Musée des beaux-arts de Dijon

Musée des beaux-arts de Dijon
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Musée des beaux-arts de Dijon
Panoramique palais duc de Bourgogne.jpg
Informations géographiques
Pays Drapeau de France France
Ville Dijon
Adresse Palais des ducs de Bourgogne, BP 1510, 21033 Dijon
Coordonnées 47° 19′ 18″ N 5° 02′ 34″ E / 47.3216, 5.0426747° 19′ 18″ Nord
       5° 02′ 34″ Est
/ 47.3216, 5.04267
  
Informations générales
Date d’inauguration 30 novembre 1787 aux élèves,
20 thermidor An VII pour le public
Collections Antiquités égyptiennes Sculptures Objets d'art Peintures Arts graphiques
Superficie 3 788 m2 de galeries
Informations visiteurs
Nb. de visiteurs/an 154 127 (2010)[1]
Site web mba.dijon.fr

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Musée des beaux-arts de Dijon

Le Musée des beaux-arts de Dijon est l'un des plus grands musées de France installé dans un palais. Situé au cœur de la ville, le musée est un ancien palais ducal, le palais des ducs de Bourgogne, siège de l’État bourguignon au XVe siècle. Lorsque le duché de Bourgogne est rattaché au royaume de France, le palais devient le logis du roi et se transforme en palais des États de Bourgogne au XVIIe siècle sur un projet de Jules Hardouin-Mansart.

Sommaire

Le Palais des ducs de Bourgogne

Article détaillé : Palais des ducs de Bourgogne.

Histoire du musée

Le musée des beaux-arts a été fondé par décret des États de Bourgogne, le 30 novembre 1787[2], mais le projet remontait à 1783, à la décision de construire l'aile orientale du palais. Il fallait faciliter l’enseignement des élèves de l'école de dessin en rassemblant des œuvres qui pouvaient servir de modèle. Cette école originale, gratuite et ouverte à tous, fut créée par François Devosge, le 24 mars 1767[3]. Le musée est placé sous la protection des États de Bourgogne, et abritait ses collections dans le salon Condé, conçu comme une galerie des batailles à la gloire du grand Condé, et la salle des statues ou "salle des antiques" où se trouvaient des copies d'antiques en plâtre et en marbre.

Le Musée du département de la Côte d'Or

François Devosge est conforté par les révolutionnaires et se retrouve chargé de veiller à la conservation des monuments des arts en 14 pluviôse, an II puis en tant que directeur de l'école, il présidera à la nomination des premiers directeurs du musée jusqu'à sa mort en 1811.

L'ouverture du Musée du département de la Côte d'Or à un véritable public fut décidée le 15 ventôse an VII, (5 mars 1799). Le jour de son inauguration, il ouvre ses portes à une foule immense de citoyens, le 20 thermidor, (7 août 1799)[4]. Le musée ouvre alors chaque décadis de midi à quatorze heures en hiver, de quatorze heures à seize heures en été[5].

Le Musée sous l'occupation allemande

Au moment du conflit, l'essentiel de la gestion du Musée des Beaux-arts était entre les mains de Pierre Quarré (1909-1980), jeune conservateur qui avait commencé sa carrière au département des sculptures du Louvre avec Paul Vitry. Il fallait d'une part évacuer les chefs d’œuvres du musée, et d'autre part préserver les œuvres des intérêts allemands comme des lois du gouvernement de Vichy[6]. Cette évacuation permis à Pierre Quarré de rénover profondément le musée et de lui donner une cohérence muséographique[7].

  • L'évacuation des chefs-d’œuvre pendant la guerre de 1939-1945

Dès 1936, la direction des musées de France avait demandé aux musées de préparer des plans d'évacuation en cas de conflit. Et lorsque le préfet de la Côte d'Or donna l'ordre d'évacuation, le 26 aout 1939, le musée ferma et le premier convoi partit le jour même. Dix voyages furent nécessaires pour mettre à l'abri au château de Châteauneuf-en Auxois 912 œuvres les plus importantes ainsi que les documents les plus précieux de la bibliothèque municipale et des archives départementales de Dijon[8]. Une nouvelle évacuation eut lieu en 1943 vers le château de Fontaine-Française. Les œuvres intransportables comme les tombeaux des ducs ou Hébé et l'aigle de Jupiter (1852-1857) de François Rude furent protégées par des sacs de sable maintenus par des charpentes, et d'autres descendues dans les caves[9].

