- Arsène Lupin
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Pour les articles homonymes, voir Lupin (homonymie).
Arsène Raoul Lupin Personnage de fiction Naissance 1874 Origine Blois Genre Masculin Activité(s) Gentleman cambrioleur Créé par Maurice Leblanc Interprété par Robert Lamoureux
Georges Descrières
Jean-Claude Brialy
Romain DurisFilm(s) Les Aventures d'Arsène Lupin
Signé Arsène Lupin
Arsène Lupin contre Arsène Lupin
Arsène LupinRoman(s) Arsène Lupin gentleman cambrioleur
L'Aiguille creusePièce(s) Arsène Lupin
Une Aventure d'Arsène Lupin
Le Retour d’Arsène LupinSérie(s) Arsène Lupin
Arsène Lupin joue et perd
Le Retour d'Arsène Lupin
Les Nouveaux Exploits d’Arsène Lupin
Les Exploits d’Arsène LupinPremière apparition 1906 Arsène Lupin est un personnage de fiction français créé par Maurice Leblanc dans la nouvelle L'Arrestation d'Arsène Lupin, parue dans le magazine Je Sais Tout en juillet 1905. Cette nouvelle est reprise dans le recueil Arsène Lupin gentleman cambrioleur.
Sommaire
Biographie fictive
Personnages
Article détaillé : Chronologie de la vie d'Arsène Lupin.Plusieurs auteurs ont tenté d'établir une biographie d'Arsène Lupin à partir des informations figurant dans les différents textes de Maurice Leblanc. Les biographies les plus abouties, différant sur plusieurs points, sont celles proposées par Francis Lacassin, en annexe du tome 3 de l’intégrale Arsène Lupin, publiée en 1986 dans la collection « Bouquins » (éditions Robert Laffont), et celle présentée par André-François Ruaud dans Les Nombreuses Vies d'Arsène Lupin (Les Moutons électriques, 2005). Cette dernière a été largement augmentée dans Arsène Lupin, une vie (Les Moutons électriques, 2011), qui s'impose comme le travail le plus approfondi sur la question.
Arsène Raoul Lupin pourrait être né en 1874[1], fils d’Henriette d’Andrésy et de Théophraste Lupin (dans La Comtesse de Cagliostro, explicitement situé en 1894, Arsène Lupin a 20 ans). Son lieu de naissance pourrait être Blois, sur la foi d'un acte de naissance truqué (le nom figurant sur l'acte est "Floriani", pseudonyme d'Arsène Lupin dans la nouvelle Le Collier de la Reine) exhumé par la police dans Les Dents du Tigre. Selon que l'on considère que cet acte de naissance vient remplacer l'acte véritable de naissance de Lupin ou bien qu'il s'agit d'un leurre mis en place par Lupin pour brouiller les pistes, on retiendra ou on exclura Blois comme lieu de naissance.
Quelques années après sa naissance, sa mère se sépare de Théophraste Lupin et trouve refuge avec son fils chez les Dreux-Soubise. Blessé par les vexations que vaut à sa mère son statut de « parente pauvre », le jeune Arsène (il a six ans!) dérobe le précieux collier de la reine Marie-Antoinette dont la possession faisait la fierté des Dreux-Soubise. Bien qu'on ne découvre alors ni comment, ni par qui le vol a été effectué, Henriette d'Andrésy, vaguement soupçonnée, est chassée par les Dreux-Soubise et trouve refuge à la campagne, où elle meurt quelques années plus tard (ces événements sont décrits dans la nouvelle Le Collier de la Reine et précisés dans La Comtesse de Cagliostro).
En plus d'études de droit, de médecine et d'une spécialisation en dermatologie, Arsène Lupin a aussi suivi des études classiques de latin et de grec. Il a également étudié la prestidigitation, avec Dickson et Pickmann. Son père, professeur de boxe, d’escrime et de gymnastique, l’a initié aux sports de combat (à noter le conflit entre le jeune âge mentionné plus haut et les sports mentionnés, difficilement assimilables par un enfant de 6 ans). Son premier métier sera professeur de savate. Il a également été professeur de jujitsu.
