- Ferrari 250 GT Boano/Ellena
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Ferrari 250 GT Boano/Ellena
Article principal : Ferrari 250.Ferrari 250 GT Boano/Ellena Constructeur Ferrari Production totale 124 exemplaires Classe Sportive de prestige Usines d'assemblage Turin puis Grugliasco, Italie Moteur et transmission Énergie Essence Architecture moteur V12 60°, 24s Position du moteur Longitudinale avant Cylindrée 2 953 cm³ Puissance maximale 240 ch (177 kW) Couple maximal 262 Nm Transmission Propulsion Boîte de vitesses Manuelle 4 vitesses Poids et performances Poids (à vide) 1 240 kg Rapport Poids/Puissance 5,1 kg/ch Accélération 0 à 100 km/h en 6 s Châssis - Carrosserie Carrosseries Coupé Structure Tubulaire soudée Freins AV/AR Tambours Dimensions Longueur 4 458 mm Largeur 1 676 mm Hauteur 1 372 mm Empattement 2 600 mm Chronologie des modèles (1956 - 1957) Ferrari 250 Europa GT modifier La Ferrari 250 GT Boano/Ellena est une automobile sportive de prestige développée par le constructeur italien Ferrari. Produite à partir de 1956, elle est le résultat de la volonté de Ferrari de produire une version plus civilisée de la berlinette « Tour de France ». Carrossée dans un premier temps par Pininfarina, elle sera par la suite prise en charge par Boano puis Ellena.
Produites à 75 exemplaires « Boano » et 49 exemplaire « Ellena »[1], les 250 GT Boano/Ellena sont les Ferrari les plus abordables de la génération 250, mais se négocient pas pour autant à moins de 300 000 euros[2].
Sommaire
Genèse
Lors du salon de l'automobile de Genève 1956, le carrossier turinois Pininfarina dévoile un nouveau prototype Ferrari construit sur la base d'une 250 Europa GT[3]. Conçue comme un exercice de style et d'inspiration, le succès rencontré incite Ferrari à entamer sa production en série. Le constructeur italien déclare d'ailleurs vouloir produire « une voiture de série qui bénéficie de l'expérience de la course »[3].
Pininfarina est chargé de carrosser la nouvelle automobile. Celui-ci, qui déménage à cette période dans des installations plus grandes[3], n'aura néanmoins pas le temps de produire tous les châssis. Cette tâche incombe alors à Mario Boano, co-fondateur de la Carrozzeria Ghia. L'automobile est donc tout naturellement dénommée 250 GT Boano[1].
Toutefois, Boano s'engage en 1957 au département de style de Fiat et cède son entreprise à son associé Luciano Pollo et à son beau-fils Ezio Ellena. Ce derniers carrossent alors les derniers modèles et apportent quelques retouches stylistiques mineures. L'entreprise Carrozzeria Boano est pour l'occasion renommée en Carrozzeria Ellena, et la 250 GT de prendre le nom de son nouvel habilleur[1],[4].
Design
Proche de la 250 Europa GT, la Boano/Ellena s'en distingue néanmoins par de nombreuses évolutions. La calandre est plus basse, plus petite et s'inspire des calandres ovales des Ferrari 118 et 121 LM tandis que le pare-brise est plus incurvé[3]. La capacité du coffre est augmentée par l'adoption d'une poupe tronquée. La surface vitrée est particulièrement faible alors que l'habitacle est qualifié d'« imposant »[1].
Moteur et transmission
Le moteur de la 250 GT Boano/Ellena est le V12 « Colombo » ouvert à 60° de 2 953 cm3 de cylindrée. D'un taux de compression variant de 8,5 à 8,8:1 et alimenté par trois carburateurs Weber 36 DCF, le moteur développe entre 220 et 240 ch à 7 000 tr/min[5].
Etant donné qu'il s'agit d'une version plus « civilisée » de la 250, Ferrari préfère une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports à la traditionnelle boîte à 5 rapports, davantage axée vers un usage sportif[5].
Annexes
Notes et références
- ↑ a , b , c et d (fr) Hartmut Lehbrink et al. (2004), Ferrari, 250 GT Boano/Ellena, pp. 62-65
- ↑ (fr) Eddy Clio, Julien Taillandier, Lionel Lucas, « Photos du jour : Ferrari 250 GT Boano/Ellena » sur Caradisiac. Mis en ligne le 3 août 2008, consulté le 1 septembre 2009
- ↑ a , b , c et d (en) Steve Ahlgrim, « 1956 Ferrari 250 GT Boano Coupe » sur Sports Car Market. Consulté le 1 septembre 2009
- ↑ (fr) Ferrari 250 GT Boano, Ellena sur Histomobile. Consulté le 2 septembre 2009
- ↑ a et b (en) Ferrari 250 GT Boano sur QV500.com. Consulté le 2 septembre 2009
Bibliographie
- Rainer W. Schlegelmilch, Hartmut Lehbrink, Jochen von Osterroth, Ferrari, Editions Place des Victoires, Paris, 2004 (ISBN 978-2844590787)
Articles connexes
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