- Bloc identitaire
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Bloc identitaire Présentation Président Fabrice Robert Fondation 6 avril 2003 Siège BP 13
06301 Nice Cedex 04
FranceIdéologie Identitarisme,
Régionalisme,
Fédéralisme européenCouleurs Bleu Site web www.bloc-identitaire.com Le Bloc identitaire – Mouvement social européen est un mouvement politique[1],[2] français créé le 6 avril 2003. Il s'agit d'une composante d'un nouveau courant dit « identitaire », apparu au cours des années 2000. Le logo du mouvement représente un sanglier stylisé.
Généralement classé à l'extrême droite de l'échiquier politique[3],[4],[5], le BI promeut le fédéralisme européen et une certaine forme de régionalisme[6]. Il tient, dans sa « quête de respectabilité »[7], à « se démarquer de l'antisémitisme et de l'antisionisme » et est « principalement préoccupé par la croissance de l’islam en Europe et le caractère désagrégateur du multiculturalisme »[8].
Le Bloc revendique 2000 adhérents [3] et a rassemblé près de 600 militants lors de sa convention qui s'est tenue à Orange en octobre 2009[9].Sommaire
Histoire
Création
À la suite de la tentative d'assassinat perpétrée par Maxime Brunerie — membre du Mouvement national républicain (MNR) et sympathisant d'Unité radicale — contre le président de la République française Jacques Chirac lors du défilé du 14 juillet 2002, le groupe Unité radicale a été dissous le 6 août 2002[10]. Les conclusions de l’instruction menée par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy rendues en juillet 2004 avaient établi que l'acte, isolé, n'avait pas de but politique[11]. Deux des dirigeants d'Unité radicale (Fabrice Robert et Guillaume Luyt) ont participé peu après au lancement du site www.les-identitaires.com et de l'association Les identitaires, avant de contribuer, en avril 2003, à la fondation du Bloc identitaire. Fabrice Robert devint président du BI et Guillaume Luyt vice-président[12]. Depuis, le Bloc est en voie de normalisation et la grande majorité de ses militants n'était pas membre d'Unité radicale[13]. Il s'est transformé en parti politique à l'occasion de sa convention organisée à Orange en octobre 2009.
Résultats électoraux
Le Bloc identitaire s'est présenté pour la première fois à des élections le 12 juin 2005 à Nice, par l'intermédiaire de son mouvement associé Nissa Rebela. Il présente alors un candidat à l'élection cantonale dans le 7e canton[14].
En 2008, toujours à Nice, son candidat à la mairie de Nice, Philippe Vardon, obtient 3 % des voix[15] et Benoît Loeuillet recueille 5 % des suffrages dans le 6e canton[14].
En septembre 2009, dans ce même 6e canton, Benoît Loeuillet obtient le résultat de 7,68 %, le plaçant 5 voix derrière celui du FN (7,82 %)[16].
À l'occasion des régionales de 2010, une liste est présentée en Languedoc-Roussillon intitulée « Ligue du Midi »[17] qui recueille 0,7 % des voix, et en Provence-Alpes-Côte d'Azur est présentée une liste baptisée Ligue du Sud autour de Jacques Bompard[1], celle-ci recueille 2,7 % des voix. Le score le plus élevé est réalisé dans le Vaucluse (8,4 %).
En Alsace, la liste d'Alsace d'abord conduite par Jacques Cordonnier a obtenu 4,98 % des suffrages, frôlant le seuil de fusion et de remboursement des frais de campagne.
