- Écueillé
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Écueillé
La mairie.Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement Châteauroux Canton Écueillé
(chef-lieu)Code commune 36069 Code postal 36240 Maire
Mandat en coursRaymond Thomas
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Écueillé Site web ecueille.fr Démographie Population 1 324 hab. (2008) Densité 38 hab./km² Gentilé Ecueillois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 119 m — maxi. 187 m Superficie 34,9 km2 Écueillé est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans le nord-ouest du département à la limite avec le département de l'Indre-et-Loire.
Elle est située dans la région naturelle du Boischaut-Nord.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par la rivière Tourmente.
Hameaux de la commune
- Les Renardières
- Courcueil
- Les Bruyères
- l'Ecoublère
- Le Village des Champs
- La Ferrière
- La Choltière
- La Haute Roche
- La Basse Roche
- Les Bossées
- Crasset
- Le Bois Franc
- Beauvais
- Bretagne
- Mazère
- La Saulaie
- La Boutiniere
- La Brémaudière
- Vérette
- Le Moulin de la Roche
- Hervault
Communes limitrophes
Écueillé est situé[1] à environ :
- 45 km de Châteauroux ;
- 85 km de La Châtre ;
- 59 km d'Issoudun ;
- 63 km du Blanc.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 8, 8a, 8c, 11, 13 et 109.
Desserte ferroviaire
La ligne de Salbris au Blanc passe par le territoire communal. La commune possède une petite gare ferroviaire sur cette ligne, qui est uniquement desservie par le train touristique du Bas-Berry. L'autre gare ferroviaire la plus proche est celle de Loches à 28 km, qui se trouve sur la ligne de Tours à Châteauroux.
Bus
La commune est desservie par la ligne S du réseau L'Aile Bleue.
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 43 km.
Sentier de randonnée
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays : Pays de Valençay.
Histoire
Héraldique
Blasonnement D'or à trois chabots de gueules, deux et un.Commentaires : Le blason d'Écueillé provient de la maison de Chabot : d'or à trois chabots de gueules. La ville de Jarnac (Charente) possède les mêmes armoiries mais celles d'Écueillé sont ornées de la Croix de Guerre 1939-45 avec étoile d'argent par décision du 7 septembre 1948 du Secrétaire d'État aux Forces Armées Maurice Bourgès-Maunoury : « Lieu d'une bataille le 25 août 1944 pouvant être considérées comme l'une des plus grandes victoires du Centre de la France, sur les Allemands, dans la lutte pour la libération du territoire national, la population d'Écueillé a payé un lourd tribut à la guerre, meurtrie mais sublime, blessée mais fière, a contribué à la victoire finale pour la Libération ».Étymologie
Écueillé a porté différents noms : Scubiliacus (1107-1150), Escubiliacus (1228), Esculleium (1239), Escueillé (1533). Elle figure sous son vocable actuel sur les cartes de Cassini établies dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. L'origine latine du nom viendrait d'Excubiae ou escubare (action de monter la garde) ou excubiae locus (endroit où on met les gardes) termes militaires employés sous l'Empire romain. Etymologie des paroisses rattachées :
- Cloué vient de Hlodoacum (Villa de Hlodo) à l'époque gallo-romaine; ses dénominations successives furent Cloé (1194) puis Cloué (XVIe siècle) ;
- Hervault est peut-être une forme ancienne d'Arvellum, du latin Arvum ce qui voudrait dire Le Petit Champ; s'est appelé successivement Arvel (XIIIe siècle), Arvellis (XIVe siècle), Arviaux (1414), Harvaulx (1488), Arvaux (1502), Arveaux (1514), puis Herveaulx, Herveau, Hervau (XVIe siècle), Hervaux (XVIIe siècle) et enfin Hervault (milieu du XVIIIe siècle).
Historique
On a retrouvé à Écueillé quelques vestiges préhistoriques (notamment trois polissoirs), des monnaies gauloises et des vestiges gallo-romains près du village de Mazère.
L.A. Léjosne, professeur au Lycée impérial de Châteauroux, écrit en 1869 : "Au temps de Saint-Martin (IVe siècle), il existait au village de Cloué (Claudiomagus) un monastère de pieuses filles que ce prélat visita, suivant le récit de l'écrivain ecclésiastique Saint-Sulpice-Sévère". Il est possible cependant que le professeur Lejosne ait commis une confusion car, selon d'autres sources, Claudiomagus ne correspondrait pas à Cloué mais à Clion.
