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Sallertaine
Les deux églisesAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement Les Sables-d'Olonne Canton Challans Code commune 85280 Code postal 85300 Maire
Mandat en coursJean-Luc Menuet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Marais et bocage Démographie Population 2 740 hab. (2008) Densité 55 hab./km² Gentilé Sallertainois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 18 m Superficie 49,45 km2 Sallertaine est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire. Ses habitants sont appelés les Sallertainois.
Sommaire
Géographie
Construit sur un îlot calcaire, Sallertaine est un bourg de fondation très ancienne dont le nom garderait le souvenir des marais salants qui l'entouraient jadis. Il domine le marais, vaste étendue sillonnée de part et d'autre de multiples canaux.
Histoire
Au préalable à la construction d'un lotissement, le Service Régional de l'Archéologie des Pays de la Loire a prescrit un diagnostic archéologique, réalisé en décembre 2007 par Jean-Yves Langlois de l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP). Ce travail, réalisé au lieu dit La Caillaudière, a révélé une occupation gallo-romaine. L'aménageur a bénéficié du fonds national d'archéologie préventive (FNAP) et une fouille archéologique a eu lieu d'octobre 2008 à août 2009 sous la responsabilité de Marie-Claude Bakkal-Lagarde, ingénieur de recherches. Une partie du site composé de terre noires a nécessité la mise en œuvre de techniques peu usitées (relevé 3D de tous les artefacts) Les fouilles ont révélé la présence d'un quartier urbain du Haut-Empire qui s'étend au nord et à l'ouest. Le quartier fouillé se distingue des sites gallo-romains traditionnels par la présence de tuguria (tugurium au singulier). Ces unités d'habitation composées d'une pièce unique étaient réalisées en bois et torchis avec une couverture de chaume ou de roseau (ancêtre des bourrines ?). Les pièces étaient reprérables par les solins de pierres (schiste et calcaire). Quelque trois milles clous, souvent en relation avec les solins, suggèrent un assemblage de planches pour la réalisation des parois. Une douzaine de tuguria ont été localisés. Quatre possédait un foyer composé d'une sole d'argile réalisé sur le sol. La plupart possédait un puits individuel ( sept avec cuvelage en pierre sèche ont été dégagés). Les puits et les pièces d'habitats s'organisent de part et d'autres de venelles qui aboutissent sur des voies composées de galets et graviers orientées est-ouest et nord-sud. Plusieurs phases d'aménagement et réaménagement ont été pressentis lors de la fouille, l'étude du mobilier et les analyses de lames minces (micromorphologie)apportent des données plus précises. Le mobilier archéologique est principalement constitué par des fragments de poteries (plus de 60 000 fragments), de la céramique commune et sigillée ainsi qu'un peu de faune (surtout des ovicaprinés et de bovinés) (Ouest-France 1er avril 2009). Concernant le paléoenvironnement, ce quartier d'habitat gallo-romain était proche de la côte ou du rivage du marais breton-vendéen en cours de colmatage.
Administration
Liste des maires successifs[1] Période Identité Étiquette Qualité 1790 1792 Gabriel Cormier 1792 1810 Joseph-François Boisselier 1810 1815 Benjamin Cormier 1815 1815 Jean Laidin 1815 1831 Jean Daniau 1831 1838 Louis Simonneau 1838 1843 Jean Souchet 1843 1848 Louis Besseaux 1848 1848 Pierre Cocard 1848 1852 Louis-Delphin Fradin 1852 1870 Pierre Cocard 1870 1891 Louis-Delphin Fradin 1891 1897 Henri Fradin 1897 1900 Louis Crochet 1901 1908 François Bocquier 1908 1912 Jean Guittonneau 1912 1914 Gustave Bocquier 1914 1916 Jean Guittonneau 1916 1929 Alexandre Souchet 1929 1938 Jean Caiveau 1938 1939 Camille Fortin 1939 1944 Pierre Barreteau 1944 1945 Jean Barreteau 1945 1971 Pierre Barreteau 1971 1995 Emile Gaborit 1995 2014 Jean-Luc Menuet[2] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Sallertaine comptait 2 740 habitants (soit une augmentation de 23 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 703e rang au niveau national, alors qu'elle était au 4 131e en 1999, et le 51e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Sallertaine depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Sallertaine, cela correspond à 2008, 2013, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc. ) sont des estimations[3],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 2 740 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 14,4 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 23,8 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 12,3 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 26,3 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin[9]du XIIe siècle, fleuron du patrimoine architectural du Nord Ouest Vendéen, constitue une merveille de l'art roman angevin et témoigne de l'intérêt des lieux.
- Une deuxième église y a été construite et inaugurée en 1911.
- Le moulin de Rairé fonctionne avec la force du vent, sans interruptions, depuis 1560. Le moulin a un mécanisme traditionnel et fabrique de la farine de maïs, d'orge, d'avoine et de blé.
Personnalités liées à la commune
Littérature
- René Bazin, en a fait le décor de son roman " La Terre qui meurt ". C'est en effet, à Mauny qu'il situa le drame des Lumineau.
- Henri Pitaud y est né en 1899
Sport
- Claude Moreau, ancien coureur cycliste professionnel de 1982 à 1984 y est né en 1958.
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- http://www.sallertaine.a3w.fr) (Source : bulletin municipal 2001 et
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 20 juin 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 20 juin 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 20 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 20 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 20 juin 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 20 juin 2011
- Michel Dillange - Sallertaine. Ancienne église Saint-Martin - pp.109-112, dans Congrès archéologique de France. 151e session. Vendée. 1993 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1996
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
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