Dirigeants et membres du Bloc identitaire
- Président : Fabrice Robert (ancien élu du Front national et ancien membre du Mouvement national républicain)
- Le Bureau exécutif est actuellement composé de[18] :
- Fabrice Robert, consultant multimédia
- Philippe Milliau, formateur – formation
- Richard Roudier (dit Jorgi Roumegas), restaurateur – grands événements
- Guillaume Lotti, consultant - jeunesse
- Dominique Lescure, conseiller en communication – coordination interne
- Erick Cavaglia, professeur – développement
- Hélène Richard, plasticienne – prospective
- Laurent Gouteron, avocat - conseil juridique
- Bruno Vendoire, consultant - communication
- Jacques Cordonnier, président d'Alsace d'abord[19]
- Philippe Vardon, président de Nissa Rebela[20]
- André-Yves Beck
Fondements idéologiques
Ligne politique
Le Bloc identitaire se donne pour objectif de « fédérer les jeunes Français et Européens fiers de leurs racines et de leur héritage ». Il se présente comme étant « né de la rencontre de militants issus de parcours politiques divers mais partageant tous le même rejet du système dominant » :
- opposition au métissage ethnique de masse et à la « culpabilisation permanente » des peuples européens ;
- dégoût du matérialisme, du consumérisme et de l'exploitation des travailleurs par le grand actionnariat international[21] ;
- dénonciation de la non-représentativité du système électoral français et de la confiscation de la démocratie par les oligarchies (technocratique, financière, syndicale et médiatique) ;
- refus du prêt-à-penser et du terrorisme intellectuel ;
- hostilité à l'hégémonie américaine et à l'impérialisme islamique[22] ;
- rejet du jacobinisme centralisateur parisien.
Le mouvement se positionne de diverses manières dans le corpus idéologique d'extrême droite. Il prend une posture ruraliste en « défendant la ruralité comme alternative à la schizophrénie urbaine » et en s'opposant à l'« horreur mondialiste ». Même s'il défend les « racines et l'héritage » européen, le BI utilise peu les thèmes du traditionalisme catholique. Il introduit aussi le thème de « la conjugaison de la résistance identitaire au féminin »[23].
Le Bloc qui entend renvoyer les immigrés dans leur pays, fustige de manière radicale les conséquences et le phénomène avec des slogans comme « racaille immigrée » et demande « pas de kärchers, mais des charters ! »[22]. Ses membres affirment défendre les personnes de « souche européenne » et les « petits blancs de banlieue »[24]. De plus, le Bloc entend donner à ses actions une dimension européenne puisque, par exemple, il soutient « nos frères serbes du Kosovo » contre les Albanais musulmans au Kosovo.
Le Bloc identitaire ne considère pas l'islam ni les États-Unis comme des « dangers » mais c'est « l'islamisation de l'Europe et l'américanisation de notre culture qui en sont »[25].
Enfin, le Bloc identitaire compte sur l'insatisfaction d'une partie de la droite radicalisée, en particulier des partisans de Philippe de Villiers depuis son rapprochement de l'UMP et sur la restructuration du Front national. Lors de la convention, Richard Roudier, tête de liste de la Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon pour les régionales de 2010, condamne implicitement Jean-Marie Le Pen : « le Front national a déshonoré la notion d'identité » par les déclarations de son chef sur la Seconde Guerre mondiale, que le Bloc « condamne formellement et absolument »[13]. Le BI espère, selon les spécialistes, se placer entre Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen[13].
Il est plus particulièrement bien implanté en Île-de-France, PACA, Alsace et Aquitaine.
Il soutient la candidature de Arnaud Gouillon pour l'élection présidentielle française de 2012[26]. Il renonce à ce projet en septembre 2011, en raison de l'impossibilité de réunir les 500 parrainages, mais aussi pour ménager un possible accord avec le FN lors des législatives 2012 et des municipales de 2014, notamment à Nice[27].
Références idéologiques revendiquées par le mouvement
Considérant que le combat culturel prépare les victoires politiques[28], « ce que Mitterrand avait bien compris en prenant la tête du PS au début des années 1970 »[28], le Bloc identitaire développe des projets qui ne relèvent pas proprement dit du politique, au sens traditionnel du terme, mais qui ont une incidence directe sur la vie politique, des projets de type métapolitique[28]. L'objectif est de s'inscrire dans l'évolution en perpétuel renouvellement qu'ont les « individus du monde et de la société dans laquelle ils vivent »[28] afin qu'ils permettent d'attirer des personnes qui ne viendront jamais à l'action politique par le militantisme classique »[28]. Cette action culturelle peut se traduire à travers « la littérature, la bande dessinée, la peinture, la musique, le web, l'organisation de conférences, de spectacles enracinés.