Il existe à Écueillé la rue du Vieux-Fort et la rue de l'Ancienne Caserne, évoquant la citadelle avancée de la Touraine. En effet, Écueillé, avant la Révolution appartenait à la province de Touraine. En 1150 elle est une paroisse du diocèse de Tours, dépendant de l'abbaye de Villeloin-Coulangé (cf manuscrit de 1424 à ce sujet). Le Prieuré relevait du château de Loches. La châtellenie relevait du Palais archiépiscopal de Tours et fut incorporée en 1553 à la baronnie de Buzançais ; elle passa au XVIIIe siècle aux mains des familles La Trémoille et Choiseul.
Le 25 mars 1278 l'archidiacre de Tours en visite à Écueillé affranchit le serf Clément Baboin qui est le premier Écueillois identifiable par un prénom et un patronyme.
Écueillé a connu une flambée de violences en 1574-75 lors des guerres de religions. En particulier, François de Valois duc d'Alençon (frère du Roi HENRI III) arriva à Écueillé le 8 octobre 1575 et laissa ses soldats se livrer pendant trois jours à des pillages au Prieuré et dans des fermes.
En 1617 la Halle (40 m. de long sur 14 m. de large) est construite au centre du bourg, à l'emplacement de l'ancien cimetière (racheté en 1611 par François de Fiesque, Conseiller d'Etat, Seigneur d'Ecueillé, Baron de Levroux et de Brion) sur les plans de 3 maitres-charpentiers de Loché sur Indrois : Noël Masson, Ursin et Vincent Goubelet; elle a été acquise par la commune en 1850, démontée en 1880 et en partie remontée dans les hameaux de La Choltière et La Boutinière.
Écueillé a subi les crues de la Tourmente (affluent de l'Indrois qui la traverse) en novembre 1770 et juin 1856.
Un cahier de doléances a été rédigé le 1er mars 1789 à Écueillé.
En 1790, lors de la formation des départements, Écueillé fut incorporée à l'Indre-et-Loire mais une loi ultérieure du 18 Ventose An VI la rattacha à l'Indre suite aux protestations de ses habitants qui trouvaient Tours beaucoup trop éloignée.
Les biens ecclésiastiques (prieuré présenté comme un manoir, Moulin des Champs, métairie du Bois Franc) sont réquisitionnés en 1790 ; ils s'étendent au total sur 210 hectares ; le 25 juin 1791 ils sont acquis pour 11 000 livres par l'huissier écueillois Grégoire Gauguery.
Le 22 mars 1791 l'abbé Suzor, curé assermenté de la paroisse d'Écueillé, est élu archevêque de Tours par les 329 prêtres et religieux assermentés de Touraine, réunis à la cathédrale de Tours. Note de René Coursault (Histoire de la Touraine) : "à son passage à Loches il fut félicité par les autorités et par M. Gaultier, président des Amis de la Constitution; il fut moins bien reçu à Ligueil malgré le discours d'Ysabeau, son grand vicaire, oratorien défroqué ; à Loches plusieurs prêtres refusèrent de prêter serment comme M. Rocher, curé de Saint-Ours".
Les 13 et 14 mars 1796, Écueillé fut occupée pendant deux jours par 200 insurgés royalistes dans le cadre de la "Vendée de Palluau" et cette occupation se conclut, outre la débandade des assaillants, par l'exécution en place publique d'un dénommé Sylvain Robert, originaire de Villedomain. L'épisode est relaté sur le blog de Michaël Beigneux.
Les petites paroisses mitoyennes d'Hervault (en 1813) et de Cloué (en 1853) ont fusionné avec Écueillé.
Du 16 au 18 janvier 1847 le canton d'Écueillé fut le théâtre d'émeutes de la faim dans le cadre des Jacqueries du Bas-Berry (affaire relatée par Yvon Bionnier in : Les Jacqueries de 1847 en Bas-Berry) ; 10 personnes du canton furent traduites en Justice mais un seul des inculpés (le bûcheron Firmin Bourreau, 32 ans) était natif de la commune.
En 1847 la Mairie (détruite le 25 août 1944) est bâtie au centre de la Halle, sur la Place du Marché.
Le niveau d'instruction est plutôt supérieur à la moyenne avec 10,2 élèves pour 100 habitants à Écueillé en 1866 contre 8,9 en moyenne départementale. Un cercle littéraire y apparait même en 1862.
