- Parti des travailleurs du Kurdistan
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Parti des travailleurs du Kurdistan
PKKIdéologie Confédéralisme démocratique[1] Objectifs Obtention de droits linguistiques, culturels et existentiels des Kurdes Statut Actif, abandon de l'action armée et transformation en KADEK Fondation Date de formation 27 novembre 1978 Fondé par Abdullah Öcalan, Mazlum Doğan Pays d'origine Turquie Actions Victimes (morts, blessés) ~ 44 000 entre 1984 et septembre 2008 (selon l'armée turque)[2] Zone d'opération Turquie, Irak, Iran, Syrie, Europe Période d'activité Depuis 1978 Organisation Chefs principaux Abdullah Öcalan, Murat Karayilan Membres + de 5 000 combattants[réf. nécessaire] Financement Trafic de stupéfiants[3],[4], racket[5], collecte, médias, activités culturelles Sanctuaire Kurdistan irakien Groupe relié HPG,PJAK, KADEK, KONGRA-GEL Répression Considéré comme terroriste par Canada, États-Unis d'Amérique, Union européenne, Australie, Turquie, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Kirghizistan Conflit Turquie-PKK modifier Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, en kurde: Partiya Karkerên Kurdistan), formé en 1978 par Abdullah Öcalan, est une organisation armée se présentant comme un mouvement de guérilla[6]. Le PKK est actif surtout en Turquie, Syrie, Iran et s'implante de plus en plus en Irak.
Le PKK est en opposition armée avec la Turquie depuis 1984. À sa création, il visait l'indépendance des territoires à population majoritairement kurde se situant dans le sud-est de la Turquie, région constituant une partie du Kurdistan ; mais à présent les revendications d'indépendance du PKK se sont muées en demandes d'autonomie au sein d'un système fédéral, d'amnistie pour les rebelles qui leur garantisse leur participation à la vie politique, et la libération de leur chef Abdullah Öcalan détenu sur l'île-prison d'Imrali au nord-ouest de la Turquie.
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[7], des États-Unis d'Amérique[8], de l'Union européenne[9], de l'Australie[10], de la Turquie[11], de la Nouvelle-Zélande[12] et du Royaume-Uni[13]. Le 3 avril 2008, le Tribunal de première instance des communautés européennes a annulé une décision du Conseil de l'Union européenne de 2002 d'inscrire le PKK sur sa liste d'organisations terroristes, estimant que le Conseil n’avait pas suffisamment motivé sa décision[14],[15], mais le 15 juillet 2008, le Conseil de l'Union Européenne réintègre le PKK dans la liste des entités qu'il considère comme terroristes et adopte des mesures restrictives[16].
Il est également considéré comme terroriste par le gouvernement kirghize (depuis le 11 juin 2008)[17]. Le 30 mai 2008, le président américain George W. Bush, en vertu d'une loi contre le trafic de drogue international, impose au PKK des sanctions financières[18].
Sommaire
Actions
À la suite de son emprisonnement, le dirigeant du PKK, Abdullah Öcalan, a décrété un cessez-le-feu unilatéral en 1999, mais celui-ci est dénoncé en 2004.
Le PKK mène des actions contre les autorités et les intérêts touristiques turcs (attentats et enlèvements[19] dans les stations balnéaires et centres commerciaux). Le gouvernement et les médias turcs attribuent régulièrement au PKK des attentats non revendiqués ayant fait des victimes civiles en Turquie[20]. Le PKK quant à lui dément toujours ces attentats et accuse à demi-mot Ergenekon[21], mouvement présenté par certains comme la version turque du réseau stay-behind et dont plusieurs membres — généraux de l'armée turque et politiciens — ont été arrêtés durant l'été 2008[22]. Suite aux attaques de l'armée turque dans le Kurdistan irakien en février 2008, des Kurdes d'Istanbul descendent dans la rue. Face à la grande pression des forces de police turques, des chefs du PKK lancent des appels à la population kurde de Turquie afin qu'ils rendent « la vie dans les grandes métropoles insupportable », notamment en « incendiant des voitures »[23]. Les forces turques réagissent en menant une répression féroce dans le Sud-Est du pays[24] qui a été mis en zone interdite aux étrangers et un état d'urgence, levé depuis, fut imposé à la population durant plusieurs années.