  • La destruction des statues publiques par Vichy, 1941-1944

La loi du 11 octobre 1941, ordonnait l'enlèvement des statues en alliage cuivreux, à l'exception de celles que les représentants de Vichy jugeaient d'un intérêt historique ou esthétique[10]. Pierre Quarré dut intervenir pour sauver des sculptures que des soldats allemands voulaient emporter du musée, tout comme la statue de Claus Sluter par Henry Bouchard, ou celle de Monge par Rude à Beaune[6]. D'autres furent emportées et fondues comme le Rameau d' Eugène Guillaume, ou le buste de Legouz de Gerland par Claude-François Attiret.

Histoire des collections

L'enrichissement des collections

Composé de deux salles, la salle des Statues, destinée aux sculptures, et le salon Condé, dévolu aux peintures, et qui célèbre pour son décor la gloire des Condé, gouverneurs de Bourgogne, il présente des collections constituées par les œuvres des lauréats des prix de Rome et par les saisies révolutionnaires. Enrichi par des envois impériaux, des dépôts de l’État, des dons et legs de collectionneurs le musée s’étendra peu à peu dans l’enceinte du Palais. Parmi les principales acquisitions et donations:

  • Legs d'Anthelme et Edma Trimolet (1878)
  • Henri et Sophie Grangier (1905)
  • Legs Alexandrine Leclanché, veuve Dècle (1896)
  • Legs Charles-Honoré Thévenot (1898)
  • Jules Maciet (1897-1911)
  • Marie-Henriette Dard (1916)
  • Legs Albert Gayet (1925)
  • Le Legs du docteur Albert Robin (1847-1928), ami d'Édouard Manet, Stéphane Mallarmé et Méry Laurent (1930)[11]
  • Acquisition de pièces amérindiennes à Mme Poinsotte (1950)
  • Les donations de Pierre et Kathleen Granville (1969-1974-1986-2006) représentent près de 1000 œuvres, qui ont profondément transformé toutes les collections du Musée[12].

Les différentes collections

Antiquités égyptiennes

Portait d'homme barbu, peinture sur bois, III° siècle apr. JC

Depuis 1998, suite à l'exposition "Offrandes à Osiris", qui connut un grand succès, une salle accueille également une partie des collections égyptiennes du musée, à savoir 340 œuvres sur le millier qu'il possède. Toutes ces pièces sont en lien avec l'art funéraire égyptien. Elles devraient, en théorie, provenir du legs au musée de l'archéologue dijonnais Albert Gayet, qui fouilla pendant vingt ans le site d'Antinoë, pour redécouvrir l'Art Copte. Or, le legs Albert Gayet a été déposé au Louvre pendant de nombreuses années et, au moment où le musée des Beaux-Arts l'a réclamé, le Louvre a été incapable de le restituer : beaucoup de pièces avaient été dispersées, sans qu'il soit possible de retracer leur parcours. Le Louvre a donc déposé au musée des Beaux-Arts des pièces "équivalentes", pour faire bonne mesure. Le point fort de la collection est formé par les masques funéraires de la période romaine de l'Égypte ainsi que par une remarquable série de 11 portraits peints sur bois appelés « portraits du Fayoum ».

La salle du chapitre

La salle du Chapitre abrite des souvenirs de la Sainte-Chapelle[13] et de l' Ordre de la Toison d'or, ordre de chevalerie créé par Philippe le Bon en 1430.

L'héritage de l’État Bourguignon

Enfin, le musée possède une importante collection de Primitifs, flamands - la Nativité du Maître de Flémalle -, suisses et allemands - L’Empereur Auguste et la Sibylle de Tibur de Conrad Witz -, et italiens - le Triptyque de Lorenzetti. Les collections du musée illustrent l’importance de la production artistique et des artistes d’origine locale : l’architecte menuisier Hugues Sambin à la Renaissance, les peintres Jean Tassel et Philippe Quantin et le sculpteur baroque Jean Dubois au XVIIe siècle, les membres de l’Ecole de Dessin de Dijon - Naigeon, Gagneraux, Prud’hon – au tournant des XVIIIe-XIXe siècles, les sculpteurs Fremiet et Rude et le célèbre sculpteur animalier Pompon au XIXe et au début du XXe siècle.

