Savate (sport de combat)

Savate (sport de combat)
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Savate.
Savate Boxe Française Taekwondo pictogram.svg
Un fouetté figure (coup de pied)
Un fouetté figure (coup de pied)
Domaine percussion
Forme de combat Pieds-Poings
Pays d’origine Drapeau de la France France
Fondateur Michel Casseux, Charles Lecour
Pratiquants célèbres Kamel Chouaref , Bertrand Soncourt , Amri Madani ,Farid Khider, Christophe Landais ,
Sport olympique Démonstration seulement

La Savate Boxe Française, également connu sous le nom kickboxing français ou footfighting français, est un sport de combat de percussion qui consiste, pour deux adversaires munis de gants et de chaussons, à se porter des coups avec les poings et les pieds contrairement au muay Thai et au silat qui, eux utilisent les genoux. Elle est apparue au XIXe siècle dans la tradition de l'escrime française, dont elle reprend le vocabulaire et l'esprit. La savate est un combiné des arts martiaux occidentaux notamment la boxe occidentale. Connue dès son apparition sous le nom de « savate » ou « art de la savate » elle a été, tout au long du XXe siècle, désignée par le nom de « boxe française », puis finalement (et officiellement) renommée à nouveau « savate boxe française » en 2002. C'est actuellement une discipline internationale qui appartient au groupe des boxes pieds-poings. "Savate" en vieux français veut dire "vieille chaussure". La savate est peut-être le seul style de kickboxing dans lequel les combattants habituellement portent des chaussures. Un homme qui pratique la savate est appelé un savateur ou tireur tandis qu'une femme s'appelle une savateuse. c'est un sport très percutant et très efficace bien qu'il soit relativement peu connu.

Sommaire

Historique

Origine

Chausson marseillais sur un navire

Les premières traces écrites de savate apparaissent au début du XIXe siècle (alors que l'existence de la boxe anglaise est documentée depuis le début du XVIIIe siècle siècle). Selon Jean-François Loudcher[1], la savate est issue, d'une part de l'évolution de la pratique du duel (combat), d'un regain d'intérêt pour les activités physiques et d'un besoin de savoir se défendre dans la rue.

La savate est donc une réponse à trois tendances de fond de la société française de l'époque, notamment parisienne. Il devient possible, d'une part, de se confronter physiquement en duel sans risquer la mort. On se confronte sans arme sur un mode codifié, qui permet l'utilisation des poings et des pieds. D'autre part cette pratique permet d'entretenir son corps et sa forme physique, ce qui devient plus important pour les Français en cette période. Pour finir, la pratique de la savate permet d'apprendre à se défendre, ce qui en ces temps troublés n'était pas négligeable. La plupart des écoles du début du XIXe siècle proposaient d'ailleurs principalement cette activité sous l'angle de la self-défense.

La savate naît donc en France, plus exactement à Paris, où pratiquent les savatiers d'abord dans les arrière-salles des cafés puis dans des salles dédiées qui accueillent des élèves. Il est à noter que c'est la seule boxe "poing-pied" qui naît en Europe, voire même en occident si l'on omet la boxe américaine, née dans les années 1960.

tireurs boxe française
Tireurs de savate

Lorsque le maître d'armes Michel Casseux dit Pisseux ouvre sa salle en 1825, il est le premier à enseigner l'escrime traditionnelle et le nouvel art de la savate : l'escrime des pieds. Il est vraisemblable que Michel Casseux a réuni tout un ensemble de techniques disparates : style des ruffians, des bandits, luttes paysannes... Michel Casseux, quelles que soient ses influences et ses inventions personnelles est le véritable inventeur du système moderne appelé Savate. C'est Charles Lecour qui crée en 1830-1840, le sport de combat connu sous le nom de Boxe française en réunissant la technique des pieds de la savate avec quatre techniques de poings emprunté à la boxe anglaise (direct, crochet, uppercut, swing). La savate-Boxe française se distingue des autres disciplines pieds-poings par le port obligatoire de chaussures et par une technique de coups de pieds dits coups armés. Joseph Charlemont et son fils Charles Charlemont codifieront toutes ces techniques pour en faire la boxe française que nous connaissons aujourd'hui.

