Aéroport international Charles de Gaulle

Aéroport international Charles de Gaulle

Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle

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49°00′35″N 02°32′55″E / 49.00972, 2.54861

Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle
Charlesdegaulleairportaerial.jpg
Code AITA
CDG
Code OACI
LFPG
Pays France France
Ville desservie Paris
Nom cartographique P. CH. DE GAULLE
Type d'aéroport Civil
Gestionnaire Aéroports de Paris
Altitude 119 m 392 ft
Latitude 49° 00' 35" N
Longitude 02° 32' 55" E
Superficie 3 200 ha
Pistes
Direction Longueur Surface
mètres pieds
08L/26R 4 215 13 829 Béton bitumineux
08R/26L 2 700 8 858 Béton
09L/27R 2 700 8 858 Béton bitumineux
09R/27L 4 200 13 780 Béton bitumineux
Catégories
Aéroports • Aéroports par pays
Listes
Liste des aéroportsPar code AITA
Par nombre de passagers

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, communément appelé « Roissy-Charles-de-Gaulle », abrégé par le sigle CDG (code AITA : CDG ; code OACI : LFPG), est un aéroport francilien situé à vingt-trois kilomètres au nord-est de Paris. Premier aéroport français, il tient son nom « grand public » de la commune de Roissy-en-France dont il occupe plus de la moitié du territoire et du général Charles de Gaulle (1890-1970), qui fut chef d'État français. Il est parfois appelé « aéroport Charles-de-Gaulle », « Roissy », « Paris-Roissy » ou « Charles de Gaulle ».

Son exploitation est assurée par Aéroports de Paris.

Sommaire

Le projet et l'histoire

Constatant une croissance rapide du transport aérien de passagers, les pouvoirs publics ont entrepris dès 1962 d'identifier de vastes terrains suffisamment éloignés de l'agglomération et susceptibles d'accueillir de nouvelles infrastructures aéroportuaires devant la saturation annoncée de l'aéroport Paris-Orly et de l'aéroport Paris-Le Bourget, qui avaient été créés à l'époque de la Première Guerre mondiale. Les perspectives d'évolution du trafic prévoient à cette époque un doublement du trafic tous les cinq ans, soit douze millions de passagers à l'échéance 1975-1980.

Un arrêté interministériel du 16 juin 1964 décide la création de l'aéroport « Paris Nord » sur une large zone agricole du Pays de France, à vingt-cinq kilomètres au nord-est de Paris[1]. Cette zone offre de multiples avantages : les destructions à prévoir sont très limitées vu la taille de l'emprise (une seule grosse ferme), et elle permettent de réaliser des extensions une fois arrivé à saturation. Une cinquième piste transversale a ainsi été intégrée dans le plan de masse de Paris-CDG dès la fin des années 1960. Du 10 juillet au 10 août de la même année a lieu l'enquête d'utilité publique ; la commission d'enquête émet un avis favorable le 30 octobre. L'aéroport occupera une surface de 2 915 ha prise sur le territoire de sept communes[2].

Vue aérienne de Roissy-en-France, cernée par les installations aéroportuaires.

La municipalité de Roissy-en-France et les autres villages directement concernés tentent alors vainement de lutter contre la création de cet aéroport qui apportait déjà dès le début des travaux son lot de nuisances avec l'arrivée des engins de chantier et les importantes dégradations engendrées aux rues du village de Roissy (camions, boue, canalisations détruites...). Les agriculteurs quant à eux protestèrent au début, mais comprenant rapidement que l'édification de l'aéroport était inéluctable, négocièrent les meilleurs dédommagements financiers possibles afin de se reconvertir sur place ou de racheter des terres agricoles ailleurs.

En parallèle, une importante polémique se développe dans le nouveau département du Val-d'Oise voyant s'affronter les « anti » et « pro-aéroport », les uns déplorant les nuisances apportées, les autres répondant développement économique et progrès. De 1969 - année des dernières expropriations - à 1972, la rumeur du projet et le flou des informations font grandir la contestation locale puis départementale. L'ampleur du phénomène conduit le gouvernement à tenter d'enrayer la polémique en arrêtant clairement en mars 1972 trois zones de nuisances : « A (cinq communes et dix-mille habitants), toute construction interdite ; B (soixante-mille habitants), construction autorisée pour les bâtiments utilitaires ; C (cent-quatre-vingt-mille habitants), extension des agglomérations limitée au maximum ».

Mais loin de calmer les esprits, la contestation grandit et devient nationale, les médias se répartissant entre « pro » et « anti », souvent en fonction de leur appartenance politique. Le plus grand reproche fait à l'État est le manque de transparence et l'absence d'information. Ainsi au début des années 1970, l'administration imposait des contraintes architecturales strictes au nom de la préservation du site et laissait se vendre des terrains à bâtir... pour refuser ensuite les permis de construire alors que la construction de l'aéroport était déjà prévue depuis une dizaine d'années. Le nouvel aéroport est finalement inauguré en 1974, après dix ans de travaux[3].

Le 25 juillet 2000, le vol 4590 Air France effectué par un Concorde, prend feu au décollage et s'écrase peu de temps après sur un hôtel de la commune de Gonesse, faisant 113 victimes. Un mémorial Concorde en hommage aux victimes a été inauguré par le PDG d'Air France le 25 juillet 2006 au sud de l'aéroport non loin de la zone de fret 7.

L'identité corporatif

La police de caractère « Frutiger » a été imposée sur les panneaux de l'aéroport en 1975. Initialement appelé Roissy, elle a été renommée pour son créateur Adrian Frutiger.

