Vetra

Vetra

La société Vetra (ou Vétra) est un constructeur français de trolleybus (1925-1964)

Sommaire

Historique

La Société des Véhicules et Tracteurs Électriques, communément désignée Vétra, est née le 16 septembre 1925 afin de trouver de nouveaux débouchés pour les matériels du groupe fondateur qui deviendra en 1928, Als-Thom (devenue plus tard Alsthom et enfin Alstom de nos jours), société elle-même issue du regroupement de la SACM (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques à Belfort, célèbre constructeur de locomotives entre autres) et de la Compagnie Française Thomson-Houston, voir (Thomson-Houston Electric Company).

Logo Vétra 1re version catalogue 1933
Logo Vétra version des années 40 sur la face avant d'un CB 60 de Limoges conservé au musée de l'AMTUIR.

Ces 2 sociétés industrielles possédaient déjà le savoir-faire et la technologie concernant la construction de matériels de chemin de fer, de tramways (SACM) et d'appareillages électriques (Thomson).

Le siège social de Vétra, était situé au 38, avenue Kléber à Paris dans le 8e ; les ateliers Vétra se trouvaient au 85, rue du Général Roguet à Clichy -92. En 1956, le siège était situé à Paris, 79 avenue des Champs Elysées.

En 1948 Vétra fait construire un vaste ensemble de bâtiments de 6000 m² sur un terrain de 22 000 m² où la société transfère ateliers et magasins de pièces détachées. Les locaux se situent au 12 rue Masséna, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), occupés aujourd'hui par le Centre Technique Renault de Rueil (CTR), situé au 67 rue des Bons Raisins, lui même divisé en deux sous-ensembles : le CTR A et le CTR B, situés de part et d'autre de cette rue. En 1952, la Régie Nationale des Usines Renault (R.N.U.R) s'installe sur le terrain de l'actuel CTR B, à la place de la société Vétra et obtient en 1953 l'autorisation d'exploiter des moyens d'essais de moteurs à explosion et de moteurs à combustion interne.

Genèse des trolleybus

L'ancêtre des trolleybus fut sans nul doute l'omnibus électrique Lombard-Gérin qui circula pour la 1re fois en 1900. La prise de courant s'effectuait alors par un chariot capteur automoteur se déplaçant sur 2 poulies roulant sur la ligne aérienne tel une tyrolienne (petit téléphérique) ; il progressait en synchronisme avec le véhicule, et devant celui-ci.


En anglais, chariot se dit trolley d'où le nom donné à ce type de capteur. En 1901, l'ingénieur Charles Nithard mit au point un électrobus avec des perches décalées, venant prendre le courant par l'intermédiaire d'un capteur à gorges.

Une ligne fonctionna avec ces matériels de 1905 à 1906 entre Charbonnières-les-Bains à Tassin la Demi Lune (Rhône).

Vétra à ses débuts, construisit d'abord sur la base d'éléments de provenance Renault, des électrobus, c'est-à-dire des véhicules strictement identiques à ceux équipés de moteurs thermiques, mais pourvus de moteurs électriques et d'accumulateurs.

Vétra présente début 1927 à la foire de Lyon, le premier "accucamion" de 5 tonnes de charge utile. Le premier trolleybus sort quelques mois après.

Le 19 septembre 1927, il assure avec succès le lancement de la ligne départementale d'Aubagne à Gémenos, dans la banlieue marseillaise. Cette ligne est gérée par la Compagnie générale française de tramways (CGFT). Il est immatriculé TB 1, il avait également un petit frère immatriculé TB 2. - Ils furent retirés du service en 1942. Les OTM 2 leur succédèrent. Les premiers électrobus Vétra montés sur pneumatiques circulèrent sur les lignes de la Régie départementale de la Savoie ouvertes de 1923 à 1930 : Moûtiers à Villard-du-Planay (Planay) et Chambéry à Chignin-les-Marches (Chignin)

Ce type de véhicule est construit sur une base d'autobus Renault PY, on reconnait bien le capot dit crocodile ou bec de perroquet bien caractéristique des productions Renault de cette époque (voir les Renault NN et KZ par exemple).