L'avant-guerre

Lors de leur création en 1907 par Georges Clemenceau, les brigades mobiles régionales dites brigades du Tigre, unités de police judiciaire modernes, s'entraînent à la savate.

L'entre-deux guerres

Suite à la saignée de la grande guerre, il ne reste plus que quelques salles en 1930 et 500 adhérents dans toute la France[2]. En 1937 se déroula le dernier championnat de France jusqu'à sa renaissance en 1966. La boxe française survécut grâce à quelques passionnés dont Bernard Plasait qui la promut comme sport d'éducation.

L'après-guerre

La boxe française renaît de l'action de quelques passionnés, dont Pierre Baruzy. Les championnats de France reprennent en 1966. En 1969 on comptait 800 licenciés et 12 clubs en France. La boxe française fut enseignée à l'INSEP. Les professeurs d'éducation physique purent donc l'enseigner aux collèges et lycées. Les championnats d'Europe eurent lieu en 1970. Le premier championnat de France féminin eut lieu en 1982 et la même année la première coupe d'Europe se déroula au stade Pierre-de-Coubertin. En 1984, le cap des 20 000 licenciés est franchi et la fédération internationale est fondée le 23 mars 1985. La première coupe du monde eut lieu en 1989. La discipline assaut est introduite en compétition à partir de 1999 en Belgique lors de la première coupe européenne d'Assaut. Les championnats du monde assaut suivront.

La boxe française dans le monde

Coup de pied bas contré par un fouetté

France

Avant 2001, voir l'historique. En 2001 la boxe française compte en France plus de 30 000 licenciés et 646 clubs, en 2007 plus de 37 000 licenciés et 650 clubs, 35 comités départementaux constitués et 25 ligues.

Québec & Canada

En 1978, Claude Resve fonda la Fédération de savate du Québec. Le mot savate désigne alors la boxe française. Daniel Jetté fut le premier Canadien à obtenir le gant d'argent. En 1982, il fonda la Fédération canadienne de boxe française-savate et D.A. qui fut dissoute quelques années plus tard. En 2004, l'association québécoise de savate boxe française fut recréée à Montréal, après sa dissolution en 1984. En 2005, la fédération canadienne de savate vit le jour à Montréal grâce aux étudiants des universités anglophones de Montréal, l'université McGill et l'université Concordia. En 2005, Savate Ontario fut créée à Toronto pour gérer le sport dans la province de l'Ontario. En 2006, sous l'égide de son président Olivier Bourrier et du directeur technique Lilian Guicherd-callin, la fédération a organisé le premier championnat du Canada en assaut. En 2007, la fédération canadienne compte près de 200 licenciés dont 40% de femmes. La première championne du monde de savate pour le Canada fut Tatiana Vassilieff qui remporta le titre de championne du monde combat -48kg en décembre 2007.

La pratique

L'échauffement

Environnement

La savate-boxe française se pratique sur un ring carré de 4,5m à 6 m par côté (que l'on appelle « enceinte ») avec des gants de boxe, des chaussures homologuées par la FFSBF et une tenue particulière appelée intégrale (forme fuseau ou bas larges).Le bandage des mains est autorisé, les protèges-tibias sont obligatoires dans la forme assaut mais peuvent être interdits dans certaines séries de combat.

Grades

Il appartient à chaque club d'organiser des passages de grades (souvent de l'ordre de deux par saison) afin de mesurer la progression des élèves ou compétiteurs. Ce système de grades techniques, les « gants » déterminent le niveau du tireur ou tireuse (nom donné au pratiquant de la savate) et permettent l'inscription à certaines compétitions lorsqu'un niveau minimum est requis. Voici les différents grades :

  • bleu,
  • vert,
  • rouge,
  • blanc,
  • jaune,
  • Gant d'Argent Technique ou Gant de Bronze

Ces grades sont chacun composés de trois degrés (Le gant blanc 3e degré est donc le grade le plus haut que l'on puisse atteindre au niveau du club puisque les passages de grades pour le gant jaune sont effectués par le comité départemental ou la ligue). Le gant d'argent technique (GAT) est une distinction supplémentaire, il permet de pouvoir participer à certaines compétitions qui l'exigent. Les sessions de passages du GAT sont aussi organisées par la ligue quelque fois par an. Un autre grade, hiérarchiquement au même niveau que le GAT, est le gant de bronze. Celui-ci voit son application dans les compétitions sous forme de combats. Il ne peut s'acquérir qu'en cumulant des points au fil des victoires en combat. Le gant de bronze ouvre les portes des combats en 1re série : casque et protège-tibia interdit.