Pour mener à bien cette conquête par l'esprit[28], l'objectif est de mettre en place des outils politiques, associatifs, culturels pour 2020, 2030[2].
Concernant les références, « il s'agit là plus d'inspirations et d'objets de réflexions que de véritables « filiations », car le mouvement identitaire est un phénomène nouveau, tant dans sa composition que dans ses modes de fonctionnement, qui ne peut légitimement être rattaché à aucun autre dans le passé, si ce n'est partiellement et donc imparfaitement. »[29] Les références proviennent parfois de penseurs de gauche ou issus de la gauche.
Économie, finance, fiscalité
Les ouvrages généraux en économie sont, outre ceux de Maurice Allais et de Jacques Sapir, ceux de Jean-Claude Michéa ou de Serge Latouche[29].
Philosophie, psychologie, psychanalyse et religion
Le Bloc identitaire, dans sa critique de l'islam et de l'histoire de l'islam, recycle les ouvrages de Guillaume Faye pour le lien entre le califat et l'immigration musulmane et arabe en Europe, d'Anne-Marie Delcambre sur l'islamisme, mais aussi de Jacques Heers pour les interactions entre l'Occident, l'Europe et l'islam, et plus récemment de Sylvain Gouguenheim.
Sociologie, anthropologie, démographie, sciences de l'éducation
La doctrine sociale des Identitaires s'inspire aussi bien de la doctrine sociale de l'Église que du socialisme français de Pierre-Joseph Proudhon ou de Georges Sorel[29]. Politiquement, cela se traduit par une sorte de « socialisme identitaire »[22].
Structures connexes
Le Bloc identitaire contrôle plusieurs associations qui se veulent à vocation humanitaire et sociale : Comité d’entraide aux prisonniers européens, Solidarité-Kosovo, Solidarité des Français, Soulidarietà. Plusieurs structures politico-culturelles régionalistes, comme Alsace d’abord, Nissa Rebela ou Kerkant, sont également proches du BI.
Le Bloc a créé, avec l'association Terre et Peuple, le Conseil représentatif des associations blanches[22]. Il entretient des liens étroits avec les mouvements identitaires suisses, belges (comme le Mouvement Nation ou le Vlaams Belang[8]), italiens, espagnols et portugais.
Le BI est à l'origine de la Convention identitaire, dont les invités sont issus de la mouvance identitaire européenne, qui se rassemble annuellement[30]. La Convention identitaire a organisé sa première réunion à Beaune en Bourgogne en 2007[31]. La réunion du 17-18 octobre, au Palais des princes d'Orange[32], invite le Suisse Dominique Baettig, Josep Anglada (président de Plataforma per Catalunya), Eduardo Nunez (président d'Asamblea Identitaria), les Portugais de Causa Identitària, Andreas Mölzer (député européen) représente le FPÖ autrichien. La Ligue du Nord italienne envoie Mario Borghezio[33]. La convention annonce la présence de représentants de deux « partis de gouvernement », l'UDC suisse et la Ligue du Nord italienne . Yves-Marie Laulan est aussi invité[34]. Cette convention réunit « 600 participants, un nombre en très importante augmentation par rapport aux conventions précédentes de ce mouvement et avec une proportion très importante de jeunes gens » selon Novopress. Au cours de cette réunion le Bloc identitaire annonce qu’il devient statutairement un parti politique[35].
Novopress.info
Le mouvement est à l’origine de Novopress.info, un site internet qui se présente comme une « agence de presse internationale » [36]. Il compte parmi ses responsables Fabrice Robert[37], mégretiste, ex-dirigeant d'Unité radicale ainsi que Guillaume Luyt ancien dirigeant du Front national de la jeunesse[38]. Patrick Gofman compte parmi les rédacteurs de Novopress.info (section française)[39].
Labels musicaux
Le mouvement est aussi à l’origine du label musical « Alternative-s ».
