Vélopartage

Vélopartage

Vélopartage

Citybike à Helsinki.
Nextbike à Leipzig, Allemagne.

Vélopartage est un néologisme désignant le concept de vélos partagés (Bike-sharing en anglais). Le principe de ce concept est la mise à disposition, gratuitement ou non, de vélos dans un but principalement de déplacement. Les principes de vélos en libre service, ou libre-service vélo, recoupent le concept de vélos partagés, voire aussi éventuellement les vélos gratuits en ville. Les termes City Bike ou Citybike renvoient généralement à des vélos en libre service ou vélos partagés.

Ce système fut inauguré à La Rochelle en 1974 avec l'installation de 350 vélos jaunes répartis dans 3 stations en centre-ville. C'est à partir de là que d'autres modèles de libre service vélos seront mis en place partout en Europe et dans le monde.

Sommaire

Concept

Le vélo peut constituer pour certains un bon moyen de déplacement surtout en ville et, contrairement à une utilisation sportive de celui-ci, il n'est pas nécessaire d'avoir un vélo onéreux alliant une bonne qualité technique et un confort élevé. Certains cyclistes vont d'ailleurs préférer des vélos dépouillés techniquement pour un faible investissement financier et suffisant dans le cadre de déplacements urbains, la protection contre le vol étant d'ailleurs une motivation notable pour des vélos « économiques ». De tels vélos peuvent facilement être mutualisés pour une utilisation commune par un groupe, ce qui constitue la base du concept de « Vélopartage ». Le principe d'un service de vélos partagés est la mise à disposition pour un groupe (abonnés, habitants d'une ville, touristes, usagers d'un parc, etc.) de vélos ainsi mis en commun. Si le service ne nécessite pas l'intervention d'une personne assurant une permanence pour la gestion des emprunts, celui-ci est par extension un système de vélos en libre-service.

Le principe du vélopartage est, en apparence, l'application des concepts de l'autopartage au vélo. Le concept appliqué à un moyen de transport simple et économique prend une tout autre dimension. L'investissement est nettement moindre et des offres de vélos gratuits en ville ont pu être proposées par des municipalités. Un concept étendu de vélos partagés consiste à la mise à disposition à travers la ville en un maximum de points, de vélos à disposition ; les utilisateurs rendant ces vélos à la fin de leur utilisation, si possible à la fin d'un trajet si ces derniers sont assurés de retrouver un autre vélo pour un trajet retour. Un des plus anciens systèmes notables sont les Bycyklen (ou City Bike) de Copenhague suivant un concept de Morten Sadolin, Wessung Ole et Niels Christiansen. De tels systèmes ont pu être mis en place directement par des municipalités — comme au Danemark ou en Finlande — ou grâce à des associations — comme à Copenhague et pour Viennabike, Suisse Roule bike sharing [6] ou Les vélos roses à la Chaux-de-Fonds — ou bien de façon plus commerciale tel que les concepts Cyclocity, ou bien Call a Bike en Allemagne. Ces systèmes sont financés aujourd'hui majoritairement par la publicité. Cependant, le statut du vélo en libre-service évolue et devient pour les villes un nouveau service public de transport à part entière. Des villes comme Rennes, Orléans, Montpellier, Avignon ou Toulouse ont d'ailleurs choisi un type de contrat dissocié du marché publicitaire pour les passations de leurs appels d'offre 'Vélos Libre Service'.

Les City Bike de Copenhague

City Bike de Copenhague

Les Bycyklen (ou City Bike, Vélos publics) de Copenhague sont des vélos en libre service selon un concept défini par Morten Sadolin et Wessung Ole[1], reprenant alors des idées déjà développées dans les années 1970. Ces derniers imaginèrent en 1988 un service où chaque utilisateur peut emprunter un vélo pour son trajet, laissant sa bicyclette libre, une fois utilisée, à un autre utilisateur. Une des motivations pour un tel service est en grande partie le problème du vol de vélo très fréquent au Danemark. En effet selon la police, une partie des vélos volés le sont pour une simple utilisation par le voleur sans être au final revendu. Simple utopie au début, ils relancèrent leur projet en 1991. Celui-ci a pu se concrétiser en 1995 avec la participation de Niels Christiansen qui assura notamment la mise au point technique du projet[1].

