- Bourcefranc-le-Chapus
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Bourcefranc-le-Chapus
L'Hôtel de ville de Bourcefranc-le-ChapusAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Rochefort Canton Marennes Code commune 17058 Code postal 17560 Maire
Mandat en coursJean-Luc Rousseau
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Bassin de Marennes Site web www.bourcefranc-le-chapus.fr Démographie Population 3 347 hab. (2008) Densité 270 hab./km² Gentilé Bourcefrançais, Chapusais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 18 m Superficie 12,40 km2 Bourcefranc-le-Chapus est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Les habitants de Bourcefranc sont appelés les Bourcefrançais et les Bourcefrançaises, ceux du Chapus, les Chapusais et les Chapusaises[1].
Commune de création récente — née en 1908 de la fusion de plusieurs hameaux dont les deux principaux sont Bourcefranc et Le Chapus —, elle n'en possède pas moins une riche histoire et un patrimoine urbain et maritime diversifié. C'est la dernière commune du continent à être traversée avant d'aller sur l'île d'Oléron, accessible depuis 1966 par le viaduc d'Oléron.
Faisant partie de l'agglomération urbaine de Marennes[N 1] dont elle prolonge l'urbanisation vers le nord-ouest en direction du pont de l'île d'Oléron, Bourcefranc-le-Chapus est une commune littorale dynamique dont les activités sont principalement orientées vers l'ostréiculture, le tourisme et la fonction résidentielle de villégiature.
Sommaire
Géographie
Article détaillé : Géographie de la Charente-Maritime.Situation géographique
C'est une commune littorale, en bordure de la mer des pertuis charentais qui la met directement en contact avec l'océan Atlantique.
Au nord, elle est délimitée par le pertuis d'Antioche et au sud par le pertuis de Maumusson. Ces deux détroits se rejoignent dans la passe du courreau d'Oléron qui la sépare de l'Ile d'Oléron, distante à peine de deux kilomètres à vol d'oiseau.
Bourcefranc-le-Chapus est également située à l'extrémité de la vaste embouchure de la Seudre sur sa rive droite qui y atteint ici sa plus large extension.
Par sa situation géographique, la petite agglomération de Bourcefranc-le-Chapus est située à 3 km à l'ouest de Marennes, ville principale du bassin de Marennes-Oléron avec laquelle elle partage l'essentiel de ses activités économiques tournées principalement vers l'ostréiculture, les activités tertiaires dont le commerce, les services et le tourisme.
Par rapport aux villes principales de la Charente-Maritime, elle est située à 24 km au sud-ouest de Rochefort, à 34 km au nord-ouest de Royan, à 45 km à l'ouest de Saintes et à 57 km au sud de La Rochelle.
Un seul axe routier d'importance la jalonne du sud-est au nord-ouest, la D26, route départementale particulièrement fréquentée chaque week-end et lors de la période estivale et qui aboutit au viaduc de l'île d'Oléron depuis Marennes.
Le cadre géographique
la commune de Bourcefranc-le-Chapus occupe un site de presqu'île qui se termine par deux petits caps, la pointe du Chapus et la pointe des Chardons[N 2], mais dans le détail, son rivage fait alterner de petits caps peu élevés qui isolent des baies plus ou moins étroites dont quelques unes sont sablonneuses et les autres formées de vasières littorales.
Le rivage de la commune
Au sud-est de la commune, la pointe de Bonnemort termine l'embouchure de la Seudre sur sa rive droite qui correspond ici à son extension maximale. Ce cap est l'aboutissement d'un cordon dunaire d'environ 3 mètres de hauteur qui s'est formé naturellement depuis le site de Marennes-Plage dans la commune voisine de Marennes. Ce cordon dunaire, très étroit et peu élevé, isole à l'arrière sur la péninsule, d'anciens marais salants aujourd'hui transformés en parcs à huîtres. La faible portion sablonneuse abrite une petite plage, à l'arrière de laquelle quelques infrastructures touristiques ont été mises en place (centre nautique avec école de voile, piscine, camping, résidence de tourisme). Une route touristique, la route verte, longe ce littoral en partie arboré. Ces équipements touristiques intercommunaux sont partagés avec la municipalité de Marennes.