Il y a également un « grade compétition » : gant d'argent-compétition 1, 2, 3, 4 et 5. Il existe aussi des gants honorifiques Vermeil et Or.

Compétitions

Il existe deux type de compétitions en savate : l'assaut et le combat. Ces deux catégories se différencient par la finalité recherchée lors de la compétition.

L'assaut

Lors des assauts les coups ne sont pas portés (on parle alors de touches) et le tireur est jugé sur ses qualités technico-tactiques. La durée de la confrontation peut varier de 3 fois 1 min 30 s à 4 fois 2 min, suivant la catégorie des tireurs. Le style est jugé, et la puissance sanctionnée puisque la recherche du hors-combat est interdite. Après trois avertissements un tireur peut être disqualifié. Le tireur ayant « marqué » le plus de points remporte l'assaut. Les assauts se déroulent le plus souvent en 3 reprises de 1 min 30 s chacune.

Le combat

Lors des combats la puissance n'est pas limitée (le hors-combat de l'adversaire est alors chose possible). Bien que la technico-tactique soit jugée, les combats privilégient la puissance. Pour mettre un terme au combat, il faut que le temps imparti soit écoulé ou qu'un tireur soit déclaré hors-combat. Les combats ne se pratiquent qu'à partir de la catégorie d'âge Juniors (18 ans) et nécessitent au moins le grade de gant jaune ou à 16 ans avec l'accord des parents. Les combats se déroulent le plus souvent en 5 reprises de 2 min.

Les officiels

Comme dans tout sport d'opposition, les rencontres de savate sont arbitrées. Les juges-arbitres (encore appelés « officiels ») sont chargés de cette tâche, en protégeant l'intégrité de chaque tireur ainsi que l'éthique et les règles de la savate. Par ring ils sont au nombre de trois juges (ou cinq) associés à un arbitre évoluant sur le ring. Les juges comptabilisent les touches (points) reçu(e)s et donné(e)s par chaque tireur et peuvent, à la demande de l'arbitre, voter des avertissements sanctionnant une faute de la part d'un tireur. Une rencontre peut être gagnée à la majorité ou à l'unanimité, suivant la décision des juges. Tout ce personnel est orchestré par le délégué-officiel qui est juge ultime en cas de litige. Celui-ci dirige les juges-arbitre, le médecin, le chronomètre, les tireurs, les seconds (coach) des tireurs ainsi que toute l'organisation de la rencontre.

Les techniques

Bien que de nombreuses techniques soient similaires dans les sports pieds-poings, la savate comporte certaines spécificités et des codifications des techniques qui lui sont propres.

Les coups de pied codifiés

contre en poing sur une technique de jambe.

Le chassé (latéral ou frontal)

C'est un coup de pied porté de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute, avec le talon, « pied en flexion », par un mouvement de « piston » ou « bielle-piston » qui passe par une position caractéristique de « Groupé-Chassé » (flexion de la cuisse sur le tronc, de la jambe sur la cuisse, du pied sur la jambe). Au moment de la frappe, il y a extension simultanée des segments « cuisse » et « jambe » qui lance le talon à l’impact sur une trajectoire rectiligne, les hanches étant soit de profil : chassé dits « latéral » soit de face ou en oblique : chassé « frontal ». Pour les chassées frontaux, la surface de frappe peut être également la pointe de la chaussure ; l’extension du pied s’exécute alors au moment de l’extension des segments « cuisse » et « jambe ».

  • Ce coup de pied est surtout utilisé pour repousser ou faire reculer l'adversaire (on parle alors de le « chasser »), notamment en combat, puisque réalisé avec puissance ce coup peut causer de gros dommages et qu'il est relativement rapide et simple à effectuer avec un transfert de poids conséquent. En outre, actuellement est autorisé un chassé avec le genou armé vers l'extérieur, c'est un chassé utile lorsque l'adversaire est a une distance très courte, on peut l'utiliser aussi pour les coups d'arrêts sur jambes.