L'idée est de mettre à disposition d'un groupe — ou plutôt aux habitants d'une ville, en l'occurrence Copenhague — un grand nombre de vélos. Chacun peut utiliser un vélo pour son transport, le rendant dès qu'il n'en a plus besoin. Personne ne s'approprie un des vélos et chaque bicyclette sert au plus grand nombre. Pour éviter tout vol ou même la simple dispersion des vélos par les utilisateurs, le système va reposer sur des principes simples. Un périmètre précis limitant la zone d'utilisation des vélos est défini et ceux-ci sont fabriqués en série — les vélos sont conçus tout d'abord pour leur résistance et l'optimisation de leur durée de vie — et sont donc des modèles uniques aisément identifiables. De plus, le fonctionnement étant financé par la publicité, les vélos sont peints aux couleurs des sponsors les rendant facilement reconnaissables. Toute sortie de la zone est assimilée à un vol et peut donc être verbalisée par la police. La mise à disposition des vélos se fait dans des stations où les vélos sont attachés avec un anti-vol identique à celui utilisé pour les caddies de super-marché, obligeant les utilisateurs à rendre leurs vélos dans une station. Une pièces de 20 couronnes suffit pour emprunter un vélo.

Bien que soutenu par la ville de Copenhague, intéressée dans le but de promouvoir les modes de déplacements doux et de réduire la place de la voiture en centre ville, le système est en grande partie financé par des fonds privés sous forme de publicité ; c'est ainsi que l'on peut voir des Bycyklen circuler aux couleurs de Coca-cola ! Une fondation (sur le principe d'une association à but non lucratif) — le Fonden Bycyklen i København — a été créée recevant ainsi des financements publics et privés. La ville assure une grande partie du service technique, et l'entretien des vélos est réalisé par des travailleurs volontaires en prison. Les vélos ne sont disponibles que du printemps à l'automne, les mois d'hiver étant l'occasion d'effectuer leur entretien technique. Le parc est aujourd'hui de 2 000 vélos dans 110 stations[2] disponibles du printemps à l'automne.

Les Bycyklen ou City Bike ont connu un véritable succès et certains n'hésitent pas à les comparer à l'autre symbole de la ville, la petite sirène danoise. Le système a par ailleurs été importé à Århus, autre ville danoise et aussi dans la capitale finlandaise, Helsinki.

L'échec de Viennabike

Le modèle des Bycyklen danois avait par ailleurs été transposé à Vienne, en Autriche. Mis en place à l'origine par une association, Viennabike consistait en la mise à disposition gratuite de vélos à travers la ville avec un système identique à celui de Copenhague. Viennabike, victime de trop nombreux vols dès les premiers jours, a été remplacé depuis par le système Cyclocity de JCDecaux sous le nom Citybike Wien[3]. Un tel échec marque les limites de tels systèmes qui se révèlent peu sécurisés, aucune application similaire ne verra dès lors le jour en dehors des pays scandinaves.

Le développement d'offres commerciales

La transposition de systèmes comme les Bycyklen de Copenhague n'est pas évidente partout, comme ont pu le constater à leurs dépens les auteurs du projet Viennabike. Le vol de vélos reste au final le principal obstacle à la mise en place de tels services. Cependant devant le succès de l'opération auprès du public, certains industriels se sont lancés dans la mise au point de systèmes plus élaborés techniquement, notamment en ce qui concerne la sécurité avec des systèmes de cautionnement et d'antivols.

Call a Bike

Vélo Call a Bike

Call a Bike est un service de location de vélos à la demande proposé par la Deutsche Bahn (DB). Le système a été inventé en 1998 par l'informaticien et entrepreneur Christian Hogl et est proposé par la Deutsche Bahn à travers sa filiale DB Rent notamment comme service de transport complémentaire à l'offre de train ou de métro.