Description
Physique
Arsène Lupin présente la particularité de se grimer, se maquiller, se déguiser ou même se transformer selon le personnage qu'il incarne. Il est donc assez difficile d'en faire une description exacte. Néanmoins, au naturel, il s'agit, semble-t-il, d'un personnage plutôt élancé, de belle allure et d'une force peu commune, liée à son entraînement.
Personnalité
Son côté enfantin aussi bien qu'une face plus sombre, sa valse-hésitation constante entre aristocratie (son côté Raoul d'Andrésy) et plèbe (la face Arsène Lupin), un caractère à la fois séduisant, torturé et mystérieux, lui ont assuré son succès auprès de nombreux lecteurs.
Il fait montre de ses talents dans de nombreuses aventures qui se suivent chronologiquement et ont pour cadre la France de la Belle Époque puis, plus brièvement, celle des Années Folles. Aucune énigme ne résiste à la perspicacité du héros, même si personne n’a réussi à résoudre celle-ci depuis la chute des rois de France, comme dans L'Aiguille creuse.
En effet, sa répulsion à tuer et son respect des femmes le rendent fort sympathique pour un large public jusqu'à aujourd'hui : il restitue certains bijoux volés à de jolies femmes pour peu qu'un sourire l'ait ému. Charmeur, il n'hésite pas à confier avoir été rejeté parfois pour des rivaux moins valables : il n'est pas un séducteur infaillible, ce qui lui donne une dimension plus humaine que nombre d'autres héros de littérature.
Il fait également preuve de patriotisme, notamment au cours des épisodes situés durant la Première Guerre mondiale. Il prend l'initiative de plusieurs opérations diplomatiques en faveur de la France, qui auraient, d'après lui, changé le cours de la guerre. Il s'est engagé dans la Légion étrangère et a combattu au service de la France en Afrique du Nord (Les Dents du tigre).
Les pseudonymes d’Arsène Lupin
- Avertissement : les pseudonymes de Lupin sont donnés pour mémoire. Certains peuvent annihiler le plaisir de la découverte ou, pire, éventer l'intrigue de certains récits.
Les années proviennent de La Vie criminelle d’Arsène Lupin de 1874 à 1912, tentative de biographie rédigée par Francis Lacassin dans le tome 3 de l’intégrale Arsène Lupin, publiée en 1986 dans la collection « Bouquins » des éditions Robert Laffont. Cette biographie est contestée par André-François Ruaud, qui a publié à quatre reprises une chronologie différente du gentleman-cambrioleur (cf. Arsène Lupin, une vie, Les Moutons électriques, 2011). Seuls sont pris en compte les pseudonymes rapportés par Maurice Leblanc dans ses nouvelles, romans et pièces de théâtre.