Le revers balancé (latéral ou frontal)

C'est un coup de pied porté de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute, par un mouvement de circumduction de l’intérieur vers l’extérieur du membre de frappe, le membre inférieur reste tendu et la frappe se fait soit avec la semelle si les hanches sont placées de profil : revers dits « latéraux », soit avec le bord externe du pied si les hanches sont placées de face ou en oblique : revers dits « frontaux ». Dans tous les cas, le pied est en extension au moment de la frappe. Effectué tournant, le revers balancé latéral peut entraîner de gros dégâts chez l'adversaire lorsqu'il arrive à destination. Le mouvement de revers balancé latéral étant assez contraignant, la puissance en est limitée, mais il reste très efficace pour enlever la garde de son adversaire ou pour le lier à un enchaînement.

Le revers fouetté (latéral)

C'est un coup de pied porté de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute avec la semelle du pied en extension par un mouvement de circumduction de l’intérieur vers l’extérieur du membre de frappe en extension. Au moment de la frappe, la jambe se fléchit sur la cuisse entraînant la semelle à gifler l’endroit visé - (mouvement de fouetté à l’envers), les hanches étant alors placées de profil par rapport à l’impact.

Le revers groupé (latéral)

C'est un coup de pied porté de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute, avec la semelle du pied en extension par un mouvement qui initialement, est identique à celui des chassés latéraux mais qui, au moment de la frappe, se termine par une flexion de la jambe sur la cuisse (propre au revers fouetté) et d’une extension du pied sur la jambe permettant ainsi à la semelle de gifler la cible.

Le coup de pied bas (de frappe et de déséquilibre)

C'est un coup de pied porté de la jambe avant ou arrière avec le bord interne du pied en extension sur la jambe avant ou arrière de l’adversaire - en dessous de la ligne des genoux - par un mouvement de balance de la jambe de frappe.

Ce balancé de jambe peut se faire soit sur une trajectoire rectiligne de l’arrière vers l’avant : coup de pied bas de frappe (dans ce cas une légère « flexion-extension » du genou est autorisée dans la mesure où le pied de frappe ne s’élève pas au-dessus des genoux de l’adversaire), soit sur une trajectoire curviligne et latérale (de l’extérieur vers l’intérieur) : coup de pied bas de déséquilibre.

  • Tous les coups de pieds cités ci-dessus peuvent (hormis le coup de pied bas) s'effectuer dit « tournant » ou « sautés », à différents niveaux (bas, médian ou figure).

Les coups de pied interdits

  • le fouetté vertical
  • les coups de tibia
  • les coups de genoux (présents dans la savate originelle)
  • le revers frontal délivré avec le bord interne de la semelle (il s’appelle « AVERS » et est une technique de savate défense)
  • les coups de pieds délivrés avec la main posée au sol (héritage du chausson marseillais)
  • le coup de pied délivré dos à l’adversaire : coup de pied de mule ou ruade
  • les coups de pied verticaux donnés avec le talon (arrière de la chaussure ; tels le KAKATO GERI des arts martiaux japonais)
  • les coups de pied frontaux donnés avec la pointe de la chaussure (tels le MAE GERI des arts martiaux japonais)

Les coups de poing codifiés

Coup de pied chassé figure

L'uppercut

Ce sont des coups de poing portés par un mouvement combinant le balancé et le jeté direct dans un plan frontal.

Le direct

Ce sont des coups de poing portés par un mouvement de piston dans un plan frontal.

Le crochet

Ce sont des coups de poing portés par un mouvement combinant le balancé et le jeté direct dans un plan latéral.

Le swing

Il n'est - depuis quelques années - plus codifié et autorisé par le règlement bien que toléré par nombre d'arbitres.

Les coups de poing interdits

Coup de pied chassé frontal

Ces quatre coups de poing (uppercut, direct, crochet et swing) sont repris de la boxe anglaise où seuls les poings sont utilisés. La savate des origines utilisait principalement des coups à main ouverte : la gifle. En savate défense ces coups avaient pour objectif d'aveugler, de déchirer les tympans, et de luttes étaient également utilisées pour terminer un combat. Ces techniques considérées comme trop dangereuses ne sont plus enseignées.