Selon les sources turques, de 1978 à 1980, le PKK aurait assassiné 354 personnes et en aurait blessé 366 ; de 1987 à 2002, le PKK aurait assassiné 5 335 civils (dont 96 instituteurs) et en aurait blessé 10 714 ; 5 500 membres des forces de sécurité auraient été tués et 11 500 blessés ; 23 500 membres du PKK aurient été tués, 600 blessés et 3 500 arrêtés ; le PKK aurait entièrement détruit 114 écoles, en aurait endommagé 127, il aurait démoli six hôpitaux et cliniques, endommagé huit autres, et aurait attaqué, par des engins explosifs, diverses infrastructures de transport et de communication[25]. Le choix d'attaquer des villages, à partir de 1987, ce qui aurait entraîné l'assassinat, par le PKK, d'au moins seize enfants et huit femmes, a provoqué, dès 1988, la rupture d'Hüseyin Yildirim, jusque-là porte-parole du PKK pour l'Europe[26].
Les campagnes restent soumises aux attaques de la guérilla et aux contre-attaques des autorités turques et de leurs soutiens locaux tels que les brigades d'autodéfense composées de villageois kurdes opposés au Parti. Avant d'entamer un recul progressif, laminé par la contre-offensive des autorités turques, le PKK contrôlait en 1991 une large portion du sud-est anatolien. Le fait que l'armée reprenne les rênes des opérations anti-PKK et vide quelque 4 000 villages de leurs habitants coupe ensuite le PKK de ses soutiens dans la population et, par la même occasion, de ses circuits de ravitaillement clandestins.
Depuis le Newroz 2007, le PKK a pris des mesures contre l'Armée turque qui ne respectait pas les trêves décrétées. Elles ont été un succès notamment avec l'attaque à plusieurs reprises de casernes militaires.
À partir de 2009, le Parti des Travailleurs du Kurdistan opère aussi sur les territoires turcs, comme l’attaque sur un convoi militaire le 7 décembre 2009 près de la ville de Tokat qui a fait 7 morts et 3 blessés, ou encore l'attaque armée contre le convoi électoral du Premier Ministre turc Recep Tayip Erdogan qui a fait un mort et un blessé aux environs de Kastamonu.
Les soutiens et le financement du PKK
Le PKK n'aurait pu mener une lutte d'une telle envergure et durant si longtemps sans l'appui extérieur de certains États et certains milieux[réf. nécessaire]. Dès 1979, les responsables principaux du PKK quittent la Turquie à la veille du coup d'État militaire de 1980, et trouvent refuge à Damas. Le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, y restera jusqu'en 1998, date à laquelle il décide de gagner l'Europe et la Russie pour défendre le problème Kurde. Il resta plusieurs semaines à Rome et à Moscou[27]. Ensuite il sera arrêté quelques mois plus tard au Kenya, avec la collaboration des services secrets israéliens[28] de la CIA et des services secrets turcs (MIT).
Le PKK a reçu l’aide matérielle de l’URSS, de la Grèce et de la République grecque de Chypre[29].
Pour ses actions hors du Kurdistan turc, le PKK a été en contact avec l'Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie (Asala), un groupe armé surtout actif entre 1975 et 1983 pour obtenir la reconnaissance du génocide arménien[30]. En mai 1990, lors de son deuxième congrès, le PKK décide de resserrer les liens avec Dev-Sol[31]. Les relations avec les Kurdes irakiens sont ambiguës : si des bases du PKK ont pu être installées dans le Nord de l'Irak au bénéfice d'une autonomie de fait depuis la Première guerre du Golfe (1991), les partis kurdes irakiens ont toujours cherché à garder leurs distances avec le PKK, sans doute pour éviter de devenir les cibles du feu turc. Cette réserve relative de l'UPK et du PDK n'a cependant pas empêché l'armée turque d'envisager sérieusement d'envahir le Nord de l'Irak sous couvert de l'opération américaine en 2003 et en 2007, initiative qui n'a été stoppée qu'au dernier moment par Washington. Depuis, certaines informations indiquent qu'Ankara soutient en sous-main les activités de déstabilisation autour de la minorité turcomane vivant au Kurdistan irakien[réf. nécessaire].
