- Werschetz
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Vršac
Vršac
Вршац[[Image:|100px|center|Drapaeau]] Héraldique Drapeau Vue générale de Vršac Latitude
LongitudePays Serbie Partie / Province Voïvodine Région Banat serbe District Banat méridional Municipalité Vršac Code Postal 26 300 Altitude Superficie Population (2002) 36 663 hab. Densité de population Erreur d’expression : opérateur round inattendu hab/km2 Gentilé Maire
Mandat en coursJovica Zarkula
2004-2008Divers Site Web Site de Vršac Le centre de Vršac, avec l'église orthodoxe roumaineMunicipalité de Vršac Superficie 1 324 km2 Population (2002) 54 369 hab. Densité de population 41,1 hab/km2 Président
Mandat en coursJovica Zarkula
2004-2008Site Web Site de la municipalité de Vršac Localisation de la municipalité de Vršac en Serbiemodifier Vršac (en serbe cyrillique Вршац, en roumain Vârşeţ, en allemand Werschetz et en hongrois Versec) est une ville et une municipalité de Serbie situées dans la province autonome de Voïvodine. Elles font partie du district du Banat méridional. En 2002, la ville comptait 36 663 habitants et la municipalité dont elle est le centre 54 369[1].
Vršac est l'une des plus anciennes villes du Banat serbe. Le nom de Vršac dérive du mot slave vrh, qui signifie « le sommet »[2].
Sommaire
Géographie
Vršac est situé à 84 km au nord-est de Belgrade, sur la route européenne E70, qui conduit à Timişoara, en Roumanie (la frontière se trouve à 14 km). La ville est située au sud-est de la plaine de Pannonie, au pied du mont Vršac.
Histoire
La région de Vršac conserve des traces de présence humaine remontant au paléolithique et au néolithique. Deux types de cultures néolithiques ont été mises au jour dans le secteur : la plus ancienne est connue sous le nom de culture de Starčevo et la plus récente sous celui de Vinča. De l'âge du bronze, des vestiges des cultures de culture de Vatin et de Vršac ont été découverts, et, datant de l'âge du fer, des traces des cultures de Hallstatt et de La Tène (qui est communément associée aux Celtes).
Les Agathyrses, d'origine Scytho-thrace, sont le premier peuple connu à avoir vécu dans la région de Vršac. Puis la région fut habitée par les Gètes et les Daces. Elle fit partie des royaumes daces de Burebista et de Décébale et, de 102 à 271, elle appartint à l'Empire romain. À Vršac, les archéologues ont mis au jour des vestiges des anciennes localités dace et romaine. Par la suite, la région fut conquise par les Huns, les Gépides, les Avars et les Bulgares.
Les Slaves s'installèrent dans la région au VIe siècle, notamment la tribu des Abodrites (Bodriči). Ils furent christianisés sous le règne du chef bulgare Ahtum au XIe siècle. Après que Ahtum eut été vaincu par les Hongrois, la région fut intégrée au Royaume de Hongrie.
Les données manquent sur les débuts historiques de la ville de Vršac ; le nom même de la ville reste inconnu, mais il est certain que, bien qu'elle fît partie du Royaume de Hongrie, elle était habitée par des Serbes[3]. Selon certaines théories, elle s'appela d'abord Vers, Verbeč, Veršet ou Vegenje ; en revanche, rien n'est confirmé[réf. nécessaire]. La ville est citée par la première fois en 1427 sour le nom de Podvršan[2]. Possession des rois de Hongrie, elle fit plus tard partie du domaine de Miklós Perényi, aristocrate hongrois qui était ban de Severin. Au XVe siècle, elle entra dans les possessions du despote serbe Đurađ Branković[2], qui la reçut en cadeau du roi de Hongrie Sigismond en 1411.