En 1854 est créé le corps des sapeurs pompiers qui deviendra en 1956 le centre de secours no 11.
En 1908, Écueillé est le siège de grandes manœuvres militaires.
La Première Guerre Mondiale provoque une "saignée" très importante comme en atteste le Monument aux Morts où sont gravés les noms de 70 soldats "morts pour la France". À l'issue de celle-ci, du 13 au 25 mai 1919 les agriculteurs écueillois peuvent acquérir du matériel et des chevaux de l'Armée américaine sur la place du Champ de Foire.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Écueillé fut un foyer de Résistance important, bien relaté dans les livres de Maurice Nicault. Il dut aussi subir les arrestations, et les actes d'un faux maquis dirigé par le dénommé Lecoze qui finira fusillé à Angers le 31 mai 1945. Écueillé a connu dans la nuit du 25 au 26 août 1944 un combat violent entre des éléments de la Wehrmacht et du 8e cuirassiers français. Une plaque commémorative honore les victimes françaises : Alexandre Hall, Georges Pierre, Joseph Renahy, Michel de Vilmarest, Albert Laurent, Léopold Linarès, Onésime Adam, Paul Baron, Charles Fernandez, René Lamirault, Bernard Salmont, Maurice Gauvain, Marcel Montel, Léopold Niquet, Jeanne Niquet, Robert Reuillon, Pierre Rozienko, Pierre Jollet, Roland Jollet, Mme Aubé-Fournier, Mme Jollet-Lanchais, Mme Jollet-Rimbert, Mme Morin-Foulon.
Article détaillé : Combat d'Ecueillé.Le centre du bourg fut partiellement détruit et la Mairie (incendiée) dut être reconstruite. Le Maire Léon Bodin fut momentanément remplacé par une personne désignée par la Résistance, avant de retrouver son mandat aux élections municipales de 1945.
À la rentrée scolaire 1970, les collégiens du canton et de Nouans furent accueillis dans le nouveau C.E.G. Calmette et Guérin, sur la route de Pellevoisin; il avait été inauguré le 30 juin 1970 par le Préfet Philippe en présence notamment du député Jean-Paul Mourot et de membres de la famille (fils du Dr Guérin, neveu de Mme Calmette) des découvreurs du B.C.G. ; il était conçu pour accueillir 400 élèves. À la rentrée 2010 (cf site officiel de la commune) il ne scolarise plus que 97 élèves.
En 1992 Écueillé a été jumelée avec la ville belge d'Ittré.
Rappels sommaires sur deux anciennes paroisses qui ont fusionné avec Ecueillé :- Cloué : occupée par un riche propriétaire terrien à l'époque gallo-romaine; traversée par le « Chemin de César » par où transita souvent Saint-Martin au IVe siècle ; habitat dispersé entre plusieurs hameaux : le Moulin de La Roche, L'Ecoublère, La Saulais, Les Bossées, les fiefs de Haute Roche et Basse Roche (dépendant au XIIIe siècle des frères Poitevin), La Ferrière (propriété des Boisvilliers, Leroy, Préaulx, lieu du nouveau cimetière depuis le début du XVIIe siècle) ; des lettres royales de 1449 dispensent les habitants de plusieurs redevances et corvées; Cloué a toujours figuré sur les cartes du Berry; l'église Saint-Martin (désaffectée depuis 1790) dépendant de l'abbaye de Miseray; depuis 1809 les défunts sont inhumés à Ecueillé; église, cimetière et Mairie ont disparu du paysage au début du XIXe siècle ; Cloué a fusionné avec Ecueillé le 14 janvier 1854 (1475 mariages y furent célébrés de 1661 à 1853) ;
- Hervault : sa cure a été confiée en 1202 à l'abbaye de Miseray; le premier curé est le frère Hugo de Arvellis mentionné en 1269; le fief est d'abord sous la dépendance du Seigneur d'Augnais puis du Seigneur de Palluau avant d'être confié à bail en 1629 à Bruneau Jacob, marchand de Clion. Lors de la départementalisation en 1790 Hervault apparait comme une commune de l'Indre, intégrée au canton de Châtillon puis elle passe au canton d'Ecueillé et fusionne finalement avec Ecueillé le 22 mai 1813; l'église est désaffectée depuis la chute du clocher en 1796; 90 mariages furent célébrés à Hervault de 1668 à 1812; à partir de 1775 les défunts furent inhumés à Préaux. Hervault est mentionné d'abord sur les cartes de Touraine puis sur les cartes du Berry par Cassini vers 1750.
