Stade lavallois Mayenne Football Club

Stade lavallois Mayenne Football Club
Stade lavallois
Logo du Stade lavallois
Généralités
Nom complet Stade lavallois Mayenne Football Club
Surnom(s) les tangos
Fondation 1902
Statut professionnel 1976 à 2008, et depuis 2009
Couleurs Tango et noir
Stade(s) Francis Le Basser
(18 739 places)
Siège 16 place Henri Bisson
B.P. 2021
53020 Laval Cedex 9
Championnat actuel Ligue 2
Président Drapeau : France Philippe Jan
Entraîneur Drapeau : France Philippe Hinschberger
Joueur le plus capé Drapeau : France Mickaël Buzaré (358)
Meilleur buteur Drapeau : France Guilherme Mauricio (86)
Site web www.stade-lavallois.com
Palmarès principal
National[1] Coupe d'été (2)
Coupe Gambardella (1)
Maillots
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Domicile
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Couleurs de l’équipe
Extérieur
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Championnat de France de football de Ligue 2 2010-2011
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Le club est basé à Laval en Mayenne.

Le Stade lavallois Mayenne Football Club, appelé plus communément Stade lavallois, est un club de football français, fondé le 17 juillet 1902 à Laval.

Le Stade lavallois demeure longtemps un club amateur participant aux championnats régionaux. La nomination de Michel Le Milinaire comme entraîneur de l'équipe première en 1968, alors que le club évolue depuis quatre saisons en Championnat de France amateur, troisième échelon national, marque un tournant. En 1970, le club est intégré à la nouvelle Division 2, d'où il obtient sa promotion dans l'élite en 1976. Devenu professionnel, le club continue sa progression et connaît son apogée au début des années 1980 : les Lavallois terminent à la cinquième place de Division 1 en 1982 et 1983, qui leur offre la qualification pour la Coupe UEFA 1983-1984 où ils éliminent au premier tour le prestigieux Dynamo Kiev.

Le club mayennais souffre cependant bientôt de la relative faiblesse de son potentiel économique. Après plusieurs saisons honorables, les Lavallois sont relégués à l'issue de la saison 1988-1989. Face à l'incapacité du club à remonter, l'entraîneur Le Milinaire est écarté en 1992, après vingt-quatre saisons sur le banc. Le club perd progressivement le contact avec les meilleures équipes du championnat, au point d'être relégué en National en 2006. Le club doit abandonner le statut professionnel en 2008, le temps de retrouver la deuxième division, ce qui est réalisé en 2009.

Le club mayennais est présidé par Philippe Jan depuis l'été 2007. L'équipe première, entraînée par Philippe Hinschberger depuis l'arrivée de Philippe Jan, le club évolue en Ligue 2.

Sommaire

Histoire

Contexte de la naissance du Stade lavallois

À l'aube du XXe siècle, le football est déjà pratiqué en France depuis une dizaine d'années, principalement à Paris, en Normandie et en Nord-Picardie[2]. En Bretagne et plus généralement dans l'Ouest de la France, le football est popularisé à la toute fin du XIXe siècle par des Anglais établis à Jersey qui l'introduisent à Saint-Brieuc et dans la région de Saint-Malo peu avant 1900[3].

La pratique de la culture physique avait déjà auparavant généré la création de plusieurs clubs omnisports, comme le Drapeau de Fougères (fondé en 1893), la Tour d'Auvergne Rennes (fondée en 1897) ou le Stade vannetais (fondé en 1898), mais la pratique du football n'est cependant pas toujours effective dès la création de ces associations, à Rennes par exemple, le Football-club rennais est créé au tout début de l'année 1901.

Premières années USFSA (1902-1914)

C'est le 17 juillet 1902 que Joseph Germain, un jeune adjoint technique des Ponts et Chaussées, décide de créer le club[4]. L'insertion au Journal officiel de la République française paraît le 18 septembre[5]. Le premier président en est Émile Sinoir, professeur de rhétorique du Lycée de Laval (actuel lycée Ambroise Paré), ancien normalien et agrégé de lettres. Le football est la première discipline sportive pratiquée au sein de cette nouvelle association sportive, bien que la section de football ne soit officiellement agréée que le 27 septembre 1909[5].

Le club est d'origine laïque et s'affilie logiquement à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), fédération sportive au sein de laquelle le mouvement laïque est représenté[6], dont le comité de Bretagne a été créé le 6 avril 1902[7].

La première rencontre officielle oppose en septembre 1902 le Stade lavallois à son voisin, le Stade rennais, fondé un an plus tôt, et se termine sur une défaite (5 à 1). Le comité USFSA de Bretagne met en place à partir de 1903 un championnat régional, que les lavallois intègrent. Ils évoluent alors sur un terrain situé dans le quartier de la Senelle à Laval. Jusqu'en 1914, ils participent au championnat de Bretagne de première série USFSA, dominé régulièrement par le Stade rennais et l'US Saint-Servan qui se partagent les titres de champions.

