- Saint-Trojan-les-Bains
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Saint-Trojan-les-Bains
La côte à Saint-Trojan-les-BainsAdministration Pays France Région Poitou-Charentes Département Charente-Maritime Arrondissement Rochefort Canton Le Château-d'Oléron Code commune 17411 Code postal 17370 Maire
Mandat en coursPascal Massicot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Île-d'Oléron Démographie Population 1 484 hab. (2007) Densité 85 hab./km² Gentilé Saint-Trojannais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 35 m Superficie 17,53 km2 Saint-Trojan-les-Bains (en saintongeais Saint-Urjhan) est une commune française de l’île d'Oléron, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Ses habitants sont appelés les Saint-Trojannais et les Saint-Trojannaises.
La commune appartient depuis 2011 au réseau « Villages de pierres et d'eau », label initié par le conseil général afin de promouvoir des sites exceptionnels présentant la particularité d'être situés au bord d'une étendue d'eau (mer, rivière, étang...)[1].
Sommaire
Géographie
Articles détaillés : Géographie de la Charente-Maritime et Île d'Oléron.La commune de Saint-Trojan-les-Bains est située au Sud de l'Île d'Oléron. Une grande partie de son territoire est recouverte par une forêt (constituée notamment de pins maritimes). La plupart des bâtiments et constructions se trouvent à l'Est de la commune. C'est au Sud de la commune que se trouve le pertuis de Maumusson, qui sépare l'île de la presqu'île d'Arvert. Saint-Trojan-les-Bains est une station balnéaire et un port ostréicole ; un train touristique traverse la forêt d'est en ouest.
Toponymie
Le village tire son nom de Saint Trojan, évêque de Saintes mort en 532. Durant la révolution, de 1791 à 1793, le village sera rebaptisé La Montagne.
En 1793, le village sera officiellement baptisé Saint Trojean, avant de prendre le nom de Saint-Trojan-les-Bains en 1898[2].
Histoire
Article détaillé : Histoire de la Charente-Maritime.Scission d'une partie de la commune en 1949 pour former la commune de Le Grand-Village-Plage.
Politique et Administration
Articles détaillés : Administration de la Charente-Maritime et Histoire des maires de France.Administration municipale
De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le 28 mars 1882, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans, durée portée le 10 avril 1929 à six ans[3].
La commune ayant moins de 3 500 habitants l'élection des conseillers municipaux est au scrutin majoritaire[4] plurinominal à deux tours, avec panachage :
- au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits[5] ;
- au second tour, la majorité relative suffit. Les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisés individuellement, et le panachage est autorisé.
Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 Pascal Massicot 2001 2008 Alain Bohée Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelages
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Charente-Maritime.Évolution démographique
(Source : INSEE[6])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 1 473 1 666 1 488 1 275 1 490 1 624 1 486 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Le p'tit train de Saint-Trojan[7], conçu par le docteur Pol Gala, fut inauguré le samedi 29 juin 1963 entre Saint-Trojan-les-Bains et Gatseau. Ce réseau, en voie de 0,60 m, largement inspiré, tant par son tracé que par le matériel mis en service, par celui de Royan à Ronce-les-Bains, fonctionne entre avril et septembre. Actuellement long de près de 6 km, le P'tit train de Saint-Trojan dessert les plages de Gatseau et de Maumusson, à la pointe sud de l'île d'Oléron.
Galerie
Notes et références
- Treize villages unis pour le meilleur et pour le pire, article de Thomas Brosset paru dans Sud Ouest, 10 février 2011
- Données Cassini
- La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
- art L. 252 du code électoral
- art L. 253 du code électoral
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 2 mars 2009
- Le p’tit train de Saint-Trojan-les-Bains. Consulté le 6 avril 2010
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune de la Charente-Maritime
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