La peinture de la Renaissance au XVIIIe siècle

De nombreux courants artistiques européens trouvent leur place dans les collections du musée. Lorenzo Lotto, Titien et Véronèse évoquent l’Italie de la Renaissance, la Dame à sa toilette le raffinement de l’Ecole de Fontainebleau. Les écoles étrangères du XVIIe siècle avec notamment Brueghel de Velours, Rubens, Guido Reni côtoient la production parisienne et royale de Philippe de Champaigne ou Charles Le Brun, tandis que le Souffleur à la Lampe de Georges de la Tour témoigne de l’influence caravagesque dans l’Est de la France. Présentées en partie dans un décor d’époque, dont les boiseries du salon Gaulin, les toiles du XVIIIe illustrent la variété des genres picturaux : peinture d’histoire (avec les Van Loo), portrait (Nattier, Greuze), peinture de genre (Colson), paysage (Hubert Robert, Lallemand) et nature morte (Oudry).

Collections du XIXe siècle

Le XIXe siècle est représenté par un important fonds de sculptures, et en peinture par les romantiques (Géricault, Prud’hon, Richard Parkes Bonington, Eugène Delacroix), Honoré Daumier, les réalistes (Gustave Courbet) puis les artistes officiels (Bouguereau, Tissot) et les Indépendants (Monet, Manet, Sisley, Camille Pissarro, Cross) ainsi que les symbolistes (Odilon Redon).

Collection d'Art moderne

La section d’art moderne, constituée essentiellement des donations Granville, rassemble entre autres des toiles cubistes (Braque, Gris), expressionnistes (Rouault), et des œuvres de l’École de Paris des années 1950 à 1970 (Charles Lapicque, Jean Le Moal, Vieira da Silva, Nicolas de Staël, Messagier, Hajdu, Véra Pagava, Alfred Manessier). Jean Bertholle y est particulièrement bien représenté (trente œuvres).

La plus importante collection de sculptures de François Pompon est au musée des Beaux-Arts.

Arts graphiques

Le département des arts graphiques possède un important cabinet d'arts graphiques riche de pas moins de 10 500 dessins et 60 000 gravures, ce qui en fait l'un des plus riches musées français en la matière. On y trouve des noms tels que ceux de Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Jean-Baptiste Greuze, Annibale Carrache, Le Guerchin, Rosalba Carriera, Théodore Géricault, Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Henri Edmond Cross, Amedeo Modigliani, Jacques Villon, Nicolas de Staël...

Œuvres majeures

Projet d'agrandissement

Inscrit dans des limites physiques strictes du fait de sa cohabitation, au sein du Palais des ducs de Bourgogne, avec certains services de la mairie de Dijon, le Musée des beaux-arts n'expose de façon permanente qu'une petite partie de ses riches collections. Afin de pallier cet inconvénient majeur, un projet d'agrandissement a été lancé en 2006, après plusieurs années de concertations. Les Ateliers Lion Architectes Urbanistes, lauréats du concours, ont défini trois axes de travail principaux afin de mener à bien cette tâche délicate :

  • l'ouverture sur la ville qui passera par la déposition des grilles du square des Ducs de Bourgogne, côté Nord, et la réouverture de larges baies en alcôve. Il est prévu d'ouvrir un espace détente avec café-brasserie dans l'aile ainsi allégée. L'entrée actuelle se fait par la face intérieure de l'aile Est (dans la cour de Bar) et se trouve donc par trop écrasée par l'édifice. Elle sera, à l'issue des travaux, traversante sur toute la largeur de ladite aile, afin d'amener plus de lumière naturelle et une meilleure visibilité - d'où, bien sûr, facilité de repérer le musée et d'y accéder ;
  • le respect du bâtiment passera par un gain de place optimal au niveau de structures invisibles depuis l'extérieur du Palais, c'est-à-dire principalement dans les étages supérieurs et directement sous la toiture. Celle-ci sera a priori modifiée afin de favoriser, là encore, un bon usage de la lumière naturelle ;
  • enfin, la mise en exergue de la cour de Bar qui passera par une valorisation, non encore arrêtée, du pavage de ce bel espace.

Une exposition évolutive permet aux visiteurs du musée de mieux visualiser l'impact des décisions prises par les acteurs du projet, au fur et à mesure de son avancement.