La Grande Guerre met le football entre parenthèses à partir de 1914. Au sortir de la guerre, le Stade rennais quitte le giron de l'USFSA pour participer à la création de la Ligue de l'Ouest de football-association (LOFA). Cette décision, prise lors de l'assemblée générale du Stade rennais le 23 juin 1918[8], signe l'arrêt de mort du comité régional USFSA.

La ligue de l'Ouest (1918-1964)

La première assemblée générale de la LOFA, à laquelle participe les dirigeants du Stade lavallois, se tient le 28 juillet 1918[9]. La Ligue de l'Ouest met en place un championnat réservé à ses clubs membres et une coupe ouverte à tous les clubs de la région[10]. Affiliée au comité français interfédéral dès 1918, la LOFA permet à ses membres de participer à la Coupe de France dès sa deuxième édition, en 1918-1919.

Le Stade lavallois, qui opte alors pour des maillots de couleur Tango, intègre la Division d'Honneur (DH) Ouest, le premier échelon régional et à l'époque plus haut niveau amateur. Ce championnat couvre les départements bretons, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Sarthe et la Mayenne. Le terrain dit du « champ de la Croix », où évolue les lavallois, est cédé par Émile Guérin à la municipalité, qui l'aménage progressivement. Il deviendra en 1930 le stade Jean-Yvinec, en mémoire d'un joueur mayennais décédé prématurément à l'âge de 29 ans, et sert encore aujourd'hui de terrain d'entrainement.

Le club assure son maintien pendant douze saisons, jusqu'à sa relégation en 1930. En 1935, il remporte le championnat de Promotion d'Honneur (PH) et retrouve sa place en DH. Lors de la saison 1936-37, le Stade lavallois s'incline en 32e de finale de la coupe de France face à l'Olympique lillois (4-1), vice-champion de France en titre, devant 4 000 spectateurs. En 1939, le club est de nouveau relégué de DH.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, le championnat est suspendu mais le Stade lavallois continue à jouer, avec quelques Lavallois et des joueurs salariés de l'Usine Adam qui évitent ainsi d'être requis pour le service du travail obligatoire (STO) en Allemagne[11]. En 1942, les lavallois s'inclinent en finale de la Coupe de l'Ouest face à l'Union Mean Penhoët.

En 1945, les compétitions reprennent et le Stade lavallois retrouve la Promotion d’Honneur de la ligue de l’Ouest. Henri Bisson prend les destinés de la section football le 15 octobre 1947, succédant à Eugène Brault. Lors de la saison 1947-1948, le Stade lavallois est de nouveau champion de Promotion d'honneur[12] et remporte la Coupe de l’Ouest en 1949, face aux Gars de Saint-Thivisiau Landivisiau (1-0).

Le Stade lavallois est relégué en Promotion d'Honneur en 1951 et ne retrouve la Division d'Honneur qu'en 1957[13]. L'équipe redescend dès la saison suivante, après une défaite lors de la dernière journée face au Stade briochin. L'entraîneur André Sorel, présent depuis 1954, est démis de ces fonctions et remplacé par Robert Heuillard. Le club ne reste qu'une saison en PH et revient en DH pour la saison 1959-1960, à l'issue d'un parcours exceptionnel (77 buts marqués, contre 9 concédés)[14]. Le club s'ancre alors en DH, dont il participe à cinq éditions d'affilée.

Le Championnat de France amateur (1964-1968)

En 1963-1964, le Stade lavallois, nouvellement dirigé par le gardien de but Jean Barré comme entraîneur-joueur, obtient le titre de champion de division d'honneur de l'Ouest, avec vingt victoires en ving-six matchs[15],[16]. Le SL accède ainsi pour la première fois à un championnat national, le championnat de France amateur. Le club remporte également cette année-là la Coupe de l’Ouest, en s'imposant en finale face au Stade de Lesneven (6-0).

Bien que promu dans le groupe Ouest de CFA, le SL termine champion, avec neuf points d'avance sur Blois[17], dès sa première saison. Le Stade se qualifie ensuite pour la finale du championnat en disposant du RC Calais (défaite 1-0 dans le Nord et victoire 5-0 à Laval) puis de Bergerac Foot (victoires 4-1 à Bergerac et 3-0 à Laval). Le 7 juin 1965, les lavallois s'inclinent face au Gazélec d'Ajaccio au Parc des Princes (1-0), devant 15 950 spectateurs[18]. Les trois saisons suivantes voient le club obtenir son maintien en CFA.

L'ère Le Milinaire (1968-1992)

En 1968, Michel Le Milinaire est nommé entraîneur du Stade lavallois, en remplacement de Jean Barré. Le Milinaire est un ancien joueur du club, repéré par Henri Bisson. Les deux hommes vont changer à jamais la structure du Stade lavallois et mener le club amateur jusqu'à la coupe d'Europe.

L'accès à la Première division (1968-1982)

Le Milinaire obtient dès sa première saison le titre de champion du groupe Ouest de CFA, mais les lavallois sont défaits au 1er tour de la phase finale par l'Union Montilienne Sportive (2-0), à Bourges. À l'issue de la saison suivante, terminée à la 4e place, une réforme des championnats français permet au SL d'intégrer le groupe Centre de Division 2 (D2). L'équipe assure son maintien en terminant 12e sur 16[19].