En septembre 1998, Süleyman Demirel, alors président de la République de Turquie, met la Syrie en demeure d’expulser le PKK de ses camps d’entraînement, faute de quoi l’armée turque ira chercher elle-même les terroristes sur le territoire syrien. Le PKK est contraint de quitter la Syrie en octobre[32].
Ses sources de financement sont les collectes, médias, activités culturelles.
Les Americains les accusent de faire aussi du trafic de stupéfiants[3],[4] et de racket[5].
Pendant une vingtaine d'années, Abdullah Baybasin, qui contrôla jusqu'à 90 % du trafic d'héroïne au Royaume-Uni et fut condamné pour ce motif à 22 ans de prison, et son aîné Huseyin Babasin, condamné à perpétuité par la justice néerlandaise, auraient financé, selon le journaliste britannique Jason Bennetto, le PKK, pourtant leur rival, jusqu'en 2002[33]. Un rapport de l'ONU publié en 2010 accuse le PKK de « taxer » le trafic d'héroïne transitant via la Turquie et d'en retirer entre 50 et 100 millions de dollars par an, arguant que « l'implication du PKK dans le trafic de drogue est aussi démontrée par l'arrestation de plusieurs de ses membres, en 2008, sous l'accusation de trafic d'héroïne[34]. » Une plainte déposée à New York par l'Union européenne contre plusieurs grandes compagnies cigarettières américaines accuse le PKK d'avoir participé au trafic organisé par ces sociétés, jusqu'en 2002[35].
De 1996 à 1998, s'appuyant sur des opérations de police et condamnations prononcées par des tribunaux, notamment allemands et britanniques, le criminologue François Haut, directeur de recherches à l'université de Paris-II, décrit le PKK comme « un mouvement terroriste des plus violents, fondé sur des bases purement criminelles du narcotrafic et de la distribution de drogue en Europe[36],[37],[38]. »
Histoire du PKK
Depuis sa création en 1923, la Turquie moderne s'est bâtie sur le déni de l'existence d'une nation kurde au sein de ses frontières. Dans les années 1960, le peuple kurde de Turquie qui tente de faire valoir ses droits se heurte à des arrestations massives d'intellectuels et de politiques, des interdictions de publier et de s'exprimer en langue kurde et plus globalement de mettre en avant la culture kurde et des attaques de la part de la presse turque[39]. C'est dans ce contexte que des manifestations éclatent en 1967 et que des associations kurdes sont créées l'année suivante. L'interdiction de partis pro-kurdes amène le Parti ouvrier turc (TIP) à se sensibiliser à la cause kurde et devenir un espace de ralliement des Kurdes. Le TIP reconnaît officiellement l'existence « du peuple kurde (...) à l'est », une première à l'époque[40].
Le PKK est à l'origine un parti marxiste-léniniste qui est créé après plusieurs réunions au mois de novembre de l'année 1978. Mehmet Hayri Durmuş, Cemil Bayık, Mazlum Doğan, Abdullah Öcalan, Şahin Dönmez, Mehmet Karasungur et Baki Karer formaient la tête du Comité central à la création du parti. Mehmet Hayri Durmuş, Şahin Dönmez et Baki Karer furent élus Secrétaires à l'Organisation du parti. Mazlum Doğan fût élu Secrétaire à la Propagande, Mehmet Karasungur fût élu Secrétaire à l'Organisation des forces armées, Cemil Bayık fût élu vice-Secrétaire général et Abdullah Öcalan fût élu Secrétaire général[41], [42]. Les autres membres fondateurs du parti, qui pour certains furent membres du Comité central, étaient: Mehmet Çahit Şener, Mehmet Resul Altınok, Çetin Güngör, Ferhat Kurtay, Abdullah Kumral, Yıldırım Merkit, Duran Kalkan, Ali Gündüz, Ali Haydar Kaytan, Hüseyin Topgüder, Ali Çetiner, Kesire Yıldırım, Mehmet Turan, Abbas Göktaş, Enver Ata, Sakine Çansiz, Ali Topgüder et Ferzende Tağaç[43],[44],[45].