Résultats des élections municipales des 40 dernières années (cf : archives de La nouvelle République du Centre-Ouest) :- mars 1971 : liste Léon Bodin (vétérinaire retraité, maire sortant) : 17 élus au 1er tour; suite à 4 décès dont celui du Maire dans un accident de voiture, des élections partielles ont lieu en juin 1974, elles se soldent par 1 siège pour la majorité municipale et 3 sièges pour des candidats sans étiquette en rupture avec l'équipe sortante; Jacques Morin (notaire de sensibilité démocrate-chrétienne, proche de Jean Lecanuet) remplace Léon Bodin comme Maire; le Dr Jean Lhéritier devient 1er Adjoint et Pierre Moreau (vétérinaire) 2ème Adjoint ;
- mars 1977 : l'équipe municipale sortante éclate en deux listes rivales; liste Jacques Morin (maire sortant) : 8 sièges; liste du Dr Jean Lhéritier : 9 sièges, ce dernier (Résistant de la 1ère heure dès 1940, médecin généraliste) devient Maire avec Pierre Bourguignon (architecte) 1er Adjoint et Pierre Moreau 2ème Adjoint ;
- mars 1983 : la liste sortante du Dr Lhéritier reconduite avec 18 élus sur 19 face à la liste de Joël Bonjour (assureur) sur laquelle figure l'ancien Maire Jacques Morin ;
- mars 1989 : lourde défaite du Dr Lhéritier obligé de se retirer à l'issue du 1er tour où il a obtenu le plus mauvais score; seuls 5 de ses colistiers sont élus contre 12 élus pour la liste de Jacques Morin où figure Pierre Bourguignon, transfuge de la liste Lhéritier et une candidate isolée (Jeanne Fréville); Jacques Morin laisse la Mairie à Pierre Bourguignon. Jacques Morin meurt dans un accident de voiture le 24 septembre 1989 au retour du vote pour les Sénatoriales et Pierre Bourguignon meurt à son tour en 1992. Elue au cours d'une élection partielle Michèle Morin (veuve de l'ancien Maire) le remplace; Jeanne Fréville est 1ère Adjointe et Simon Jourdain 2ème Adjoint. ;
- juin 1995 : la liste de Michèle Morin facilement reconduite ;
- mars 2001 : la liste de Michèle Morin reconduite une seconde fois en obtenant tous les sièges face à une lite "apolitique" ;
- mars 2008 : la liste sortante de Michèle Morin repasse en quasi totalité (sauf Mme Morin handicapée par son grand âge) face à la liste de Joël Bonjour qui est laminée; le pharmacien Raymond Thomas (conseiller municipal depuis 1995, fils de l'ancien pharmacien et conciliateur René Thomas) devient Maire.
Résultat des élections cantonales :
Le canton d'Ecueillé (4744 habitants au recensement de 1975 et seulement 3898 à celui de 1999) a été représenté au Conseil Général de l'Indre de 1945 à 1973 par le Dr Léon Bodin, Maire d'Ecueillé, réélu pour la dernière fois en septembre 1967 avec près de 90% des voix face à un agriculteur membre du Parti Communiste.- septembre 1973 : Léon Bodin est battu pour la 1ère fois (dès le 1er tour) par Amédée Renault (vétérinaire), Maire Socialiste de Pellevoisin.
- mars 1979 : Amédée Renault est réélu au 1er tour et devient 1er Vice-Président du Conseil Général, puis député en juin 1981.
- mars 1985 : Amédée Renault est battu d'une seule voix au 2ème tour par le Général Henri Louet (R.P.R.) qui devient Vice-Président du Conseil Général puis député en mars 1986.
- mars 1992 : Joël Bonjour (R.P.R. puis U.M.P.) est élu puis réélu en mars 1998, mars 2004 et mars 2010.