Il est aujourd'hui disponible dans les villes de Berlin, Francfort-sur-le-Main, Cologne, Munich et Stuttgart.

  • Call a Bike (ou Call a Bike FLEX)

Après enregistrement — par téléphone avec une carte de crédit, seul le paiement d'une avance de consommation de 5 € est demandé —, l'utilisateur peut louer n'importe quel vélo disponible en appelant un numéro inscrit sur celui-ci. Les vélos du système ne sont pas disposés dans des stations mais répartis dans la ville au niveau des carrefours principaux. Chaque vélo dispose d'un cadenas — indiquant la disponibilité de celui-ci par un voyant — déverrouillable avec le code donné par téléphone.

Après utilisation, le vélo peut être laissé à n'importe quel carrefour dans la zone-centre de la ville[4] ; après verrouillage du cadenas, l'utilisateur informe du nouvel emplacement du vélo par un appel auprès du service Call a Bike.

  • Call a Bike FIX
Station Call-a-bike FIX à Stuttgart

Une nouvelle offre de ce système à Stuttgart utilise des emplacements fixes précis — où il faut prendre et déposer les vélos — au lieu d'une dispersion libre dans la ville.

DB Rent envisage d'installer des système de Call-a-bike FIX à une centaine de gares du réseau Intercity-Express, c.a.d. avec une seule station dans cette ville.

  • StadtRAD de Hambourg

Basé sur un contrat avec la ville de Hambourg, DB Rent a mis en service le 10 juillet 2009 un système de vélopartage du type Call-a-bike FIX avec 67 stations dans la deuxième ville allemande, mais pas sous la marque StadtRAD (vélo de ville) au lieu de Call-a-bike. Les 30 premières minutes ne coutent rien, après c'est 8 centimes par minute ou 6 centimes pour des détenteurs d'un forfait annuaire du Hamburger Verkehrsverbund ou d'une Bahncard.

Un tel système a par ailleurs été transposé à Londres, par Veloway (filiale de Veolia Transport) sous la marque OYBike, et repris par un nouvel opérateur allemand, Nextbike.

Les offres de service associées au marché publicitaire

City Bikes de Clear Channel à Stockholm

Les deux principaux afficheurs mondiaux ont tour à tour lancé des offres de vélos en libre service, proposées aux municipalités normalement en parallèle à la gestion de l'affichage publicitaire urbain et du mobilier urbain. Le couplage de ces offres permet — toujours dans le cadre d'un financement du service par la publicité — d'utiliser des affichages standards de 2 m2 plutôt que d'utiliser les vélos ou les stations comme support publicitaire.

Clear Channel qui propose son service vélo à la carte à Rennes depuis 1998 se place en précurseur ; cependant, son concurrent direct sur le marché publicitaire, JCDecaux, a réussi à mettre au point un service avec un fort développement en France, en place notamment à Lyon (vélo'v) d'abord et à Paris (Vélib') plus tard. Ce dernier déposé sous le nom Cyclocity est accessible à des utilisateurs occasionnels ou nouveaux de façon immédiate contrairement à son concurrent qui n'est ouvert qu'à des utilisateurs généralement préalablement enregistrés[5].

Article détaillé : Cyclocity.

Pour une collectivité territoriale, le couplage d'une offre de vélopartage avec une offre de mobilier urbain publicitaire peut poser plusieurs problèmes. D'une part, cela enlève de la souplesse dans le choix des solutions des prestataires, et accentue les risques de monopole. D'autre part, la compétence dans le choix d'un prestataire en mobilier urbain publicitaire est souvent municipale[réf. nécessaire], alors que c'est l'échelle de la communauté de communes qui se prête le mieux au vélopartage. Fréquemment, à l'intérieur d'une même communauté de communes, les marchés publicitaires sont différents selon les communes. Cela entraîne des difficultés pour l'extension du service de vélopartage, comme à Paris[6] ou Lyon[réf. nécessaire].