Au XVIe siècle, les Ottomans détruisirent la ville, mais elle fut reconstruite aussitôt. En 1590-1591, la garnison turque cantonnée dans la forteresse de Vršac était constituée d'un aga, de deux officiers ottomans et de 20 mercenaires serbes. La ville fut le siège des autorités de la région, ainsi que d'un évêché serbe. À cette époque, la population de la cité était composée de Musulmans et de Serbes.
En 1594, les Serbes du Banat entreprirent de se révolter contre la domination turque et la région de Vršac fut le centre de ce soulèvement. Le chef des rebelles était Teodor Nestorović, l'évêque de Vršac. L'importance de la révolte est illustrée par les vers d'une chanson nationale serbe : « Tout le pays est en rébellion, six cents villages se sont soulevés, tout le monde a pointé son arme contre l'empereur ». (Sva se butum zemlja pobunila,/ Šest stotina podiglo se sela,/ Svak na cara pušku podigao !). Les insurgés serbes portaient un étendard à l'effigie de Saint Sava, le fondateur de l'Église orthodoxe serbe, ce qui donnait à leur rébellion un caractère de guerre sainte. Sinan Pacha, qui commandait l'armée ottomane, donna l'ordre de faire venir de Damas le drapeau vert de Mahomet, pour l'opposer au drapeau brandi par les Serbes. En outre, Sinan Pacha fit brûler à Belgrade les restes de la dépouille mortelle de Saint Sava. Finalement, le soulèvement fut écrasé et la plupart des Serbes de la région se réfugièrent en Transylvanie pour échapper aux représailles ottomanes. Mais, comme le Banat, une région particulièrement fertile, était déserté, les autorités promirent se montrer clémentes envers tous ceux qui reviendraient et les Serbes revinrent. En revanche, la clémence ne s'appliqua pas au chef de la rébellion, l'évêque Teodor Nestorović, qui fut écorché vif. Le soulèvement du Banat est l'une des trois révoltes les plus importantes de l'histoire serbe, et la plus importante avec le premier soulèvement serbe contre les Turcs dirigé par Kargeorges.
En 1716, Vršac passa sous le contrôle des Habsbourgs et la population musulmane de la ville dut prendre la fuite. Au début de la domination autrichienne, la ville était principalement peuplée de Serbes et elle comptait 75 foyers. Bientôt, des colons allemands vinrent s'installer dans la région. Ils fondèrent une nouvelle localité, connue sous le nom de Vršac allemand, à proximité de l'ancien Vršac serbe. Le Vršac serbe était gouverné par un prince (en serbe : knez), tandis que le Vršac allemand était gouverné par un schulheis. En 1717, le premier prince serbe de Vršac s'appelait Jovan Crni. En 1795, les deux localités furent officiellement réunies, sous l'autorité conjointe des Serbes et des Allemands. En 1787-1788, la ville fut de nouveau momentanément occupée par les Ottomans lors de la guerre russo-turque de 1787-1792.
La révolution de 1848-1849 entama les bonnes relations entre les deux communautés, les Serbes combattant du côté des autorités autrichiennes, les Allemands combattant aux côtés des rebelles hongrois. En 1848-1849, la ville de Vršac fit partie de la province autonome de la Voïvodine serbe et, de 1849 à 1860, elle fit partie du Voïvodat de Serbie et du Banat de Tamiš, une province autonome au sein de l'Autriche-Hongrie. Quand cette province fut abolie, Vršac fut intégré dans le comté de Temes, dans le Royaume de Hongrie (une des deux parties autonomes de l'Empire d'Autriche-Hongrie. La ville fut le siège de ce nouveau district. En 1910, la ville comptait 27 370 habitants, dont 13 556 parlaient allemand, 8 602 parlaient serbe et 3 890 parlaient hongrois[4].