Jusqu'en 2005, chaque annonce publique faite dans les terminaux, était précédée d'un timbre distinctif surnommé « Indicatif Roissy », composé par Bernard Parmegiani en 1971. Ce timbre sonore peut être entendu dans une scène du film Frantic de Roman Polanski. Il a été remplacé par un autre surnommé « Indicatif ADP », dans le but d'ajouter une touche de magie à l'aéroport[réf. nécessaire].

L'importance mondiale de l'aéroport

L'aéroport Charles-de-Gaulle, constitue un hub pour des compagnies telles qu'Air France, Fedex, Airlinair, Europe Airpost, CityJet, Brit Air. Roissy CDG est ainsi la plate-forme de correspondance la plus importante d'Europe et l'une des plus importantes au monde[réf. nécessaire].

Pour le trafic aérien, il se place en première position en Europe avec 541 566 mouvements, devant Francfort (489 406) et Londres Heathrow (477 029) et au huitième rang mondial[4]. En volume de fret, il se situe au premier rang européen (2 130 724 tonnes de marchandises) juste devant Francfort (2 127 646), Amsterdam-Schiphol (1 566 828), et Londres Heathrow (1 343 930), et au septième rang mondial[5]. L'aéroport Charles-de-Gaulle est également le deuxième aéroport d'Europe et cinquième mondial par le nombre de passagers avec 60,87 millions de voyageurs en 2008, derrière Londres Heathrow (68,1 millions) et devant Francfort (54,2 millions)[6] . L'aéroport engendre 10 % de la richesse créée en Île-de-France[réf. nécessaire] et assure l'emploi de 85 000 salariés dans 700 entreprises pour plus de 200 métiers répartis dans 11 principaux secteurs d'activités[7].

Géographie

L'aéroport s'étend sur les départements du Val-d'Oise (Roissy-en-France, Épiais-lès-Louvres), de la Seine-Saint-Denis (Tremblay-en-France) et de la Seine-et-Marne (Mauregard, Le Mesnil-Amelot et Mitry-Mory). Il occupe une surface de 3 200 hectares. Il s'agit d'un aéroport d'avenir par ses possibilités d'extension grâce à la grande surface des terrains acquis lors de sa construction, même si son impact environnemental à proximité d'une zone de population très dense pourrait de fait limiter à terme ce développement.

Le trafic passagers en 2007, s'est réparti selon les aérogares[réf. nécessaire] :

  • CDG 1 : 9,5 millions de passagers ;
  • CDG 2 : 44,8 millions ;
  • CDG 3 : 5.6 millions. (anciennement dénommé T0 puis T9)

Près du tiers des passagers étaient en correspondance (alors qu'à l'origine la plate-forme avait été conçue principalement pour desservir la région parisienne d'où les projets et construction en cours de terminaux dédiés à la correspondance).

En 2007, 552 721 mouvements d'avion soit +2,1 % et 59 922 177 passagers soit +5,4 %.

Le trafic passagers (locaux) sur l'ensemble des aéroports de Paris (Orly compris) en 2003 a concerné à 56 % Air France, 2,8 % Corsairfly, 2,7 % easyJet, 2,3 % British Airways, 2,1  % Alitalia, 1,9 % Iberia, 1,7 % Lufthansa[réf. nécessaire].

Chiffres 2006

En nombre de passagers, l'aéroport se situe au deuxième rang européen (59 922 177 voyageurs) derrière l'aéroport de Londres Heathrow (68 068 554) et devant l'aéroport international de Francfort (54 161 856 passagers) et au sixième rang mondial. En nombre de passagers internationaux, il se situe au deuxième rang européen et mondial (54 904 358 voyageurs) derrière Heathrow (61 458 541 passagers).

Chiffres 2007

L'aéroport Paris-CDG se place en deuxième position en Europe pour le nombre de passagers en 2007 : 59 922 177 passagers soit + 5,4 % par rapport à 2006. L'aéroport Paris-CDG se place en première position en Europe pour le nombre des mouvements d'avions : 552 721 soit + 2,1 % que 2006[réf. nécessaire].

Les aérogares

Fortement inspirée des années 1970 pour les terminaux 1 et 2, l'architecture des aérogares reprend un style avant-garde moderne et novateur pour l'époque.

La première aérogare

Partie centrale de l'aérogare 1

La première aérogare, conçue par Paul Andreu, est bâtie comme une sorte de pieuvre. Elle est constituée d'un élément central circulaire autour duquel sont disposés des satellites qui accueillent les avions.

Les passagers rentrent dans le bâtiment central par des bretelles d'accès automobiles qui desservent les différents étages. Le bâtiment comporte principalement six étages. Les boutiques, commerces et restaurants sont situés au deuxième étage appelé " Boutiques et services ", les départs (enregistrement des passagers et des bagages) se font au niveau supérieur (troisième étage) excepté pour certaines compagnies (Aer Lingus et Vueling dont l'enregistrement se fait au deuxième). Les arrivées (récupération des bagages, formalités d'importation douanières) au niveau supérieur (cinquième étage). Le niveau intermédiaire (quatrième étage) est consacré aux formalités douanières d'exportation et permet l'accès aux « satellites », qui sont les terminaux d'embarquement proprement dit. Le premier étage (le plus bas) est principalement constitué de commerces. Enfin le sixième étage et les suivants sont des parkings (sept, huit, neuvième étages) ou des étages réservés aux administrations et aux compagnies aériennes.

Enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment, aérogare 1

Le passage entre les troisième, quatrième et cinquième étages se fait grâce à un enchevêtrement de tapis roulants disposés au centre du bâtiment. Ces tapis passent par dessus une cour et sont donc à ciel ouvert. Chaque tapis est recouvert d'un tube transparent permettant l'isolation du tapis entre l'intérieur et l'extérieur du bâtiment. Ces tapis roulants ont souvent été utilisés par le cinéma (récemment dans Le Dernier Gang d'Ariel Zeitoun).