Le club se structure. L'année 1971 voit l'inauguration du stade Francis Le Basser, en remplacement du stade Jean-Yvinec. La même année, cinquante-trois ans après la création du premier groupe de supporters, les supporters lavallois fondent les socios, qui devient le groupe de supporters officiels du Stade lavallois. Les joueurs lavallois poursuivent leur progression lors des saisons suivantes, assurant chaque saison un maintien confortable malgré le resserrement du championnat de 48 à 36 équipes.

En 1975, Henri Bisson devient président du comité directeur et l'équipe est rejointe par un joueur d'exception, Raymond Keruzoré. Ce dernier est alors en mauvais termes avec les dirigeants du Stade rennais, notamment le président Bernard Lemoux, où il a été formé. Taxé de gauchiste-maoïste par les uns, d'intello par les autres[20], il se voit écarté du football professionnel. Cela n'empêche pas Henri Bisson, avec le consentement spontané de Michel Le Milinaire, de l'engager, refusant se s'arrêter à ces considérations extra-sportives.

Pour la saison 1975-1976, l'équipe est composée de plusieurs joueurs expérimentés : Raymond Keruzoré, Bernard Blanchet, Francis Smerecki et de jeunes dont Alain Desgages, Patrick Papin, Roger Bertin, Yannick Bonnec, et Lionel Lamy. Cette « belle mosaïque » est proche de souffler au Stade rennais la première place, disputée jusqu'à la dernière journée. Deuxième, le club doit jouer un match de barrage aller-retour d'accession à la première division, contre le Red Star, second du groupe B de D2. Vainqueur le 3 juin 1976 au stade Bauer (1-0, but de Bonnec) puis le 11 juin 1976 au stade Francis-Le Basser (2-1, buts de Smerecki et Bonnec), les joueurs obtiennent leur promotion. Les réticents sont cependant nombreux, et il faut toute la persuasion d'Henri Bisson et le soutien populaire pour que le comité directeur prenne la décision d'accepter la montée, le 14 juin 1976, au foyer culturel de la Fédération des Œuvres laïques (par 25 votes oui, 8 non et une abstention).

Le Stade lavallois doit alors quitter le statut de club amateur pour celui de club professionnel. Son arrivée parmi l'élite du football hexagonal suscite beaucoup de curiosité et de scepticisme. Après un début de saison difficile (trois matchs et trois défaites), dont une première défaite à Bastia (1-3), une première victoire lors de la 4e journée contre le Paris SG (2-1) lance l'équipe. Les lavallois endossent alors le rôle de trouble-fête. Début décembre, devant 20 024 spectateurs, les Tangos se jouent des mythiques Verts de l'AS Saint-Étienne (3-1), champions en titre, grâce à un triplé de Jacky Vergnes. Les Stadistes se hissent jusqu'à la huitième place avant de connaître une deuxième partie de championnat plus difficile[21], qui n'empêche pas les lavallois d'obtenir le mantien. Pour sa première saison en première division, les lavallois parviennent à se classer seizièmes, devant Valenciennes, Angers, Lille et Rennes. En plus des footballeurs professionnels arrivés au mois de juillet 1976, des anciens Stadistes restés dans l'effectif comme amateurs prennent une part prépondérante dans le bon comportement de l'équipe : Alain Desgages, Roger Bertin, Jacques Lhuissier ou encore André Clair. Bien qu'ayant le statut professionnel, le Stade lavallois n'avait pas perdu son esprit amateur, vu comme l'un des gages de sa réussite.

La deuxième saison du club en première division démarre remarquablement puisqu'au bout de huit matches, les Mayennais sont troisièmes, à trois points des deux premiers. Une défaite 5 à 0 face à l'Olympique lyonnais conjuguée à une élimination peu glorieuse en Coupe de France à Angoulême ramenent les Lavallois à la dure réalité. Malgré tout, le Stade lavallois termine la saison à la dixième place, devant des clubs comme le PSG, Lyon ou encore Bordeaux. Pendant cette saison, l'Olympique de Marseille plie notamment deux fois face aux Lavallois. Cette saison est malheureusement endeuillée par le décès de Richard Nowacki (28 ans).

Malgré les malheurs qui s'abatte sur les joueurs de Michel Le Milinaire et la crainte des supporters, le Stade lavallois assure l'essentiel lors de la saison 1978-1979 en conservant sa place dans l'élite. Le maintien est acquis lors de l'avant-dernière journée sur le terrain de l'AS Monaco, d'où les Mayennais ramènent le point qui les sauve. Trois jours plus tard, le FC Nantes marque cinq buts à des Lavallois fatigués mais sauvés. Le club termine seizième devant Valenciennes, le Paris FC et Reims. Cet exercice est aussi le dernier de Raymond Keruzoré sous le maillot tango. Le Finistérien, arrivé en novembre 1975 en compagnie de son compère Souleymane Camara, prend la direction du Stade brestois.