Représentation d'Ecueillé et de son canton au Conseil Régional du Centre :- Amédée Renault (P.S.) y siège de 1981 à 1986 en sa qualité de parlementaire puis de 1986 à 1992 (tête de liste aux 1ères élections au suffrage universel) ;
- Jacques Morin (C.D.S.) y siège de janvier 1987 (date de l'annulation par le Conseil d'Etat de l'élection d'Hubert Bassot) à sa mort en septembre 1989
Administration
Maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1846 1890 Isidore,Bernard David républicain opportuniste médecin, député 1890 1896 Alban,Bernard David radical-socialiste propriétaire, député 1896 1900 Alexandre Bonnin 1900 1905 Alban,Bernard David radical-socialiste propriétaire, député 1905 Eugène Lucas 1930 1944 Léon Bodin vétérinaire 1945 1974 Léon Bodin vétérinaire 1974 1977 Jacques Morin Centre des Démocrates Sociaux notaire 1977 1989 Jean Lhéritier médecin 1989 1992 Pierre Bourguignon architecte 1992 2008 Michèle Morin 2008 en cours Raymond Thomas[2] Pharmacien Toutes les données ne sont pas encore connues. Services publics
La commune dispose des services suivants :
- deux bureaux de postes ;
- un office de tourisme[3] ;
- une gendarmerie nationale ;
- un centre de secours ;
- un centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil général de l'Indre[4].
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Écueillé comptait 1 324 habitants (soit une diminution de 6 % par rapport à 1999). La commune occupait le 7 343e rang au niveau national, alors qu'elle était au 6 352e en 1999, et le 29e au niveau départemental sur 247 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Écueillé depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[5], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[6]. Pour Écueillé, le premier recensement a été fait en 2004[7], les suivants étant en 2009, 2014, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Écueillé, est une évaluation intermédiaire[8].
Le maximum de la population a été atteint en 1891 avec 2 036 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (41,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (29,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,2 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 45,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 8,7 %, 30 à 44 ans = 14,7 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 38,1 %) ;
- 54,2 % de femmes (0 à 14 ans = 10 %, 15 à 29 ans = 9,9 %, 30 à 44 ans = 15,1 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 43,9 %).
Économie
Ecueillé est baigné par la rivière La Tourmente qui y prend sa source dans les bois de Champ d'Oiseau; elle arrose ensuite Heugnes et Nouans les Fontaines avant de se jeter dans l'Indrois à Villeloin-Coulangé; elle connait des crues hivernales en moyenne tous les 15 ans. Sur les rives de cette rivière on a dénombré au fil des siècles 6 moulins : d'abord le Moulin des Champs (mentionné en 1156 dans une Charte du Pape Hadrien VI) puis 5 autres (mentionnés au milieu du XIVe siècle dans les archives du château de Saint-Aignan, le cartulaire de l'Archevêché de Tours et le Fonds des Augustins de Châtillon sur Indre) : moulin de Quincampoix, moulin de Grouteau, moulin des Champs, moulin à tan, moulin à draps et à foulon, moulin à blé de Courcueil.
Sur l'ancienne paroisse de Cloué, route de Levroux, est attestée depuis 1395 la présence d'un four à chaux, resté en service jusqu'aux années 1910. Deux autres fours à chaux ont été construits : en 1870 par Lhuillier de la Mardelle près du village de Mazère, et en 1871 par Jules Labry à La Coudraie.
Une carrière de tuffeau a été exploitée pendant des siècles sur le coteau, entre Courcueil et le Moulin Foulon; les pierres extraites ont notamment servi aux travaux du château de Montrésor de 1395 à 1397. D'autres carrières étaient exploitées au Moulin des Champs et aux Grandes Tailles. De nombreuses marnières étaient par ailleurs en activité au XIXe siècle, jusqu'à la Première Guerre mondiale.
À partir de la fin du XVIIIe siècle, les tisserands multiplient à Écueillé les ateliers de confection et constituent la nouvelle bourgeoisie, en expansion. Le tissu artisanal s'enrichit d'une tannerie sous le Premier Empire.
En 1854, Louis-François Mangenot, négociant parisien, construit une tuilerie à Cloué, qui sera démolie dès 1865 après sa cession à Joseph du Panthou. Une autre tuilerie, construite en 1857 à La Charlotterie par Jean Lepage reste en exploitation jusqu'en août 1914.
L.A. Lejosne, professeur d'histoire au Lycée impérial de Châteauroux, écrivait en 1869 : "Écueillé, sur l'Indroye, est un gros bourg qui commerce en bois et en chevaux. Fabrication de chaux, meunerie, tuilerie. Pierre à bâtir". Sur ce point encore il convient de rectifier le professeur Lejosne puisqu'Écueillé n'est pas sur l'Indrois mais sur la Tourmente.