Le quatrième étage permet l'accès aux sept satellites. La place du huitième (comparaison avec la pieuvre) est en fait prise par les bretelles d'accès automobiles. Ces satellites sont accessibles par un long tunnel au bout duquel on retrouve une dizaine de portes d'embarquement (par satellite). Chacun de ces tunnels représente donc un tentacule de la pieuvre. Ils sont longs et entourés d'un tube de béton. Le tapis roulant est constitué de deux pentes pour former une vallée. Ce creux permet en fait de faire passer le tunnel sous le tarmac, et laisse donc la place pour les avions autour du satellite.

La conception originale du bâtiment ne permet pas de ménager une grande zone de transit. Il n'y a pas de grand hall au sein du bâtiment, contrairement à d'autres conceptions d'aéroports plus classiques, ce qui rend son exploitation plus compliquée lors de vols en correspondance. Le parcours à pied des passagers est également important pour la montée dans l'appareil ou pour sa descente puis la récupération des bagages. Ajoutons que de nombreux visiteurs ont été déroutés et déçus de ne pouvoir apercevoir les avions... Des travaux sont en cours de réalisation afin d'atteindre 12 millions de passagers par an.

La seconde aérogare

Également dessinée par Paul Andreu, la seconde aérogare est inaugurée en 1982 (halls 2A et 2B) et adopte la philosophie des aérogares modulables. La construction du hall 2D (1989), du 2C (1993) de la première péninsule du 2F (1999) accompagnent le développement de son principal exploitant : Air France.

Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E, le plus récent des terminaux de l'aérogare, s'est effondrée le 23 mai 2004 à 7 h du matin, à peu près un an après sa mise en service, faisant quatre morts et trois blessés. Son audace architecturale fut alors l'objet d'une polémique. Résultats de l'enquête administrative sur le Terminal 2E

Principalement constitué de verre, le terminal repose sur des piliers de béton, et est composé d'une armature métallique.

Début 2007, seule une partie de l'aérogare 2E était ouverte (la moitié de la zone d'enregistrement, l'embarquement se faisant par autobus). Une salle d'embarquement temporaire a été construite à côté de la jetée de l'aérogare 2E, reliée à la zone de sécurité par un passage couvert. Une deuxième salle d'embarquement a été ensuite construite au nord du terminal 2F afin d'accueillir une partie des passagers enregistrant au 2E (transit en bus avec une durée de trajet de dix minutes).

La jetée d'embarquement endommagée a été entièrement détruite, puis reconstruite. La réouverture s'est effectuée le 30 mars 2008.

L'aérogare 2 est donc actuellement composé de six terminaux ou modules (A, C, E disposés au sud et B, D, F disposés au nord, séparés par une voie rapide et des parkings) et d'un satellite d'embarquement (alpha) relié au terminal A par une passerelle. Entre les terminaux C, D, d'un côté et E, F de l'autre, il y a la gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV.

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle a également construit le tri de bagages est (TBE). La première phase de la mise en service du TBE, système de tri des bagages entièrement automatisé intégrant l'inspection filtrage des bagages de soute a 100 %, a été mis en service, en septembre 2007[8]. Il permet la correspondance de l'ensemble des bagages des terminaux 2E et 2F. Il sera agrandi dans un avenir proche sous le terminal S3 dit "la galerie parisienne".

Terminal 2 S3 : Galerie parisienne

Un nouveau satellite d'embarquement appelé S3 et baptisé « Galerie parisienne » a été aménagé à l'est de l'ensemble. Il a été inauguré le mardi 26 juin 2007 par Nicolas Sarkozy[9]. Disposé perpendiculairement aux terminaux actuels, il est consacré en priorité à la correspondance rapide entre avions court-moyen courrier et long-courrier, il permet en particulier l'embarquement simultané de six A380. Il est relié au terminal 2F par une série de tapis roulants et au terminal 2E par un métro automatique : LISA (trajet de quarante secondes). L'enregistrement ou la sortie des passagers qui ne sont pas en correspondance se fait par le terminal 2F pour l'Espace Schengen et 2E pour les vols internationaux. Ce nouveau satellite comporte vingt-deux postes d'embarquement, et aura une capacité 8,5 millions de passagers par an[réf. nécessaire].

Terminal 2G

Les travaux de terrassement ont commencé en septembre 2006, et la première pierre a été posée le 1er mars 2007[10]. Ce terminal, situé encore plus à l'est, est dédié aux compagnies régionales (qui utilisent déjà actuellement les places de stationnement situées dans cette zone). Le T2G est donc destiné aux passagers de l'espace Schengen voyageant sur des appareils pouvant aller jusqu'à cent cinquante places, comme l'Embraer 190 ou le nouveau CRJ-1000. Le T2G peut accueillir vingt appareils au contact et dispose de 6 aires de stationnement éloignées. Il affiche une capacité de trois millions de passagers par an. Il n'est pas possible de s'y rendre à pieds depuis le reste du terminal 2, une navette circule donc en zone publique entre les terminaux 2D et 2G d'une part, et entre les terminaux 2E/2F et 2G d'autre part, avec une fréquence de 4 minutes.

Il a été ouvert le 3 septembre 2008[11].

La troisième aérogare

Anciennement dénommée T0 (zéro), le nom de cette troisième aérogare n'étant pas « très commercial » fut changé en T9 (car il était neuf). Finalement, par question de logique, elle fut renommée Terminal 3. Construite comme une sorte de hangar, elle est destinée à accueillir les vols charters et les compagnies low-cost.