La saison 1979-1980 voit le club recruter des joueurs de qualité : François Brisson, Erwin Kostedde, Jean-Marc Furlan, etc. Le 24 août 1979, 20 849 spectateurs assistent à la réception de l'AS St-Étienne (défaite 2-3), ce qui constitue le record d'affluence du club. Après un départ complètement manqué (le club est 19e après sept journées), les lavallois opèrent un formidable redressement de situation et terminent finalement à la douzième place au terme du championnat, qui leur assure un nouveau maintien. L'Allemand Erwin Kostedde finit meilleur buteur du championnat cette saison-là (avec 21 buts, à égalité avec Delio Onnis à Monaco), à l'issue de laquelle il quitte le club pour rentrer en Allemagne. Cette saison marque la création du centre de formation, initiée par Henri Bisson en 1976, placé sous la direction de Bernard Maligorne.

Lors de la saison 1980-81, le Stade lavallois passe bien près de la descente : relégable de la fin de l'automne à l'avant-dernière journée, le club termine finalement seizième et ne se maintient qu'à la différence de buts. Le club doit notamment son redressement aux 23 buts d'Uwe Krause, un avant centre allemand vivement recommandé par l'ancien lavallois Georges Tripp.

La coupe d'Europe pour apogée (1981-1986)

Lors de la saison 1981-82, le Stade lavallois n'en finit pas d'étonner. Malgré des moyens financiers relativement faibles par rapport à ses concurrents, le club navigue toute la saison dans la première moitié du classement et termine à une très inattendue cinquième place, avec 44 points et 49 buts marqués (dont 18 par le seul Uwe Krause). Le club accède également aux quarts de finale de coupe de France, battu par l'AS Saint-Étienne (0-0 et 1-0).

Un nouvelle fois annoncé parmi les relégables, le Stade lavallois étonne de nouveau tout le monde lors de la saison 1982-1983. Après une bagarre farouche avec l'AS Monaco, champions en titre, les Lavallois dament le pion aux joueurs de la Principauté et arrachent la cinquième place, synonyme cette saison-là de qualification pour la Coupe UEFA. Cette performance est saluée dans toute la France et par toute la presse nationale.

Au premier tour de la Coupe UEFA, les petits poucets lavallois tombent sur le Dynamo Kiev, prestigieux club soviétique. Le 14 septembre 1983, les Français parviennent à conserver un score nul et vierge à Kiev. Au retour, ils arrachent contre toute attente la victoire, grâce à un but de José Souto (1-0)[22].

« Ils nous ont pris pour des schtroumpfs, on les a bien schtroumpfés ! [...] Nous sommes peut-être les smicards de la 1re Division mais nous avons su nous défoncer [...] Nous avons su tenir jusqu’au bout et qu’en ce sens il faut rendre hommage non seulement à toute l’équipe mais encore au public. Fantastique. Je ne crois pas trop exagérer en disant que c’est lui qui nous a tenu le match pendant le dernier quart d’heure  »

— Jean-Michel Godart après Laval-Dynamo Kiev

Au tour suivant, les Lavallois tombent avec les honneurs contre l'Austria Vienne. Défaits 2-0 en Autriche, ils mènent 3-0 à la mi-temps du match retour à Laval ! Ils ne parviennent pas à contenir le retour des Autrichiens, qui reviennent à 3-3 et obtiennent ainsi leur qualification. Parallèlement, les Tango réussissent une saison 1983-1984 honorable, terminant à la 11e place après avoir évolué la majorité de la saison en première partie de tableau.

La fin de saison est en revanche marquée par le départ de Bernard Maligorne pour divergences de points de vue. A l'issue d'une saison 1984-1985 où plusieurs jeunes sont lancés dans le grand bain, Henri Bisson annonce qu'il ne renouvellera pas son mandat en juin 1986. Sur le terrain, l'équipe, composée de nombreux joueurs issus du centre de formation, s'assure un maintien aisé.

L'après Bisson : retour vers la Division 2 (1986-1992)

L'évolution des mœurs et des pratiques du football, symbolisée par l'apparition de Bernard Tapie, Jean-Luc Lagardère ou encore Claude Bez, font de l'escalade des salaires un véritable tourbillon. À partir de la saison 1985-86, les difficultés financières se font ressentir. En mars 1986, on annonce chercher à trouver un nouveau sponsor sans quoi le Stade lavallois devra "vendre" plusieurs jeunes issus du centre de formation et dont le premier contrat professionnel (de quatre ans) est arrivé à terme : Thierry Goudet, Michel Sorin, Loïc Pérard. Ce nouveau sponsor, les deux co-présidents, Louis Béchu et Paul Lépine, pensent l’avoir trouvé en la personne de Daniel Hechter. A l’époque, le conseil général de la Mayenne verse 250 000 francs par an à l'équipe, et la ville de Laval, 2 millions de francs dont 50 % en subventions directes avec la taxe sur les spectacles. Le 14 mars, Daniel Hechter refuse de sponsoriser le club[23] avant de reprendre finalement le Racing Club de Strasbourg. L'été 1986 est donc marqué par le départ de Goudet, Sorin et Pérard. Replié sur une tradition laïque, personnifiée par Le Milinaire et Bisson, le club contrairement à l'AJ Auxerre de Guy Roux, va être réticent à s'ouvrir vers de nouveaux partenaires.