En 1918, après la dislocation de l'Autriche-Hongrie, la ville fit partie du Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes nouvellement formé et qui, en 1929, prit le nom de Royaume de Yougoslavie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 1941 et 1944, comme le reste de la région, la ville fut occupée par les puissances de l'Axe. De nombreux citoyens furent tués ou envoyés dans des camps de concentration. En 1944, la ville fut libérée par l'Armée rouge et elle fit partie de la République fédérale socialiste de Yougoslavie. Après la dislocation de cette entité en 1991-1992, la ville fit partie de la République fédérale de Yougoslavie (1992-2003) et de la Serbie-et-Montenegro (2003-2006). Depuis 2006, elle fait partie de la Serbie indépendante.
Localités de la municipalité de Vršac
La municipalité de Vršac compte 23 localités :
Démographie
Ville
Évolution historique de la population dans la ville
Évolution démographique 1948 1953 1961 1971 1981 1991 2002 23 038 26 110 31 620 34 256 37 513 36 885 36 623[1] En 2008, la population de Vršac était estimée à 35 935 habitants[5].
Répartition de la population dans la ville (2002)
Répartition de la population dans la villeNationalité Nombre % Serbes 28 372 77,47 Hongrois 1 800 4,91 Roumains 1 734 4,73 Yougoslaves 848 2,31 Roms 644 1,75 Macédoniens 303 0,82 Croates 204 0,55 Monténégrins 190 0,51 Slovaques 132 0,36 Slovènes 99 0,27 Tchèques 88 0,24 Bulgares 87 0,23 Allemands 85 0,23 Albanais 33 0,09 Musulmans 30 0,08 Russes 19 0,05 Ukrainiens 11 0,03 Bunjevci 8 0,02 Valaques 4 0,01 Ruthènes 3 0,00 Bosniaques 3 0,00 Inconnus/Autres[6] Municipalité
Répartition de la population dans la municipalité (2002)
Répartition de la population selon les localités (2002)
La ville de Vršac et les villages de Vatin, Veliko Središte, Vlajkovac, Vršački Ritovi, Gudurica, Zagajica, Izbište, Pavliš, Parta, Potporanj et Uljma possèdent un majorité de peuplement serbe.
Vojvodinci, Jablanka, Kuštilj, Mali Žam, Malo Središte, Markovac, Mesić, Ritiševo, Sočica et Straža sont habités par une majorité de Roumains. Le village d'Orešac possède une majorité relative de Roumains.
Le village de Šušara est habité majoritairement par des Hongrois.
Religion
La principale église orthodoxe serbe de Vršac
Le Palais épiscopal de l'éparchie du Banat, à Vršac
Politique
Il existe un groupe anarchosyndicaliste à Vršac :
Culture
Musées
- Le "Gradski musej Vršac", le musée municipal de Vršac abrite des sculptures et des peintures, principalement des peintres serbes. En outre, le musée possède une importante collection archéologique, et d'Histoire naturelle, ainsi que quelques références paléontologiques.
- Le musée de la Pharmacie, installé en 1882 dans une ancienne boutique d'apothicaire, rassemble des œuvres qui vont du XIVe siècle à l'époque moderne; y sont notamment conservés des peintures, des sculptures, du mobilier ainsi que des photographies ou des objets comme des armes et outils ou encore de l'argenterie.
Architecture
Généralités
Architecture civile et militaire
- Un donjon du Moyen-Âge de 20m de hauteur appelé "la Tour de Vršac" du XVe siècle, construit par les Turcs, se dresse sur la montagne qui domine la ville. Restauré en 1984 et 1993, on peut voir de son sommet, toute la plaine qui s'étend à perte de vue.