Elle est constituée d'un grand hangar en tôle percé de salles d'embarquement. On peut rejoindre ce terminal depuis la sortie du RER « Charles de Gaulle 1 » directement à pied via un passage prévu à cet effet (compter 3 minutes de marche). Le site où arrivent les passagers empruntant le RER est appelé Roissypôle. Il constitue la principale plate-forme de transports en commun arrivant ou partant de Roissy.

Zone Hélicoptères

L'aéroport de Paris-CDG possède aussi une zone pour les hélicoptères située à proximité de l'aérogare 3.

Zone d'Affaires

À proximité de la zone d'entretien de l'aéroport qui se situe au nord de la plate-forme, il y a une zone pour les vols privés, d'affaires, de tourisme... Le plus souvent les appareils utilisés sont des jets, des appareils de tourisme...

La Z.A.P.I. 3 (Zone d'attente pour personnes en instance)

Située en bordure des pistes, la ZAPI est une zone d'attente qui a été construite afin d'y « maintenir »[12] les personnes dont l'accès au territoire français a été refusé ainsi que les demandeurs d'asile en attente du traitement de leur demande d'entrée sur le territoire au titre de l'asile. Seules deux organisations, la Croix Rouge et l'Anafé, sont autorisées à y entrer[13]. La première offre aux maintenus une assistance humanitaire, la seconde une assistance juridique. Cette dernière, ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé à plusieurs reprises les violations de la loi, notamment les textes relatifs au droit d'asile[14] et aux droits de l'homme, qui auraient eu lieu dans cette zone ainsi que dans les salles d'aérogares dans lesquelles ces personnes sont « maintenues ».

Dans des cas de grande affluence de personnes que les autorités ont voulu placer en zone d'attente, comme notamment lors de l'arrivée d'un grand nombre de demandeurs d'asile tchétchènes et somaliens en janvier 2008, une ZAPI 4 a été ouverte dans les bâtiments des aérogares. Le juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance de Bobigny, qui contrôle le fonctionnement de la zone d'attente, avait alors procédé à la libération d'un grand nombre de personnes en raison des conditions déplorables dans lesquelles elles avaient été « maintenues ».

Extensions en cours et projets

Un terminal supplémentaire est prévu pour voir le jour dans les cinq prochaines années[15].

Le CDGVAL reliant l'aérogare 1 à l'aérogare 2 en passant par les parkings PX, PR et Roissypôle, est en service depuis le 4 avril 2007.

Avec le terminal 2G, les satellites S3 et S4, la reconstruction du terminal 2E, la réhabilitation du terminal 1, les travaux en cours sur les terminaux 2A et 2B, le TBE, CDGVAL, l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle aura une capacité supérieure à quatre-vingt millions de passagers par an.

Terminal 2 S4

Un autre satellite (S4) est également en projet sur le même modèle que le S3 ; cependant, il pourra accueillir sept A380 (au lieu de six). Il sera situé entre le satellite S3 et le terminal 2G. Le satellite S4 devrait avoir une capacité de 7,2 millions de passagers. ADP prévoit une mise en service en 2012.

Un protocole d'accord entre Aéroports de Paris et Air France a été signé le 28 mars 2008[16]. À cette date, les premiers travaux avaient déjà commencé [16].

Le pôle économique constitué par l'aéroport

L'aéroport constitue un pôle d'emploi majeur d'Île-de-France, puisque 80 000 salariés y sont recensés en 2005/2006, soit un quasi-doublement en dix ans.

Statistiquement, un million de passagers créerait désormais 1 500 postes, soit cent cinquante de plus qu'en 2000.

Les salariés sont domiciliés :

  • dans la Seine-Saint-Denis pour 15 200 d'entre eux ;
  • dans le Val-d'Oise pour 12 000 d'entre eux ;
  • en Seine-et-Marne pour 12 000 d'entre eux ;
  • à Paris pour 8 000 d'entre eux ;
  • dans le Val-de-Marne pour 4 800 d'entre eux ;
  • dans les Hauts-de-Seine pour 4 000 d'entre eux ;
  • dans l'Essonne 1 600 d'entre eux ;
  • hors de l'Île-de-France pour 19 600 d'entre eux (l'Oise en grande majorité, du fait de la présence de villes comme Senlis ou Chantilly à une vingtaine de kilomètres de l'aéroport).

75 % des salariés sont en horaires décalés, et l'inadaptation des transports en commun en ce qui concerne à la fois l'origine géographique des salariés et leurs horaires atypiques fait qu'ils utilisent à 90 % une voiture individuelle pour se rendre à Roissy. Outre le problème environnemental que cela pose, cette situation rend difficile l'accès à l'emploi aéroportuaire de ceux qui n'ont pas une solution individuelle de déplacement : les jeunes, les précaires[17]...

Outre les transports collectifs traditionnels, tels que le RER ou les lignes de bus et cars qui désservent la zone aéroportuaire, existe depuis une dizaine d'années, un système de transport à la demande, Allobus, exploité par les Courriers de l'Île-de-France sur quatre lignes reliant le pôle économique à Tremblay-en-France, Sarcelles, Villiers-le-Bel et Goussainville. Ce réseau qui fonctionne 24 heures sur 24, a 4 500 utilisateurs réguliers et assure 445 000 déplacements par an.

Malgré le déficit de ce service, qui atteignait 1,7 million d'euros, le Stif et les collectivités ont décidé de doubler leur aide pour maintenir ce service. L'exploitant a également décidé de contribuer à la prise en charge du déficit[18].

Par ailleurs, 20 000 à 30 000 personnes travailleraient en Île-de-France dans des entreprises dont l'activité est directement liée à l'aéroport. Ces entreprises sont principalement localisées à Tremblay-en-France, Villepinte et Roissy-en-France.