La saison 1986-87 marque la première confrontation en décembre 1986 entre le Stade lavallois et l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie (0-0). Tout oppose les deux présidents, Henri Bisson et Tapie. Le club boucle l'exercice 1986-1987 en 9e position mais Michel Le Milinaire ne cache pas son inquiétude quant à l'avenir[24]. Paul Lépine, un temps candidat à la succession, se désiste, sa volonté de créer une société d'économie mixte (SEM) n'ayant pas trouvé d'écho (en particulier la possibilité de faire entrer des éléments de la chambre de commerce au comité de gestion du club). C'est donc Louis Béchu, second candidat, qui est élu.

Durant le mois de juillet 1987, neuf joueurs (Patrick Delamontagne, Jacky Paillard, Thierno Youm, Éric Stéfanini...) quittent le club. François Omam-Biyik arrive au club. Le début de saison 1987-1988 est très délicat et les Tangos sont lanterne rouge après 12 journées. Heureusement, ceux-ci, rejoints à l'automne par François Brisson, relèvent la tête. Ils terminent à la 14e place, en dépit de la blessure de François Omam-Biyik en finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Mais cette fin de saison est tristement marquée par le décès d'Henri Bisson, grand instigateur de la belle épopée du Stade lavallois. Jean-Luc Dogon, pur produit maison part au Matra Racing

Après treize années passées parmi l'élite, le Stade lavallois connait une saison 1988-1989 très difficile. Corrigé lors de la dernière journée à Lille (8-0, dont un but sur pénalty du gardien de but Bernard Lama), le club mayennais termine à la 19e place avec 35 points, soit quatre de moins que le Matra Racing de Lagardère, premier non relégable, et doit donc retrouver la Division 2. En décembre 1989, la section football quitte le club omnisports et devient le Stade lavallois Football Club[25].

Si les premières saisons, le Stade lavallois se frotte aux ténors de la D2, obtenant même une place de barragiste au printemps 1991, battu par Strasbourg, il rentre peu à peu dans le rang. Fin octobre 1992, suite à une saison mi-figue, mi-raisin, après 24 années passées sur le banc mayennais, Michel Le Milinaire est mis à l'écart par le président Jean Py, à neuf mois du terme de son contrat.

Entre D2 et National (depuis 1992)

Bernard Maligorne, revenu s'occuper du centre de formation lavallois en 1990, prend les rênes de l'équipe. Il accompagne le superbe parcours des mayennais en coupe de France, éliminés en demi-finale par le Paris SG au Parc des Princes (1-0). En 1994, le Stade lavallois Football Club devient le Stade lavallois Mayenne Football Club. Maligorne ne parvient cependant pas à faire remonter le club et est remplacé par Denis Troch en cours de saison 1994-1995.

Le club mayennais rêve à nouveau de retour en Division 1 lors de la saison 1995-1996 : au coude à coude avec l'AS Nancy-Lorraine pour la troisième place, les Lavallois sont défaits lors la 42e et dernière journée à Perpignan (2-0). Le club accède de nouveau la saison suivante aux demi-finales de coupe de France, mais s'incline face à l'OGC Nice (0-1).

Le club s'installe progressivement comme un club ordinaire de deuxième division. Troch part en 1997, remplacé par Hervé Gauthier pendant quatre saisons, puis par Victor Zvunka pendant deux saisons. En 1999, le jeune Djimi Traoré, à peine sorti du centre de formation, est recruté par le Liverpool FC. Francis Smerecki puis Alex Dupont parviennent à sauver le club de justesse en 2003-2004, avant le retour de Denis Troch.

Le 5 mai 2006, le Stade lavallois, alors le plus vieux club évoluant en Ligue 2, est officiellement relégué en National, après 30 ans de professionnalisme. Denis Troch reste entraîneur mais ne parvient pas à faire remonter l’équipe. A l'été 2007, le Stade lavallois démarre avec un budget diminué, mais conserve son statut professionnel. Un nouveau président Philippe Jan[26] et un nouvel entraîneur Philippe Hinschberger lancent une équipe totalement nouvelle avec de nouveaux joueurs. Michel Le Milinaire revient de façon symbolique dans l'encadrement du Stade lavallois dans la cellule recrutement. Lors de la saison 2008-2009, le club doit abandonner le statut professionnel ainsi que l'agrément de son centre de formation. Francis Coquelin, formé au club, part en juin 2008 à l'« Academy » d'Arsenal, ce qui permet au club de récupérer une indemnité de formation versée gracieusement par Arsenal.

Le 8 mai 2009, le Stade lavallois termine à la deuxième place de National et assure ainsi sa remontée en Ligue 2 après un match nul face à l'AS Cannes.

Résultats sportifs et palmarès

Palmarès

 

Bilan sportif

En coupe de France...
En coupe Gambardella
  • 1984 : Le Stade lavallois s'impose en finale aux tirs aux buts face à Montpellier (4 à 2 au tab).