Jeunesses identitaires
Ce mouvement est également proche des Jeunesses identitaires. Les deux dirigeants du Bloc identitaire ont reconnu leur « influence » sur celles-ci[40]. Enfin, le nom de domaine du site officiel des Jeunesses identitaires a été déposé par Nos racines qui utilise la même boîte postale que le Bloc identitaire[41],[42] (ainsi que les sites : Les Identitaires, Solidarité-Kosovo, Soulidarietà, La maioun, Nissa Rebela, Novopress, Expulsion Sans Frontières).
Enfin lors de sa création, le Bloc décrivait les Jeunesses identitaires comme son « mouvement de jeunesse ». Néanmoins dans son dossier de présentation de janvier 2005[43], les liens semblent avoir évolué car le mouvement adopte la position suivante : « En aucune manière, les Jeunesses identitaires ne sont le mouvement de jeunesse du Bloc ».
Le porte-parole des Jeunesses identitaires est Arnaud Gouillon, fondateur de la section JI-Grenoble. Il a été nommé porte-parole des Jeunesses identitaires à l'issue du camp de formation de 2007. Il est également l'un des membres les plus actifs de l'association Solidarité-Kosovo, dont le but est de venir en aide aux populations des enclaves serbes du Kosovo.
Le comité directeur du mouvement est composé de : Gaëtan Jarry, Jean-David Cattin et Adrien Heber.
Actions et lobbying
Le Bloc identitaire se serait notamment fait remarquer par l'organisation d'actions de « lobbying ».
En 2003, le groupe de rap Sniper est accusé d’être « anti-Français » et raciste « anti-blanc ». Le ministre de l’Intérieur d'alors, Nicolas Sarkozy, a d'ailleurs été interpellé à ce sujet à l’Assemblée par la députée UMP Nadine Morano. En novembre 2005, 200 députés ont demandé — sous l'impulsion du député François Grosdidier — l’interdiction de groupes de rap présentés comme faisant l’apologie de la violence et du racisme, cependant sans succès.
En 2004, c’est Cesare Battisti, ancien membre des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), condamné dans son pays pour plusieurs braquages et assassinats, qui est pris pour cible par les militants identitaires. Cesare Battisti est alors menacé d’expulsion, puis s'ensuit une publication d'un entretien avec le fils de Lino Sabbadin, assassiné par les PAC[44]. En avril 2006, Cesare Battisti, toujours en fuite, publie aux éditions Rivages et Grasset un livre intitulé Ma Cavale. Il y accuse notamment le Bloc identitaire d’avoir été financé par l’ambassade d’Italie pour l’« agresser »[45].
Soupes identitaires
Depuis 2003, le Bloc identitaire organise ou appuie, d'abord directement puis par l'intermédiaire d'associations satellites ou amies, la distribution de « soupes identitaires » aux sans domicile fixe. Ces distributions ont lieu dans plusieurs villes en France et en Belgique : à Strasbourg par le collectif Solidarité alsacienne proche d'Alsace d'abord, à Nice par l'association Soulidarietà, à Paris par l'association Solidarité des Français ainsi qu'en Belgique : à Bruxelles par l'association Renaissance sociale et à Anvers par l'association Antwerpse Solidariteit proche du Vlaams Belang. Le principe de ces soupes identitaires est de contenir du porc, ce qui a pour conséquence d'exclure les juifs et les musulmans pratiquants qui la refusent.
Ces distributions sont l'objet de vives critiques (comme celles de la députée européenne Catherine Trautmann) car jugées par certains « discriminatoires et xénophobes »[46]. Le préfet du Bas-Rhin a interdit la distribution de la soupe identitaire à Strasbourg le 21 janvier 2006. La distribution a également été interdite à Paris. Pour sa part, le Bloc défend les soupes identitaires en arguant que « le porc est partie intégrante du patrimoine culinaire de la France »[47]. L'association niçoise Soulidarietà revendique « de servir “lu nouostre davant lu autre” (« les nôtres avant les autres ») »[48].
