Le Mans Football Club

Le Mans Football Club
Le Mans FC
Logo du Le Mans FC
Généralités
Nom complet Le Mans Football Club
Surnom(s) Les Sang et Or
Fondation 12 juin 1985 (fusion)
Statut professionnel 1993
Couleurs Rouge et jaune
Stade(s) MMArena
Championnat actuel Ligue 2
Président Drapeau : France Henri Legarda
Entraîneur Drapeau : France Arnaud Cormier
Joueur le plus capé Drapeau : France Régis Beunardeau (502)[1].
Meilleur buteur L1 : Drapeau : Brésil Tulio De Melo (22)
L2 : Drapeau : Belgique Patrick Van Kets (53)
Site web www.lemansfc.fr
Maillots
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Domicile
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Extérieur
Actualités
Pour la saison en cours, voir :
Championnat de France de football de Ligue 2 2011-2012


Le Mans FC (écrit LE MANS FC par les dirigeants du club et anciennement appelé Le Mans Union club 72) est un club de football français, basé au Mans. Le club, fondé le 12 juin 1985, est issu de la fusion entre l'Union sportive du Mans (USM) et le Stade Olympique du Maine (SOM).

Présidé par Henri Legarda depuis 2001 et entraîné par Arnaud Cormier depuis décembre 2009, le club est inscrit en Ligue 2 pour la saison 2010-2011, après cinq années dans l'élite depuis la saison 2005-2006. Le club totalise six saisons en Ligue 1, mais reste un club historiquement ancré dans le paysage de la Ligue 2.

L'ambition du club du Mans FC durant la saison 2010/2011 était la remontée immédiate dans le Ligue 1. Cependant, au terme de cette saison le club n'a pas réussi ce challenge en terminant quatrième du championnat. Le Mans FC jouera une fois de plus en Ligue 2 durant la saison 2011/2012 mais conserve malgré tout son objectif de retour parmi l'élite.

Le 29 janvier 2011, à l'occasion de la 21e journée de Ligue 2, le nouveau stade du Mans FC, la MMArena, fut inauguré par François Fillon, premier ministre en présence de 25 064 spectateurs. Le Mans FC a remporté ce match par 3 buts à 0 contre l'AC Ajaccio dans un match à guichets fermés.


Sommaire

Historique

Le football manceau avant le MUC 72

Jusqu'en 1985, deux clubs se partagent les premiers rôles du football manceau et sarthois : l'Union sportive du Mans (USM) et le Stade Olympique du Maine (SOM). Si le premier commence doucement à descendre les échelons du football national (de la 2e division en 1972-1973 à la 4e en 1981-1982) ; le second, soutenu par les Mutuelles du Mans (aujourd'hui MMA), progresse jusqu'à la 3e division en 1983-1984. Mais l'aide de la compagnie d'assurances arrive à sa limite. Toute idée de passage à la Division 2 est complétement irréaliste. C'est dans ce contexte que sous l'impulsion de Roland Grandier, alors Président du SOM, la fusion des deux clubs rivaux devient possible[2].

Genèse

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Localisation de la ville du Mans

Le 12 juin 1985, les deux principaux clubs du Mans fusionnent pour donner naissance au Mans Union Club 72 (MUC 72). Sur proposition de la Mairie menée par Robert Jarry, le club adopte les couleurs rouges et jaunes de la vieille commune du Mans, figurant notamment sur le blason de la ville.

L'objectif fixé au club est l'accession en Division 2. Un nouvel entraîneur rejoint le MUC pour la saison 1986-1987, il s'agit de Christian Gourcuff. Après deux saisons en Division 3, l'équipe accède enfin à la Division 2. Le club n'y restera qu'un an, à la fin de la saison 1988-1989, le MUC 72 est dernier de son groupe et redescend en Division 3.

Le club remonte en Division 2 la saison suivante (1990-1991). La première saison, le MUC 72 échappe de peu à la relégation. Mais lors de la saison 1991-1992, le club joue les matchs de pré-barrages pour l'accession en Division 1. De 1992 à 2002, le club oscille dans le tableau de Division 2.

Au cours de ces neuf saisons passées en Division 2, le club se développe. Le centre d'entraînement du MUC 72, situé à la Pincenardière révèle quelques talents, dont notamment Didier Drogba, Gervinho ou Laurent Bonnart. Ces deux derniers joueurs restés au club feront partie du groupe qui permettra l'accession du club en Ligue 1.

1989-2003 : Le Mans ancré dans le paysage de la Division 2

Les années 1990 sont passées à "stagner" en milieu de tableau de D2. Pourtant, lors de la saison 1991-1992, tout juste deux ans après être monté en D2, Le Mans manque de peu de monter parmi l'élite. Les Manceaux finissent 3e du groupe B de D2. Qualifiés pour les barrages de la montée, ils échouent face au RC Strasbourg à l'extérieur, battus 3 buts à 1[3]. Néanmoins, le club termine à la 6e place du championnat durant 3 saisons consécutives de 1996 à 1998. Le centre d'entraînement de la Pincenardière se développe. Il se fera une renommée nationale et européenne en détectant de futurs talents, le joueur le plus connu y étant passé est sans doute Didier Drogba. Le club évolue peu, du moins, d'un point de vue extérieur. Certaines figures marqueront durablement le club pendant cette période, à l'image d'Olivier Pédémas. En 1999, le club réalise une performance en atteignant les demi-finales de la coupe de France, éliminé par Sedan (4-3 après prolongation). Cette expérience marque la génération des années 2000. Pourtant, parallèlement aux bons résultats de la coupe, le MUC se bat pour rester en D2. La même année, les Manceaux se sauvent à la 17e place de la D2.

2003-2004 : Montée et premier passage historique en Ligue 1

Près de soixante ans après son dernier passage dans l'élite, le club de football du Mans accède à la Ligue 1 lors de la saison 2003-2004, emmené par un groupe constitué de joueurs formés au club (comme Laurent Bonnart, Frédéric Thomas ou James Fanchone)ou confirmés (Daniel Cousin, Philippe Celdran, Laurent Peyrelade) sous la houlette de l'entraîneur Thierry Goudet.