Le projet de centre commercial Aéroville

En 2007, le projet de construction d'un vaste centre commercial au sud de la plate-forme aéroportuaire sur la zone de fret divise et provoque la polémique parmi les habitants et les élus locaux. Baptisé « Aéroville », ce centre commercial géant de près de cinq hectares de surface (49 986 m2) dessiné par l'architecte Christian de Portzamparc, devrait ouvrir fin 2012. D'un coût estimé à 270 millions d'euros, il doit accueillir une grande surface Auchan « nouveau concept », des boutiques haut de gamme, mais également des services non marchands comme une antenne postale, une garderie et une salle de sport, ainsi qu'un parking de 4 700 places.

L'ensemble sera dissimulé par une toiture « ondulant comme un manteau » selon l'architecte et encadré d'un jardin paysager et d'une coulée verte. Selon son concepteur, Unibail, il est conçu pour attirer les touristes dans des boutiques de luxe et servir les employés de la plate-forme, qui souffrent d'un déficit commercial et de services. Cependant, vu la saturation actuelle des voies d'accès routières à l'aéroport, l'accroissement exponentiel des problèmes de circulation est dénoncée, et les petits commerçants estiment que le projet « transformera les centre-villes des environs en ghettos », le commerce local ne pouvant survivre à cette nouvelle offre, qui s'additionne à une sur-représentation dans le secteur des grandes surfaces, en particulier au nord de la Seine-Saint-Denis (Parinor, Paris-Nord II au sud, centre commercial de Claye-Souilly à l'est)[19],[20]. Ces arguments n'ont toutefois pas été retenus par les commissions départementales puis nationales d'urbanisme commercial. Cette dernière a autorisé en juillet 2008 ce projet, qui devrait permettre la création de 2500 emplois et permettre de mieux satisfaire les besoins des voyageurs ainsi que des nombreux salariés du pôle d'emploi de Roissy-CDG[21].

Le projet de palais des congrès

Un projet de palais des congrès, connu sous le nom de « World Trade Center » est prévu sur la commune de Roissy-en-France. Ce projet, s'étendant sur 13 hectares, devrait comprendre 21 000 m² d'immeubles de bureaux, 50 000 m² de halls d'exposition et de showrooms en extérieur et 14 000 m² en intérieur, trois hôtels quatre étoiles. La demande de permis de construire du projet, comprenant 17 % d'espaces verts aménagés et 2 650 places de stationnement, a été déposée en avril 2008. La création de ce projet devrait permettre la création, selon les investisseurs, de 1 370 emplois[22]

Impact environnemental et social de l'aéroport

Avion à l'approche du doublet sud survolant la zone hôtelière de Roissy-en-France.

L'activité de l'aéroport, s'il apporte une richesse incontestable à la commune et à la région en termes de vitalité économique, d'emplois et de revenus fiscaux, présente également des inconvénients[23]. Outre les nuisances acoustiques et les risques de crash[24], l'importante pollution atmosphérique entraînée est de plus en plus mise en cause par les associations de défense des riverains[25]. Ainsi, selon une étude de l'organisme officiel Airparif, l'aéroport pollue autant que le boulevard périphérique de Paris, axe routier le plus fréquenté de France[26].

De par les trajectoires des avions survolant à basse altitude (moins de 1000 mètres) les zones urbaines denses d'Île-de-France, en particulier du Val-d'Oise, peuplées de plusieurs centaines de milliers d'habitants, certaines villes comme Sarcelles ou surtout Villiers-le-Bel, Gonesse et Goussainville se trouvent particulièrement exposées aux nuisances acoustiques[27].

Un programme d'isolation phonique est proposé par Aéroports de Paris (ADP), prenant en charge de 80 à 100 % les frais d'insonorisation des logements en fonction du revenu des occupants et de la zone de bruit concernée déterminée par un plan de gêne sonore[28],[29],[30] ; néanmoins ce programme nécessite plusieurs démarches et souvent un an voire deux ou plus pour aboutir. ADP diffuse régulièrement un magazine baptisé « Entre voisins » tentant d'établir une communication régulière avec les riverains et a ouvert une maison de l'environnement sur la plate-forme, ayant pour but d'informer les habitants sur le trafic aérien et la diffusion du bruit[31].

Le Plan d'exposition au bruit

L'aéroport est concerné par un Plan d'exposition au bruit (PEB) datant de 1989 et destiné à éviter l'accroissement de la population qui serait soumise aux nuisances du bruit aéroportuaire.

Il a été révisé par un arrêté interpréfectoral du 3 avril 2007 [32],[33], malgré la large opposition des populations, communes et associations concernées, mais avec un avis favorable de la commission d'enquête.

Les hypothèses du PEB sont bâties sur une croissance du trafic atteignant 680 000 mouvements par an d'ici 2025, mais une croissance modérée du bruit, compte tenu des améliorations techniques de la motorisation aéronautique et des procédures d'approche et d'atterrissage.

Compte tenu de ces hypothèses et des modifications réglementaires, le nouveau PEB s'applique à 127 communes d'Île-de-France[34],[35], au lieu de 55 dans le PEB de 1989 (6 communes, concernées par le projet de 5e piste (Nord-Sud), prévu en 1989 mais abandonné depuis, ne sont plus concernées par le PEB), et limite ou interdit l'urbanisation sur 22 339 hectares au lieu de 14 555 selon le PEB de 1989. À cela, il faut rajouter 31 313 hectares classés désormais en zone D, où les constructions neuves sont autorisées, mais soumises à des obligations d'isolation acoustique renforcées. Globalement, les auteurs du document estiment que 172 320 habitants habitent dans les secteurs soumis à l'interdiction ou à la limitation des possibilités de construire[36].