Polémique en France
Devant la polémique soulevée en France[49], la préfecture de police de Paris a décidé d'interdire les soupes identitaires à partir du 28 décembre 2006, à cause du risque de trouble à l'ordre public.
Saisi en référé, le Tribunal administratif suspend la décision au motif que même s'il reconnaît que cette distribution a un caractère clairement discriminatoire, cela ne justifie pas l'atteinte à la liberté de réunion constituée par cette interdiction[50]. Le Ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy, soutenu par le maire de Paris de l'époque, Bertrand Delanoë, saisit alors le Conseil d'État qui, par une ordonnance du juge des référés du 5 janvier 2007[51],[52],[53] lui donne raison en annulant l'ordonnance rendue en première instance. Le Conseil estime qu'il y a eu contradiction de la part du tribunal administratif quand il a affirmé que l'interdiction était disproportionnée alors que le caractère discriminatoire était clairement établi[51],[54]. Par une décision du 16 juin 2009, la Cour européenne des droits de l'homme a déclaré irrecevable, pour défaut manifeste de fondement, le recours de Solidarité des Français fondé sur les articles 6, 9 et 11 de la Convention européenne des droits de l'homme[55].
Dans un entretien au Financial Times, la présidente de Solidarité des Français, Odile Bonnivard, anciennement membre du MNR, revendique son affiliation au Bloc identitaire ; elle affirme que la tendance française est de privilégier les besoins des étrangers au détriment des personnes partageant sa culture et sa civilisation et ajoute que les SDF musulmans ou juifs ne sont pas obligés de manger sa soupe, affirmant qu'il y a d'autres organisations susceptibles de les nourrir[56]. Dans le journal Minute, elle décrit son action en ces termes : « Nous avons décidé d’aider “les nôtres” avant “les autres” »[57].
Juridiquement, de tels propos permettent d'affirmer que le caractère discriminatoire de la distribution est revendiqué, même si ce n'est pas le terme employé par les distributeurs[58].
Maisons et locaux associatifs
Prônant un militantisme enraciné localement, les identitaires ont ouvert quatre lieux sous forme associative, dénommés Maisons de l'Identité. Il s'agit de la Maioun à Nice, de Ti Breizh en Bretagne de la Barricade à Paris et de la "Traboule" a Lyon[59]. Ces lieux destinés à servir de point de ralliement aux activités militantes, abriteraient en général un bar, une salle de boxe, une bibliothèque et des structures d'hébergement. L'hebdomadaire Minute dans son numéro du 15 juillet 2009, à la page 6, indique qu'à cette date que seules deux Maisons de l'Identité sont encore actives, la Maioun ayant été fermée et l'équipe qui gérait la Vlaams Huis ayant participé à une scission locale du Bloc identitaire qui a donné naissance au groupe Opstaan. Lou bastioun est ouvert depuis peu, et remplace donc la Maioun.
Publication
ID Magazine Pays Belgique France Langue Français Périodicité Bimestriel Genre Politique, culture, histoire, géopolitique, mouvance identitaire, nationalisme européen. Date de fondation 2005 Éditeur Nice Directeur de publication Fabrice Robert, Jean-Charles Van Zee Site web Site d'ID Magazine Le BI publiait le bimestriel ID Magazine. La revue a été fondée en 2005 en remplacement de Jeune Résistance[60] et de la revue Devenir, revue apparentée au Mouvement Nation. Elle a cessé de paraître au début du second semestre 2009 pour céder la place à un périodique, Identitaires.