- Le Palais Épiscopal du Banat. Résidence des Vladikas, hauts dignitaires de l'église orthodoxe, semblables aux cardinaux catholiques, le palais épiscopal fut construit selon les vœux du prêtre Jovan Georgijevic (1749-1769) et comporte plus de 53 pièces. Construit dans un style néo-classique, il fut remanié en 1911, ce qui lui donna son actuel aspect baroque et éclectique, aussi bien à l'éxterieur qu'à l'interieur. L'interieur possède une chapelle dite "du Saint-Archange", bâtie en 1763, ornée notamment de décors évoquant l'arbre de Jessé. Le palais abrite également une icône arrivée de Kiev au XIVème siècle. Le hall du premier étage est orné de panneaux peints représentant les sept monastères du Banat. Dans le couloir sont visible une huile sur toile, Saint-Georges terrassant le dragon par le peintre Aexic (1909), et une grande icône évoquant la Jérusalem du ciel. Dans le salon sont éxposés les portraits des vladikas. Ce salon est notamment meublé de deux poëles blancs et d'un mobilier baroque offert par Venise (canapés, fauteuils, encoignures...). La bibliothèque conserve de nombreux ouvrages anciens dont le célèbre Evangile de Vadin. Le cabinet de travail présente une série de portraits des vladikas et est meublé d'un poële de style secession offert par Budapest et installé en 1911, ainsi que t'un bureau et d'une table de réunion.
- L'hôtel de Ville: Vršac reçut son hôtel de ville en 1795, lorsque les deux Vršac, la serbe et l'allemande (qui étaient deux entités distinctes depuis 1717), furent réunies en une seule commune. Pour le siège administratif, la maison de Maksim Spajic fut réquisitionnée, et quelque temps plus tard, celle de Dimitrije Lotic également. Pour subvenir aux besoins d'une ville en constant agrandissement, l'administration finit par annexer l'ensemble des bâtiments entourant l'ancienne mairie, et entreprit de lui donner une apparence cohérente. Selon les proposition du maire de l'époque, Aleksandar Stojakovic, la construction du nouvel Hôtel de Ville débuta en 1959. Le nouvel édifice fut construit dans le style néo-gothique et adjoint d'un mémorial, construit à l'intérieur, écrit en latin et serbe, et signé par les personnalités éminentes de la ville.
Architecture religieuse
- La cathédrale Saint-Gerhard: Cathédrale catholique de style néo-gothique, Saint-Gerhard a été édifiée en 1863, sous la direction de Ernst Svoboda, Franc Brandais et sous les plans de l'architecte Jovan Bibl. Karl Geiger, peintre viennois, réalisa le Saint-Gerhard de l'autel principal (1863). Mr Guc, viennois également, a peint l'autel de la Sainte-Trinité en 1869. Les peintures murales ont été réalisée par Antal Sirmai, un peintre originaire de Budapest.
- La chapelle Sainte-Croix: La chapelle Sainte-Croix est la plus ancienne église catholique du banat, et l'édifice le plus ancien de Vršac après la tour. Construite entre 1720 et 1728, il est décidé à l'automne 1739 de construire une chapelle votive dédiée à Saint-Rock. En 2007 est adjoint à la chapelle un belvédère offrant une vue panoramique de Vršac. Dans les jardins autour de la chapelle, un chemin de croix est signalé par des balise en pierres blanches sculptées. L'intérieur abrite trois retables modernes en stuc, d'imitation baroque, dont deux sont peints. Celui de gauche représente une piéta, et celui du centre une crucifixion réalisée en 1918.
- L'église du Synode: Il s'agit du plus ancien édifice orthodoxe de la ville. Elle fut construite en 1728, sous le mandat de Nicolas Dimitrievic. La crypte de l'église abrite les sépultures des évêques de Vršac: Josif Jovanovic Sakabenta (1805), Petar Jovanovic Vidak (1818), Emilian Kengelac (1885), Nektarije Dimitrijevic (1895), Georgije Letic (1933), Vikentije Vujic (1939), Visarion Kostic (1979). L'intérieur de l'église a été peint par des artistes serbes célèbres. Les icônes sont l'œuvre de Pavle Djurkovic et de Nikola Neskovic, et Aksentije Markovic est l'auteur des gravures sur bois autour du trône de la Vierge et du chœur. Les peintures murales et celles du porche ont été réalisées par Simeon Jaksic et Mihajlo Popovic. Le peintre Paja Jovanovic a fait don de deux œuvres exceptionnelles: Saint-Nicolas sauvant un condamné et Sainte-Angèle.