Conditions générales

En général et quel que soit le système, l'utilisateur obtient une carte après enregistrement — et la souscription à un abonnement le cas échéant — qui lui permettra d'emprunter n'importe quel vélo dans une des stations réparties dans la ville en déverrouillant un antivol qui attache le vélo à la station ; l'emprunt est alors enregistré par le système informatique. Le vélo peut être ensuite rendu dans n'importe quelle station si une place est disponible. L'emprunt est normalement limité dans le temps — 24 heures maximum — et si le service est payant, il offre généralement une durée de gratuité — une demi-heure à 2 heures suivant les services — à chaque utilisation. Le tarif des heures supplémentaires peut augmenter avec la durée de location favorisant ainsi l'utilisation du vélo pour de courts trajets de station à station[7]. Après un trajet simple, l'utilisateur est incité à rendre son vélo, assuré d'en trouver un autre pour un trajet retour ou un nouveau parcours.

Financement

Les premières offres ont été financées quasi intégralement[réf. nécessaire] par les recettes publicitaires, comme pour le service phare de JCDecaux à Lyon, vélo'v ; le montant exact de la subvention du Grand Lyon n'a jamais été dévoilé et les résultats financiers de ce qui fut longtemps la vitrine du système Cyclocity ne sont pas publiés. Les tarifs d'utilisation très généreux de l'offre lyonnaise vélo'v ont été fortement relevés dans les nouvelles offres Cyclocity en place en France.

En fait, un service urbain conséquent n'est actuellement pas viable sans subvention. Il existe bien des loueurs de vélo, or on observe qu'ils sont limités à des situations très particulières (stations balnéaires où l'usage de véhicules à moteur ou de transport en commun n'est pas possible pour diverses raisons, par exemple) et ne se sont jamais développés en zone urbaine. La nécessité de ce subventionnement est reconnue par JCDecaux lui-même.[réf. souhaitée]

Si les villes déclarent généralement ne pas débourser un centime voire gagner de l'argent lors de la mise en place d'un tel service, elles se privent de ressources liées au marché publicitaire (existant ou ajouté dans le cadre du marché) pour un montant supérieur. Par exemple, pour Vélib en 2008, le manque à gagner pour la ville (recettes publicitaires abandonnées) est d'environ 60 millions d'euros, pour un encaissement Vélib inférieur à 30 millions[8].

La lutte pour offrir ce service entre le Cyclocity de JCDecaux et le système de Clear Channel, renommé depuis SmartBike, ne doit pas faire illusion. Son objet est surtout une bataille concurrentielle sur le marché de l'affichage urbain, suite au choix de lier ce marché à ce type de service. Ce qui explique que se soit deux entreprises publicitaires, plutôt que des entreprises de locations de véhicules ou de fabrication de vélo ou autre, qui sont présentes.

De nouveaux acteurs de la mobilité

Simple service anecdotique à l'origine, les offres de vélopartage ont proposé un nouveau mode de transport qui entre dans les stratégies de déplacement mises en place par les villes. Ce faisant, Clear Channel et JCDecaux sont passés du statut d'afficheur à celui d'acteur de la mobilité urbaine. Le système a été plébiscité par de nombreuses villes en France et en Europe, grâce en partie à un effet de mode, suscitant la mise au point d'autres offres. Dans ce contexte, de nouvelles offres sont apparues, comme « Vélo+ » à Orléans conçu par EFFIA qui est un exemple de service de vélopartage indépendant du marché publicitaire. Les opérateurs de transport public dits 'historiques' comme Transdev ou Veolia Transport développent également leurs offres. Ainsi, Transdev a mis en place le système Reflex[9] à Chalon-sur-Saône sur la base de la technologie Call a bike. Veolia Transport, via sa filiale dédiée Veloway[10], sous la marque OYBike, exploite actuellement plus de 200 vélos à Londres et Southampton en Angleterre. En 2007, l'agglomération de Montpellier a fait le choix d'une formule différente, en confiant la gestion du service Vélomagg' à la TAM, la société d'économie mixte qui gère les transports en commun, plutôt qu'en accordant une nouvelle Délégation de service public à un opérateur national ; cette solution est depuis déclinée en plusieurs offres par la société Smoove et a été adoptée par la ville d'Avignon sous l'appellation Vélopop'. D'autres grands opérateurs y voient une occasion d'étoffer leur offre de services, comme VINCI Park qui prête des vélos aux automobilistes utilisant certains de ses parkings urbains[11].