Couleurs et logos

Après avoir porté des maillots rayés vert et blanc et des maillots rouges, la couleur Tango (rouge orangé) apparaît en 1918 pour la première fois sur les épaules des joueurs mayennais[27]. À l'origine de cette apparition, une rumeur fait état que les dirigeants voulaient un maillot rouge sang, mais à l'usure, ces maillots devenaient plus rose que rouge. Le club se prononça alors pour la couleur Tango[28].

Le logo du club a évolué au cours des années. Pendant longtemps, celui-ci était un blason de couleur tango barré d'un scapulaire noir, sur lequel était écrit en noir les initiales « SL » du club[29].

Structures du club

Infrastructures

Le club est résident du stade Francis Le Basser, situé à Laval, depuis 1971. Ce dernier, qui appartient à Laval Agglomération, compte 18 467 places. Il a contenu à plusieurs reprises plus de 20 000 à la fin des années 1970.

En 1976, le Stade lavallois ouvre son centre de formation, placé sous la direction de Bernard Maligorne. En 2005, il est renommé centre Michel Le Milinaire[30]. De nombreux joueurs en sont issus : Michel Sorin, Matthieu Pichot, Ousmane Dabo, Mickaël Pagis, Rémi Gomis, Jean-Luc Dogon.

Aspects économiques et juridiques

En 2005, le Stade lavallois est le dernier club professionnel français à passer d'une société d'économie mixte sportive (SEMSL) à une société anonyme sportive professionnelle (SASP), se dotant ainsi de structures juridiques plus conformes aux exigences du football moderne. Les actionnaires se divise en trois entités :

  • (69,70 %) Le pôle dit « industriel » regroupe six groupes économiques mayennais de premier plan : le groupe Actual, le groupe Lactalis, le centre E.Leclerc Laval/Saint-Berthevin, le Groupe Lucas et le groupe Séché,
  • (24,24 %) Le regroupement de PME, en fait de vingt-six petites et moyennes entreprises qui se sont regroupées en une Société Anonyme simplifiée à capital variable, la SAS Tango Entreprises,
  • (6,06 %) L'association Stade lavallois.

Sponsors et équipementiers

Le club a comme sponsor historique Lactalis (ex-groupe Besnier), deuxième groupe agroalimentaire français, basé à Laval. A ce titre, le maillot arbore depuis les années 1970 différentes marques du groupe : Président, BA, Lactel (le sponsor actuel), etc.[27]

Personnages emblématiques

Dirigeants

Les présidents successifs du Stade lavallois
  1. a, b et c Président du club omnisports
  2. Henri Bisson est président de la section football de 1947 à 1975, puis président du club omnisports de 1975 à 1986
  3. a et b Président du Directoire

Entraîneurs

Les entraîneurs du Stade lavallois[25]
Les responsables du centre de formation

Joueurs internationaux

Deux joueurs ont été sélectionnés en équipe de France alors qu'ils portaient le maillot du Stade lavallois :

  1. le milieu de terrain Raymond Keruzoré est sélectionné à deux reprises entre 1976 et 1978.
  2. le gardien de but Jean-Pierre Tempet est sélectionné à cinq reprises entre 1982 et 1983.

Joueurs français

Joueurs étrangers

Arbitres français (anciens joueurs)

Effectif 2011-2012

Nat. Nom Date de Naissance Dernier Club
Gardiens
1 Drapeau de France France Maxime Hautbois 3 janvier 1991 (1991-01-03) (20 ans) Drapeau : France Formé au club
16 Drapeau de France France Arnaud Balijon 17 juin 1983 (1983-06-17) (28 ans) Drapeau : France Stade de Reims
30 Drapeau de France France Kévin Aubeneau 10 février 1989 (1989-02-10) (22 ans) Drapeau : France Chamois Niortais
Défenseurs
2 Drapeau de France France Kévin Perrot 13 juin 1989 (1989-06-13) (22 ans) Drapeau : France Formé au club
3 Drapeau de France France Nicolas Pallois 19 septembre 1987 (1987-09-19) (24 ans) Drapeau : France Valenciennes FC (prêt)
19 Drapeau de France France Pierre Talmont 2 avril 1977 (1977-04-02) (34 ans) Drapeau : France Vannes OC
21 Drapeau de France France Antoine Ponroy 15 avril 1986 (1986-04-15) (25 ans) Drapeau : France Évian Thonon Gaillard Football Club ( Paris FC sous forme de prêt )
28 Drapeau de France France Lindsay Rose 8 février 1992 (1992-02-08) (19 ans) Drapeau : France Stade rennais FC
23 Drapeau de France France Franck Signorino 19 septembre 1981 (1981-09-19) (30 ans) Drapeau : Belgique Sporting Charleroi
Milieux
6 Drapeau de France France Anthony Gonçalves 6 mars 1986 (1986-03-06) (25 ans) Drapeau : France Formé au club
7 Drapeau de France France Gaëtan Belaud 16 septembre 1986 (1986-09-16) (25 ans) Drapeau : France Tours FC
10 Drapeau de France France Jérôme Lebouc 26 décembre 1979 (1979-12-26) (31 ans) Drapeau : France Vannes OC
11 Drapeau de France France Ludovic Gamboa 14 janvier 1986 (1986-01-14) (25 ans) Drapeau : France Stade de Reims
24 Drapeau de France France Fabrice Levrat 18 octobre 1979 (1979-10-18) (32 ans) Drapeau : France Amiens SC
25 Drapeau de France France Vincent Le Baron 10 juin 1989 (1989-06-10) (22 ans) Drapeau : France Vannes OC
27 Drapeau de France France Anthony Losilla 10 mars 1986 (1986-03-10) (25 ans) Drapeau : France Paris FC
Attaquants
9 Drapeau de France France Lhadji Badiane 16 avril 1987 (1987-04-16) (24 ans) Drapeau : France Stade rennais football club ( Dijon sous forme de prêt )
14 Drapeau de France France Ghislain Gimbert 7 août 1985 (1985-08-07) (26 ans) Drapeau : France Vannes OC
20 Drapeau du Gabon Gabon Fabrice Do Marcolino 14 mars 1983 (1983-03-14) (28 ans) Drapeau : France Angers SCO
33 Drapeau de France France Justin Trideau 30 juin 1991 (1991-06-30) (20 ans) Drapeau : France Formé au club
22 Drapeau de France France Julien Viale 13 février 1982 (1982-02-13) (29 ans) Drapeau : France AC Ajaccio
Nat. Nom Date de Naissance Club où il est prêté
Joueurs prêtés
Drapeau de France France Benjamin Graton 1er mai 1988 (1988-05-01) (23 ans) Drapeau : France AS Beauvais Oise