Entre la pointe de Bonnemort, au sud-est, et la pointe de l'Ascension, au nord-ouest, se situe la baie de Marécareuil qui fait face au pertuis de Maumusson et à la station balnéaire de Saint-Trojan-les-Bains dans le sud-est de l'Ile d'Oléron. Cette baie étirée est bordée par un littoral marécageux dont les vasières sont occupées par les parcs à huîtres et les cabanes des ostréiculteurs.
Entre la pointe de l'Ascension, au sud, et la pointe du Chapus, au nord, se love l'étroite baie de la Grognasse, entièrement dévolue aux parcs à huîtres. C'est à la pointe de l'Ascension que débute le pont de l'île d'Oléron d'une longueur totale de 3 027 mètres et qui a été construit en 1966. C'est depuis la baie de la Grognasse que se découvre le viaduc d'Oléron. Dans cette partie de cette agglomération ostréicole des infrastructures importantes jalonnent la route départementale avant l'entrée vers le pont d'Oléron. Outre les nombreuses cabanes ostréicoles aux couleurs vives et variées qui signalent l'industrie dominante, le Lycée maritime et l'Office de tourisme du Pays de Marennes-Oléron constituent les deux autres vitrines de l'économie du bassin de Marennes-Oléron.
La pointe du Chapus, au sud, et la pointe des Chardon, au nord, sont deux petits caps dont les promontoires de faible altitude terminent la péninsule de l'ancienne Isle de Marennes. Ils font face à l'île d'Oléron et sont le lieu de transition entre deux détroits, au sud, le pertuis de Maumusson et, au nord, le pertuis d'Antioche. Ces deux caps isolent une baie très étroite et entièrement marécageuse, la baie du Chapus. C'est à la pointe du Chapus qu'était établi l'ancien embarcadère pour le bac de l'île d'Oléron avant la construction du viaduc. Depuis le port du Chapus, à seulement 300 mètres du rivage, se dresse le remarquable Fort Louvois qui abrite aujourd'hui un intéressant musée sur l'huître. C'est le port ostréicole de la commune et un lieu d'embarquement pour les croisières touristiques sur le Pertuis d'Antioche.
De la pointe des Chardons jusqu'au débouché du canal de Mérignac qui sert ici de limite administrative avec la commune voisine de Hiers-Brouage s'évase une longue baie marécageuse qui débouche sur le pertuis d'Antioche. Elle correspondait à l'époque gallo-romaine à l'ouverture sur le vaste et profond golfe santonique ou golfe de Saintonge qui, dès le début du Moyen Age, s'est progressivement colmaté pour devenir l'actuel Marais de Brouage. Toute cette partie du rivage de la commune est le domaine exclusif des parcs à huîtres.
Le domaine de la péninsule
Cette presqu'île qui est l'aboutissement de l'Isle de Marennes, longue péninsule effilée à l'époque gallo-romaine, est de formation calcaire et appartient entièrement au domaine géologique de la Saintonge formée de sols du Crétacé.
Les villages terriens ont été initialement créés à l'époque des grands défrichements médiévaux sur les parties les plus élevées de la presqu'île, le long d'une voie romaine qui aboutissait au site du Chapus, alors terminal et embarcadère pour l'île d'Oléron.
Bourcefranc, le chef-lieu de la commune, est une création purement médiévale et occupe un des sites le plus élevés de la commune avec 12 mètres de hauteur. Aux portes de ce bourg franc des moulins à vent avaient été édifiés, dont seul subsiste aujourd'hui celui de la Plataine. C'est dans cette partie de la commune que l'urbanisation a le plus progressé en direction notamment de Marennes dont La Chainade constitue la jonction urbaine entre les deux villes qui forment aujourd'hui la sixième agglomération urbaine de la Charente-Maritime.
Les altitudes les plus élevées sont situées au nord-est de l'agglomération, en limite de la ville voisine de Marennes. Au village de Nodes, elles montent jusqu'à 14 mètres et dominent le Marais de Brouage dont le dénivelé assez marqué rappelle la limite de l'ancien rivage du golfe santonique aujourd'hui comblé. C'est dans le petit bois du Fief des Ailes, au sud du village de Nodes, qui prolonge sur la commune voisine le bois de la Lande que se trouve l'altitude la plus élevée de la commune avec 18 mètres de hauteur.