Comme on le voit, les ancêtres du trolleybus démarrèrent leur carrière en zone rurale, il fallut attendre le 22 janvier 1933 pour les premiers essais en zone urbaine à Rouen, le trolleybus urbain venait de naitre. Tous ces trolleybus de première génération étaient montés sur châssis.

Vétra innove avec la caisse-poutre : Rouen devient le berceau du trolleybus français :

Faisant œuvre de pionnier, Vétra mit à l'essai à Rouen, dès le 22 janvier 1933 ce qui peut être considéré comme le premier trolleybus français de conception moderne, il s'agissait du CS 60 portant le numéro de série 1, doté d'une ossature métallique légère et très rigide formant caisse-poutre. Rouen, Lyon, Strasbourg et Alger qui étaient à cette époque, sur le point d'abandonner leurs réseaux de tramways, s'intéressèrent d'emblée à ce nouveau véhicule.

Le CS 60 équipa ces réseaux entre 1933 et 1939, il fut construit pendant une quinzaine d'années avec de multiples carrosseries; à partir de 1940, finies les lignes anguleuses, place à l'aérodynamisme et aux arrondis.

La forme caractéristique des premiers trolleys Vetra "modernes" avec leur caisse parallélépipédique est des plus austères, dénuée de toutes rondeurs.

Cette forme leur a valu très rapidement d'être surnommés "caisses à savon" par les Lyonnais. Le plus célèbre des premiers CS-60 est le modèle dit "Francheville" (du nom du terminus de la 1re ligne de trolleybus lyonnais, cette localité est située dans banlieue ouest de Lyon).

Vétra, on le sait moins, fut également un constructeur d'accubus, de camions à accumulateurs et de bennes à ordures (à propulsion électrique bien entendu) ; la SITA, une société assurant le ramassage des ordures de Paris, acquit environ 70 bennes Vétra 70AI à sa plus grande satisfaction et ce, dès la période de l'occupation. Le châssis aqB7 de 7 tonnes était construit par Laffly et la benne sous licence Rey. Ces engins eurent une longévité remarquable et 51 d'entre eux furent reconditionnés à partir de 1975. En 1986, 39 châssis aqB7 étaient toujours exploités par la SITA.

Des moteurs exceptionnels de longévité

Les moteurs des trolleybus sont alimentés par un courant continu de 600 volts, à couple constant; ils fonctionnent sans vibrations du fait de l'absence des cycles alternatifs des moteurs à explosion, il n'y a quasiment pas de pièces d'usure, pas de problème d'embrayage ni de boîte de vitesses (ces derniers problèmes étant particulièrement fréquents sur des autobus qui effectuent arrêts et redémarrages à répétition tout au long de leur service).

Les types de moteurs

Type 1933 Als-Thom TA-505 -

Type 1940 Als-Thom TA-505-C, ce type équipe le CS 60, il est de type compound à 2 pôles principaux, 2 pôles auxiliaires et auto-ventilation, construit par Alsthom ou par Jeumont.

-Puissance : 100 chevaux -Intensité dans l'induit : 139 ampères -Vitesse de rotation : 1 500 tours par minute. Ce moteur permettait sous courant continu de 550 volts de propulser le trolleybus à pleine charge, à 50 km/h en palier et à 32,5 km/h en rampe de 6 pour cent. Les circuits électriques étaient parfaitement bien isolés et garantissaient une totale sécurité. Que ce soit à la montée ou à la descente, aucune "châtaigne" ne pouvait donc être ressentie par les voyageurs lorsqu'ils posaient un pied par terre.

1940, nouveau look pour les Vétra

Avant la guerre, la carrosserie du CS 60 a vraiment la forme d'une caisse, d'un parallélépipède anguleux et sans grâce. Ces lignes anguleuses furent abandonnées en 1940 au profit d'une ligne beaucoup plus aérodynamique et toutes en rondeurs, c'était déjà de la "Bio tech" avant l'heure.

Les trolleys furent toujours conçus par Vétra mais la construction fut la plupart du temps sous-traitée auprès de différents constructeurs : Renault par sa filiale Scemia, Berliet à Vénissieux (Rhône) fut sollicité dès le début de la guerre de 1939-1945, Vétra travailla très tôt également avec Satramo par l'usine de la Société Franco-Belge. Pendant les funestes années de l'occupation, les CS 60 furent même construits dans les ateliers du réseau de Limoges. En 1963, Vétra et Berliet réalisèrent conjointement le VBH-85 des réseaux de Lyon, Dijon et Fribourg.