Notes et références

  1. "Palmarès 2011 des musées ", Le Journal des Arts, n°350, 24 juin 2011, p.20
  2. Sophie Jugie et Emmanuel Starcky, L'art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon, Musée des beaux-arts de Dijon, 2000, p.91
  3. Sophie Jugie et Emmanuel Starcky, L'art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon, Musée des beaux-arts de Dijon, 2000, p.37
  4. Sophie Jugie et Emmanuel Starcky, L'art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon, Musée des beaux-arts de Dijon, 2000, p.117
  5. Sophie Jugie et Emmanuel Starcky, L'art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon, Musée des beaux-arts de Dijon, 2000, p.95
  6. a et b Sophie Jugie et Emmanuel Starcky, L'art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon, Musée des beaux-arts de Dijon, 2000, p.331
  7. Sophie Jugie, "Du Musée évacué au musée rénové: Dijon 1939-1950", Musées et collections publiques de France, n°210, 1996, p.26-31.
  8. Sophie Jugie et Emmanuel Starcky, L'art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon, Musée des beaux-arts de Dijon, 2000, p.333
  9. Pierre Quarré, "Les châteaux de la Côte d'Or, asile de chefs d'oeuvre 1939-1945", Annales de Bourgogne, t.XVII, 1945, p.184-186.
  10. Kirrily Freeman, Bronzes to Bullets. Vichy and the Destruction of French Public Statuary, 1941-1944, Stanford University Press, 2008, p.264
  11. http://www.musees-bourgogne.org/expos_virtuelles/index.php?id=8&key_fiche=0&lg=fr
  12. http://mba.dijon.fr/donationgranville/accueil.php?p=accueil
  13. La Sainte-Chapelle dut son édification à un vœu fait par le duc Hugues III († 1192). Prit dans une tempête alors qu’il se rendait en Terre Sainte, il fit la promesse de construire près de son palais une église dédiée à la Vierge et à saint Jean l’Évangéliste s'il échappait au naufrage. La construction commença dès 1172. Elle possédait un chœur à déambulatoire, achevé dès 1196. La triple nef fut élevée au XIIIe siècle ans le style gothique bourguignon. Les tours de la façade furent élevées de 1495 à 1515. Sa flèche s’élevait à plus de cinquante mètres. La dédicace n’eut lieu qu’en 1500. À la Révolution, les statues furent transférées, mutilées ou détruites. Jugée trop insignifiante par son architecture et d’un entretien trop couteux elle fut détruite en 1802. elle occupait l'emplacement de l'actuelle aile orientale du musée.
  14. http://www.framemuseums.org/jsp/fiche_oeuvre.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=O115641018672761&LANGUE=0&RH=MUSEEsFR&OBJET_PROVENANCE=COLLECTION
  15. http://mba.dijon.fr/data/pdf/tombeaux.pdf
  16. mba.dijon.fr/data/pdf/nativite.pdf
  17. http://www.framemuseums.org/jsp/fiche_oeuvre.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=O115641018673799&LANGUE=0&RH=MUSEEsFR&OBJET_PROVENANCE=COLLECTION&PAGE_NAVIGATION=1
  18. http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?no_cache=1&nnumid=15496
  19. http://www.framemuseums.org/jsp/fiche_oeuvre.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=O1156410186737103&LANGUE=1&RH=FrenchFRAMEMuseums&OBJET_PROVENANCE=COLLECTION

Bibliographie

  • Sophie Jugie et Emmanuel Starcky, L'art des collections, bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon, Musée des beaux-arts de Dijon, 2000, 431 p. (ISBN 2911404629) 
  • Sophie Jugie, Françoise Baron et Benoît Lafay, Les tombeaux des ducs de Bourgogne: Création, destruction, restauration, Somogy, 2009, 231 p. (ISBN 2757202944) 
  • Christine Lamarre et Sylvain Laveissière, Les Prix de Rome des États de Bourgogne : Lettres à François Devosge, 1776-1792, Musée des beaux-arts de Dijon, 2003, 303 p. (ISBN 2915128014) 
  • Loïc Vadelorge, Les musées de province dans leur environnement, Rouen, Presse Universitaire de Rouen, Cahiers du GRHIS, 4, 1996, 97 p. (ISBN 2877752070) 
    • Collections
  • Pierre Quarré et Monique Geiger, Musée des Beaux-Arts de Dijon, Catalogues des peintures françaises, Musée des beaux-arts de Dijon, 1960 
  • (en) Franck Gautherot, Xavieur Douroux, Astrid Gagnard, Fabian Stech et all, Yan Pei-Ming, Exécution, Dijon, Les presses du réel, 2006, 396 p. (ISBN 2840661616) 

Voir aussi

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