C'est après la première guerre du Golfe en 1991 que le mouvement prend de l'ampleur. Face à la rigidité de la politique turque et son refus de reconnaître aux Kurdes la légitimité d'une identité culturelle à part entière et d'une autonomie administrative, nombre de jeunes s'engagent dans le combat et la guérilla s'intensifie dès le début des années 1990 [46]. C'est alors que le président turc Turgut Özal entame une rupture avec la politique kémaliste de son pays et propose des solutions politiques, notamment une meilleure représentation des Kurdes en politique, l'amnistie des membres du PKK et une certaine autonomie du Kurdistan. Öcalan, en relation directe avec Özal, proposera un premier cessez-le-feu en mars 1993[47]. Un mois plus tard, le président turc meurt en emportant avec lui ses projets et le pouvoir qui prend la relève ne respecte pas la trêve. De plus, l'exécution de trente soldats turcs désarmés sur l'ordre du commandant Sakik, en désaccord avec Öcalan, conduit Ankara à refuser le dialogue avec la guérilla[47].
En 1999, Abdullah Öcalan, fondateur du PKK est capturé au Kenya par les services secrets turcs, américains et israéliens, puis condamné à mort pour avoir fondé et dirigé une organisation considérée terroriste. Des manifestations, parfois violentes, ont lieu dans de nombreux pays. Ainsi, quatre militants sont tués lors d'une manifestation devant le consulat général d'Israël à Berlin pour protester contre le rôle du Mossad dans l'arrestation d'Öcalan[48]. Des militants se réunissent également devant l'ambassade de Grèce à Londres, pour protester contre la fin du soutien grec au PKK.
En 2001, suite à son renoncement à la lutte armée, le PKK se renomme Congrès du Kurdistan pour la Démocratie et la Liberté (Kongreya Azad” zˇ Demokrasiya Kurdistan ou KADEK). En 2003, renonçant au léninisme, il change de nouveau son nom en Congrès du Peuple du Kurdistan (Kongra-GEL ou KGK). Pourtant, le 1er juin 2004, Zübeyr Aydar proclame la fin du cessez-le-feu.
Le PKK en Europe
La Suède est l'un des premiers pays européens à interdire le PKK sur son sol en 1984. En 1986, après l'assassinat d'Olof Palme et l'acquittement d'un Suédois condamné en premier lieu, de nombreuses pistes sont exploitées en vain, notamment celles du PKK, deux de ses membres ayant été condamnés pour le meurtre de dissidents du parti[49]. Öcalan accuse son ex-femme, ancienne cadre du PKK, d'avoir commandité l'assassinat du Premier ministre suédois dans le but de discréditer son parti[50].
Dès les années 1980, la police criminelle de la République fédérale allemande considère le PKK comme « une organisation dangereuse », impliquée, pour la seule année 1987, sur le sol de la RFA, dans « au moins un assassinat, deux tentatives d'assassinat, trois agressions et quatre autres infractions graves, comme le vol, le chantage, la coercition » ; l'équivalent de plusieurs centaines de milliers d'euros avaient alors été saisis[51]. Plusieurs membres du PKK sont condamnés en Allemagne en avril, juillet et août 2009 : Hüseyin Acar et Muzaffer Ayata à trois ans et demi de prison pour participation à une entreprise terroriste, et un autre à quatre ans de prison pour le même motif, aggravé par plusieurs incendies volontaires (dont un a provoqué la mort d'une personne)[52].
En 2009 et 2010, plusieurs militants et proches du PKK sont interpellés ou condamnés en France pour incendie volontaire, association de malfaiteurs et financement du terrorisme[53]
En février 2010, une opération conjointe des polices française, italienne, allemande, belge et néerlandaise démantèle un réseau de recrutement du PKK en Europe occidentale[54].