Au XIXe siècle, la vie sociale s'organise principalement autour des cafés au nombre impressionnant de 17 en 1870 puis de 20 vers 1875 et de 29 en 1885 (une fois et demi plus nombreux, en rapport avec la population, à Écueillé que dans le reste de l'Indre ! (cf Denis Hervier, Cafés et cabarets en Berry de 1851 à 1914).
Au début du XXe siècle, Écueillé profita de l'essor des voies ferrées : un petit train reliait (jusqu'en 1952) Écueillé à Loches permettant après un changement de poursuivre vers Tours; la gare accueillait aussi le B.A. qui permettait de relier Châteauroux par Buzançais et la Sologne par Valençay. En 1935 Edmond Bagneux et Gabriel Louchet fondent la ligne des Autocars du Lion d'Or qui offrent une autre facilité d'accès à Châteauroux. Le train du Bas-Berry est aujourd'hui une voie métrique de 27 km entre Argy et Luçay le Mâle mise en valeur par un petit train touristique.
Par ailleurs, la première phase d'électrification, dans le bourg s'acheva en 1935.
Puis, suivit de peu en juin 1937 l'inauguration du premier château d'eau de la commune, sur la place du Champ de Foire en présence de l'ancien Président du Conseil Joseph Paul-Boncour, du Sous-Secrétaire d'Etat aux Recherches Scientifiques Jean Perrin et du député de la circonscription Max Hymans. Un second château d'eau a été construit en 1951 au village de l'Ecoublère ; il a été démoli et reconstruit plus grand en 1973. Écueillé est doté depuis août 1966 d'une station d'épuration des eaux usées.
Récapitulatif de l'Industrie à Écueillé en 1966 (Bulletin Municipal) : établissement Raoul Mirault (fabrique de machines à bois fondé en 1944, 12 salariés); établissement Lafra (bouillottes jouets en caoutchouc et layettes, fondé en 1949, 45 salariés), société Ambassadeur (fabrique de chemises de luxe fondée en 1958, 50 salariés), établissement Dumont (confection, fondé en 1960, 8 salariés), établissement Jacquelin (fabrique de meubles, fondé en 1962, 65 salariés); établissement Augey (confection, fondé en 1966, 5 salariés), établissement Wislez (fabrique de fauteuils, en cours d'installation).
Entreprises en 1973 (Bulletin Municipal) : établissement Jacquelin (120 salariés), établissement Marais (confection, 65 salaiés), établissement Seven (chemises de luxe, 57 salariés), Gribiche-Top (lingerie de luxe et prêt à porter, 21 salariés), établissement Jans (chemises de qualité, 25 salariés), anciens établissements Mirault (5 salariés), Aux artisans du bâtiment (tous travaux de construction, fondé en 1969, 35 salariés), Constructions Berry-Touraine (40 salariés et 8 chefs d'entreprises), entreprise de maçonnerie Le Gouestre (5 ouvriers), entreprise de maçonnerie Graziana (4 ouvriers), entreprise Didier Roux (plâtrerie, carrelage, 7 salariés), entreprise Marcel Marchais (plâtrerie, carrelage, 4 salariés), entreprise Blanchet (plâtrerie, carrelage, 4 salariés), Centrale chauffage plomberie sanitaire (13 salariés), entreprise André Péguet (plomberie, chauffage, 5 salariés), entreprise Bailloux (peinture, vitrerie, 3 salariés), entreprise Guy Augustin (peinture, vitrerie), entreprise André Maubouet (charpentes, 3 salariés), entreprise Pierre Chauvin (menuiserie, 3 salariés), entreprise Edmond Perseil (menuiserie), entreprise Lodi (électricité, 2 salariés), entreprise Gandolfi (électricité).
Enseignement
La commune possède[14] :
- une école primaire publique (François Rabelais) ;
- un collège public (Calmette et Guérin).
Culture
- Cinémobile.
- La fanfare d'Écueillé a été fondée en 1898 et réorganisée en 1904 par Albert Jahan.
Sport
- Le premier club de football a été créé en 1920 par Georges Renault, fils de l'instituteur local.
- La commune dispose d'un véritable stade communal depuis 1962, remplaçant le terrain de l'U.S.E. aménagé en 1942.
