- Saint-jean-sur-richelieu
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Saint-Jean-sur-Richelieu
Saint-Jean-sur-Richelieu
Le canal de Chambly et la piste polyvalente, à la hauteur de Saint-Jean-sur-Richelieu.[[Fichier:|54px|Armoiries]]
DétailAdministration Pays Canada Province Québec Région Montérégie Comté ou équivalent Le Haut-Richelieu Statut municipal Ville Fondateur
Date de fondationAlexandre de Prouville de Tracy
1666Constitution 24 janvier 2001 Maire
Mandat en coursGilles Dolbec
2005 - 2009Site Web http://www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca/ Démographie Population 89 607 hab. (2009) Densité 397,2 hab./km2 Gentilé Johannais, Johannaise Langue(s) officielle(s) Français Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. m — maxi. m Superficie 225 61 km2 Fuseau horaire -5 Indicatif +1-450 Code géographique 24 56083 Saint-Jean-sur-Richelieu est une ville canadienne de la province de Québec située dans la municipalité régionale de comté du Haut-Richelieu dans la région administrative de la Montérégie.
Sommaire
Histoire
L'histoire de la ville remonte à 1666, lors de la construction du premier fort Saint-Jean afin d'assurer la protection de la Nouvelle-France et de Montréal. Une première paroisse est fondée en 1667. Ainsi, la ville devint tôt un poste stratégique. Elle est nommée en l'honneur de l'évangéliste Jean de Patmos et Armand Jean du Plessis de Richelieu, cardinal français et ministre de Louis XIII.
Lors de l'indépendance américaine, plusieurs loyalistes vinrent s'y établir, et la ville fut rebaptisée Dorchester, en l'honneur de Lord Dorchester. La ville s'industrialisa au XIXe siècle, notamment avec l'industrie de la poterie.
L'inauguration, en 1836, du premier chemin de fer canadien reliant Saint-Jean à La Prairie ainsi que la construction du Canal-de-Chambly[1], ouvert en 1843, accentuèrent l'importance de la ville, qui devint même l'un des principaux ports intérieurs de l'est du Canada à cause du commerce avec les États-Unis.
En juin 1860 paraît Le Canada français, un des plus vieux journaux francophones d'Amérique, qui n'a jamais cessé de publier jusqu'à ce jour. Au cours du XXe siècle, la ville vit aussi sur son territoire l'établissement de la Singer et du Collège militaire.
Après une légère périclitation vers le début des années 1990, Saint-Jean-sur-Richelieu semble maintenant sur une nouvelle voie de prospérité, attirant chaque année davantage de jeunes familles et d'industries. Le secteur touristique y est aussi bien développé grâce à l'international de montgolfières, le plus important événement du genre au Canada.
L'actuelle municipalité est issue de la fusion, en 2001, des villes de Saint-Jean-sur-Richelieu, d'Iberville et de Saint-Luc, de la municipalité de L'Acadie et de la paroisse de Saint-Athanase.
Fière de sa tradition militaire, Saint-Jean-sur-Richelieu porte maintenant le titre de « ville-garnison » pour souligner la présence du Campus Fort Saint-Jean qui abrite le Collège Militaire Royal et de la garnison de St-Jean des Forces Canadiennes. La Garnison St-jean est sous le commandement du 5e Groupe de soutien de Secteur (5e GSS). La Garnison abrite dans ses murs, L'École de leadership et des recrues des Forces canadiennes(ÉLRFC), L'École des langues des Forces canadiennes(ÉLFC) et le Service centralisé des standardistes nationales(SCSN). Nous y retrouvons aussi la 41e Compagnie des services de santé des Forces canadiennes de St-jean. Dans la ville de St-jean, sur le Grand-Bernier, nous retrouvons les Quartiers-généraux du 2e Groupe de Patrouilles des Rangers du Canada(2e GPRC)ainsi que de l'Unité Régionale de Soutiens aux Cadets logé au Rheinmetal Canada.
C'est au cours de l'année 2005, que le Maire de St-Jean, M. Gilles Dolbec accepta les recommandations du Coordonnateur de la Garnison St-Jean, le Major Guy Lang, l'appellation St-jean, Ville-Garnison. À partir de ce moment, une étroite collaboration s'installa entre les militaires et leur ville d'accueil.