Le 27 janvier 2011, la Cour européenne des droits de l'homme rejette, par une majorité de six voix contre une, la requête d'Aysel Aydin, condamnée en Allemagne à 1 200 euros d'amende pour avoir lancé une pétition réclamant le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes établie par l'Allemagne et l'Union européenne[55].
Le 4 juin 2011, à Arnouville-lès-Gonesse et à Evry, cinq personnes dont trois « cadres importants » du PKK, selon le ministère de l'Intérieur, sont interpellés suite à « des plaintes pour extorsion de fonds qui devaient servir au financement d'activité terroristes menées par le PKK »[56]. Il s'ensuit des affrontements entre la police et deux à trois cent membres de la communauté kurde française[57].
Comité anti-PKK
En novembre 2008, les gouvernements irakien, turc et américain ont créé conjointement le comité « anti-PKK » afin de contrecarrer leurs activités supposées. La rencontre s'est déroulée à Bagdad en présence du ministre turc de l'Intérieur Beşir Atalay, du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et de l'ambassadeur des États-Unis à Bagdad, Ryan Crocker[58].
Le comité sera dirigé par le ministre d'État pour la sécurité nationale, Shirwan al-Waïli, en collaboration avec le ministre de l'Intérieur de la région autonome du Kurdistan, Karim Sinjari.
Cessez-le-feu
Depuis le début du conflit en 1984, le PKK a décrété plusieurs cessez-le-feu de manière unilatérale. Le premier est proposé par Abdullah Öcalan, alors en relation directe avec le président turc de l'époque Turgut Özal[59], puis entériné par le conseil présidentiel en 1993. Le texte, qui suit les recommandations d'Öcalan, définit l'arrêt de la lutte armée comme la seule voie possible à la démocratisation de la Turquie et la résolution du problème kurde[60]. Ont ensuite suivis les cessez-le-feu de 1995, 1998, 1999 et 2006 toujours dans le but, selon ses dirigeants, d'aboutir à la résolution du problème kurde par la voix du dialogue[61]. Le cessez-le-feu de 1999 intervient après l'arrestation d'Öcalan. Ce dernier avait alors dans l'idée que certains groupes de combattants cachés en Irak traversent la frontière pour se rendre aux autorités turques. Mais après l'arrestation le 1er septembre 1999 des sept membres du premier groupe et la condamnation de son chef Ali Sapan à dix-huit ans de prison, le conseil présidentiel met fin à ce projet[62].
Jusqu'aujourd'hui, le gouvernement turc refuse toute négociation avec le PKK qu'il accuse de terrorisme et continue, malgré les plusieurs propositions de trêve faites par Abdullah Öcalan, ses opérations militaires en Turquie[61] et en Irak du Nord.
Notes et références
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- Aydin v. Germany
- Trois cadres du PKK en France interpellés
- Des interpellations tournent à l’émeute
- lire en ligne (page consultée le 29 novembre 2008)]. « L'Irak, la Turquie et les Etats-Unis forment un comité anti-PKK » sur 7 sur 7, 19 novembre 2008, [
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- Sabri Cigerli et Didier Le Saout, op. cit., p. 317-318.
Voir aussi
Articles connexes
- Kurdistan
- Abdullah Öcalan
- Congrès pour la liberté et la démocratie au Kurdistan
- Force de défense du peuple
- Engîn Sîncer (Erdal)
- Conflit Turquie-PKK
Bibliographie
- Sabri Cigerli et Didier Le Saout, Ocalan et le PKK : Les mutations de la question kurde en Turquie et au Moyen-Orient.
- Jean-Marc Balencie et Arnaud de La Grange, Les Nouveaux Mondes rebelles, éd. Michalon, 2005 (p. 51-56, 70-71, 468).
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- Andrew Mango, Turkey and the War on Terror. For Forty Years We Fought Alone, Londres-New York, Routledge, 2005.
- Michael Rubin, « The Pkk Factor — Another critical enemy front in the war on terror », National Review, 5 août 2004.
Liens externes
Wikimedia Foundation. 2010.