Les dirigeants décident de recruter des joueurs expérimentés pour cette première saison : des joueurs étrangers comme le norvégien Dan Eggen le sud-africain Thabang Molefe ou le roumain Sergiu Radu. Mais les résultats ne sont pas au rendez-vous, le MUC 72 enchaînent les défaites cinglantes : 5-0 à Marseille, 5-1 à Paris, 5-0 à Metz. Les manceaux ne fêteront leur première victoire en Ligue 1 qu'à la 13e journée pour la réception du FC Metz (2-0). Cependant le club va en quarts de finale de la coupe de la ligue contre le FC Nantes et se fera éliminer aux tirs au but sur une frappe ratée de Dan Eggen.

Thierry Goudet, l'entraineur du club depuis 4 ans, démissionne en cours d'année. Son successeur Daniel Jeandupeux ne parvient pas à retourner la situation et le club termine la saison à la 19e place, à 1 point du maintien. Le club est alors relégué en Ligue 2. Le MUC 72 donne alors une image de club familial et à petit budget. La qualité de son centre de formation est reconnue par la sélection de plusieurs jeunes internationaux en espoirs français ou en -19 ans. Parallèlement, Les jeunes manceaux de la CFA remportent la Coupe Gambardella en 2004 avec entre autres Mathieu Coutadeur, Ludovic Baal ou Martin Douillard.

2004-2005 : La remontée immédiate

Une véritable "purge" est faite dans l'effectif la saison suivante. Le MUC 72 souhaite remonter le plus rapidement possible et mise sur la jeunesse, avec le recrutement du parisien Chiguy Lucau ou du japonais Daisuke Matsui et la titularisation de jeunes joueurs comme le gardien Yohann Pelé. L'affaire semble mal engagée et le MUC ne parvient pas à enchaîner les bons résultats. Les manceaux pointent le plus souvent dans la deuxième partie du classement.

A la mi-saison, l'entraîneur suisse Daniel Jeandupeux prend du recul et le président Henri Legarda décide de nommer Frédéric Hantz, l'ancien coach de Rodez et Brive. Hantz réorganise l'effectif et fait signer l'attaquant ivoirien Georges Ba qui sera décisif dans la course à la montée. Le MUC 72 enchaîne les succès et se fait remarquer par sa défense imperméable. Le club finit vice-champion de Ligue 2, derrière l'AS Nancy-Lorraine, et est promu. Le club cherche alors à conserver au maximum les chainons qui ont permis une telle réussite. Cependant, Georges Ba s'en va pour Troyes, et Grondin, qui voulait s'imposer dans les cages mancelles durant les blessures de Pelé, retourne à Nantes.

2005-2008 : Le Mans joue "les troubles-fêtes" en Ligue 1

Le Stade Léon-Bollée lors de la saison 2007-2008

Après la difficile expérience deux ans plus tôt, le MUC change sa politique de recrutement. Frédéric Hantz parvient à conserver l'ossature de son équipe et les Sarthois font signer de jeunes joueurs comme l'Ivoirien Koffi N'Dri Romaric, le Monténégrin Marko Basa ou le Brésilien Tulio de Melo. Cette politique, liée au fait que le club dispose d'un des plus petits budgets de Ligue 1, fait que l'effectif professionnel actuel est l'un des plus jeunes des grands championnats européens. Cela dit, le recrutement sera bien mieux mené que lors de la 1ére montée en L1 et les choix s'avéreront cohérents et lucratifs.

Cette fois-ci les Manceaux ne tardent pas à remporter leur premier succès, il intervient lors de la 3e journée et le match à domicile face au Stade rennais (4-0). Le MUC réalise de bonnes performances et parvient même à se hisser à la deuxième place du classement après la victoire face au FC Sochaux-Montbéliard (2-1). Le club reste en course pour les places européennes mais ne parvient pas à maintenir la cadence des gros budgets. Le MUC ne gagne plus en fin de saison et termine bien calé dans le milieu du tableau. Le MUC 72 reste un des clubs de l'élite à "petit budget", tout en conservant un aspect assez "familial". Le MUC 72 est par ailleurs, avec le FC Lorient, le club le moins expérimenté de la Ligue 1.

Le Mans entame sa deuxième saison consécutive (durant la saison 2006-2007) parmi l'élite et réussit une nouvelle fois à se classer au milieu de tableau, emmenés par un duo d'attaque performant : le brésilien Grafite et le guinéen Ismaël Bangoura, 12 buts chacun. Plusieurs joueurs internationaux figurent désormais dans l'effectif, citons par exemple, Daisuke Matsui (Japon), Koffi N'Dri Romaric (Côte d'Ivoire), Stéphane Sessègnon (Bénin) ou Marko Basa (Monténégro) ainsi que des internationaux français espoirs (Mathieu Coutadeur, Mamadou Samassa et Cyriaque Louvion). En fin de saison, Frédéric Hantz quitte le club et s'engage avec le FC Sochaux-Montbéliard.

Lors de la saison 2007-2008,Frédéric Hantz parti, le club recrute Rudi Garcia comme entraîneur. Il officiait auparavant au Dijon FCO. Le départ possible de quelques cadres du groupe et le changement d'entraîneur font que la saison 2007-2008 sera un révélateur de la pérennité du club parmi l'élite. Il s'agit de la 4e saison en Ligue 1 pour le club, la 3e consécutive . Il a été, pour la première de son histoire, en tête de la Ligue 1, après les 2e et 3e journées. En coupe de la ligue, le Mans participe à sa 3e demi-finale consécutive et est éliminé par le RC Lens au terme d'un match épique[4].En août 2007, l'entraîneur Rudi Garcia désigne comme capitaine Koffi N'Dri Romaric. Il met également en place un groupe de consultants pour le seconder. Il s'agit de Yohann Pelé, Marko Basa, Grégory Cerdan (et Grafite qui a, par la suite, quitté le club avant la fin du marché estival, le 31 août)[5].