Lieux et monuments
- Ancienne Église Notre-Dame[15] : ancienne église romane des XIIIe et XIVe siècles abandonnée au début du XXe siècle (inondable, très endommagée); portail sculpté dont les 8 voussures comportent une représentation des Vieillards de l'Apocalyse avec leurs instruments de musique ; 5 travées (2 du XIIe siècle pourvues de voutes bombées dites Plantagenêt, 3 du XVe siècle dont une avec clé de voute de 1441). Au XVe siècle, l'archevêque de Tours Jean Bernard, natif d'Écueillé, fit reconstruire le chœur et vouter la troisième travée de nef par des artisans tourangeaux. Clocher massif à baies géminées édifié à la fin du XVe siècle, couronné d'une flèche de pierre, refait en 1860. Église dépendant jusqu'à la Révolution de l'abbaye de Villeloin. Classée aux Monuments Historiques en 1987. Ouverte les journées du Patrimoine (clé à la Mairie).
- Nouvelle Église Notre-Dame : le 21 janvier 1906 une nouvelle église est inaugurée; elle a été bâtie sur les plans de l'architecte Henry Dauvergne ; sa construction commencée le 7 août 1898 a duré 7 ans et s'est heurtée à la très forte opposition du Maire Alban David (décédé subitement le 1er août 1905) et de son successeur.
- Ancienne grange cistercienne de 1194 au lieu-dit Bretagne.
- Ancienne église romane du prieuré d'Hervault (Communauté religieuse des sœurs de la Providence).
- Prieuré (à 150 mètres de la vieille église, sur l'autre rive de La Tourmente) relevant jusqu'à la Révolution du château de Loches, avec des dépendances au village du Bois Franc. Vestige d'un établissement monastique dont les premières mentions remontent au XIIe ; le premier prieur est un certain Pinardus, en poste à partir de 1184. Fut l'une des 15 succursales de l'abbaye bénédictine Saint-Sauveur de Villeloin. Parmi les prieurs on note en 1493 André de Maussabré, membre d'une famille de la petite noblesse locale. Qualifié en 1791 de manoir.
- Château de la Basse Roche du XIXe siècle.
- La salle des fêtes a une capacité[16] d'accueil de 360 personnes.
Activités festives
- La grande fête annuelle se déroule le 11 juin, jour de la Saint-Barnabé.
Personnalités liées à la commune
- Le capitaine André Colomb, commandant le 1er escadron du 8e cuirassiers, qui a mené et gagné avec ses cavaliers le combat du 25 août 1944.
- Léon Bodin (1899-1974), docteur vétérinaire à Écueillé de 1922 à 1963, Président du Conseil d'Arrondissement de 1930 à 1940, conseiller général du canton d'Écueillé de 1945 à 1973 (longtemps Vice-Président du Conseil Général de l'Indre), maire d'Écueillé de 1930 à 1944 (notamment pendant les tragiques événements d'août 1944) et de 1945 à sa mort.
- Isidore, Bernard David (1805-1892), médecin, Maire de 1846 à 1890 notamment en 1853 lors de la fusion d'Écueillé avec sa commune natale de Cloué, député (Gauche Républicaine) de 1877 à 1885 (doyen d'âge de l'Assemblée Nationale).
- Alban, Bernard David (1837-1905), fils du précédent, propriétaire, Maire de 1890 à 1896 et de 1900 à sa mort en 1905, Conseiller Général de 1886 à 1898 puis en 1905. député (Radical-Socialiste) de 1889 à 1905. Franc-maçon et libre penseur. Très en pointe dans le combat anti-clérical, notamment lors de l'inauguration de la nouvelle église en 1905.
- Joseph Paul-Boncour (1873-1972), citoyen d'honneur d'Écueillé où il a une partie de ses racines, avocat, conseiller municipal de Saint-Aignan en 1904. Député du Loir et Cher de 1909 à 1914. Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale du 2 mars au 27 juin 1911 (Gouvernement Monis). Député de la Seine de 1919 à 1924. Député du Tarn de 1924 à 1931. Sénateur du Loir et Cher de 1931 à 1941. Ministre de la Guerre du 3 juin au 18 décembre 1932 (Gouvernement Herriot). Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 18 décembre 1932 au 31 janvier 1933. Ministre des Affaires étrangères du 31 janvier 1933 au 30 janvier 1934 (Gouvernements Daladier, Sarraut et Chautemps). Ministre de la Défense nationale et de la guerre du 4 au 9 février 1934 (Gouvernement Daladier). Ministre d'État, délégué permanent à Genève du 24 janvier au 4 juin 1936 (Gouvernement Sarraut). Ministre des Affaires étrangères du 13 mars au 10 avril 1938 (Gouvernement Blum). Président du groupe des 80 parlementaires qui refusent les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940. Membre de l'Assemblée consultative en 1944-45. Conseiller de la République de 1946 à 1948.