Chronologie historique
1609. Champlain remonte le Richelieu[2].
1665. Construction du fort Sainte-Thérèse sous le commandement du Régiment de Carignan-Salières[3].
1666. Le premier Fort Saint-Jean est construit par le Régiment de Carignan-Salières[2].
1710. Les terres où se trouve aujourd'hui la ville sont concédées au Baron de Longueuil[2].
1747. La route qui relie Saint-Jean à La Prairie est construite[2].
1748. Le Fort Saint-Jean est reconstruit[2].
1760. Le Fort Saint-Jean est déserté et brûlé durant la nuit du 29 au 30 août[2].
1764. Gabriel Christie et Moses Hazen achètent la partie de la Baronnie de Longueuil adjacente à la rive ouest du Richelieu ainsi que la seigneurie de Bleury[2].
1775. Lors d'une bataille s'étant déroulée sur le site de l'actuel club de golf de Saint-Jean, le général américain Montgomery est repoussé par le capitaine De Lorimier[2].
1775. 3 novembre. Capitulation du Fort Saint-Jean face aux troupes américaines après 45 jours de siège[2].
1776. Construction du blockhaus d'Iberville. Il servait à protéger le Fort Saint-Jean[4].
1797. Un traversier relie les deux rives du Richelieu entre Saint-Jean et Iberville[2].
1814. Construction, à Saint-Luc, des casernes de Blairfindie[4].
1816. Construction de l'église St. James[2].
1826. Construction du premier pont entre Saint-Jean et Iberville, le pont Jones[2].
1832. Félix-Gabriel Marchand, premier ministre du Québec de 1897 à 1900, naît à Saint-Jean[2].
1836. Inauguration du premier chemin de fer canadien, qui relie le Richelieu au Saint-Laurent entre Saint-Jean et La Prairie[2].
1839. Construction des bâtiments actuels du Fort Saint-Jean, situés autour de l'ancienne place d'Armes[4].
1843. Ouverture du Canal Chambly, entre Saint-Jean et Chambly[2].
1845. Création de la municipalité de paroisse de Saint-Jean-l'Évangéliste.[2].
1848. Création de la municipalité du village de Saint-Jean.[2].
1850. Fondation de l'académie de Saint-Jean, qui deviendra le Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu en 1968[2].
1856. La municipalité du village de Saint-Jean reçoit son statut de Ville[2].
1858. Construction de l'édifice de la place du Marché[2].
1860. Fondation du journal «Le Franco Canadien», par Charles Laberge, Félix-Gabriel Marchand et Isaac Bourguignon. Ce périodique fusionnera avec le Canada Français en 1895[2].
1868. Les Soeurs Grises fondent ce qui deviendra le premier hôpital de Saint-Jean[2].
1872. Le premier aqueduc de la ville est construit[2].
1873. Fondation de la banque de Saint-Jean, qui fermera en 1908[2].
1876. Un grand incendie détruit la rue Richelieu et le côté est de la rue Champlain au centre-ville[2].
1887. La Bell Telephone Company s'établit à Saint-Jean et y instaure le premier service téléphonique[2].
1916. Inauguration du pont Gouin, en remplacement du pont Jones[2].
1916. La Ville de Saint-Jean obtient son statut de Cité.[2].
1922. Fondation de l'école d'infirmières de Saint-Jean[2].
1933. Érection du diocèse de Saint-Jean-de-Québec, dont Saint-Jean devient le siège[2].
1952. Fondation du Collège militaire royal de Saint-Jean[2].
1959. Création de la bibliothèque municipale[2].
1966. Inauguration du pont Félix-Gabriel Marchand[2].
1968. Création du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu[2].
1970. La Cité de Saint-Jean et la municipalité de paroisse de Saint-Jean-l'Évangéliste fusionnent pour former la Ville de Saint-Jean, qui devient Saint-Jean-sur-Richelieu en 1978[2].
1984. Création du Festival de montgolfières du Haut-Richelieu, devenu en 2001 l'International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu. Ce festival attire pas moins de 300 000 personnes chaque année et fait rayonner la ville à travers le monde[5].