2008-2010 : Le déclin du club puis la descente en Ligue 2

Paulo Duarte et Arnaud Cormier à l'entraînement en Août 2009

Un an seulement après son arrivée, Rudi Garcia quitte le club pour entraîner le Lille OSC. Il est remplacé par Yves Bertucci, entraîneur de l'équipe réserve.

Le club se retrouve privé de nombreux cadres. Hassan Yebda, Daisuke Matsui, Jean Calvé et Tulio de Melo quittent le club en fin de contrat. Stéphane Sessegnon s'engage au Paris Saint-Germain, Koffi N'Dri Romaric au FC Séville et Marko Baša au Lokomotiv Moscou.

Le MUC 72 s'appuie alors sur quelques joueurs clés, comme Yohann Pelé, Grégory Cerdan ou Mathieu Coutadeur et compte sur sa cellule de recrutement. Les norvégiens Fredrik Strømstad et Thorstein Helstad arrivent dans la Sarthe, tout comme l'attaquant belge Roland Lamah, le milieu paraguayen Marcelo Estigarribia. Le club enregistre également le retour de Frédéric Thomas.

Après une entame de saison réussie, citons par exemple la victoire 4-1 à Nantes, Le Mans peine à batailler dans le haut du classement. Après une période hivernale et printanière difficile, Yves Bertucci se retire et le suisse Daniel Jeandupeux qui avait déjà entraîné le club en 2004 et qui occupait depuis le poste de conseiller du président prend la tête de l'équipe première. Le Mans retrouve la victoire mais le club ne parvient pas à assurer définitivement son maintien. En mai, Daniel Jeandupeux se retire à son tour pour se consacrer au recrutement et l'entraîneur adjoint Arnaud Cormier prend sa place. Sans gagner lors de ses 4 derniers matchs, l'équipe se maintient en Ligue 1 au terme de la dernière journée en terminant 16e. L'équipe aura eu 3 entraîneurs en l'espace d'une seule saison et les sarthois ont connu leur saison la plus mouvementée depuis le retour en Ligue 1.

Au lendemain du maintien, soit le 2 juin 2009, Paulo Duarte, sélectionneur portugais du Burkina Faso est nommé entraineur du club pour la saison 2009-2010. Il s'agit du seul entraineur de ligue 1 qui occupe également un poste de sélectionneur national. Il est démis de ses fonctions le 10 décembre 2009 pour manque de résultats et est remplacé par l'entraineur-adjoint Arnaud Cormier. Au début du mois de décembre 2009, le président du MUC annonce une nouvelle déjà attendue depuis plusieurs années. Le 1er juillet 2010, à l'occasion de l'entrée dans le stade du MMarena, le MUC 72 sera rebaptisé Le Mans FC et disposera également d'un nouveau logo[6]. Mais le président Legarda se heurte cependant aux réticences du public. Les supporters les plus fidèles, et notamment ceux du virage sud supportent mal cette décision. Cumulée aux mauvais résultats de Duarte, ils engagent une grève de public pendant tout le match contre Valenciennes, le 12 décembre 2009. Dès le match suivant, ils reprennent leurs encouragements mais affichent leur désaccord avec le président en maintenant accroché une banderole marqué: MUC 72 notre passion, Le Mans FC une trahison[7]. A l'intersaison, Marcello Estigarribia repart au pays, il est remplacé au milieu de terrain par l'international suisse Almen Abdi. Les dernières heures de janvier 2010 voient également le retour d'Olivier Thomert dans son club formateur. Pourtant, après avoir passé les 16e de finale de la coupe de la ligue en s'imposant 3 à 0 face à Nîmes, Le Mans est éliminé à domicile par le champion en titre Bordeaux sur un score de 3 buts à 2. Idem en coupe de France où après avoir battu Valenciennes en 8e, Le Mans s'incline lourdement à Sochaux avec une équipe bis, sur le score de 3 à 0.

Le 5 mai 2010 le MUC est officiellement relégué en Ligue 2, suite à une défaite face à Nancy.

2010-2011 : L'heure du renouveau

La nouvelle arène du club, la MMArena


Pour son retour en Ligue 2, le club se sépare de nombreux joueurs (parmi lesquels Anthony Le Tallec, Modibo Maïga ou encore Mathieu Dossevi) et enregistre les arrivées de Jonathan Béhé et Joffrey Cuffaut, deux joueurs issus du National. Le ghanéen Moussa Narry est transféré définitivement dans la Sarthe. Lors du mercato hivernal, Yohan Hautcoeur signera son grand retour au Mans FC 4 ans après son départ du club. Et par le même coup, le Mans enregistera le prêt de Mickaël Poté, joueur niçois alors en manque de temps de jeu en Ligue 1.

Le club commence donc la saison avec sa nouvelle identité et est ainsi nommé LEMANS FC (Le Mans Football Club), avec pour objectif de remonter en Ligue 1 avec son nouveau stade MMArena. le Mans est le tout premier club français à adopter le naming pour l'appellation de son tout nouveau stade. L'inauguration de ce stade nouvelle génération s'est déroulée le 29 janvier 2011 à l'occasion de la 21e journée de Ligue 2 et celle-ci s'est effectuée de la plus belle manière puisque le Mans s'est imposée 3-0 contre l'AC Ajaccio (27e Baal, 29e Poté, 75e Helstad). Ludovic Baal est donc le tout premier buteur de l'histoire du MMArena.