Les terrains calcaires, fortement urbanisés, qui exhaussent en son centre la presqu'île représentent une faible partie du finage communal. La moitié de la commune est en zone basse et littorale, occupée par les vastes étendues de marais, principalement ceux du Marais de Brouage que coupe ici le canal de Mérignac. Dans ces terres de marais la plupart desséchés, les altitudes sont proches du niveau de la mer et montent jusqu'à 2 mètres à l'intérieur des terres.
Les ports de la commune, Le Chapus et Daire, sont situés sur de petits promontoires qui terminent la péninsule et surplombent de quelque deux à trois mètres l'océan.
Communes limitrophes
Deux communes seulement sont limitrophes de Bourcefranc-le-Chapus, Marennes et Hiers-Brouage. Pour le reste, la commune est bordée par l'océan Atlantique et par l'embouchure de la Seudre.
Histoire
Articles détaillés : Histoire de la Charente-Maritime et Histoire de Marennes.Ce n'est qu'à partir du 23 mars 1908 que Bourcefranc est devenue une commune à part entière appartenant jusqu'à cette date à la commune de Marennes. Son premier maire, Léon Oriou, administra la commune jusqu'en 1935. C'est lui qui inaugura l'Hôtel de ville construit en 1930 au milieu du chef-lieu de la commune.
Toute l'histoire de Bourcefranc est étroitement liée à sa grande voisine, Marennes[N 3].
Bourcefranc fut érigée en bourg franc à l'époque des grands défrichements médiévaux après que la paroisse de Marennes fut cédée en donation à l'Abbaye-aux-Dames de Saintes en 1047. Dans la seconde moitié du XIe siècle, les terres hautes et calcaires de cette partie de la presqu'île de Marennes, où passait l'antique voie romaine qui aboutissait au Chapus, furent mises en valeur. Un village agricole se forma grâce aux privilèges accordés par les abbesses de Saintes. Celles-ci avaient besoin de main d'œuvre pour défricher la paroisse de Marennes qui était entièrement couverte de forêt au début du XIe siècle.
À l'époque gallo-romaine, la pointe du Chapus abritait un village de pêcheurs et probablement de sauniers. Ce cap était l'aboutissement de l'antique voie romaine le long de laquelle, à l'époque médiévale, l'abbaye de Saintes posséda de très nombreux fiefs entre Saintes et Marennes[N 3].
Le Chapus est une création romaine dont le toponyme révèle à la fois son rôle géographique et son rôle de transit. Ce site signifie la tête, la hauteur, le cap[2]. A l'époque médiévale, il joua le rôle d'embarcadère pour l'île d'Oléron, de port de pêche et surtout de port du sel. Il fut tardivement fortifié pour y abriter une citadelle à la fin du XVIIe siècle, le Fort Louvois, quand l'arsenal militaire de Rochefort fut établi à partir de 1666.
Au site du Chapus, le restaurant Le Terminus - qui rappelle l'ancienne implantation d'une gare ferroviaire en 1888 aujourd'hui démolie - et les quelques maisons qui subsistent encore à la pointe étaient pendant le XVIIe siècle des baraques construites pour loger des ingénieurs, des inspecteurs, des entrepreneurs et des ouvriers, pour la construction du Fort Louvois. Une chapelle et un cimetière y furent implantés. C'est dans cette époque qu'apparaissent les naufrageurs.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Le Chapus fut choisi pour l'emplacement d'un embarcadère moderne construit en 1947 pour assurer les liaisons par bacs avec l'île d'Oléron.
Lorsque le pont de l'île d'Oléron fut construit en 1966, l'embarcadère devint obsolète et les liaisons par bacs pour l'île d'Oléron abandonnées. Ce site devint par la suite un gigantesque collecteur pour l'élevage des huîtres. Le Chapus est aujourd'hui un des tout premiers ports ostréicoles de France mais également un port de voyageurs dont les croisières touristiques sont assurées en période estivale par des vedettes sur le Pertuis d'Antioche en direction de l'île d'Aix, Fort Boyard et La Rochelle.
La commune a pris le nom de Bourcefranc-le-Chapus en 1970[2].
Étymologie
Le nom de Bourcefranc provient de l'expression bourg franc[3], qui désigne un bourg bénéficiant d'une exonération de taxes accordée par un seigneur. Le 'bourg' était franc (dispensé) de taxe sous Louis XIV, car Madame de Maintenon (maîtresse du roi) y venait et elle fréquentait une chapelle située au Chapus à l'emplacement de l'ancienne gare.