Accès à l'aéroport

Les moyens d'accéder à l'aéroport se sont accrus depuis son ouverture, sans réellement être satisfaisants. On peut aujourd'hui y accéder par la route, par le train (RER B et TGV) et par plusieurs lignes de bus. Au sein de l'aéroport existe un système de métro automatique gratuit, le CDGVAL.

La route

La desserte autoroutière de l'aéroport est bonne, mais souvent saturée.
  • Par la route (voiture, taxi et bus). L'autoroute A1, qui relie Paris à Lille, passe à proximité et une bretelle la relie à l'aéroport mettant le terminal 1 à une vingtaine de minutes de la porte de la Chapelle, entrée nord de Paris, par trafic fluide, ce qui est pourtant rarement le cas vu la saturation du trafic. La même autoroute passe sous le doublet de pistes nord.
  • Il est également possible de rejoindre la porte de Bagnolet en une vingtaine de minutes (par trafic fluide) en empruntant successivement l'A1 et l'A3.
  • Un accès est désormais ouvert à l'est de l'aéroport : il permet de rejoindre directement le terminal 2 depuis la RN2 et l'A104.

Les parkings

  • Aérogare 1:

P 1 : Parking couvert, au contact de l'aérogare 1, 2693 Places.

  • Aérogare 2:

P AB : Parking couvert, au contact des Terminaux 2A et 2B, 3870 places.
P CD : parking couvert, au contact des Terminaux 2C et 2D, 2452 places.
P EF/TGV : Parking couvert au contact des Terminaux 2E et 2F, mais aussi de la Gare SNCF RER-TGV, 3235 places.

  • Aérogare 3:

P3 Sud : Parking non-couvert, au contact de l'aérogare 3, 724 places.

  • Les Parkings à tarif réduit:

PR : Parking non couvert, pour l'aérogare 1, 1750 places. Accès par CDGVAL, arrêt : Parc PR.
PX : Parking non couvert, pour les Aérogares 2 et 3, 1250 places. Accès par CDGVAL, arrêt : Parc PX.

Les trains et RER

Gare RER Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV
  • Le RER B relie l'aéroport à Paris. À noter que l'aéroport est desservi par deux stations différentes du RER, la première RER-CDG1 pour les aérogares 1 et 3, l'autre RER-CDG2 pour les différents terminaux de l'aérogare 2.
  • Le TGV, a une gare desservant l'aéroport sur la LGV Interconnexion Est, reliée aux lignes à grande vitesse Nord vers Lille/Londres, Est vers Strasbourg et Sud-Est vers Lyon/Marseille ainsi qu'au contournement TGV de Paris par Marne-la-Vallée et Massy-Palaiseau, permettant ainsi de desservir l'Atlantique.
    Cette gare est contiguë à la station RER-CDG2.

Les lignes de bus

Quatre lignes de bus de la RATP desservent l'aéroport : 349 au départ de la gare du Parc des Expositions, 350 au départ de la gare de l'Est, 351 au départ de la place de la Nation et Roissybus au départ de Paris-Opéra.

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est par ailleurs desservi par le réseau CIF (Courriers de l'Ile-de-France) :

  • 20 : Roissypole RER <> Mitry-Mory Zac la Villette.
  • 32 : Roissypole RER <> Goussainville Victor Basch.
  • 39 : Roissypole RER <> Parc des Expostions RER <> Vert-Galant RER.
  • 43 : Roissypole RER <> Sevran-Livry RER.
  • 93 : Roissypole RER <> Bobigny Pablo Picasso Métro- tramway.
  • 349 : Route de l'Arpenteur ADP <> Roissypole RER <> Parc des Expositions RER.
  • 95-01 : Roissypole RER <> Survilliers-Fosses RER .
  • 95-02 : Roissypole RER <> Garges-Sarcelles RER <> Montmorency Mairie.
  • ? 701 : Roissypole RER <> Louvres RER.
  • ? 702 : Roissypole RER <> Moussy Le Neuf 22 Arpents.
  • T'bus : Roissypole RER <> Parc-des-Expositions RER <> Vert-Galant RER et Roissypole RER <> Mitry-Claye RER <> Villeparisis RER.
  • R4 : Roissypole RER <> Louvres RER.
  • Ligne Parc Astérix (Navette Directe) : Roissypole RER <> Parc Astérix.
  • Ligne La Mer De Sable (Navette Directe) : Roissypole RER <> La Mer de Sable.

L'aéroport est également desservi par les lignes du réseau de bus Cars Air France :

Il existe aussi d'autres réseaux de bus :

- le réseau TRA (Transports Rapides Automobiles) :

- le réseau Cariane :

  • L7: Roissypole RER <> Senlis Félix Louat.
  • L10-11: Roissypole RER <> Compiègne.

- le réseau Cabaro :

- le réseau RTA :

  • Ligne Soissons : Roissypole RER <> Soissons.

- TVF

- ? :

  • ? 22: Roissypole RER <> Villers le Bel.

- Bus VEA Disneyland :

- le Conseil général de Picardie (en association avec les CIF) :

- le Conseil général du Val-d'Oise :

- le réseau Noctilien (SNCF) :

Une gare routière se trouve à la station RER-CDG1, dite Roissypole RER.

Au sein de l'aéroport

Articles détaillés : CDGVAL et SK 6000.
Le CDGVAL pendant ses essais

La liaison entre les parkings et les différents aérogares/terminaux est assurée par un système performant de métro automatique gratuit, la ligne 1 du CDGVAL qui propose un train toutes les quatre minutes [37]. Les 5 stations sont reliées en seulement 8 minutes.