Durant la saison 2010-2011, le Mans est plus que jamais favori pour la remontée en Ligue 1, et même pour le titre de champion de Ligue 2. Grâce en grande partie à de bons résultats à l'extérieur, le classement du club est enfin à la hauteur de ses ambitions après la mi-saison. Mais la deuxième partie de saison est difficile et les hommes d'Arnaud Cormier se font rattraper et distancer. Lors de l'avant dernière journée, les Manceaux perdent 4-3 face à Vannes (alors 19e) alors qu'ils menaient 2 à 0 à la mi-temps et 3 buts à 2 à cinq minutes du coup de sifflet final (on peut regretter le coaching hasardeux d'Arnaud Cormier décidant de faire sortir Jeff Louis et Thorstein Helstad peu après la mi-temps, ce qui eut pour effet d'affaiblir l'équipe avec le résultat que l'on connait). Les Sangs et Or descendent du podium et doivent compter sur une contre-performance d'Ajaccio ou pour retrouver la Ligue 1 tout en gagnant face aux nantais. Mais malgré une dernière victoire acquise dans la douleur face à nantes (3-2 après avoir été mené 2-0 dès la 7éme minute) les manceaux ne retrouvent pas la ligue 1 et terminent au pied du podium à cause d'une différence de buts plus faible que celle de Dijon.

A la fin de la saison 11 joueurs sont en fin de contrat dont Helstad, Baal, Cerdan ou encore Hautcoeur ce qui n'aidera pas le club pour la saison prochaine et devra donc compter sur son centre de formation pour limiter les coûts liés au joueurs car le budget du club sera d'environ 15 millions contre 25 cette année.

2011-2012 : Repartir sur de bonnes bases

Le club, comme à chaque saison, a vu un grand nombre de ses joueurs partir, comme Thorstein Helstad ou Sébastien Corchia, contre très peu de nouvelles recrues. Et cela se ressent sur le début de saison avec trois défaites pour ses trois premiers matches en Ligue 2. Puis le déclic arrivera avec la victoire aux tirs aux buts en 8ème de finale de la Coupe de la Ligue.

Bilan Sportif

À l'issue de la saison 2010-2011, le Mans FC totalise 6 participations au championnat de France de première division, et 26 participations au championnat de deuxième division nationale. Ainsi, le club manceau se place en début de la saison 2011-2012 au 15e rang au classement général de seconde division, établi par la Ligue de football professionnel[8].

Bilan par championnat
Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Ligue 1 (2003-2010) 6 0 228 65 69 94 238 301 -63
Division 2/Ligue 2 (1988-2011) 26 0 954 309 295 350 1152 1318 -166

Palmarès et statistiques

Palmarès

Palmarès de l'équipe première du Mans Football Club
Compétitions nationales Compétitions régionales Compétitions Non-Officielles

Équipes jeunes:

  • Trophée Ligue 2 Pays de la Loire (1)
    • Vainqueur: 2011[11]
  • Tournoi Amical Carisport U19 (1)

Records en Ligue 1

(Statistiques arrêtées le 31/10/10)

  • Nombre total de saisons : 6 saisons, 228 matches, 264 points: 65 victoires; 69 nuls; 94 défaites. 238 buts pour; 301 buts contre.
  • Nombre maximum de saisons consécutives : 5, de la saison 2005-2006 à la saison 2009-2010
  • Meilleure Attaque : 46 buts (2007-2008)
  • Meilleure Défense : 36 buts (2005-2006)
  • Plus grand nombre de victoires consécutives : 4 (2003-2004: Le Mans 2-1 Toulouse, Montpellier 0-3 Le Mans, Le Mans 2-1 Auxerre, Guingamp 2-4 Le Mans)
  • Plus grand nombre de défaites consécutives : 5 (2003-2004: Nantes 1-0 Le Mans, Le Mans 0-3 Strasbourg, Marseille 5-0 Le Mans, Le Mans 0-2 Lyon, Rennes 2-0 Le Mans)
  • Joueur ayant joué le plus de matchs : Yohann Pelé, 106 matchs (sur 4 saisons)
  • Meilleur buteur : Tulio de Melo, 22 buts (sur 3 saisons, 2005-2006 à 2007-2008)
  • Meilleur buteur sur une saison : Tulio de Melo 13 buts (en 31 matchs), saison 2007-2008
  • But le plus rapide : 17 secondes, Roland Lamah contre Montpellier Hérault Sport Club le 14 avril 2010.
  • Meilleur classement final : saison 2007-2008, 9e
  • Plus mauvais classement final : saison 2003-2004, 19e
  • Plus grande victoire à domicile : Le Mans UC 4-0 Montpellier, samedi 29 novembre 2003 ; Le Mans UC 4-0 Rennes, samedi 13 août 2005
  • Plus grande défaite à domicile : Le Mans UC 0-3 RC Strasbourg, samedi 30 août 2003 ; Le Mans UC 0-3 FC Lorient, samedi 16 janvier 2010
  • Plus grande victoire à l'extérieur : FC Nantes 1-4 Le Mans UC, samedi 30 août 2008
  • Plus grande défaite à l'extérieur : Olympique lyonnais 8-1 Le Mans UC, samedi 13 mai 2006

Bilan historique en Ligue 2

(En cours - Saison 2010-2011)

  • Nombre total de saisons : 26 saisons, 939 matches, 1201 points: 304 victoires; 289 nuls; 346 défaites. 1133 buts pour; 1303 buts contre (-170).
  • Plus large victoire à domicile : Le Mans UC 6-0 ASOA Valence, saison 1998-1999.
  • Plus lourde défaite à domicile : Le Mans UC 0-6 Besançon RC, saison 1951-1952.
  • Plus large victoire à l'extérieur : Bourges FC 0-5 Le Mans UC, saison 1990-1991.
  • Plus lourde défaite à l'extérieur : AS Cannes 9-0 Le Mans UC, saison 1950-1951[13].


Effectif du Mans FC 2011-2012

L'effectif professionnel de la saison 2010-2011 est entraîné par Arnaud Cormier et son adjoint Laurent Peyrelade.
L'entraîneur des gardiens Olivier Pédémas a sous son aile 3 joueurs dont Didier Ovono et Georgi Makaridze, deux des gardiens de l'Équipe du Gabon de football et de l'Équipe de Géorgie de football.