- L'église Saint-Théodore-de-Vršac: Théodore Nestorovic, ardent combattant de l'église orthodoxe contre l'empire Ottoman fut canonisé le 29 mai 1994 en présence du Patriarche, sous le nom de Saint-Théodore-de-Vršac. En 2004 est édifié, sur la colline dominant Vršac, une église en son honneur, de style néo-byzantin. L'édifice est adjoint d'un campanile construit dans le même style. L'intérieur de l'église est décoré de fresques d'inspiration byzantine.
- L'église de l'Assomption: Construite en 1728 durant le mandat de Jovan Djordjevic, l'église est consacrée en 1775 par Vikentja Popovic. Dédiée à l'Assomption de la vierge, la population locale la nomme "mala crkva" (la petite église). Le bienfaiteur de l'église fut un riche marchand de Vršac, Aleksa Nikolic. Les icônes ont été peintes par Arsenije Teodorovic, et les gravures sur bois ont été réalisées par Pantelejmon Nikolajevic.
- L'église de l'Ascension: Cette église orthodoxe roumaine a été construite en 1913, selon les vœux du prêtre Trajan Oprea, avec l'aide financière du directeur de la banque roumaine Petar Cepenjaga et de 80 autres bienfaiteurs. L'église a été peinte par Virjie Simionesku et les gravures sur bois furent réalisées par les frères Nistor et Josif Bosiok.
- Le monastère de Mesić, situé non loin d'une source aux bienfaits apaisants.
Éducation
Vršac compte cinq écoles élémentaires. On y trouve aussi le lycée Borislav Petrov-Braca, et plusieurs autres établissements secondaires, comme l'école de chimie du textile Braca Acketa, l'école technique Nikola Tesla et un lycée agricole. La ville accueille également une Faculté de formation des professeurs, ainsi que l'Académie de pilotage de Jat Airways[7].
Sport
La ville de Vršac est aussi connue pour son équipe de basket-ball, le KK Hemofarm ; ce club, créé en 1946, participe à la Ligue Adriatique et à la Naša Sinalko Liga (ligue serbo-monténégrine) ; il possède également une section féminine, qui fait elle aussi partie de l'élite nationale. Un stade géant, le Centar Centar Milenijum (en serbe cyrillique : Центар Миленијум), fut d'ailleurs construit pour les matchs de la ville[8].
Économie
La région de Vršac est une importante région agricole, la municipalité disposant de 54 000 ha de terres arables particulièrement fertiles, dont 89 % sont privatisées ; les sociétés privées MK Panonija, Uljma, Alfa Protein, Virt Vršac, Jedinstvo et Ferum détiennent à elles seules un peu plus de 26 % des terres[9]. On y cultive le maïs (34 % des terres), le tournesol ((22 %) et le blé (14 %)[9]. On y pratique également l'élevage (bovins, porcs, moutons)[9]. Les vignobles de la région, qui couvrent une superficie de 2 200 ha, soit 3 % des terres, sont particulièrement réputés. De fait, la ville est le siège de la société Vršački vinogradi ; spécialisée dans les vins et spiritueux, elle propose des vins blancs, chardonnay, riesling, traminer, pinot blanc, muscat ottonel, tous originaires des vignobles de Vršac[10] ; elle vend également du vin rouge[11] et des alcools de raisin, dont de la loza[12]. L'entreprise entre dans la composition du BELEXline, l'un des trois indices de la Bourse de Belgrade[13].
