de leurs membres séjournèrent clandestinement en Tchécoslovaquie et y reçurent un entraînement ; une telle assistance impliquait nécessairement l'accord du gouvernement soviétique. Alberto Franceschini affirma être convaincu que Mario Moretti avait été un agent, soit de la CIA, soit du KGB[12].

Selon Franceschini, Corrado Simioni aurait installé un groupe secret à l'intérieur des Brigades rouges, le « Superclan ». Franceschini a allégué que Simioni fonctionnait pour le compte de l'OTAN dans l'opération sous faux pavillon (false flag), citant la proposition insistante de celui-ci d'assassiner Junio Valerio Borghese en novembre 1970 ou d'autres agents de l'OTAN. Mario Moretti a alors pris la tête des Brigades rouges, et organisé en mars 1978 l'enlèvement d'Aldo Moro. Moretti est suspecté d'être un espion par Franceschini et Curcio.

Les thèses d'infiltration des Brigades rouges par certaines branches des services secrets italiens n'ont pas été confirmées à ce jour.

Bibliographie et filmographie

  • Ouvrages :
    • Daniele Ganser, Les armées secrètes de l'OTAN, Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest, éditions Demi-Lune, 2007 (ISBN 978-2-917112-00-7). La fiabilité de cette source est discutée [13]
    • Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle suivi de Préface à la quatrième édition italienne de "La Société du Spectacle", Gallimard, 1992.
    • Aldo Moro, Mon sang retombera sur vous. Lettres retrouvées d’un otage sacrifié, mars-mai 1978, Editions Tallandier.
    • Gianfranco Sanguinetti, Du terrorisme et de l'État, la théorie et la pratique du terrorisme divulguées pour la première fois, traduit de l'italien par Jean-François Martos, Le fin mot de l'Histoire, 1980. (ISBN 2-903557-00-4)
    • Leonardo Sciascia, L'Affaire Moro, Grasset, 1978, (ISBN 2246006953)
    • Corrado Augias & Vladimiro Polchi, Aldo Moro. Une tragédie italienne (Pièce de théâtre).
    • Gianni Cipriani, Brigate rosse, la minaccia del nuovo terrorismo, Editions Sperling & Kupfer (en italien).
    • Marco Baliani, Corpo di stato. Il delitto Moro, Milano, Rizzoli, 2003. Traduction française disponible dans le fonds de la maison Antoine Vitez [1].
  • Ouvrages des anciens membres des Brigades rouges :
    • Renato Curcio, A Visage découvert, entretien avec Mario Scialoja, Lieu commun, 1993, (ISBN 2867051827).
    • Anna Laura Braghetti et Paola Tavella, Le Prisonnier, 55 jours avec Aldo Moro, Denoël, 1999.
    • Alberto Franceschini, Brigades rouges : L'histoire secrète des BR racontée par leur fondateur, entretien avec Giovanni Fasanella, Editions Panama, 2005, (ISBN 2755700203).
    • Paolo Persichetti, Exil et Châtiment : coulisses d'une extradiction, Editions Textuel, 2005, (ISBN 2845971435).
    • Enrico Fenzi, Armes et bagages. Journal d'un brigadiste, Editions les Belles Lettres, janvier 2008.

Notes

  1. a et b http://apa.online.free.fr/article.php3?id_article=227
  2. Il richiamo alle prime Br: «La nostra scelta è la propaganda armata», Corriere della sera, 31 juillet 2002
  3. Comunicato n° 1 - Sequestro Mario Sossi
  4. Anne Schimel, Justice « de plomb » en Italie, Le Monde diplomatique, avril 1998.
  5. Fabrizio Calvi et Olivier Schmidt, Intelligences secrètes. Annales de l'espionnage, Hachette, 1988, chap. V, p. 98
  6. Communiqué de formation.
  7. « Cinq membres des Nouvelles Brigades rouges condamnés à la perpétuité », Le Monde, 1er juin 2005.
  8. « Le retour des Brigades rouges en Italie », Le Figaro, 14 février 2007.
  9. « Siena, ex Br preso dopo rapina in banca », Il Corriere della Sera, 2 octobre 2007.
  10. Chi ha paura di Paolo Persichetti?, selon son ami Oreste Scalzone, Persichetti n'est « ni repenti ni dissocié »n, blog d'Oreste Scalazone, 27 juin 2005.
  11. Elio Comarin, Polémique autour de l’extradition d’un «brigadiste» repenti, RFI.
  12. « Mario Moretti era un infiltrato, Cia e Kgb dietro il caso Moro », Il Corriere della Sera, 21 mai 2003.
  13. (en) The Journal of Intelligence History, Volume 5, Number 1 été 2005.

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