Notes et références
- Le Bloc identitaire aux régionales
- Mieux connaître les Identitaires, « Êtes-vous un parti politique ? », sur bloc-identitaire.com. « Le mouvement identitaire n'est pas qu'un parti politique. Les Identitaires, c'est bien plus qu'un parti. C'est un réseau, c'est une communauté. » «
- Le mouvement d'extrême droite Bloc identitaire se lance dans les régionales », Le Point, 17 octobre 2009 «
- Du Bloc identitaire au FN, l'extrême droite française se concentre sur la peur de l'islam », Le Monde, 1er décembre 2009 Abel Mestre et Caroline Monnot, «
- Jean-Yves Camus classe le BI non à l'extrême droite, mais « à droite de la droite » : « Oskar Freysinger et ses inquiétantes fréquentations européennes » (interview par Patricia Briel), Le Temps, 18 novembre 2010 Cependant,
- Guillaume Luyt, « Oui nous ne sommes pas (plus) nationalistes… », Blog identitaire, 4 mars 2006
- Jean-Yves Camus, « le Bloc identitaire essaie de concilier un populisme débarrassé des oripeaux de la vieille extrême droite radicale dont il est issu, avec cette question identitaire, un peu comme la Ligue du Nord italienne. » ; voir le Le FN ressuscité par l’UMP Selon
- Les Identitaires en quête de respectabilité », sur RésistanceS.be, le 8 octobre 2009. «
- La formation politique rassemble plus de 620 partisans en convention encore aujourd'hui », Le Dauphiné libéré, 18 octobre 2009 «
- Chronologie de la dissolution d'Unité radicale
- Maxime Brunerie libéré », Le JDD, 22 août 2009 Vivien Vergnaud, «
- Annuaire de l'extrême droite en France : Bloc identitaire et Jeunesses identitaires
- Jean-Yves Camus, « Le Bloc identitaire, nouveau venu dans la famille de l'extrême droite », Rue89, 19 octobre 2009
- http://www.nissarebela.com/wp-content/uploads/documents/profdamien.pdf
- http://www.humanite.fr/municipales-Nice
- http://www.nicematin.com/article/politique/nice-la-course-en-tete-de-lauriano-azinheirinha-0
- http://cat.novopress.info/2845/lu-sur-minute/
- Le Bloc Identitaire renforce sa structure », 26 «
- Alsace d’abord, pas d’extrême droite ? » sur le blog Droite(s) Extrême(s), 30 mars 2010 «
- http://fr.novopress.info/59157/entretien-avec-philippe-vardon-chef-de-file-des-identitaires-de-nice/
- À l'extrême droite aussi, on refuse les "dérives productivistes et mercantiles", Le Monde, 14 novembre 2009 Abel Mestre et Caroline Monnot,
- Stéphane François, « Réflexions sur le mouvement Identitaire 1/2, sur tempspresents.wordpress.com.
- Présentation du Bloc identitaire
- Flics ou voyous : la République privilégie la racaille », communiqué du 12 novembre 2005 «
- Mieux connaître les Identitaires : Foire aux Questions
- Arnaud Gouillon, candidat identitaire à l’Elysée pour 2012 », Novopress, 30 novembre 2010 «
- Présidentielle 2012: les Identitaires abandonnent, Droites extrêmes, 11 septembre 2011. Consulté le 11 septembre 2011
- Mieux connaître les Identitaires, « Que pensez-vous du combat culturel », sur bloc-identitaire.com. «
- Mieux connaître les Identitaires : Foire aux Questions », « Quelles filiations « idéologiques » revendiquez-vous ? », sur bloc-identitaire.com/. «
- Jean-Yves Camus, MPF : de l'UMP aux Identitaires, le grand écart idéologique, le 3 juillet 2009
- Les Identitaires sautent sur Orange, La Provence, 17 octobre 2009
- La Convention Identitaire 17-18 octobre : Pourquoi en Provence ?, Novopress.info, le 5 juillet 2009.