- Raoul de Limézy, utilisé à partir de 1880 lorsque sa mère reprend son « nom de jeune fille » en même temps qu’elle se fait passer pour veuve
- Vicomte d’Andrésy, lors de son mariage avec Clarisse d’Étigues en 1894 (source : La Comtesse de Cagliostro)
- Maxime Bermond, architecte, de 1895 à 1905 (source : La Dame blonde, dans Arsène Lupin contre Herlock Sholmès)
- Horace Velmont, en 1898 puis en 1900 (nouvelle L’Anneau nuptial), en 1903 (nouvelle Herlock Sholmès arrive trop tard) et en 1941 (Les Milliards d’Arsène Lupin ; dans ce récit, Lupin ajoute par dérision : « archiduc d'Auteuil-Longchamp ». Il signe également un document américain : « Paule Sinner », une anagramme de son nom, qu'on peut traduire par « Paule la pécheresse »)
- Raoul d’Andrésy, en 1899 (source : La Comtesse de Cagliostro)
- Jean Daspry, en 1899 (source : nouvelle Le Sept de cœur)
- Comte d’Andrésy en 1900 (source : nouvelle L’Arrestation d’Arsène Lupin' et Le Retour d'Arsène Lupin)
- Désiré Baudru[2], en 1902 (source : nouvelle L’Évasion d’Arsène Lupin)
- Chevalier Floriani, en 1903 (source : nouvelle Le Collier de la Reine)
- Capitaine Janniot, en 1903 (source : nouvelle Le Signe de l’ombre)
- Guillaume Berlat, en 1903 (source : nouvelle Le Mystérieux Voyageur)
- Jacques, duc de Charmerace, en 1903-1904 (source : pièce de théâtre Arsène Lupin)
- Michel Beaumont, collectionneur, en 1904-1905 (source : Le Bouchon de cristal)
- M. Nicole, licencié ès-lettres, en 1904-1905 (source : Le Bouchon de cristal)
- Colonel Sparmiento, riche Brésilien, en 1904-1905 (source : nouvelle Édith au cou de cygne)
C’est en conclusion de cette nouvelle que Lupin se livre à l’une de ses plus célèbres facéties, décernant un « brevet de bonne conduite » à l’inspecteur Ganimard, commençant par cette phrase : « Je soussigné, Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, ex-colonel, ex-larbin, ex-cadavre, certifie que le nommé Ganimard a fait preuve, durant son séjour dans cet hôtel, des qualités les plus remarquables. (…) » - Jacques d’Emboise, en 1905 (source : nouvelle Le Mariage d’Arsène Lupin)
- Paul Daubreuil, en 1905 (source : nouvelle L’Écharpe de soie rouge)
- M. Lenormand, sous-chef puis chef de la Sûreté, de 1906 à 1912 (source : La Double Vie d’Arsène Lupin, dans 813)
- Étienne de Vaudreix, en 1907 (source : L’Aiguille creuse)
- Baron Anfredi, en 1908 (source : L’Aiguille creuse)
- Louis Valméras, en 1908 (source : L’Aiguille creuse)
- Baron Raoul de Limézy, en 1909 (source : La Demoiselle aux yeux verts)
- Prince Paul Sernine (anagramme d’Arsène Lupin) de 1910 à 1912 (source : nouvelle La Dame à la hache et 813)
- Prince Serge Rénine, identité alternative à Paul Sernine, en 1910 (source : Les Huit Coups de l’horloge)
- André Beauny, en 1912 (source : 813)
- Don Luis Perenna (anagramme d’Arsène Lupin), Péruvien et Grand d’Espagne, de 1912 à 1919 (sources : Les Dents du Tigre, Le Triangle d’or, L’Île aux trente cercueils) puis en 1925 (source : La Femme aux deux sourires)
- Jim Barnett, détective, en 1925-1926 (source : L'Agence Barnett et Cie)
- « Les quatre Raoul », en 1927, dans La Cagliostro se venge : Raoul de Limésy, Raoul d’Avenac, Raoul d’Enneris (quasi anagramme d’Arsène Lupin) et Raoul d’Averny (seul le dernier étant utilisé tout au long du roman).
- Raoul d’Avenac en 1930 (La Barre-y-va)
- Le baron Jean d'Enneris en 1928 (La Demeure mystérieuse) ; puis en 1930 (Le Cabochon d'émeraude)
- Victor Hautin, en 1933 (Victor de la Brigade mondaine)
- Marcos Avisto, en 1933, de nationalité péruvienne (Victor de la Brigade mondaine)
Famille
Le biographe André-François Ruaud a relevé un ancêtre de Lupin général sous Napoléon, selon Leblanc lui-même dans un manuscrit inédit (Le Dernier amour d'Arsène Lupin), ainsi que plusieurs Lupin dans les mémoire de Goron et dans la Comédie humaine de Balzac (in Arsène Lupin, une vie). En 1967, le mangaka Monkey Punch crée un petit-fils au gentleman-cambrioleur. Il publie une bande dessinée japonaise qui raconte les exploits de Lupin le troisième, descendant d’Arsène Lupin. Pour des problèmes de droits d'auteurs, la série portera différents noms : Rupan III au Japon, The Wolf aux États-Unis (du latin "Lupus" !), Vidocq, Edgar de la cambriole ou encore Edgar détective-cambrioleur en France. Une première série de 129 chapitres est publiée de 1967 à 1972, une deuxième série (Shin Lupin III) de 1977 à 1981 et une troisième série scénarisée par Takaguchi et dessinée par Shusay démarre en 1997. Il existe également plusieurs adaptations animées de cette série.