Elle possède 5 stations :

  • au contact de l'aérogare 1,
  • au niveau des parkings PR,
  • dans la gare routière et RER-CDG1, permettant l'accès à l'aérogare 3 (200 m),
  • au niveau du parking PX,
  • dans la gare TGV et RER-CDG2, permettant l'accès aux terminaux de l'aérogare 2 (couloirs et tapis roulants).

La ligne 1 du CDGVAL, mise en service le 4 avril 2007 avec six mois de retard sur les prévisions[38], remplace les anciennes navettes de desserte interne par autobus qui étaient antérieurement organisées par Aéroports de Paris.

Celles-ci auraient dû être remplacées par un autre projet de transport guidé automatique, le SK 6000. Ce système construit dans les années 1990, a été un échec et fut abandonné en 1999 avant même d'avoir été mis en service, les essais ayant mis en évidence un manque de fiabilité du système. Le gros œuvre du SK 6000 a pu être partiellement utilisé pour le CDGVAL, limitant ainsi le lourd impact financier de l'échec du SK 6000.

Les projets

CDG express

Article détaillé : CDG Express.

Une navette rapide, le CDG Express, est à l'étude afin de décharger le RER B d'une partie de ses passagers. Toutefois depuis son lancement de multiples controverses sont apparues concernant son tracé et sa tarification prévisionnelle (billet à tarif élevé et ligne inaccessible avec les abonnements habituels). La ligne devrait relier la Gare de Paris-Est à la gare CDG 2 TGV. Elle faisait partie des infrastructures envisagées dans le cadre du projet de Paris Olympique 2012[39].
Le 5 janvier 2006, Dominique Perben, ministre des Transports et de l'Équipement, a fait voter une loi qui retire au Syndicat des transports d'Île-de-France et confie à l'État le pilotage du projet, afin d'accélérer sa réalisation et d'éviter les effets des importantes réticences de la région Île-de-France, de divers élus et de nombreuses associations de défense de l'environnement ou des transports collectifs, ce qui a été largement dénoncé par l'opposition et les habitants des communes traversés[40].
La mise en service devrait avoir lieu en 2012 pour un coût d'investissement de 640 millions d'euros, financé par le secteur privé[41].

Cargo rail express

Article détaillé : Euro Carex.

L'amélioration du réseau ferroviaire européen à grande vitesse et la limitation de plus en plus stricte des vols de nuit amènent une réflexion sur l'avenir du fret à courte et moyenne distance. L'idée de transporter des marchandises de nuit par le rail au lieu d'utiliser l'avion sur des relations qui deviennent assez rapides fait son chemin. Un groupe de travail, appelé Carex (Cargo Rail Express), a ainsi été créé pour mettre en œuvre des TGV de marchandises en créant des gares de fret à Roissy[42]. Les futures gares se situeront à Goussainville (à l'ouest des pistes) et à Tremblay-en-France (au sud)[43]. Le réseau Carex permettra dans un premier temps de relier d'autres gares de fret implantées à Lyon, Liège, Londres et Amsterdam. Le projet est labellisé Grenelle de l'environnement depuis le 25 octobre 2007[44].

Compagnies par aérogares

Terminal 1 of CDG Airport.jpg

L'aérogare 1 accueille la plupart des grandes compagnies européennes et internationales. L'aérogare 2 a pour principal exploitant Air France et ses partenaires et quelques compagnies internationales, tandis que le T3 est plus spécifiquement reservé aux vols charter et low-cost[45]. Les compagnies de fret se trouvent pour la plupart dans les sept zones de fret spécialement aménagées aux pieds des pistes sud, sauf Fedex et les compagnies volant pour elle, installées en zone d'entretien.

Critique de l'aéroport

Dans un article du 24 août 2009 du site Internet « Slate.fr », Jacques Attali signale que le site de voyage indépendant canadien « sleepinginairports.net »[46], qui mène une enquête permanente auprès de ses utilisateurs, formule une appréciation assez défavorable sur la qualité de l'accueil offerte par l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[47].

Anecdotes

L'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle a été le théâtre de nombreux tournages cinématographiques. On peut citer par exemple le vidéo-clip Beautiful Day du groupe U2, La Gifle de Claude Pinoteau en 1974, Nous irons tous au paradis d'Yves Robert en 1974, La boum de Claude Pinoteau en 1980, Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch en 1990, Tombés du ciel de Philippe Lioret en 1994, Les anges gardiens de Jean-Marie Poiré en 1996, Décalage horaire de Danièle Thompson en 2002 ou Ne le dis à personne de Guillaume Canet en 2005.

Mehran Karimi Nasseri, un réfugié iranien, a vécu dans l'aérogare 1 entre 1988 et août 2006. Il était prisonnier de fait de l'aéroport à cause d'un changement de régime dans son pays d'origine. Son histoire a été immortalisée par le film The Terminal dans lequel Tom Hanks a joué le rôle d'un réfugié dans une situation similaire. Il a été hospitalisé en 2006 pour une raison inconnue.

Article détaillé : Mehran Karimi Nasseri.

En 2004, le guide du film français a recensé pas moins de seize longs métrages tournés au sein de l'aéroport[48].

Par ailleurs, le 1er septembre 2005 a eu lieu le premier défilé de mode en aérogare avec Agatha Ruiz de la Prada[49].

