- Ferrari 250 GT Cabriolet Pinin Farina
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Article principal : Ferrari 250.
Ferrari 250 GT Cabriolet Pinin Farina Constructeur Ferrari Années de production 1958 - 1962 Production 232 exemplaires Moteur et transmission Énergie Essence Moteur(s) V12 60° Position du moteur Longitudinale avant Cylindrée 2 953 cm3 Puissance maximale 240 ch (179 kW) Couple maximal 245 Nm Transmission Propulsion Boîte de vitesses Manuelle 4 vitesse + overdrive Poids et performances Poids 1 200[1] kg Vitesse maximale 240 km/h Dimensions Longueur 4 430[1] mm Largeur 1 980[1] mm Hauteur 1 130[1] mm Empattement 2 600[1] mm modifier La Ferrari 250 GT Cabriolet Pinin Farina est une automobile sportive de prestige développée par le constructeur italien Ferrari. Déclinaison « cabriolet » de la berlinette 250 GT, elle est dessinée par le célèbre carrossier Pinin Farina. Elle est de surcroît carrossée par ses soins, une exception pour Ferrari puisque c'est un autre carrossier, Scaglietti, qui s'en charge habituellement.
Produite de 1958 à 1962, la 250 GT Cabriolet PF sera produite dans un premier temps en un volume très restreint (Serie I) ayant valeur d'une pré-série expérimentale jusqu'en 1959, avant de céder sa place à la version définitive légèrement modifiée (Serie II) qui sera vendue à environ 200 exemplaires.
Sommaire
Genèse et évolution
Dans les années 1950, Ferrari délaisse quelque peu les modèles radicalement sportifs au profit d'automobiles de prestige davantage « standardisées ». D'ailleurs, la production de la 250 GT Boano/Ellena était déjà une avancée majeure en ce sens[2]. Le constructeur italien réalise de nouveau un pas en avant en réalisant la 250 GT Cabriolet Pininfarina.
Apparue en 1958, elle est l'un des deux modèles issus de la berlinette « Tour de France », le deuxième étant la 250 GT California Spyder. Les quatre premiers modèles de la Serie I ont davantage valeur de prototypes pour les modèles suivants et ils sont à ce titre uniques aussi bien pour le design extérieur que pour les finitions intérieures[2]. La Serie I étant une pré-série à la Série II, seuls une trentaine d'exemplaires seront produits[3].
Depuis bien longtemps, Ferrari a l'habitude de présenter ses nouveaux modèles au Mondial de l'automobile de Paris. La 250 GT Cabriolet Pininfarina Serie II ne déroge pas à la règle et est officiellement présentée en 1959[4].
Design
Inspiré de la 250 GT Boano/Ellena, le dessin de la Ferrari 250 GT Cabriolet Pininfarina est le résultat du travail du dessinateur turinois Pininfarina. Contrairement à ce qui était de mise à l'époque chez Ferrari, Pininfarina est également le carrossier de ce modèle.
La première série est esthétiquement remarquable. Elle allie à un un nez saillant des phares couverts, tandis que la ligne de caisse se termine par des feux arrière au dessin original. Le style combine des lignes tendues aux courbes typiques de Pininfarina[5].
La Serie II hérite des gènes Ferrari mais abandonne les lignes qui font la réussite de la Serie I — la découpe très particulière des portières est ainsi absente[6] — sûrement dans l'optique de davantage distinguer la 250 GT Cabriolet Pininfarina de la California Spyder. Toutefois, le style évolue d'une version « délicate » à une version qualifiée comme « ayant la main lourde » – heavy-handed fashion, en anglais[5].
Parmi les quelque deux cents exemplaires produits de la Serie II, il n'est pas rare que certains d'entre eux présentent des différences esthétiques. Ainsi, certaines automobiles ont des sorties d'air derrière les passages de roues avant, d'autres pas[4].
Moteur et transmission
Tout comme les autres Ferrari de la « dynastie 250 », la 250 GT Cabriolet PF est mue par le traditionnel V12 ouvert à 60°. Ce moteur est d'ailleurs le point commun entre tous les modèles 250. Trois carburateurs Werber double corps 40 DCL alimentent le moteur tandis que la distribution est assurée par un arbre à cames en tête. Avec un taux de compression de 8,8:1, le moteur développe 240 ch à 7 000 tr/min et 245 Nm[6].
Une nouveauté importante fait son apparition sur ce modèle : les bougies d'allumage sont désormais placées à l'extérieur de la culasse pour en faciliter l'entretien, ainsi que pour en augmenter la longévité[6].
Équipée d'une boîte de vitesses à quatre rapports dotée d'un overdrive, la 250 Cabriolet atteint la vitesse de 240 km/h.
Annexes
Notes et références
- (fr) Ferrari 250 GT Pininfarina Cabriolet sur Belgoexpert. Consulté le 1er septembre 2009
- (en) Ferrari 250 GT PF Cabriolet Series I sur QV500.com. Consulté le 1er septembre 2009
- (en) Leonardo Acerbi (2006), Ferrari : A Complete Guide to All Models, Ferrari 250 GT Cabriolet, pp. 108-109
- (fr) Ferrari - 250 GT Cabriolet Pinin Farina Série 2 - 1960 sur Auction.fr. Consulté le 1er septembre 2009
- (en) Steve Ahlgrim, « 1961 250 GT Pininfarina Cabriolet Series II » sur Sports Car Market. Consulté le 1 septmebre 2009
- (fr) Hartmut Lehbrink et al. (2004), Ferrari, 250 GT Cabriolet, pp. 90-93
Bibliographie
- (en) Leonardo Acerbi, Ferrari : A Complete Guide to All Models, MotorBooks/MBI Publishing Company, 2006, 408 p. (ISBN 978-0-7603-2550-6) [lire en ligne]
- Rainer W. Schlegelmilch, Hartmut Lehbrink, Jochen von Osterroth, Ferrari, Paris, Editions Place des Victoires, 2004, 408 p. (ISBN 978-2-84459-078-7)
Articles connexes
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