Effectif Le Mans Football Club de la saison 2010-2011 au 6 Août 2011
Joueurs Encadrement technique
P. Nat.[14] Nom Date de naissance Sélection[15] Club précédent
1 G Équipe du Gabon de football Ovono, DidierDidier Ovono lettre C &0000000000010530.00000010 530 23 janvier 1983 (28 ans) Gabon Dinamo Tbilissi
30 G Équipe de Géorgie de football Makaridze, GeorgiGeorgi Makaridze &0000000000007906.0000007 906 31 mars 1990 (21 ans) Géorgie Dinamo Tbilissi
3 D Équipe de Côte d'Ivoire de football Bamba, AliAli Bamba &0000000000007448.0000007 448 2 juillet 1991 (20 ans)
Formé au Club
6 D Équipe du Bénin de football Adenon, KhaledKhaled Adenon &0000000000009613.0000009 613 28 juillet 1985 (26 ans) Bénin ASEC Abidjan
15 D Équipe de France de football Cuffaut, JoffreyJoffrey Cuffaut &0000000000008652.0000008 652 15 mars 1988 (23 ans)
AS Beauvais
19 D Équipe de France de football Wagué, MamadouMamadou Wagué &0000000000007765.0000007 765 19 août 1990 (21 ans)
0 Formé au club
22 D Équipe de Côte d'Ivoire de football Doumbia, MamadouMamadou Doumbia &0000000000011311.00000011 311 3 décembre 1980 (30 ans) Côte d'Ivoire FC Istres
23 D Équipe d'Algérie de football Boudebouda, BrahimBrahim Boudebouda &0000000000007756.0000007 756 28 août 1990 (21 ans)
MC Alger
24 D Équipe de France de football Buaillon, JasonJason Buaillon &0000000000007353.0000007 353 5 octobre 1991 (20 ans)
0 Formé au club
26 D Équipe de France de football Gibaud, PierrePierre Gibaud &0000000000008614.0000008 614 22 avril 1988 (23 ans)
Stade lavallois
2 M Équipe de Guinée de football Landel, Guy MichelGuy Michel Landel &0000000000007812.0000007 812 3 juillet 1990 (21 ans)
0 Formé au club
4 M Équipe du Ghana de football Narry, MoussaMoussa Narry &0000000000009318.0000009 318 19 mai 1986 (25 ans) Ghana AJ Auxerre
6 M Équipe de France de football Kanté, MassiréMassiré Kanté &0000000000008271.0000008 271 31 mars 1989 (22 ans)
Formé au Club
8 M Équipe de France de football Thomas, FrédéricFrédéric Thomas &0000000000011426.00000011 426 10 août 1980 (31 ans)
AJ Auxerre
16 M Équipe de Norvège de football Strømstad, FredrikFredrik Strømstad &0000000000010898.00000010 898 20 janvier 1982 (29 ans) Norvège IK Start
23 M Équipe du Cameroun de football Ekeng Ekeng, PatrickPatrick Ekeng Ekeng &0000000000007911.0000007 911 26 mars 1990 (21 ans)
Formé au Club
27 M Équipe d'Algérie de football Ouali, IdirIdir Ouali &0000000000008585.0000008 585 21 mai 1988 (23 ans)
Excelsior Mouscron
28 M Équipe de Côte d'Ivoire de football Zito, Zito &0000000000009560.0000009 560 19 septembre 1985 (26 ans)
KSK Beveren
33 M Équipe d'Haïti de football Louis, JeffJeff Louis &0000000000007045.0000007 045 8 août 1992 (19 ans) Haïti AS Mirebalais
42 M Équipe de Chine de football Zhang, JiaqiJiaqi Zhang &0000000000007385.0000007 385 3 septembre 1991 (20 ans)
0 Formé au club
9 A Équipe de France de football Derouard, AnthonyAnthony Derouard &0000000000007131.0000007 131 14 mai 1992 (19 ans)
0 Formé au club
10 A Équipe de France de football Béhé, JonathanJonathan Béhé &0000000000008348.0000008 348 13 janvier 1989 (22 ans)
SO Cassis Carnoux
11 A Équipe de France de football Koura, AnthonyAnthony Koura &0000000000006774.0000006 774 6 mai 1993 (18 ans)
Formé au Club
13 A Équipe de France de football Vergerolle, KévinKévin Vergerolle &0000000000008488.0000008 488 26 août 1988 (23 ans)
Châtellerault
17 A Équipe d'Haïti de football Belfort, Kervens FilsKervens Fils Belfort &0000000000007129.0000007 129 16 mai 1992 (19 ans) Haïti Fort Tempête
20 A Équipe de France de football Cissé, FousseyniFousseyni Cissé &0000000000008163.0000008 163 17 juillet 1989 (22 ans)
0 Formé au club
21 A Équipe du Brésil de football Henrique, FernandoFernando Henrique &0000000000007508.0000007 508 3 mai 1991 (20 ans)
Sport Club Corinthians Alagoano
29 A Équipe de Guinée de football Sylla, IdrissaIdrissa Sylla &0000000000007659.0000007 659 3 décembre 1990 (20 ans) - Formé au Club
31 A Équipe de Côte d'Ivoire de football Kane Diarra, ModiboModibo Kane Diarra &0000000000010371.00000010 371 1er juillet 1983 (28 ans)
Al Wahda
34 A Équipe de République centrafricaine de football Hilaire, MomiMomi Hilaire &0000000000007921.0000007 921 16 mars 1990 (21 ans) Centrafrique Cotonsport Garoua
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Drapeau de France Paolo Rongoni
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Drapeau de France Damien Blanc
Médecin(s)
  • Drapeau de France Pascal Jeannesson