Galerie

Notes et références

  1. 1974-2004 : CDG a 30 ans..., revue Roissy Horizon, supplément au n° 47.
  2. G. Ibergay, D. Renux, Histoire de Roissy-en-France, 1979, p. 215-216.
  3. Ibid., p. 217-219.
  4. (en) [pdf] World's busiest airports, Ariports.org. Consulté le 10-08-2007
  5. NOTA : données de 2006.
  6. Trafic de passagers, chiffres 207
  7. Revue Ville & Transports-Magazine du 28 mars 2007
  8. Aéroports de Paris : TBE
  9. Le Nouvel Observateur - Sarkozy favorable aux quotas de CO² pour les avions
  10. Communiqué de Presse Aéroports de Paris : Aéroports de Paris débute les travaux du futur Terminal 2E (anciennement nommé 2-G) destiné aux filiales régionales d'Air France
  11. Lefigaro.fr, un nouveau terminal pour Roissy
  12. voir Zone d'attente pour personnes en instance#Le placement en zone d'attente
  13. Une présentation du rapport d'observations associatives dans la zone d'attente de l'aéroport de Roissy est téléchargeable sur : http://www.anafe.org/download/rapports/presentation-bilan.pdf
  14. pour un exemple, voir sur le site de l’ANAFE, le rapport intitulé « Réfugiés en zone d’attente - Rapport sur les dérives de l’examen de l’asile à la frontière - Comment la France piétine le principe de l’accès à son territoire de personnes menacées » dont une présentation, consultée le 22 octobre 2008, figure à l’adresse http://www.anafe.org/download/rapports/presentation-asile.pdf
  15. Voir la présentation en flash mise à disposition par Air France à ce sujet
  16. a  et b Communiqué de presse aéroports de Paris concernant la signature d'un protocole d'accord entre Aéroports de Paris et Air France
  17. Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 2 février 2007
  18. Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 20 février 2007.
  19. Le Parisien du 30 septembre 2007 - Un centre commercial géant au pied des pistes de Roissy
  20. L'Écho régional du 3 octobre 2007 : Aéroville, le projet qui fait peur. [pdf]
  21. Gwénael Bourdon, « Tremblay-en-France - Roissy : Aéroville obtient un nouveau feu vert », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 9 juillet 2008 
  22. Denis Courtine, « Aéroport de Roissy : C’est parti pour le futur palais des congres », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 10 avril 2008 
  23. Assemblée nationale - Discussion de la proposition de loi, adoptée par le Sénat, portant création des communautés aéroportuaires.
  24. L'Humanité - Le crash du Concorde
  25. ADVOCNAR - Pollution atmosphérique et mortalité : relation confirmée
  26. Airparif - Programme d'étude au voisinage des grandes plates-formes aéroportuaires franciliennes
  27. Voir les trajectoires des avions sur le site de l'UFCNA
  28. ADVOCNAR - Les plans de protection
  29. ACNUSA - Plan de gêne sonore
  30. Entre voisins - Carte du PGS
  31. Aéroports de Paris - Maison de l'environnement
  32. « Un plan d'exposition au bruit près de Roissy », dans Le moniteur du BTP, 5 avril 2007 [texte intégral (page consultée le 1er avril 2008)] 
  33. Liens vers le dossier d'enquête publique du PEB de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle
  34. Olivier Zanetta, « Roissy entre nuisances et croissance », dans Quotidien Le Monde, 3 avril 2007 
  35. Magali Gruet, « La construction clouée au sol autour de Roissy », dans 20 minutes, 5 avril 2007 [texte intégral (page consultée le 1er avril 2008)] 
  36. Rapport de présentation, page 21
  37. Aéroports de Paris : les grands projets
  38. Métropôle - Roissy : un problème complexe
  39. L'Express du 27/06/2005 : Paris-Roissy - Le Charles-de-Gaulle Express
  40. Site officiel du Sénat : Séance du 22 décembre 2005
  41. Ministère de l'équipement : CDG Express - Un projet réalisé sans financement public
  42. Le Figaro du 13 mai 2006 - Des TGV cargo au départ de Roissy
  43. Carex : emplacement des gares
  44. Carex : les grandes étapes du projet.
  45. cdgfacile : liste des compagnies par aérogares
  46. (en) Article sur « Paris Charles de Gaulle Airport » de « sleepinginairports.net »
  47. Article du 24 aût 2009 de « Slate.fr »
  48. Aéroports de Paris accueille les stars depuis 60 ans, dossier de presse d'AdP, octobre 2005, sur le site d'AdP.
  49. Communiqué de presse d'ADP : Premier défilé de mode en aéroport.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Guy Ibergay et Dominique Renaux, Histoire de Roissy-en-France, Agence régionale d'édition pour les municipalités (ouvrage publié par la municipalité), 1979, 239 pages. (ISBN 2862960012)
  • Abderrezak Besseghir, Bagagiste à Roissy : Présumé terroriste, Éd. Michel Lafon, 2003, 235 p. (ISBN 2840989409)
  • Henri Houmaire et A.R.S.H.R.F., Association de recherche et de sauvegarde de l'histoire de Roissy-en-France. Roissy-en-France 1900 2000 Mémoire d'un siècle. 318 p. (Ouvrage édité par la Municipalité)
  • Jean-Claude Corvisier, Roissy. : 2, Aéroport Charles de Gaulle, Éd. Alan Sutton, 2005. (ISBN 2849102733)
  • Philippe de Villiers, Les mosquées de Roissy, Éd. Albin Michel, 2006, 232 p. (ISBN 2226172645)
  • Anne de Loisy, Bienvenue en France ! : Six mois d'enquête clandestine dans la zone d'attente de Roissy, Éd. Le Cherche midi, 2005, 238 p. (ISBN 2749103371)
  • Collectif, Roissy-en-France, vivre alentours, Éd. Magellan et Cie, parution en novembre 2007. (ISBN 2350740846)

Liens internes

Liens externes

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