- Ferrari 288 GTO
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Ferrari 288 GTO Constructeur Ferrari Années de production 1984 - 1986 Production 271 exemplaires Classe Supercar Usines d’assemblage Maranello, Italie Moteur et transmission Énergie Essence Moteur(s) V8, 32 soupapes Position du moteur Central arrière longitudinal Cylindrée 2 855 cm3 Puissance maximale à 7 000 tr/min : 400 ch (294 kW) Couple maximal à 3 800 tr/min : 496 Nm Transmission Propulsion Boîte de vitesses Manuelle 5 vitesses Poids et performances Poids annoncé à sec : 1 160 kg Vitesse maximale 305 km/h Accélération 0 à 100 km/h en 4,9 s Châssis - Carrosserie Carrosseries Coupé 2 portes Dimensions Longueur 4 290 mm Largeur 1 910 mm Hauteur 1 120 mm Empattement 2 450 mm Voies AV/AR 1 559 mm / 1 562 mm Chronologie des modèles Ferrari 250 GTO Ferrari F40 modifier La Ferrari 288 GTO est une supercar destinée à l'époque, une fois préparée, à courir dans le FIA Groupe B, elle fut produite à seulement 272 exemplaires et sa version Evoluzione pour le Groupe B servit de base de développement à la Ferrari F40.
Sommaire
Historique
En 1984, Enzo Ferrari concentrait depuis plusieurs années l'ensemble de ses efforts sur la compétition et, en particulier, sur la Formule 1. Toutefois, soucieuse de combler le vide vertigineux qui séparait déjà à l'époque les voitures de sport de celles de la production, la firme de Maranello décida de concevoir et proposer une voiture conforme à la définition du FIA Groupe B, c’est-à-dire compétitive sur route comme sur circuit et satisfaisant l'obligation d'une production minimale de 200 exemplaires. Ferrari en profita pour ressortir de ses tiroirs un sigle prestigieux : GTO (Gran Turismo Omolagata).
Ainsi naquit la 288 GTO : un V8 longitudinal à trente-deux soupapes de 2855 cm³ suralimenté par deux turbocompresseurs IHI avec injection Weber-Marelli développant 400 ch à 7 000 tr/min. La cylindrée avait été déterminée pour passer l'homologation (maximum de 4 000 cm³ dans la plus haute classe du Groupe B), les constructeurs devait tenir compte d'un coefficient de 1,4 pour les moteurs turbocompressés, ce qui nous donne donc 2 855 cm³ x 1,4 = 3 997 cm³ et donc inférieur à 4 000 cm³. Il était bien évident que, s'ils étaient proposés ainsi en série, les 200 exemplaires atteindraient sans grande difficulté la puissance phénoménale de 600 ch une fois préparés. Tous les matériaux les plus performants et à la pointe de la technologie de l'époque entraient dans la fabrication de cette GTO : fibre de carbone, Kevlar, Nomex, châssis tubulaire, . . .
Accueil
Les impressions de conduite générées par la GTO étaient assez diverses. Menée gentiment, il semblait évident qu'elle assumerait parfaitement des tâches aussi exaltantes et sportives qu'une corvée de supermarché ou les trajets des enfants vers l'école, mais, selon le spécialiste Don Sherman, dès lors que l'on "ouvrait en grand", elle donnait l'impression à l'accélération d'avoir été propulsée par un jet. Il faut dire qu'elle "montait" jusqu'à 304 km/h et qu'elle arrivait à 100 km/h en 4,9 secondes. Mais malgré tout cela la carrière sportive que la 288 GTO était censée entamer s'obscurcit très rapidement, puisqu'en 1986 la FISA prit la décision, à la suite de plusieurs accidents mortels en rallye, dont furent victimes entre autres Attilio Bettega et Henri Toivonen, d'enterrer la catégorie des Groupes B.
Quoi qu'il en soit, à l'époque, les 200 unités construites trouvèrent rapidement acquéreurs auprès d'heureux passionnés et Ferrari décida même de produire 72 exemplaires supplémentaires pour combler une partie de la forte demande. Côté finitions le client fortuné, 935 000 FF pour la version de "base" en 1984, pouvait seulement choisir la couleur des garnitures des sièges, soit en noir intégral ou soit en noir/orange. La couleur extérieure était exclusivement disponible en rouge. La radio, la climatisation et les vitres électriques étaient toutes en option.
288 GTO Evoluzione
En 1985, Ferrari commença à développer la version Groupe B de la voiture, celle-ci fut nommée 288 GTO Evoluzione. Mais coupée dans son élan, Ferrari n'en sortira que 5 exemplaires. La préparation était pourtant remarquable, en effet elle possédait 650 ch pour un poids d'à peine 940 kg ce qui lui permettait d'atteindre 369,8 km/h et d'abattre le 0-100 en 4 secondes. Elle ne connut jamais aucune forme de compétitions mais elle servira par la suite de base au développement de la future supercar de Ferrari, la fameuse F40. On peut d'ailleurs noter une ressemblance visible au niveau du design entre les deux autos. En 2011, il ne reste plus que trois exemplaires.
N° Numéro de chassis Historique 1 79 887 Vendue en Italie à Capitanio of Style Auto puis en Grande-Bretagne 2 70 167 Utilisée pour le développement de la F40 puis vendue en France (collection Bardinon) et enfin au Japon. Elle dispose d'une puissance de 530 ch 3 70 205 Utilisée pour le développement de la F40 avec un moteur de 288 GTO de production, puis conservée par l'usine dans le musée 4 79 888 Vendue en 1992 à Francorchamps en Belgique 5 79 889 Vendue au Sultan de Brunei Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (it) (en) Site officiel de Ferrari
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