Dans le but de favoriser la normalisation des véhicules, un décret du 5 novembre 1942 définit les caractéristiques des futurs trolleybus :

Dans un premier temps, les 2 lettres indiquaient la catégorie de la voiture et l'origine de son châssis : l'indice numérique indiquait la capacité totale du véhicule. Le CS 60 était ainsi un trolleybus du type C (lg 9 m par larg. 2,5 m) construit sur un châssis Scemia et pouvant transporter 60 personnes. Simple non ? Sauf que la capacité du CS 60 n'excédait pas 50 personnes en réalité et que le CS 35 appartenait en fait à la catégorie D. Certaines séries couramment dénommées CS 60 étaient en fait des CB 60 car construits sur châssis Berliet.

A: 12,00 m - 2.50 m

B: 10,00 m - 2,50 m

C: 9,00 m - 2,50 m

D: 8,00 m - 2,15 m

À partir de 1941, la dénomination des véhicules change quelque peu, apparition en tête de codification du V pour Vétra et disparition de l'indice numérique de capacité en voyageurs, vient ensuite la lettre correspondant au type (A, B, C ou D selon la longueur et la largeur de la caisse puis l'initiale du constructeur du châssis : S pour Scemia-Renault, B pour Berliet, C pour Chausson, F pour la société Franco-Belge. Certaines séries au pavillon surélevé dans le but d'augmenter la hauteur sous plafond, se voient adjoindre un "h" pour "haut".

CS 35 vers 1934 Vétra type D 35 places fabriqué par Renault Scémia

CB 45 à partir de 1940 Vétra type B 45 places fabriqué par Berliet

CS 60 à partir de 1940 Vétra type C - 60 places ( 50 en fait) assemblé par Renault Scémia

CB 60 à partir de 1940 idem CS 60 mais assemblé par Berliet

VA3 1er Vétra à 3 essieux sorti en 1950

VA3-B2 Vétra à 3 essieux = EBR chez Berliet - lg=11,990 m - 125 places - Muni de la caisse et du châssis de l'autobus Berliet PBR, avec 142 exemplaires livrés à Lyon entre 1954 et 1961.

VA4 Vétra articulé (1er trolleybus articulé français sorti en 1951) à 4 essieux -lg hors tout 18,60 m

VBB Vétra type B sur châssis Berliet -80 à 90 places

VBBh Vétra type B sur châssis Berliet = ELR chez Berliet - lg = 10,695 m et châssis à 2 essieux avec roues jumelées à l'arrière- 91 places, dont ceux pour Lyon, Saint-Étienne, Marseille et Nice.

VBC-APU -VBC-APV Vétra type B à carrosserie d'autobus Chausson APU ou APV

Une Vetra VBF circulant sur la ligne 4 à Grenoble en 1965

VBF Vétra type B construit par la société Franco-Belge sur châssis Berliet, avec 38 exemplaires livrés en 1957 et 1958 pour la RATP à Paris et revendus de 1965 à 1967 à la SGTE à Grenoble (3 véhicules de ce type sont aujourd'hui préservés dont 1 à Grenoble, 1 au musée de l'AMTUIR et 1 à Hannover (Hannoversches Strassenbahn-Museum) en Allemagne).

VBH-85 Vétra type B à carrosserie d'autobus Berliet PH-85, pour Lyon (avec 21 exemplaires) et Dijon en 1963, ainsi que Fribourg en Suisse en 1964 (avec 2 exemplaires).

Un Vetra VBR à Grenoble en 1965

VBR Vétra type B sur châssis Renault

VBRh Vétra type B sur châssis Renault à pavillon surélevé, avec 55 exemplaires livrés de 1949 à 1953 à la RATP à Paris et dont 24 ont été revendus d'occasion en 1966 et 1967 à Limoges.

VCR Vétra type C sur châssis Renault

VDB Vétra type D sur châssis Berliet

VA2 100 ex. livrés au Chili en 1953) Vétra à 2 essieux lg 12 m à moteur Alsthom de 140 CV et équipements de contrôle General Electric

En 1949, l'indication d'origine du châssis disparaît pour faire place à un chiffre semblant indiquer a priori le nombre d'essieux.