2001. Fusion des villes de Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Luc et Iberville, de la municipalité de L'Acadie et de la paroisse de Saint-Athanase.Démographie
Evolution démographique du XXe siècle à nos jours
Sports
Saint-Jean-sur-Richelieu a accueilli les Jeux du Québec durant l'été 1989. Elle était aussi l'hôte d'une équipe de la Ligue nord-américaine de hockey, les Summum-Chiefs, ainsi que d'une équipe de la Ligue Junior Majeure du Québec, les Lynx, maintenant l'Océanique de Rimouski.
Naissance De Sportifs
- Jacques Villeneuve:pilote de formule 1(9 Avril 1971)
Personnalités connues
- Gerry Boulet, auteur-compositeur-interprète
- Isabelle Brasseur, championne du monde de patinage artistique en couple, double médaillée olympique
- David Cadieux, champion du Canada de boxe
- Stéphane Crête, comédien
- Marc Gélinas, joueur de baseball professionnel des Pirates de Pittsburgh
- Bernard Geoffrion, joueur de hockey professionnel des Canadiens de Montréal
- Philippe Lalanne, auteur-compositeur-interprète
- Pierre Légaré, humoriste
- Didier Lucien, comédien
- Félix-Gabriel Marchand, premier ministre du Québec
- Claudine Mercier, humoriste
- Jean-François Mercier, humoriste
- Jean-Marc Parent, humoriste
- Danny Plourde, poète, écrivain
- Claude Raymond, lanceur baseball professionnel MLB
- Gilles, pilote de Formule 1 et Jacques Villeneuve, champion du monde de formule 1 en 1997
- Mike Ward, humoriste
- Capitaine Révolte, groupe de musique
- Les Appendices, humoristes
- Subb, groupe de musique
- Jacques Paul, photographe
- Marie Turgeon, comédienne
- Jean-Claude Boudreau auteur-compositeur-interprète-comédien
- Olivier Gervais-Courchesne, comédien
- Jean Lemieux, écrivain
- Jeff Drouin-Deslauriers, gardien de but, hockey NHL
- Valérie Tétreault, joueuse de tennis professionnelle
Évêché
La partie occidentale de la municipalité de Saint-Jean-sur-Richelieu (Saint-Jean/Saint-Luc/L'Acadie) est sur le siège du "diocèse Saint-Jean-Longueuil". La cathédrale Saint-Jean-l'Évangéliste se trouve sur la rue Longueuil, dans le centre-ville. Pour sa part, la section orientale de l'agglomération (Iberville/Saint-Athanase) se situe sur le territoire du "diocèse de Saint-Hyacinthe".
Municipalités limitrophes
Festivités
La ville accueille depuis maintenant 26 ans un festival d'envergure : l'International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu.
International des montgolfières
Le plus important rassemblement de sculpteurs et de peintres au Québec et au Canada
Liens externes
- (fr) Site officiel de la ville de Saint-jean-sur-Richelieu
- (fr) Office du Tourisme et des Congrès du Haut-Richelieu
- (fr) International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu
- (fr) Musée du Haut-Richelieu
- (fr) Mon St-Jean - Tout à Saint-Jean-sur-Richelieu
- (fr) Lieu historique national du Canada du Canal-de-Chambly
Musées
Notes et références
- ↑ Lieu historique national du Canada du Canal-de-Chambly
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v , w , x , y , z , aa , ab , ac , ad , ae , af , ag , ah et ai Tanguay, Roch et Jean-Yves Théberge. 1978. ...à pied dans le vieux Saint-Jean. Saint-Jean-sur-Richelieu : Mille Roches, p. 111-117.
- ↑ Fortin, Réal. 2003. Le fort Sainte-Thérèse et la Nouvelle-France. Chambly : Collection Société d'histoire de la seigneurie de Chambly, 210 p.
- ↑ a , b et c Cadieux, Pierre-B. et Réal Fortin. 1977 Les constructions militaires du Haut-Richelieu. Saint-Jean-sur-Richelieu : Mille Roches, p. 62.
- ↑ http://corpo.montgolfieres.com/fr/general/salledepresse.asp
Sources
- Répertoire des municipalités du Québec
- Commission de toponymie du Québec
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
- Institut de la statistique du Québec - Population des municipalités
- Portail du Québec
- Portail du Canada
Catégorie : Municipalité du Québec
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