- La Convention identitaire européenne donne rendez-vous, Le Dauphiné libéré, le 5 septembre 2009. La Rédaction du DL,
- Convention Identitaire - Flash info no 8, Bloc-identitaire.com, le Samedi 26 septembre 2009. Communiqué,
- Clôture de la Convention Identitaire après un vif succès », Novopress, 18 octobre 2009 «
- Les “infos” xénophobes de Novopress », 27 juillet 2005 Ludovic Finez, «
- article en ligne Silvère Boucher-Lambert et Olivier Saretta, Comment l'antisémitisme tisse sa toile sur Internet, 26/02/2009,
- article en ligne Alexandre Duyck, Les Identitaires sur Google, in Le JDD, 08/06/2008,
- L’humeur de Patrick Gofman : J’inaugure le Salon du Livre !, rubrique Société, le 20 mars 2008 exemple d'article :
- Les Jeunesses identitaires accusées », Le Nouvel Observateur, 3 mai 2005 «
- WhoIs Results for jeunesses-identitaires.com
- Adresses postales du Bloc identitaire
- Argumentaire du Bloc identitaire [PDF]
- La rencontre du mois : Le fils de Lino Sabbadin, assassiné par Cesare Battisti, répond aux Identitaires », 1er avril 2004 «
- « Sur le front de l’intimidation, la cellule de l’ambassade italienne finança et lança à l’assaut le Bloc identitaire. Ce groupe de fanatiques aryens, émanation d’un parti d’extrême-droite français, était resté inconnu jusqu’à ce 14 juillet 2002 où l’un des leurs, pour s’assurer une gloire éternelle, ouvrit le feu sur Jacques Chirac. », p. 160.
- Catherine Trautmann à la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité le 19 janvier 2006. Lettre de la députée
- Au cochon ou aux saucisses, notre soupe identitaire continue ! », communiqué du 23 janvier 2006 «
- 1, 2, 3 - Paris, Nice, Charleroi - Que mijotent cent soupes identitaires ! », communiqué du 23 décembre 2005 «
- Une soupe au porc pour les sans-abri crée la polémique à Nice », Le Monde, 31 décembre 2005 Paul Barelli, «
- (en) French court bans right wing soup, publié le 6 janvier 2007 par Al Jazeera English [lire en ligne]
- CE, ord. réf., 5 janvier 2007, n°300311, MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE c/ l’association « Solidarité des Français »
- « Le Conseil d'État interdit la distribution de la soupe au cochon », Dépêches JurisClasseur, 9 janvier 2007, 31
- CE 19 mai 1933, N° 17413 17520 : « l'éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu'il n'ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l'ordre en édictant les mesures de police qu'il lui appartenait de prendre ; que, dès lors, sans qu'il y ait lieu de statuer sur le moyen tiré du détournement de pouvoir, les requérants sont fondés à soutenir que les arrêtés attaqués sont entachés d'excès de pouvoir »). Un autre commentaire affirme au contraire que l'interdiction pouvant seule prévenir le trouble à l'ordre public, l'ordonnance est conforme à la jurisprudence Benjamin (Serge Deygas, « La notion d'atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale », Procédures no 3, mars 2007, comm. 69). Bertrand Pauvert, « À propos de l'interdiction de distribution d'une soupe populaire contenant du porc », AJDA 2007, p. 601. L'auteur s'interroge quant à la présence des éléments juridiques permettant d'identifier une discrimination effective et note que l'ordonnance est en rupture avec la jurisprudence Benjamin (
- Libération du 6 janvier 2007 [lire en ligne] Catherine Coroller, Le Conseil d'État ne goûte pas la «soupe au cochon», dans
- CEDH, 16 juin 2009, Association Solidarité des Français c. France, n° 26787/07
- (en) Adam Jones, Pig soup off menu for Paris homeless, dans le Financial Times du 6 janvier 2007 [lire en ligne]
- L’extrême-droite remet le couvert », L'Humanité, 19 janvier 2006 «
- Analyse de la décision du Conseil d'État par Maître Eolas
- http://www.lyonlemelhor.org/la-traboule/
- http://www.les-identitaires.com/presse.htm
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site du Bloc identitaire
- Site des Jeunesses identitaires
- Blog identitaire : le carnet de bord des identitaires
- « La Soupe aux Vardon », REFLEXes, 7 février 2009.
- « Soupe aux relents racistes », L'Humanité, 1er mars 2006
- Jean-Yves Camus, « Le Bloc identitaire, nouveau venu dans la famille de l'extrême droite », Rue89, 19 octobre 2009
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