Légende


Consultez la documentation du modèle

Staff technique

Entraineurs de l'équipe première
Entraineur général Arnaud Cormier
Entraineur adjoint Laurent Peyrelade
Entraineur des gardiens Olivier Pédémas
Préparateur physique Paolo Rongoni
Médecin Dr Pascal Jeannesson
Kinésithérapeute Damien Blanc
Coordinateur administratif & sportif Joffrey Hamelin
Association sportive
Président Robert Brunet
Responsable formation & Entraineur réserve Denis Zanko
Entraineur 18ans Nationaux Régis Beunardeau
Responsable recrutement & Conseiller du Président Daniel Jeandupeux
Direction
Président - Directeur Général Henri Legarda
Directeur Général adjoint Alexandre Bazire
Directeur technique Alain Pascalou


Personnalités

Les présidents successifs

Arrivée Départ Nom
1985 1989 Roland Grandier
1989 1991 Roger Leroy
1991 décembre 2000 Jean-Yves Merdrignac
décembre 2000 juin 2003 Noël Peyramayou
juin 2003 Henri Legarda

Les entraîneurs successifs

Union Sportive du Mans: Cottin (1941–43) • Boumezrag (1943–45) • Braustein (1945–46) • Rummelhardt (1947–51) • Choulet (1951–52) • Corsaletti (1952–53) • Libar (1953–57) • Castellani (1957–58) • Grillon (1958–64) • Dereuddre (1964–76) • Laurier (1976–79) • Rodriguez (1979–81) • Guttierez (1981–84) • Deferrez (1984–85) •

Stade Olympique du Maine: Gendry (1970–72) • Guédet (1984–85) •

Arrivée Départ Nom Nationalité
1985 1986 Bernard Deferrez Drapeau de France France
1986 décembre 1988 Christian Gourcuff Drapeau de France France
janvier 1989 décembre 1992 Christian Létard Drapeau de France France
janvier 1993 juin 1997 Thierry Froger Drapeau de France France
juillet 1997 octobre 1997 Slavo Muslin Drapeau de Serbie Serbie
novembre 1997 novembre 2000 Marc Westerloppe Drapeau de France France
novembre 2000 décembre 2000 Alain Pascalou Drapeau de France France
décembre 2000 février 2004 Thierry Goudet Drapeau de France France
mars 2004 décembre 2004 Daniel Jeandupeux Drapeau de Suisse Suisse
janvier 2005 juin 2007 Frédéric Hantz Drapeau de France France
juin. 2007 juin 2008 Rudi Garcia Drapeau de France France
juin 2008 février 2009 Yves Bertucci Drapeau de France France
février 2009 mai 2009 Daniel Jeandupeux Drapeau de Suisse Suisse
mai 2009 juin 2009 Arnaud Cormier Drapeau de France France
juin 2009 décembre 2009 Paulo Duarte Drapeau du Portugal Portugal
décembre 2009 Arnaud Cormier Drapeau de France France


Anciens joueurs

Historique de Le Mans FC saison par saison

Couleurs et logos

Autrefois, l'USM arborait des couleurs bleues et blanches. Aucun logo n'a été retrouvé pour le SOM, que l'on peut imaginer vert.

Depuis la fusion en 1985, Le MUC a longtemps conservé le même logo constitué des couleurs des armoiries de la ville : le jaune et le rouge. Pendant longtemps, les maillots domiciles du MUC furent sensiblement identiques à ceux du RC Lens et de l'US Arago Orléans, surtout lorsque tous ces clubs furent en D2 en même temps. Jusqu'en 2000, le maillot domicile fut entièrement jaune avec épaulettes et cols rouges et blancs. Le sponsor principal des maillots jusque dans les années 1990 fut les Mutuelles du Mans. Le logo du MUC fut jusque dans les années 1990 un grand C à rayures verticales rouge et jaune avec un ballon au centre. En lettres noires MUC était en haut et football en bas, en marge du logo. Puis, jusqu'à l'intersaison 2005 et la première montée en L1, la maillot du club était également constitué de rayures jaunes et rouges verticales. Les joueurs arborent depuis un maillot à dominante rouge, à cols et bords des manches jaunes. Le logo a toutefois été redessiné, affiné à l'intersaison 2007 lors de la deuxième accession en L1.

Notons que le logo du MUC était alors l'un des rares, et le seul en L1[16] et L2[17], où ne figurait pas le nom complet ou le sigle du club. En effet seul le nom de la ville du Mans et le numéro du département de la Sarthe y figuraient. Le mercredi 2 septembre 2009, le président du club, Henri Legarda annonce au public la décision du club de changer de nom et de logo dès l’inter-saison 2010. Le nom MUC 72 est transformé en Le Mans FC. Cette dénomination devient plus locale et métropolitaine en supprimant le numéro de département. L'adoption de l'additif Football Club répond à une analogie qui concerne près de 30 % des clubs européens. De plus, le MUC, ou Mans Union Club, se nommait ainsi à la base à cause de l'union née entre l'USM et le SOM. Le SOM ayant obtenu du MUC en 2004 de pouvoir se reformer indépendant de la structure professionnelle, le club n'est plus une union, mais bien un club indépendant, héritage direct de l'US Le Mans. Le logo, lui, se voit transformé en un cheval conservant les couleurs propres à la ville : rouge et jaune. Ce cheval symbolise l'impétuosité du footballeur, mais aussi la tradition motorisée de la ville ainsi que la tradition mancelle des arènes, comme le MMArena, sorte de retour aux anciennes grandes arènes de Vindunum[18].

Derbys et principaux rivaux

Voir l’image vierge
Les clubs rivaux du Mans FC.