Administration
Article détaillé : Administration de la Charente-Maritime.Municipalité
Petit historique
Ce n'est que depuis le 28 mars 1908 que Bourcefranc a été érigée en commune par distraction de la commune voisine de Marennes.
Son premier maire, Léon Oriou, a administré la commune de sa création jusqu'en 1935 et a inauguré l'Hôtel de ville édifié en 1930.
C'est en 1970 que la municipalité a pris le nom officiel de Bourcefranc-le-Chapus.
Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Jean-Luc Rousseau Divers droite Toutes les données ne sont pas encore connues. Canton
Bourcefranc-le-Chapus fait partie de l'une des sept communes qui forment le canton de Marennes, ce dernier appartenant à l'arrondissement de Rochefort.
Par sa population, elle occupe le deuxième rang se situant après le chef-lieu de canton mais, par sa superficie, elle en est la plus petite avec 1240 hectares.
Intercommunalité
La commune fait partie depuis décembre 1996 de la Communauté de communes du Bassin de Marennes dont le siège administratif est fixé à Marennes[4].
Elle appartient depuis 1997 au Pays Marennes-Oléron dont le siège administratif est fixé à Saint-Pierre-d'Oléron. Grâce à cette structure intercommunautaire, elle a pu bénéficier de l'implantation de l'Office de Tourisme du Pays de Marennes-Oléron judicieusement placé sur l'ancien site du péage du pont de l'île d'Oléron.
Juridictions
Jusqu'en 2009, Bourcefranc-le-Chapus dépendait de la juridiction de Marennes pour les affaires courantes de son tribunal d'instance et de commerce.
Depuis cette année, suite à l'application de la réforme de la carte judiciaire de 2007, la ville dépend maintenant du tribunal d'instance de Rochefort, du tribunal de grande instance de La Rochelle et de la cour d'appel de Poitiers.
Elle dépend par ailleurs du tribunal pour enfants de La Rochelle, du conseil de prud'hommes de Rochefort, du tribunal de commerce de La Rochelle.
En matière de droit administratif, la ville dépend du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[5].
Jumelage et coopération
C'est depuis 1965 que Bourcefranc-le-Chapus a créé un comité de jumelage avec la municipalité allemande de Rheinbrohl, ce qui en fait la toute première ville de France à avoir été jumelée avec une ville de l'Allemagne.
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Bourcefranc-le-Chapus compte 3 311 habitants (soit une augmentation de 12 % par rapport à 1999). La commune occupe le 3 023e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 167e en 1999, et le 33e au niveau départemental sur 472 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bourcefranc-le-Chapus depuis 1911. Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 3 311 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (28,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,5 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 32,6 %) ;
- 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 13,1 %, 15 à 29 ans = 12,4 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 38 %).
Monuments et lieux touristiques
Patrimoine religieux
L'église Saint-Louis
Au XVIIe siècle, grâce aux échanges accrus avec l’île d'Oléron, les villages de La Pointe, Nodes, La Garde, Sainceaudiére, Chatain, Le Chapus prennent une nouvelle importance.
De passage vers Oléron, Madame de Maintenon aurait souhaité faire dévotions. Informée de l’absence d’un lieu de culte dans ces villages de la Pointe, elle aurait adressé un don dès son retour à Paris, décidant le roi Louis XIV à la construction de l’église Saint Louis en 1687.
L’édifice est composé d’une nef unique, d’un transept peu saillant et d’un chevet en hémicycle. Elle ouvre aux fidèles en 1694. La chapelle est d’abord desservie par les moines Récollets de Marennes, puis par un curé qui devient titulaire après 1856.
L’église Saint Louis est une paroisse de marins, en témoignent l’autel de pierre de taille orné d’un vaisseau et d’ancres ainsi que le vitrail de « Saint Pierre » où figure le Fort Louvois.
Suspendue en « ex-voto » à la voûte, une maquette de bateau, le Saint Louis à aujourd’hui disparu. Elle était l’œuvre de Étienne Tétaud, né à Bourcefranc en 1888. Infirme, il faisait des sabots et des maquettes de bateaux.
À l’origine, l’église n’avait pas de clocher mais un campanile où sonnait depuis 1694 la cloche de l’ancien temple de Saint-Just. Ce dernier fut détruit en 1685 lors de la Révocation de l'édit de Nantes. Les registres renseignent sur cet édifice réformé qui mesurait 14 mètres de long et qui était doté d'un campanile.