Le VA3 était un Vétra type A à 3 essieux, il y'eut aussi un prototype articulé Le VA3 était un Vétra type A à 3 essieux, il y eut aussi un prototype articulé (1er trolleybus articulé français sorti en 1951) VA 4 (à 4 essieux).

VA 4 (à 4 essieux) attelé à une remorque.

Vers 1955, on vit apparaître des Vétra-Chausson VBC-APU à Toulon principalement et VBC-APV à Brest.

Dans les années 1960, il y a une sorte de mélange d'indications en provenance des 2 constructeurs :

Le VBH-85 est un trolleybus réalisé par Vétra sur la base de l'autobus Berliet PH-85 en 1963; pour l'anecdote, des véhicules quasiment identiques portèrent des appellations différentes : le VBBh est un ELR chez Berliet, de même le VA3-B2 devient-il un EBR (à ne pas confondre avec Engin Blindé de Reconnaissance sorti à la même époque).

Production de trolleybus de la société Vétra :

Vers 1939, la France n'alignait que 152 trolleybus répartis dans le pays et dans ses colonies d'Afrique du Nord, alors que dans le reste du monde on dénombrait environ 6500 trolleybus répartis dans 170 villes sur les 5 continents (dont 2000 trolleys aux USA en 1938)

En France, le boom des trolleys vient juste après la guerre, durant la période 1946-1952, ce ne fut pas moins de 13 villes qui s'équipèrent d'un réseau de trolleybus :

-Amiens, Forbach, Mulhouse en 1946 -Brest, Grenoble, Le Havre et Metz en 1947- Saint-Malo en 1948- Tours en 1949 -Dijon et Toulon en 1950 -Belfort et Perpignan en 1952. Cependant dès 1954, la ville de Bordeaux abandonnait définitivement le trolleybus.

Dans leur livre Les trolleybus français, Pascal Béjui et René Courant estiment qu'entre 1926 et 1958, la société Vétra livra un total de 1 785 trolleybus dont 1 123 pour la seule France métropolitaine, démontrant ainsi sa place de leader national en la matière, très loin devant Somua (36) et Jacquemond (20).

Vétra hors des frontières

A la fin des années 1950, Vétra avait assuré plus de 95 % des exportations de l'industrie française du trolleybus. Juste après la guerre, de nombreuses commandes parvinrent notamment des pays de l'Est libérés du joug hitlérien :

  • Afrique du Nord : Avant la guerre, 126 trolleybus de marque française circulaient dans ce territoire formant les colonies et protectorats français. En 1958 Vétra annonçait le chiffre de 270 trolleys livrés sur un total de 287 véhicules (les autres ayant été fournis par Jacquemond et Somua).

-Alger : Le réseau de la Société des Tramways Algériens (TA) mit ses premiers trolleys en service vers 1935 avec des Vétra CS-35 puis vers 1938, ils furent relayés par des CS-60. Après 1945, les TA essayèrent même le prototype articulé de grande capacité VA4, compte-tenu certainement de problèmes de gabarit non adapté aux rues algéroises, les TA supprimèrent la remorque et transformèrent le VA4 en VA3.

Une autre société desservait une partie de la banlieue algéroise : la Société des Chemins de Fer sur Route d'Algérie (CFRA), elle acquit après la guerre un parc de Vétra CS-60. Au total, les 2 réseaux d'Alger exploitèrent 164 trolleys Vétra.

-Constantine : dès 1926 la toute jeune société Vétra transforma la ligne aérienne du tramway existant et mit en service en 1928 son premier trolleybus du type OTC-1 de 50 places. De 1930 à 1933, le réseau de la Compagnie des Tramways Électriques de Constantine s'enrichit de 10 véhicules et le nombre total plafonna à environ 26 trolleys de marque Vétra et 2 Somua-SW.

-Oran : La Compagnie des Tramways d'Oran exploita 12 VCB-55 de 1942 (proches des CB-60) et 10 VCR de 1947.

-Casablanca : de 1931 à 1933 le réseau de la Compagnie des Tramways et Autobus de Casablanca acquit 11 Vétra du type CS-48; plus tard, elle s'équipa de trolleys modernes du type VBB et de 6 CS-60. Au total, Vétra fournit environ 41 trolleys au réseau de Casablanca.