Article détaillé : Arsène Lupin III.Création du personnage
Outre la série des romans et recueils de nouvelles originales de Maurice Leblanc, Arsène Lupin a également été à diverses reprises représenté au cinéma et à la télévision, et a fait l'objet de plusieurs pastiches littéraires. Il a d'ailleurs été chanté par Jacques Dutronc pour accompagner la série télévisée des années 1960/1970 avec Georges Descrières. Jean-Claude Brialy fut un autre interprète du gentleman-cambrioleur, après André Brulé dans les pièces contemporaines de l'auteur, tandis que François Dunoyer reprenait le rôle, entre 1989 et 1996 dans les deux saisons de la série télévisée Le Retour d'Arsène Lupin.
À propos du nom
« Comment est né Arsène Lupin ? De tout un concours de circonstances »[3]. Toutes les tentatives auprès de Maurice Leblanc ont échoué pour connaître la genèse du nom mythique d’Arsène Lupin. On ne saura sans doute jamais si le romancier a vraiment oublié comment le nom fameux a germé en son esprit ou si l’auteur de romans de mœurs ou de psychologie, toujours gêné par ce personnage extravagant, n’a pas désiré le tenir éternellement secret. Malgré toutes les enquêtes, les interviews, et la lecture minutieuse de toutes ses préfaces ou articles, rien n’a pu transpirer, pas même un indice.
En revanche, les modèles du « bandit-honnête homme » ne manquent pas et pour Francis Lacassin, « on les trouvera de façon diffuse chez les écrivains que Leblanc admirait ». Il ne semble pas y avoir de noms suggérant le gentleman-cambrioleur dans les innombrables aventures d’Alexandre Dumas, où l’on rencontre, entre autres, le type d’aventurier, mystérieusement enrichi en terre lointaine et revenu pour redresser les torts comme dans Le Comte de Monte-Cristo. On a voulu voir, mais sans se convaincre, la figure de Lupin dans les repris de justice qui se sont succédé à la une des journaux du temps. Marius Jacob (1879-1954), cambrioleur ingénieux doté d'un grand sens de l'humour et capable de grande générosité à l'égard de ses victimes est souvent cité[4]. On a même cerné de près le célèbre aventurier dans l’ouvrage « Les Terribles » de Peské et Marty, chez qui on trouve un « Arsène Lopin », ancien conseiller municipal de la ville de Paris ou de Rouen, on ne sait plus vraiment, que Leblanc aurait dû maquiller en Lupin après protestation. C’est probablement une légende car les toutes premières livraisons de Je sais tout ne le nomment pas autrement que Lupin[5].
La nouvelle qui présenta la première fois au monde entier le fameux cambrioleur fut « L’Arrestation d’Arsène Lupin » (rattachée au recueil Arsène Lupin gentleman cambrioleur) où un commandant de bateau transatlantique est prévenu par un message radio (qui sera interrompu par l’orage) qu’il a un escroc à son bord, sous le nom de R… Les vols vont se multiplier et une grande angoisse va régner pendant toute la traversée qui sera très agitée jusqu’à l'arrivée. Intervient alors l’arrestation du voleur au cours de laquelle les journalistes apprennent enfin son véritable nom : Arsène Lupin[6].