Seul le derby dit derby des Pays de Loire face au FC Nantes peut être qualifié d'historique, puisqu'il s'est disputé durant cinq ans au plus haut niveau. Le derby le plus marquant reste peut-être le quart de finale 2003/2004 de la coupe de la ligue, achevé aux tirs aux buts par une victoire de Nantes sur un tir au but raté par Dan Eggen après une égalité d'un but partout dans le temps réglementaire. Les sarthois retiendront peut-être une victoire 4-1 à La Beaujoire en août 2008. Manceaux et Nantais se sont retrouvés cette année en Ligue 2 dès la première journée de championnat. A Nantes, Le Mans est sorti vainqueur de ce match 2-0 grâce à des buts d'Helstad et de Cerdan. La toute dernière journée de la saison 2010/2011, Le Mans FC a battu Nantes, au MMArena, 3 but à 2.

Un autre derby, qualifié de derby ligérien est la confrontation directe face au SCO Angers. Il est intéressant de noter qu'à ce jour, Le Mans réussit bien contre cet adversaire, puisque le club sarthois n'a jamais perdu à domicile contre Angers en championnat (5 victoires et 4 matchs nuls) et a gagné lors de ses trois derniers déplacements (en 2000, 2005 et 2010). A l'occasion de la 11e journée de Ligue 2 lors de la saison 2010-2011, ce derby ligérien a vu Le Mans s'imposer 3-1 en terre angevine malgré un score de 1-0 pour les locaux à la mi-temps. Le match retour a accouché d'un score nul et vierge.

La confrontation la moins réputée est sans doute celle opposant Le Mans au Tours FC, derby du Loir (du fait de l'affluence du Loir qui délimite la Région des Pays de Loire et celle du Centre, plus précisément le département de la Sarthe et de l'Indre-et-Loire). A l'occasion de la 16e journée de la saison 2010-2011 de ligue 2, les 2 clubs, jusqu'alors placés dans le trio de tête (Tours leader et Le Mans 3e), se sont affrontés au Stade de la Vallée-du-Cher pour une affiche alléchante et riche en enjeu. Le Mans FC, alors meilleure équipe à l'extérieur du début de saison, a su être réaliste dans ce derby pour finalement s'imposer chez le leader tourangeau 1-0 grâce à un but de Khaled Adenon de la tête à la 55e. Au match retour, Le Mans a confirmé en s'imposant 3-0 grâce à Helstad, Cissé et Lamah.

Le derby le plus proche et le plus connu, également appelé derby du Maine est celui disputé contre le Stade lavallois. La dernière confrontation a eu lieu le 16 mai 2011, au MMArena, à l'occasion d'un match décalé comptant pour la 36e journée de Ligue 2. Le Mans FC a remporté ce match sur un score assez large, 4-0. Cette victoire a permis à l'équipe mancelle de retrouver le podium de la ligue 2, avec la 3e place, relançant ainsi sa course vers la remonté en ligue 1.

Rudi Garcia dira à propos de ce derby en 2007 : "Cette idée de derby, c'est plutôt un truc de supporteurs. On voit bien que pour eux, il existe un fort engouement autour de la rencontre. Mes joueurs sont très jeunes et peu possèdent une culture derby.".

Le derby entre Laval et Le Mans marque une passation de pouvoir puisque jusqu'au début des années 2000, le Stade lavallois possédait de meilleures infrastructures et une meilleure notoriété. En l'espace de dix ans, les rôles se sont inversés et ce sont désormais les manceaux qui prennent le rôle de favoris. Mickael Buzaré, ancien grand joueur de Laval dira à propos du derby en 2007: "Cela s'est petit à petit inversé mais, surtout, Le Mans est tombé sur une bonne année et a eu l'opportunité de monter en L1. Après, ils ont bien géré et, malgré une première descente, ils ont conservé leurs acquis et su enclencher. Comme nous sommes descendus en National, le fossé s'est creusé d'un coup[19]".

Supporters

Supporters du club

L'association Support'R Club Allez Le Mans[20] était à l'origine la seule qui regroupait les supporters manceaux, mais il y eut une scission en 2008. Cette association migra dans les tribunes Nord du Stade Léon-Bollée, mais la majorité des supporters restèrent en tribune Sud avec la nouvelle association alors créée, le Virage Sud Le Mans. Situé ces dernières années dans les tribunes Nord du stade Léon-Bollée, les "North Angels" du Support'R Club sont numériquement inférieurs mais soutiennent également le club, y compris en déplacement.

Le Virage Sud[21], qui doit son nom à son placement en tribune Sud au stade Léon-Bollée puis au MMArena, est l'association principale des supporters du Mans. Cette association qui soutient activement Le Mans FC à travers la France a connu une expansion importante ces dernières années au fil de la croissance du MUC72. Elle englobe 4 groupes. La section Fanatic's est la section "historique" des supporters du Mans. Elle a été créée en 1989. La section Worshippers réunit la plupart des jeunes supporters. On y retrouve des membres très actifs, qui assurent l'animation vocale et visuelle en tribune, ou encore qui effectuent l'intégralité des déplacements de la saison. La section FireSnake est la section des expatriés du Mans ; on y retrouve par exemple de nombreux supporters qui vivent en région parisienne. Ce groupe a été créé en 2003. Les Socios sont les membres les moins actifs du Virage Sud mais y occupent une place importante.

Structures du club et aspects économiques

Stades

Vue extérieure de la MMArena



En 1906, la ville du Mans fera la création d’un stade vélodrome sur le site de Beaulieu. Il est inauguré le 29 avril. Ce stade prend le nom de Léon Bollée, rendant hommage au grand constructeur sarthois, passionné de cyclisme (il était président de l’Union vélocipédique de la Sarthe). C’est d’abord sur les terrains alentours, puis sur la pelouse de ce stade omnisports (d’abord utilisée par les rugbymen) que vont évoluer les joueurs de l’Union sportive du Mans, l’USM, créée en 1899. Plus tard, il s’installera à son emplacement actuel, en plein cœur du centre-ville manceau. D'ailleurs, c'est en 1942, en période de seconde guerre mondial, que le stade inaugurera le premier match professionnel de l’USM. Quatre ans plus tard, une première tranche d’extension du « Parc municipal des sports » est décidée.