La ville possède également un certain nombre d'industries. Dans le domaine de l'agroalimentaire, la société Žitobanat travaille dans l'industrie céréalière[14], la société Vršačka pivara produit de la bière[15] et la société Banat travaille dans la confiserie[16]. Dans le secteur de l'industrie textile, on peut citer la société Uča[17] et, pour les chaussures, la société Zenit[18]. Le secteur de la métallurgie est représenté avec l'usine Livnica[19], celui des matériaux par la société Igma - Uljma[20]. Reste que l'une des entreprises les plus importantes de Vršac est la société Hemofarm, qui travaille dans le domaine de l'industrie pharmaceutique et qui est l'une des plus importantes du pays[21].
Les services sont également représentés à Vršac, avec des entreprises comme Ferum, qui travaille dans l'import-export[22]. Le secteur bancaire est également présent avec des succursales de la Banque nationale de Serbie, de la Delta bank, de la Novosadska banka, de la Société générale, de l'Univerzal banka, de la Komercijalna banka etc[23].
L'artisanat et le tourisme jouent également un rôle dans l'économie de Vršac.
Personnalités
- Dragiša Brašovan
- Rada Đuričin
- Teodor Nestorović (†1594), saint
- Nikola Nešković (1739—1775), peintre
- Jovan Sterija Popovic (1806-1856), écrivain Serbe, né à Vršac.
- Bora Kostić (1887—1963)
- Feliks Mileker
- Josif Jovanović Šakabenta
- Milan Jovanović (1863—1944), photographe
- Slavko Sedlar, né en 1932, poète, vit à Vršac.
- Paja Jovanović (1859-1957), peintre contemporain, né à Vršac.
- Adalbert von Neipperg, osb, (1890-1948) mort à Vršac
- Milan Nestorov, né en 1954, auteur-compositeur, né à Vrsac.
- Vasko Popa (1922—1991), poète
- Nedeljko Popović, peintre
- Zorana Todorović (†1989)
- Sultana Cijuk, cantatrice
Jumelages
Notes et références
- ↑ a et b (sr) Livre 9, Population, analyse comparative de la population en 1948, 1953, 1961, 1971, 1981, 1991 et 2002, données par localités, Institut de statistique de la République de Serbie, Belgrade, mai 2004 (ISBN 86-84433-14-9)
- ↑ a , b et c (en) History sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de Vršac. Consulté le 10 mai 2008
- ↑ Dušan Belča, Mala istorija Vršca, Vršac, 1997.
- ↑ Temes County
- ↑ Vršac sur http://gazetteer.de, World Gazetteer. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ a et b (sr) Livre 1, Population, origine nationale ou ethnique, données par localités, Institut de statistique de la République de Serbie, Belgrade, février 2003 (ISBN 86-84433-00-9)
- ↑ (en) Population sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de Vršac. Consulté le 10 mai 2008
- ↑ (sr) Centar Millenium. Consulté le 10 mai 2008
- ↑ a , b et c (en) Agriculture sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) White wines sur http://www.vvinogradi.co.yu, Site officiel de Vršački vinogradi. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Red wines sur http://www.vvinogradi.co.yu, Site officiel de Vršački vinogradi. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Strong drinks sur http://www.vvinogradi.co.yu, Site officiel de Vršački vinogradi. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (sr) BELEXline sur http://www.belex.rs, 30 juin 2008, Site officiel de la Bourse de Belgrade. Consulté le 18 juillet 2008 - Liste des entreprises du BELEXline
- ↑ (en) Žitobanat Vršac sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Vršačka pivara sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Banat a.d. sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Uča a.d. sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Zenit a.d. sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Livnica Vršac a.d. sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Igma-Uljma a.d. sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Hemofarm Koncern sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Ferum Vršac sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
- ↑ (en) Banks sur http://www.vrsac.org.yu, Site officiel de la municipalité de Vršac. Consulté le 18 juillet 2008
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (sr) (en) (it) Site officiel de la ville de Vršac
- (en) Vue satellitaire de Vršac
- (en) Vršac
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