« À cette époque, je ne connaissais même pas Conan Doyle ; si j’ai été influencé par un romancier, c’est par Edgar Poe […] » disait Maurice Leblanc à Georges Charensol qui lui avait rendu visite à Paris[7]. C’est indéniablement une approche intéressante, car l’auteur américain a justement un héros, de surcroît français et admiré de Leblanc, qui s’appelle Auguste Dupin, pouvant réconcilier la phonétique et l’esprit de déduction. Cependant Charensol comme tous les autres n’obtiendra pas d’aveu compromettant de la part d’un auteur qui passe vite au problème général de la création :« Le nom d’Arsène Lupin ? la création de ce personnage ? Je serais incapable de vous dire comment l’idée m’en est venue. Sans doute, était-elle en moi, mais je l’ignorais […] En réalité, tout cela est né dans mon inconscient, […] ».
On s’est donc rabattu sur des ouvrages autres que ceux de ses confrères, Gaboriau ou Assolant, et on découvre que des mémoires de personnages atypiques tels François Vidocq ont décrit des milieux, peut-être un peu trop crapuleux mais folkloriques, où aurait pu évoluer Lupin. Vidocq, le même type de « Bibi-Lupin » qui côtoie le Vautrin de Balzac[8]. En parlant de chef de police sur la piste mystérieuse de sombres personnages, on a omis généralement les souvenirs d’un certain Monsieur Claude, publiés à partir de 1881 (Leblanc avait 17 ans) et dont les enquêtes ne sont pas moins rocambolesques. On tombe, chez cet ancien limier, sur un épisode curieux : « […] j’aperçus un cabaret très mal famé signalé depuis longtemps à la police. Ce cabaret était tenu par un nommé Lupin.[…] Il était très connu des rôdeurs de barrière. Sous prétexte d’y venir boire, ses clients lui vendaient les produits de leurs nocturnes larcins. […] Maître Lupin vint nous ouvrir ; il ne put s’empêcher de faire un haut-le-corps significatif. Il connaissait trop bien les gens de la préfecture ! ». Il est difficile de ne pas songer à un Ganimard venu arrêter sa bête noire : « Sans lui permettre d’aller jusqu’au comptoir, j’ordonnai aux agents de mettre la main au collet de mon logeur, qui, d’une force herculéenne, essaya de regimber, vu que deux hommes seulement ne lui faisaient pas peur »[9].
Œuvres où le personnage apparaît
Romans et nouvelles de Maurice Leblanc
- L'Arrestation d'Arsène Lupin (Maurice Leblanc, 15 juillet 1905) (La toute première aventure parue dans « Je sais tout », et dont il n'était d'abord prévue aucune suite ; rattachée plus tard au recueil Arsène Lupin gentleman cambrioleur)
- Arsène Lupin gentleman cambrioleur (Maurice Leblanc, 1907) (recueil de 9 nouvelles)
- Arsène Lupin contre Herlock Sholmès (Maurice Leblanc, 1908)
- L'Aiguille creuse (Maurice Leblanc, 1909)
- 813 (Maurice Leblanc, 1910) — Réédité en deux volumes en 1917 :
- La Double Vie d’Arsène Lupin
- Les Trois Crimes d’Arsène Lupin
- Les Confidences d'Arsène Lupin (Maurice Leblanc, 1911-1913) (recueil de 9 nouvelles)
- Le Bouchon de cristal (Maurice Leblanc, 1912)
- L'Éclat d'obus (Maurice Leblanc, 1915)
- Le Triangle d'or (Maurice Leblanc, 1917)