Disciplines associées

À côté de sa pratique sportive décrite ci-dessus, la savate regroupe différentes activités utilisant son patrimoine pugilistique. Il s'agit des disciplines associées que sont la canne de combat, la savate bâton défense et la savate forme. Ces disciplines associées sont gérées au sein de la Fédération française de savate par le CNCCB (Comité national de canne de combat et bâton) et par des commissions nationales spécifiques (commissions nationales savate-bâton défense et savate forme).

Les catégories

Selon le règlement 2008-2009 de la Fédération française de savate[3].

Il y a des variantes dans les autres fédérations (voir site des fédérations plus bas).

Catégories d'âge

coup de pied chassé frontal contré par un fouetté bas
  • Pre-Poussins : 7, 8 et 9 ans.
  • Poussins : 10 et 11 ans.
  • Benjamins : 12 et 13 ans.
  • Minimes : 14 et 15 ans.
  • Cadets : 16 et 17 ans.
  • Juniors : 18, 19 et 20 ans.
  • Seniors : 21 à 34 ans.
  • Vétérans Assaut : 38 ans et plus.
  • Vétérans Combat : 35 ans et plus.

Catégories de poids

Coup de pied fouetté
  • Jusque cadet inclus
    • Moustique < 24 kg
    • Pré-mini-mouche 24-27 kg
    • Pré-mini-coq 27-30 kg
    • Pré-mini-plume 30-33 kg
    • Pré-mini-léger 33-36 kg
    • Mini-mouche 36-39 kg
    • Mini-coq 39-42 kg
    • Mini-plume 42-45 kg
    • Mini-léger 45-48 kg
    • Mouche 48-51 kg
    • Coq 51-54 kg
    • Plume 54-57 kg
    • Super-plume 57-60 kg
    • Léger 60-63 kg
    • Super-léger 63-66 kg
    • Mi-moyen 66-70 kg
    • Super-mi-moyen 70-74 kg
    • Moyens 74-79 kg
    • Mi-lourd 79-85
    • Lourd > 85 kg
  • Après Cadet
    • Mouches : moins de 48 kg
    • Coqs : de 48 à 52 kg
    • Plumes : moins de 56 kg
    • Légers : de 56 à 60 kg inclus
    • super-légers : 60 à 65 kg inclus
    • Mi-moyens : de 65 à 70 kg inclus
    • S/M/Moyens : de 70 à 75 kg inclus
    • Moyens : de 75 à 80 kg inclus (hommes) + 75 kg (femmes)
    • Mi-lourds : de 80 à 85 kg inclus
    • Lourds : plus de 85 kg

Selon le règlement 2008-2009 de la Fédération française de savate[3].

Il y a des variantes dans les autres fédérations. Par exemple sur le site de la Fédération francophone belge[4],[5].

La boxe française dans la culture populaire

Notes et références

  1. Jean-François Loudcher Histoire de la savate, du chausson et de la boxe française, 1797-1978 : d'une pratique populaire à un sport de compétition, édition Ouest-France
  2. ID magazine, numéro 10, p. 27, La Savate, un sport dans l'histoire par Régent Bolduc
  3. a et b Fédération française de savate
  4. [1]Site de la Fédération francophone belge de savate
  5. [2]Catégories de la Fédération francophone belge de savate

Voir aussi

Articles connexes

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Bibliographie

  • Jean-François Loudcher, Histoire de la savate, du chausson et de la boxe française (1797-1978), Paris, L’Harmattan, 2000
  • Description de la Savate à partir de ses formes techniques de base par Amoros (Manuel d'éducation physique Tome 1, page 414).
  • Défense et illustration de la boxe française. Savate, canne, chausson, Bernard Plasait, 1972, Paris, Sedirep
  • L'Art de la savate, Michel Casseux.
  • Théorique et pratique de la boxe française, Joseph Charlemont, 1878.
  • La Boxe française, historique et biographique, souvenirs, notes, impressions, anecdotes, Joseph Charlemont, 1899.
  • Emmanuel Charlot, Patrick Denaud, Les Arts martiaux, Paris, PUF (Que sais-je ? no 1791), 1999
  • Bien comprendre la savate boxe française pour mieux l'enseigner, Christian Lalès, Éditions Chiron 2005

Liens et références externes


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