Chronologie

  • 1974 - La ville de La Rochelle propose 350 vélos jaunes sur 3 points de location en complément de son offre de transport public.
  • 1988 - Morten Sadolin et Wessung Ole, de retour d'une soirée chez des amis, s'aperçoivent que leurs vélos ont été volés ; contraints de rentrer à pieds, ils imaginent un système de vélos en libre service partagés.
  • 1991 - L'idée des Bycyklen de Copenhague est lancée par M. Sadolin et W. Ole, ils seront aidés ensuite par Niels Christiansen, puis lanceront le Fonden Bycyklen sur la base d'un partenariat public/privé.
  • 1996 - L'Université de Portsmouth initie un système de vélo en libre service à Portsmouth, Royaume-Uni. Ce service a aujourd'hui été abandonné par manque de fonds.
  • 2000 - Lancement du premier service Call a Bike à Munich en Allemagne ;
    Lancement d'un service de vélos en libre service gratuit, HKL Citybike, à Helsinki en Finlande sur le modèle des Bycyklen danois ;
    Clear Channel lance plusieurs offres de vélos en libre service à Singapour, aujourd'hui toutes abandonnées.
  • 2002 - Lancement de Viennabike par une association à Vienne en Autriche, toujours sur le modèle des Bycyklen mais le service faillit au bout de quelques semaines.
  • Mai 2003 - Remplacement du système Viennabike par Citybike Wien ; premier lancement du système Cyclocity de JCDecaux.
  • Juin 2003 - Mise en place de deux systèmes Cyclocity en Espagne (Gijón et Córdoba) à petite échelle et entièrement gratuits.
  • Mai 2005 - Lancement du service vélo'v à Lyon, plus important service de vélos en libre service à son lancement ; il le restera jusqu'au lancement du service Vélib' à Paris.
  • 25 juin 2007 - Lancement à Orléans de Vélo'+ par le groupe EFFIA, premier service de ce type exploité en dehors d’un marché de mobilier urbain publicitaire en France[13].
  • 28 juin 2007 - Lancement du service Vélomagg' à Montpellier, 1 150 vélos dont 550 vélos en libre service sur le concept Smoove Key, 600 vélos en location longue durée et tout un réseau de boxes collectifs de stationnement de vélo basés sur le concept Smoove Park.
  • 12 mai 2009 - Lancement du service BIXI à Montréal, principal service de vélopartage en Amérique du Nord, 3 000 vélos en libre-service répartis à travers 300 stations [15][16].

Liste de services de vélopartage ou de vélos en libre service

En Europe

Liste par pays et par date de mise en service. Les points de location gratuits ou payants proposés par certaines municipalité ne sont pas listé ici, à ce sujet voir Vélos gratuits en ville.