Cette cloche historique, fondue en 1604, est gravée de cette date et d’une inscription :
« « Au nom de Dieu, Jehan Favre ma faicte, je suis este faicte pour servir à l’église réformée de Saint Just » »
Fendue, elle ne sonnait plus.
C’est en 1957 que l’abbé Paul Bourgeon fait édifier le clocher et assiste en 1969 à la pose de deux autres cloches baptisées « Madeleine » et «Jeanne-Andrée ». L’abbé Bourgeon qui demeurait à Bourcefranc était un prêtre-ouvrier et ostréiculteur à ses heures.
Patrimoine civil
Le Fort du Chapus (ou Fort Louvois)
Article détaillé : Fort Louvois.Article détaillé : Musée de l'huître.
Construit en 1691 sous le règne de Louis XIV pour défendre les pertuis contre les incursions de navires ennemis, il est situé entre l’île d’Oléron et le continent.Il abrite également le Musée de l'huître.
Hôtel de ville
Après la création de la commune de Bourcefranc le 23 mars 1908 par distraction de celle de Marennes, la ville a fait édifier un bel hôtel de ville qui a été inauguré par son premier maire, Monsieur Léon Oriou, en 1930[11].
Depuis 1970, elle se dénomme officiellement Bourcefranc-le-Chapus. Bourcefranc demeure le chef-lieu administratif de la commune avec les services de la mairie et des écoles, tandis que Le Chapus en est le centre économique. Il est l'un des tout premiers ports ostréicoles de France et en même temps un site touristique très prisé.
En 2008, la ville a célébré le centenaire de sa création.
Le Moulin de la Plataine
Situé aux portes même du bourg de Bourcefranc, le moulin de la Plataine qui a été édifié vers 1650 est aujourd'hui la propriété de la commune. Une association "Les amis du moulin de la Plataine" a terminé sa restauration complète en 2010.
Pont de l'île d'Oléron
Article détaillé : Pont de l'île d'Oléron.Depuis l'été 1966, le pont de l'île d'Oléron relie le continent depuis la commune de Bourcefranc-le-Chapus. Il fut, lors de son inauguration, le plus long pont de France et, ce, jusqu'en 1988, année où il fut détrôné par le pont de l'île de Ré, maintenant le plus long viaduc de France à relier une île au continent.
Le pont de l'île d'Oléron fut également le premier pont à être construit pour relier une île. Son passage est gratuit et sa gestion est assurée par le Conseil général de la Charente-Maritime.
Personnalités liées à la commune
Personnalités du XVIIe siècle
- Madame De Maintenon, lors d'un voyage dans la région de Marennes, passant par le village de Bourcefranc, voulut prier et découvrit qu'il n'existait ni chapelle ni église. Elle serait intervenue auprès de Louis XIV afin qu'il fasse construire un lieu de culte dans ce quartier de la paroisse de Marennes. Le roi exauça ses vœux.
Personnalités du XXe siècle
- Léon Oriou fut le premier maire de la commune depuis sa création en 1908 jusqu'en 1935. Il inaugura l'Hôtel de ville en 1930.
Voir aussi
Notes
- 8 626 habitants et la classe au sixième rang en Charente-Maritime, juste après l'agglomération de La Tremblade qui, à la même date, rassemble 9 696 habitants. Pour plus de détails, se reporter à l'article principal Charente-Maritime, section "Population", chapitre "Un département moyennement urbanisé" L'unité urbaine de Marennes qui inclut la petite ville voisine de Bourcefranc-le-Chapus regroupe en 2007
- ou pointe de Daire
- Histoire de Marennes Pour plus de détails, se reporter à l'article détaillé
Sources et références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Charente-Maritime, éditions Bordessoules, 2003, p.52.
- Article sur Bourcefranc sur le site du guide touristique Le Petit Futé
- Site de présentation de la Communauté de communes du Bassin de Marennes
- Juridictions de Marennes sur ministère de la Justice
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 11 septembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 11 septembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 11 septembre 2010
- Évolution et structure de la population à Bourcefranc-le-Chapus en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 septembre 2010
- Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 septembre 2010
- Présentation de la ville de Bourcefranc-le-Chapus
Liens externes
Catégories :- Commune de la Charente-Maritime
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