- L'Île aux trente cercueils (Maurice Leblanc, 1919)
- Les Dents du tigre (Maurice Leblanc, 1920)
- Les Huit Coups de l'horloge (Maurice Leblanc, 1923) (recueil de 8 nouvelles)
- La Comtesse de Cagliostro (Maurice Leblanc, 1924)
- La Demoiselle aux yeux verts (Maurice Leblanc, 1927)
- L'Homme à la peau de bique (Maurice Leblanc, 1927)
- L’Agence Barnett et Cie (Maurice Leblanc, 1928) (recueil de 8 nouvelles)
- La Demeure mystérieuse (Maurice Leblanc, 1928)
- La Barre y va (Maurice Leblanc, 1930)
- Le Cabochon d'émeraude (Maurice Leblanc, 1930)
- La Femme aux deux sourires (Maurice Leblanc, 1932)
- Victor de la Brigade mondaine (Maurice Leblanc, 1934)
- La Cagliostro se venge (Maurice Leblanc, 1935)
- Les Milliards d'Arsène Lupin (Maurice Leblanc, avec la collaboration de sa fille Marie-Louise[10], 1939)
Romans d'autres auteurs
- Arsène Lupin versus Colonel Linnaus (Anthony Boucher, 1944) (in Ellery Queen's Mystery Magazine vol 5 n°19 novembre 1944)
- Le Secret d’Eunerville (Boileau-Narcejac) (roman paru initialement en feuilleton dans l’hebdomadaire Télé 7 Jours)
- La Poudrière (Boileau-Narcejac, 1974)
- Le Second visage d’Arsène Lupin (Boileau-Narcejac, 1975)
- La Justice d’Arsène Lupin (Boileau-Narcejac)
- Le Serment d’Arsène Lupin (Boileau-Narcejac)
- L’Affaire Oliveira (Thomas Narcejac)
- Arsène Lupin et le mystère d'Arsonval (Michel Zink)
- Qui fait peur à Virginia Woolf ? (… Élémentaire mon cher Lupin !) (Gabriel Thoveron)
- Crimes parfaits (Christian Poslaniec)
- La Dent de Jane (Daniel Salmon, 2001)
- Les Lupins de Vincent (Caroline et Didier Cayol, 2006)
- Code Lupin (Michel Bussi, 2006) (roman policier contemporain sur les traces d'Arsène Lupin)
- L'Église creuse (Patrick Genevaux, Éditions L'Oeil du Sphinx, 2009) (nouvelle dans le recueil Rêves de Razès)
Pièces de théâtre et de radio
- Arsène Lupin ; pièce en 4 actes de Francis de Croisset et Maurice Leblanc, (1908)
- Une Aventure d'Arsène Lupin ; texte non publié et perdu ; sketch de Maurice Leblanc pour la revue en 2 actes, Elle a le sourire, en 12 tableaux de Wilned et avec une musique de José, représentée du 15 septembre au 15 octobre 1911. Une note de Francis Lacassin émise dans sa bibliographie d'Arsène Lupin, établie dans le troisième volume de son édition Arsène Lupin (Robert Laffont ; collection Bouquins ; 1986 ; p. 1020.) nous en donne un résumé, extrait du Comœdia du 17 septembre 1911 : Lupin se faufile chez des bourgeois pour voler un collier de perles. Il emprisonne les agents de police venus l'arrêter.
- Le Retour d’Arsène Lupin ; pièce en un acte de Francis de Croisset et Maurice Leblanc, (1920)
- Peggy rencontre de nouveau Arsène Lupin de Maurice Leblanc ; texte non publié ; pièce radiophonique en un acte, qui fut diffusée par Radio Cité le 27 mars 1936.
- Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, pièce de Victor Darlay et Henry de Gorsse, inspirée du roman homonyme : Arsène Lupin contre Herlock Sholmès. Pièce en 4 actes et 15 tableaux, représentée la première fois au Théâtre du Chatelet, le 28 octobre 1910. Parue en volume in-4° chez Firmin-Didot en 1911.