En 1953, année fatidique, le nouveau stade est fin prêt, à l’emplacement du stade Bollée que nous connaissons aujourd’hui. Il est inauguré le 27 octobre. Autour de la pelouse tourne, non pas une piste cycliste, mais une piste d’athlétisme. Quasi-deux décennies après, en 1971, à l'occasion de l'inauguration de son éclairage, le stade Bollée accueille, le 11 mars, une rencontre de prestige : Standard de Liège contre l’OM, qui marquera l'histoire de l'enceinte sarthoise.

Un an et demi après la fusion de l’Union sportive du Mans (USM) et le Stade olympique du Maine (SOM) et la naissance du MUC 72 (Le Mans Union Club 72) le 12 juin 1985, le club manceau voit la destruction des anciennes tribunes populaires sur lesquelles va pousser la grande tribune Chancel, aujourd’hui tribune Sem. La piste d’athlétisme est conservée. C’est pendant ces travaux qui dureront deux ans que, derrière le stade, le dernier vestige de la piste cycliste est détruit. A noter qu'en 1987 au 10 juin, Robert Jarry, maire du Mans, pose la première pierre des nouvelles tribunes, signe de croissance du club.

En 1988, plus grand, le stade Bollée est une nouvelle fois inauguré, le 14 mai, pour fêter la montée du MUC 72 en D2. Sept ans plus tard, avec un peu moins de 6 000 places assises, Bollée est à l’étroit au moment des grands rendez-vous. Le 31 mai, jour de la première rencontre entre Le Mans UC et l'Olympique de Marseille, deux tribunes provisoires sont dressées permettant au stade d’accueillir près de 10 000 personnes. En 1998, l’installation de deux tribunes supplémentaires derrière les buts porte la capacité d’accueil du stade à 12 000 places. Le premier match dans cette nouvelle configuration a lieu le 23 septembre face aux Verts de Saint-Étienne devant 10 000 spectateurs.

En 2003, le 16 mai, le MUC 72 accède à la Ligue 1. De nouveaux travaux font passer le stade de 12 000 à 17 000 places. Mais le projet d’un grand stade, ailleurs, est déjà dans les cartons depuis plus d’un an.

En juillet 2010, une page du club se tourne. En effet, le MUC 72 de retour en ligue 2 décide de changer d'identité laissant place à la nouvelle appellation, Le Mans Football Club, dans le but de préparer le renouveau du club avec son tout nouveau stade : objectif remontée en Ligue 1. Le 21 décembre 2010, le MUC72 jouait contre Vannes le tout dernier match de son histoire au stade Léon Bollée, malgré la défaite du club sarthois, cela marque la fin de l’aventure pour le stade Léon-Bollée. Après tant d'années d'histoire, le stade Léon Bollée était vraiment consideré comme l'hôte du MUC72 dans l'esprit des habitants et des supporteurs[22].

Un nouvau partenaire économique

Depuis 2008, le club du Mans est en négociation avec un club chinois (le Dalian Aerbin FC) afin d'élaborer un partenariat qui débouchera sur des stages en France et en Chine et des matchs internationaux[23].

Équipe féminine

Article détaillé : Le Mans Football Club (féminines).

Le foot féminin au Mans est né en 1983 à l'USM (Union Sportive du Mans). L'appellation "MUC 72" est logiquement attribuée à l'équipe féminine du Mans en 2001, à la demande des joueuses désirant une plus grande reconnaissance, et par nécessité d'avoir une section féminine dans le club, comme dans tous les clubs de football professionnels. En 2010, Le Mans Union Club 72 devient Le Mans Football Club : la section féminine suit donc évidemment ce renouveau et change de nom. C'est d'ailleurs lors de l'exercice 2010-2011 que le club atteint pour la première fois l'élite, malgré déjà une première place en D2 en 2006, ponctuée malheureusement d'une défaite en barrages.

Notes et références

  1. http://www.lequipe.fr/Football/breves2011/20110519_161032_les-25-ans-fetes-le-29-mai.html
  2. La page historique du site officiel du club
  3. http://www.pari-et-gagne.com/lemans.html#historique
  4. Lens fait plier Le Mans
  5. Romaric désigné capitaine du Muc 72
  6. http://www.muc72.fr/le-muc72-devient-lemans-fc.php
  7. http://www.viragesudlemans.fr/actualite_le-mans-2-1-valenciennes-le-muc-n-est-pas-mort_962.html
  8. Classement de Ligue 2 toutes saisons confondues sur lfp.fr. Consulté le 28 Juin 2011.
  9. http://www.lemansfc.fr/actualite/cfa---lemans-fc-1-2-lyon-5261.html
  10. Le numéro d'immatriculation de l'US Le Mans étant conservé au "nouveau" club, le palmarès de l'US Le Mans revient de droit au MUC72.
  11. http://www.courrierdelouest.fr/actualite/article_-Football.-Le-Mans-remporte-le-Trophee-Ligue-2-Pays-de-la-Loire_26013-47_actualite.Htm
  12. http://www.lemansfc.fr/actualite/u19---les-manceaux-remportent-le-tournoi-carisport-5395.html
  13. http://www.lfp.fr/club/le-mans-fc#onglet=historique
  14. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  15. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  16. http://www.lfp.fr/ligue1/
  17. http://www.lfp.fr/ligue2/
  18. http://www.lemans.maville.com/sport/detail_-Vive-LeMans-Football-Club-_spo-1175498_actu.Htm
  19. http://www.lemans.maville.com/actu/muc72_detail_-Laval-Le-Mans-vous-avez-dit-derby-B-B-_11467-447281_actu.Htm
  20. Site officiel du Support'R Club Allez Le Mans
  21. Site officiel du Virage Sud Le Mans
  22. http://www.alaculotte.com/5094/2011/01/26/leon-bollee-100-ans-dhistoire
  23. http://chineconquerante.com/2011/03/23/football-le-mans-fc-a-la-conquete-de-la-chine/

Annexes

Liens externes

Navigation


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