Supporters

L'affluence record au stade Francis Le Basser date du 24 août 1979, lorsque la réception de l'AS Saint-Étienne réunit 20 849 spectateurs. Lors de son passage en première division (entre 1976 et 1989), les Tangos réunissent 7 000 à 10 000 spectateurs de moyenne à domicile, ce qui n'est pas sans expliquer la relative faiblesse économique du club. Plus récemment, entre 2006 et 2009 en National, l'affluence moyenne est montée à près de 5 000 spectateurs[32].

On compte aujourd'hui deux groupes de supporters : les Socios, groupe historique fondé en 1971, et les Diablos 53, célèbres pour être à la fois un groupe important mais faisant preuve de beaucoup d'inertie quand il s'agit de chauffer l'ambiance. Enfin, il existe des supporters indépendants non négligeables, comme les SL indeps 74.

Rivalités

Le Stade lavallois n'est pas lié à un réel derby historique, mais plutôt à des rivalités régionales. De 1902 à 1930, Laval rencontre le voisin du Stade rennais dans les mêmes championnats : USFSA Bretagne, Division d'Honneur Ouest. Les deux clubs se retrouvent par la suite en D1 et D2 de 1975 à 1994. Lors de sa période en D1 (1976-1989), Laval affronte aussi le FC Nantes, et le retrouve en Ligue 2 en 2009, vingt ans après.

Les autres derbys, plus récents, opposent le Stade lavallois au SCO Angers et au Mans UC. La rivalité avec Angers a pris de l'importance lors des nombreuses cohabitations en Ligue 2 et National des deux clubs ces dix dernières années. Des incidents ont par exemple eu lieu lors du match amical entre Angers et Laval disputé le 14 juillet 2009 à Mayenne[33] et lors du match de championnat le 4 décembre 2009, le match fût interrompu suite à des jets de pétards sur la pelouse[34].

Le derby contre le Mans est le plus populaire étant considéré comme le derby du Maine, les deux villes appartenant à la même région historique et étant situé à moins de 70 kilomètres. Alors que jusqu'à la fin des années 1990, le Stade lavallois possédait de meilleurs infrastructures et une meilleure notoriété que son voisin, le rapport s'est inversé au cours des années 2000 avec la montée en première division des manceaux et la relégation des lavallois, ce qui fait disparaître un temps la rivalité entre les deux clubs[35].