- Amédée Renault (1920-2008), vétérinaire, né à Écueillé dans une famille d'agriculteurs, Maire de Pellevoisin de 1953 à 1988, Conseiller Général du canton d'Écueillé de 1973 à 1985 (Vice-Président du Conseil Général de 1979 à 1985), Député Socialiste de l'Indre de 1981 à 1986, Conseiller Régional de la Région Centre de 1986 à 1992.
- Jacques Morin (1920-1989), originaire de la Sarthe, responsable départemental du M.R.P., notaire à Écueillé à partir de 1947, conseiller municipal de 1953 à 1983 et Maire de 1974 à 1977, Conseiller Régional du Centre de 1987 à sa mort. Sa femme Michèle Morin (1930) fut Maire à son tour de 1992 à 2008.
- Maurice Nicault (né en 1924), enseignant, correspondant départemental du Comité d'histoire de la Seconde Guerre Mondiale, auteur de Résistance et Libération dans l'Indre (tome 1 : les insoumis, tome 2 : les insurgés).
- Henri Louet (né en 1924 à Heugnes), marié à la fille de Marcel Malbran (sabotier à Écueillé), Résistant, Docteur en sciences politiques, Général de division de l'Armée de l'Air en 1975, Directeur Général du Commissariat à l'Air jusqu'en décembre 1981, Conseiller Général du canton d'Écueillé et Vice-Président du Conseil Général de l'Indre de 1985 à 1992, Député R.P.R. de l'Indre de 1986 à 1988.
- Georges Cloué (1817-1889), issu d'une famille écueilloise de tisserands et de menuisiers qui vécut à Écueillé jusqu'en 1825. Contre-Amiral en 1867. Ministre de la Marine et des Colonies du 23/09/1880 au 13/11/1881. Membre de l'Académie des Sciences et du Bureau des Longitudes.
- Émile Bollaert (1890-1978), mêmes ancêtres écueillois que l'Amiral Cloué, Directeur de Cabinet d'Edouard Herriot, Préfet, Directeur Général des Beaux Arts, délégué général du CFLN (Comité Français de Libération Nationale) le 1.09.1943 après l'arrestation de Jean Moulin, chargé à ce titre de coordonner la Résistance intérieure, Président de la Mission Laïque Française.
- Les 4 frères André Collery, Armand Collery, Jules Semler-Collery (1902-1988) et Paul Semler-Collery, mêmes ancêtres écueillois que les précédents, musiciens, chefs d'orchestres, compositeurs féconds (ascendance commune avec Cloué et Bollaert sur Geneanet, identifiant : straussjeanloui).
- Mgr Jean Bernard (né à Écueillé en 1386), Archevêque de Tours de 1441 à 1466, Ambassadeur de Charles VI à Madrid.
- Pierre Suzor (1733-1801), curé d'Écueillé puis évêque constitutionnel d'Indre-et-Loire.
- Arthur Delaigues (1860-1934), curé d'Écueillé, Président de l'Apis Club international à Genève.
- Albert Jahan (1862-1928), musicien, compositeur, président-fondateur de la Fédération Musicale de l'Indre.
- Pierre Deschamps (1873-1958), Inspecteur des Écoles à Madagascar en 1898, fondateur de la Mission Laïque Française en 1902.
- Les frères Louis Renoux (1879-1957) et Marius Renoux (1880-1946), pionniers de l'expansion française en A.O.F. (Afrique Occidentale Française).
Jumelage
Notes et références
- La distance entre Écueillé et les grosses communes du département avec Mappy.fr.
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
- L'office de tourisme sur le site Berry.fr.
- Carte de la viabilité hivernale du conseil général de l'Indre.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 24 juillet 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Évolution et structure de la population à Écueillé en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Site officiel de l'inspection académique de l'Indre.
- La Nouvelle République (Édition du 19/09/2009).
- La salle des fêtes sur le site officiel de la commune.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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