Mise en service Nom Ville Société Nombre de vélos Nombre de stations Habitants par vélo Site Web
6 juin 1998 Vélo à la carte Rennes SmartBike 200 25 1 048 veloalacarte.free.fr
19 mai 2005 Vélo'v Lyon Cyclocity[17] 4 000 340 118 www.velov.grandlyon.com
septembre 2005 Libre-service vélos La Rochelle[18] Gestion en régie 110 11 702 www.agglo-larochelle.fr
25 juin 2007 Vélo'+ Orléans EFFIA 300 33 377 www.agglo-veloplus.fr
28 juin 2007 Vélomagg' Montpellier Smoove Régie: TaM 1 200 50 210 www.velomagg.com
29 juin 2007 V'hello Aix-en-Provence Cyclocity 200 16 713 www.vhello.fr
15 juillet 2007 Vélib' Paris Cyclocity 20 600 1 451 106 www.velib.paris.fr
15 septembre 2007 VéloCité Mulhouse Cyclocity 200 20 561 www.velocite.mulhouse.fr
25 septembre 2007 VéloCité Besançon Cyclocity 200 30 585 www.velocite.besancon.fr
12 octobre 2007 Le vélo Marseille Cyclocity 800 100 1 049 www.levelo-mpm.fr
16 novembre 2007 VélôToulouse Toulouse Cyclocity 2 400 253 182 www.velo.toulouse.fr
15 décembre 2007 Réflex Chalon-sur-Saône Transdev 100 14 462 www.buszoom.com
22 décembre 2007 Cy'clic Rouen Cyclocity 175 14 630 cyclic.rouen.fr
16 février 2008 Vélam Amiens Cyclocity 313 26 435 www.velam.amiens.fr
27 février 2008 BIP! Perpignan SmartBike 150 15 783 www.bip-perpignan.fr
29 février 2008 Velodi Dijon SmartBike 350 33 433 www.velodi.net
22 mars 2008 V’eol Caen SmartBike 350 40 315 www.veol.caen.fr
5 mai 2008 Bicloo Nantes Cyclocity 700 79 404 www.bicloo.nantesmetropole.fr
27 septembre 2008 VélOstan Nancy Cyclocity 250 25 422 www.velostan.com
21 mars 2009 VélO2 Cergy-Pontoise Cyclocity 360 41 510 www.velo2.cergypontoise.fr
27 juin 2009 Vélocéa Vannes[19] Veloway 180 20 316 www.velocea.fr
24 juin 2009 Velcom Plaine-Commune Cyclocity 450 50 765 www.velcom.fr
18 juillet 2009 Vélobleu Nice[20] Veloway 1 750 175 www.velobleu.org
10 juillet 2009 Vélopop' Avignon Smoove Régie: TCRA 200 17 462 www.velopop.fr
6 juin 2009 LE vélo STAR Rennes Keolis 900 81 431 levelostar.fr/

Les nombres de vélos à disposition sont donnés à titre indicatif et le nombre de stations est sous réserves d'évolutions de ces services.

Synthèse des offres commerciales en Europe

Prestataire Nom Commercial Lié à une DSP publicitaire Techno stations Techno vélos Localités équipées 1ère mise en service Notes
JCDecaux Cyclocity oui
sauf à Toulouse
lourde électronique Vienne, Cordoue, Lyon, Paris, Bruxelles, Marseille, Toulouse, nantes, Cergy-Pontoise, ... Vienne, 2002
Clear Channel SmartBike oui
sauf à Dijon
lourde électronique Rennes, Perpignan, Dijon, Caen, Barcelone, Oslo, Stockholm, Washington, ... Rennes, juin 1998 (fermé en mai 2009)
Effia vélo'+ non lourde électronique Orléans Orléans
Keolis LE vélo STAR non lourde électronique Rennes Rennes, 6 juin 2009
Transdev AlloCyclo [21] non légère (FIX) / aucune (FLEX) blocage roues (FIX/FLEX) Chalon-sur-Saône (Réflex) Chalon-sur-Saône, 2008 2 modes : terminal GSM situé sur la station (FIX) ou sur le vélo (FLEX)
Veolia Transport Veloway (Pass ou Mobile) non lourde (Pass)
ou légère (Mobile)
électronique (Pass)
ou GSM (Mobile)
Smoove Vélomagg', Vélopop non légère (clés + RFID) sur totem mutualisable clé (ou RFID) Montpellier, Avignon Montpellier, 28 juin 2007
VINCI parking non manuelle aucune Nombreuses concessions[22] gratuit pour les clients parking

La colonne technologie station indique le type de station : lourde signifie des travaux de génie civil importants (aménagement voirie...), légère indique des travaux plus réduits, donc plus de flexibilité dans la localisation ou l'extension de la station. La colonne technologie vélo indique le type de technologie embarquée sur le vélo propre au principe VLS. Ce peut être notamment "électronique" pour un couplage à des stations électroniques, "clé" pour un système à cadenas classique (type Velomagg'), "GSM" pour la réservation par téléphone mobile, etc.