-Tunis : en 1937, la Compagnie des Transports Tunisiens (CTT) s'équipa d'une première ligne et fit circuler des CS 35 proches de ceux d'Alger et de Rouen (voir la fiche technique). Par la suite, des types plus modernes prirent le relais tels les 3 VDB (ex CB 45) qui avaient fait un bref séjour en 1942 sur la ligne Gémenos-Marseille. Le réseau reçut un total de 32 trolleys Vétra et se convertit au diesel à la fin des années 1960.

- Fribourg s'équipa en 1948 avec 8 VCR auxquels s'ajoutèrent en 1957, 2 VBBhf dérivés du type ELR puis il y'eut enfin en 1964, 2 VBH-85. Entre deux, Fribourg reçut en 1962 deux EH-100-S (commandés avec 12 autres pour Genève), trolleys fabriqués par Berliet et équipés électriquement par la société suisse Sécheron, bien connue également comme constructeur de motrices électriques telles que l'on peut encore en voir circuler sur le chemin de fer touristique de La Mure dans l'Isère).

  • Espagne : 122 trolleys furent livrés dont 67 VA3-B2 de 140 CV (42 pour Madrid et 25 pour Barcelone), identiques aux véhicules lyonnais ou marseillais.

Autres productions de la société Vétra : Vétra produisit également des petits locotracteurs électriques pour tracter les wagonnets dans les mines, ils étaient alimentés soit par pantographes captant le courant sur une ligne aérienne soit par accumulateurs. Ces derniers avaient une forme du type "boîte à sel" : cabine centrale entourée par 2 capots fortement inclinés de part et d'autre (voir site web http://www.rail.lu/vetra.html )

Mort de la société Vétra et espoirs de renouveau

Dès les années 1960, le déclin des trolleybus semble inexorable, le marché se rétrécissait de plus en plus ; sur les réseaux en place, les véhicules construits il y a 20 ans donnaient encore toute satisfaction et aucun renouvellement ne s'annonçait à l'horizon.

En 1964, la société Vétra fut contrainte de déposer le bilan et de cesser son activité faute de commandes, c'était la fin après 39 ans de bons et loyaux services. Il fallut attendre 1974 pour voir s'amorcer une relance de la construction par Berliet lui-même des trolleybus standards ER 100 sur la base de l'autobus Berliet PR 100 (pour Grenoble, Lyon, Marseille, Saint-Étienne et Limoges) ; un peu plus tard sortirent chez Renault (ex-Berliet) les trolleybus articulés bimodes ER 180 sur base de PR 180 (4 pour Grenoble et 8 pour Saint-Étienne).

Vehicules préservés

  • CS 60 1935 ex OTL ligne 30 LYON préservé fondation Berliet
  • CS 60 à Saint-Etienne et à l'AMTUIR
  • CB60 1942 ex Limoges préservé et roulant Musée de Sandtoft, Angleterre
  • VBB Lyon OTL N°114, par la SGVA
  • VCR dont 3 véhicules à l'AMTUIR
  • VBF, 3 véhicules dont 1 à Grenoble, 1 à l'AMTUIR et 1 à Hannover (Hannoversches Strassenbahn-Museum) en Allemagne.
  • VBC-APU (Chausson) n° 85 de Toulon (RMTT)conservé au MPTUR à la Barque-Fuveau (13)
  • VCR N°26 1948 T.F Fribourg (CH)En cours de restauration AMITRAM(Lille)
  • VBH 85 N°1706 1963 TCL LYON Roulant AMITRAM(Lille)
  • VBH 85 No 1704 1963 TCL LYON préservé Musée de Sandtoft, Angleterre


Sources

  • Les trolleybus français par Pascal Béjui et René Courant-1985- Presses et éditions ferroviaires -ISBN 2-905447-01-X
  • Histoire des transports dans les villes de France Jean Robert -1974-A compte d'auteur
  • Georges Muller, ingénieur (en retraite) de la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS)
  • Joël Darmagnac : auteur d'une série d'articles dans le magazine Charge Utile
  • Catalogues société Vétra 1933 -1946 -1948
  • Musée de l'AMTUIR http://www.amtuir.org/

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