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Rubrène
Structure du rubrèneGénéral Nom IUPAC 5,6,11,12-tétraphényltétracène Synonymes rubrène, 5,6,11,12-tétraphénylnaphthacène No CAS No EINECS PubChem SMILES Apparence poudre cristalline rouge Propriétés chimiques Formule brute C42H28 Masse molaire[1] 532,6717 ± 0,0356 g·mol-1
C 94,7 %, H 5,3 %,Propriétés physiques T° fusion 315 °C Précautions Directive 67/548/EEC[2] Phrases S : 22, 24/25, Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. Le rubrène, désigné par l'UICPA sous la dénomination 5,6,11,12-tétraphénylnaphthacène, est un composé chimique de formule C42H28. Il s'agit d'un hydrocarbure aromatique polycyclique se présentant sous la forme d'une poudre cristalline de couleur rouge. C'est un sensibilisateur utilisé en chimiluminescence pour produire une lumière jaune.
Le rubrène est un semiconducteur organique permettant de réaliser des diodes électroluminescentes organiques ainsi que des dispositifs d'affichage lumineux. Des transistors organiques monocristallins peuvent être fabriqués avec du rubrène cristallisé très pur. Ce matériau est connu pour avoir la mobilité de porteurs de charges la plus élevée des semiconducteurs organiques grâce à ses excitons de Mott-Wanier (MW)[3], ce qui pourrait remplacer à terme les cellules photovoltaïques en silicium et arséniure de gallium par des cellules organiques efficaces et peu onéreuses[4].
Notes et références
- Atomic weights of the elements 2007 sur www.chem.qmul.ac.uk. Masse molaire calculée d’après
- SIGMA-ALDRICH
- (en) H. Najafov ,B. Lee, Q. Zhou, L. C. Feldman et V. Podzorov, « Observation of long-range exciton diffusion in highly ordered organic semiconductors », dans Nature Materials, vol. 9, 10 octobre 2010, p. 938-943 (ISSN 1476-1122) [texte intégral (page consultée le 26 octobre 2010)]
DOI:10.1038/nmat2872 - Le rubrène : un concurrent du silicium pour les cellules solaires ? » sur Futura-Sciences, 15 octobre 2010. Consulté le 15 octobre 2010 Laurent Sacco, «
Bibliographie
- A. P. Darmanyan, « Nature of lasting luminescence of rubrene in solution », dans Russian Chemical Bulletin, vol. 31, no 8, août 1982, p. 1679–1682(4) [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 05/07/2007)]
- Zhi-lin Zhang et al., « The effect of rubrene as a dopant on the efficiency and stability of organic thin film electroluminescent devices », dans J. Phys. D: Appl. Phys., vol. 31, no 1, 1998, p. 32–35(4) [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 05/07/2007)]
- D. A. da Silva Filho, E.-G. Kim, J.-L. Brédas, « Transport Properties in the Rubrene Crystal: Electronic Coupling and Vibrational Reorganization Energy », dans Advanced Materials, vol. 17, no 8, 2005, p. 1072–1076(5) [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 05/07/2007)]
- Melissa Fardy, « Materials science: Lilliputian light sticks », dans Nature, vol. 451, 2008, p. 408 [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 15/04/2008)]
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