Notes et références

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Collectif 1999, p. 6 et 7
  3. Cadiou 1998, p. 12
  4. Journal souvenir Allez Laval, Comité des fêtes du Stade lavallois, juin 1969.
  5. a et b Michel Jouneaux, Le Stade lavallois, p. 19.
  6. L'USFSA n'a pas l'exclusivité du football en France, et doit faire face à la concurrence de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), qui regroupe les patronages catholiques. Cette dernière est particulièrement puissante en Bretagne et dans l'Ouest de la France, où nombre de clubs sont issus de ces patronages (La Tour-d'Auvergne de Rennes, les Cadets de Bretagne, les Korrigans de Vannes, le Stade Charles-de-Blois de Guingamp ou l'Armoricaine de Brest, ancêtre du Stade brestois, notamment). Le club local affilié à la FGSPF est l'US Beauregard Laval. Dans le même esprit laïque militant, le Stade lavallois participera en avril 1928 à la création de l'Union française des œuvres laïques d'éducation physique (UFOLEP), émanation de la Ligue de l'enseignement, dont l'article premier stipule alors qu'est interdite « toute discussion ou manifestation politique ou confessionnelle ». Lire La Grande Histoire du Football en Bretagne de Georges Cadiou
  7. Claude Loire, Le Stade rennais fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Apogée, 1994, p.14.
  8. Claude Loire, op. cit., p.73
  9. Claude Loire, op. cit., p.74
  10. Claude Loire, op. cit., p.75.
  11. Michel Jouneaux, Le Stade lavallois, p.20.
  12. L'équipe de la saison 1947-1948 est composée de Gaston Desmoulières, d'André Aubin, de Louis Béchu, de Pierre Caris, de Patinowski, de Jacques Pott, de Nemesio Garcia, de Maurice Belloche, d'André Collet et de Lucien Visignol. Émile Vrand y joue pendant quelques mois. Alain Lachèze et Christian de Vaufleury y débutent avant de devenir footballeurs professionnels.
  13. En 1957, l'équipe rencontre en poule finale les champions des deux autres groupes de la ligue de l'Ouest, le Stade pontivien (1-1) et le Stade léonard de Saint-Pol-de-Léon (5-2). Pontivy battant Saint-Pol-de-Léon 3 à 2, le Stade lavallois accède à la DH grâce au plus grand nombre de buts marqués. On trouve dans l'équipe : André Sorel, Nemesio Garcia, Guy Morillon, Israël Recio, Jean Barré, André Genest, René Mabilais, Pierre Coquais, Jacques Ferette, Maurice Gaumer, Yves Borrère, André Douguet, Jean Boisseau et François Quillivic.
  14. L'équipe de la saison 1958-1959 est composée de Gérard Bellon, Michel Le Milinaire, Jean-Claude Bouricer, Jean-Michel Brémaud, Henri Mauduit, Jacques Lareide, René Mabilais, Yves Le Pennec, Jacques Ferette, Maurice Gaumer, Jean Barré, André Douguet, Jean Boisseau, François Quivillic, Paul Gendry et Bernard Lemée.
  15. L'effectif lavallois compte en 1964 Bernard Josse, Rémy Lebret, Jacques Lereide, Robert Mazurais, Jean Thomas, Jean-François Fort, Jean Troadec, Celzo Alsonso, Yves Le Pennec, Jacques Ferrette, Michel Delaroux, Maurice Gaumer, Michel Bouvier, Jacques Monnet, Serge Gauthier, Jacques Guégan et Jean Vannesse.
  16. Classement de DH Ouest, saison 1963-1964, tangofoot
  17. Classement de CFA Ouest, saison 1964-1965, footballenfrance.fr
  18. Match Gazélec Ajaccio-Stade lavallois 1965, tangofoot
  19. Classement du groupe Centre de D2 1970-1971, footballenfrance.fr
  20. Michel Jouneaux, Le Stade lavallois, une histoire, Siloë, 1994, p.38.
  21. Saison 1976-1977 du Stade lavallois, tangofoot
  22. Le match du siècle : Laval bat le Dynamo Kiev - Laval, Ouest-France, vendredi 25 septembre 2009
  23. Daniel Hechter déclare : « Je renonce dans la mesure où je n’ai pas eu assez de garanties financières de la part de la mairie de Laval ». Mis en cause, André Pinçon répond : « Je ne montrerai pas à quelqu’un comment entraîner une équipe de foot, mais au plan comptable je m’y connais. Je n’ai pas le sentiment d’avoir fait une erreur, Laval ne peut aller au-dessus de ses moyens ».
  24. Dans les colonnes de Ouest-France du 3 mars 1987, Michel Le Milinaire confie : « « J'ai la conviction qu'à Laval et dans la région, il y a des gens qui n'attendent que le jour où l'on se cassera la figure. Il y a mille façons d'aider un club. Les moyens mis à la disposition des autres clubs grandissent. Les nôtres perdent de leur force. Le fossé s'agrandit. ».
  25. a et b (en) France - Trainers of First and Second Division Clubs, rsssf.com
  26. Football : Philippe Jan, nouveau président du Stade lavallois, sur laval.maville.com
  27. a et b Les maillots du Stade lavallois, tangofoot
  28. Historique du Stade lavallois, site officiel
  29. Les logos du Stade lavallois, tangofoot
  30. La Formation au Stade lavallois, site officiel
  31. Il était professeur de philosophie au Lycée Henri Rousseau de Laval.
  32. Les affluences, TangoFoot
  33. Ouest-France - Première défaite très anecdotique des tangos
  34. L'équipe.fr - Laval - Angers interrompu
  35. Rudi Garcia dit à propos du dernier derby de coupe de France, en 2007 : "Cette idée de derby, c'est plutôt un truc de supporteurs. On voit bien que pour eux, il existe un fort engouement autour de la rencontre. Mes joueurs sont très jeunes et peu possèdent une culture derby.". Le lavallois Mickaël Buzaré : "Cela s'est petit à petit inversé mais, surtout, Le Mans est tombé sur une bonne année et a eu l'opportunité de monter en L1. Après, ils ont bien géré et, malgré une première descente, ils ont conservé leurs acquis et su enclencher. Comme nous sommes descendus en National, le fossé s'est creusé d'un coup.".

Annexes

Articles connexes

Lien externe

Bibliographie



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