En Amérique du Nord

  • BIXI est le système de vélos en libre-service de la ville de Montréal au Québec. La ville veut se placer à l'avant-garde des villes nord-américaines en lançant au printemps 2009 le premier service de vélo en libre-service d’envergure du continent[24],[25],[26]. Le nom du service, contraction de BIcyclette et TaXI a été choisi par concours. Il est prévu de déployer 3 000 vélos répartis sur 300 stations (environ 150 stations en fonction à la fin mai 2009). - www.bixi.com.

Galerie

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Notes et références

  1. a , b  et c (en) Paul DeMaio, "Bycyklen" - Copenhagen's City Bike Program
  2. (en) News and Facts sur le site www.bycyklen.dk
  3. Voir à ce sujet l'article (de) Citybike Wien.
  4. Ce système n'est pas transposable en France à l'identique car l'accrochage des vélos au mobilier urbain est strictement interdit, contrairement à l'Allemagne.
  5. Un délai de maximum de dix jours est nécessaire par exemple pour l'offre Bicing à Barcelone mais un abonnement courte durée d'une semaine y est annoncé. En Norvège, il est cependant possible d'obtenir une carte courte durée dans des offices de tourisme par exemple et un nouveau système par téléphone cellulaire fait son apparition sur les SmartBike de Clear Channel.
  6. Vélib' en banlieue : JCDecaux va devoir patienter, article du NouvelObs.com du 23 juin 2008 [1]
  7. Les offres de Clear Channel sont généralement gratuites avec une limite de 2 heures ; la facturation d'heures supplémentaires constitue alors une pénalité. L'offre de JCDecaux propose plutôt une gratuité plus limitée (une demi-heure ou une heure), facturant progressivement les heures supplémentaires.
  8. Cf. par exemple « Decaux tire la couverture du Velib’ à lui » par Hervé Liffran dans le « Canard enchaîné » n°4536 du 03/10/2007, repris par http://www.politique.net/2007101601-velib-a-paris-les-chiffres-caches.htm . La ville comme l'opérateur restent beaucoup plus discrets sur les aspects financiers que sur ceux de la fréquentation.
  9. La Stac, filiale de Transdev, développe en partenariat avec le Grand Chalon une offre location de vélos inédite en France sur transdev.fr
  10. Veolia Transport crée Veloway, son service vélo sur veolia-transport.com
  11. Vinci, Prêt de vélos, [2]
  12. Clear Channel - Vélo à la carte
  13. Effia Magazine, page 3[pdf]
  14. Signature du contrat des vélos à Paris sur www.mavilleavelo.com
  15. http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/05/12/003-bixi-montreal-lancement_n.shtml
  16. http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2009/05/20090512-100630.html
  17. a , b , c  et d Voir la liste détaillée des services gérés par Cyclocity/JCDecaux.
  18. Ce service vient en complément de l'offre des vélos jaunes que propose la ville depuis 1974. Il correspond mieux au principe du vélopartage avec 11 stations et des vélos disponible 24h/24.
  19. [3]
  20. José SOTO, « VLS : Nice choisit Veloway » dans Ville et Transports 452 du 25/02/2009.
  21. AlloCyclo, le complément des transports en commun, par Transdev [4]
  22. Vinci, Prêt de vélos, Liste des parcs proposant ce service, [5]
  23. a  et b Nicolas Martelin, « Les vélos en libre-service arrivent à Washington » dans Le Figaro du 12-06-2008, [lire en ligne]
  24. Cyberpresse, mardi 10 juin 2008, Le «Vélib» arrivera à Montréal en septembre
  25. Ville de Montréal, mardi 10 juin 2008, Vélo en libre-service- Montréal innove et se place à l'avant-garde des villes nord-américaines
  26. Ville de Montréal, mardi 10 juin 2008, Vélo en libre-service: mission accomplie pour le designer industriel québécois Michel Dallaire


Voir aussi

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Liens externes

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