Opérette
Essais
- Le Secret des rois de France ou la véritable identité d’Arsène Lupin (Valère Catogan, 1955) (essai romancé)
- Arsène Lupin Supérieur Inconnu - La Clé de l'œuvre codée de Maurice Leblanc (Patrick Ferté) (essai traitant de l'aspect ésotérique de l'œuvre de M. Leblanc)
- Le Véritable secret des rois de France (Arnaud de l'Estoile, 2009) (étude analysant l'arrière-plan ésotérique de la geste « lupinienne »)
Bande dessinée
- Arsène Lupin adapté par André-Paul Duchâteau
- Le Bouchon de cristal (dessin Jacques Géron, 1989)
- 813-La double vie (dessin Jacques Géron, 1990)
- 813-Les trois crimes (dessin Jacques Géron, 1991)
- La Demoiselle aux yeux verts (dessin Jacques Géron, 1992)
- L'Aiguille creuse (dessin Jacques Géron, 1994)
- Victor de la Brigade Mondaine (dessin Erwin Drèze, 1998)
- Arsène Lupin adapté par Go Nagai (inédit en Français)[11].
Cinéma
- Arsène Lupin (Jack Conway, 1932) avec John Barrymore
- Arsène Lupin détective (Henri Diamant-Berger, 1937) avec Jules Berry
- Le Retour d'Arsène Lupin (George Fitzmaurice, 1938) avec Melvyn Douglas
- Les Aventures d'Arsène Lupin (Jacques Becker, 1956) avec Robert Lamoureux
- Signé Arsène Lupin (Yves Robert, 1959) avec Robert Lamoureux
- Arsène Lupin contre Arsène Lupin (Édouard Molinaro, 1962) avec Jean-Pierre Cassel et Jean-Claude Brialy
- Arsène Lupin (Jean-Paul Salomé, 2004) avec Romain Duris
Séries animées
Séries télévisées
- Arsène Lupin (1957) (Telenovela brésilienne)
- Arsène Lupin (René Verne, 1960)
- Arsène Lupin (Jacques Nahum, 1971-1974) avec Georges Descrières
- Arsène Lupin joue et perd (Alexandre Astruc et Roland Laudenbach, 1980) avec Jean-Claude Brialy (Adapté du roman 813)
- Le Retour d'Arsène Lupin (Jacques Nahum, 1989) avec François Dunoyer
- Les Nouveaux Exploits d’Arsène Lupin (Jacques Nahum, 1995-1996) avec François Dunoyer
Séries radiophoniques
- Arsène Lupin: un grand nombre d'aventures sont adaptées par Jean Marcillac, sur France Inter. La série est réalisée par Abder Isker et s'étend de mars 1960 à juillet 1961. Michel Roux prête sa voix à Arsène Lupin. Aventures disponibles auprès des Archives INA.
Disques & autres supports
- La Demeure mystérieuse ; (3 CD) ; texte abrégé ; lecture par Jacques Gamblin ; Livraphone LIV 7014 (2001);
- L'Aiguille creuse ; (6 CD); texte intégral ; Livraphone LIV167C (2004)
- La Demoiselle aux yeux verts ; (6 CD) ; texte intégral ; Livraphone (2004) EAN 3358950000197
- La Barre y va ; (5 CD); texte intégral ; Livraphone (2004) EAN 3358950000319
Pastiches et hommages
- Deux épisodes de Gigi présentent un « Arsène Lapin » (et son fils) qui est un décalque parfait d'Arsène Lupin : un cambrioleur richissime, opérant des vols particulièrement astucieux, simplement pour se distraire. Dans le premier épisode, il se laisse arrêter par Gigi, dont il tombe amoureux au premier regard ; dans le suivant, Gigi se pose en rivale, et l'amène à redevenir honnête.
- Dans ses bandes dessinées, Keno Don Rosa met occasionnellement en scène le personnage de Lucien Arpène (contrepèterie d'Arsène Lupin), ennemi de Balthazar Picsou, riche cambrioleur français prenant l'identité du « chevalier noir » lorsqu'il porte son armure couverte du solvant universel inventé par Géo Trouvetout.
- Lupin III, série de manga (puis d'anime), présente le petit-fils d'Arsène Lupin. Cette série, créée par Kazuhiko Katô sous le pseudonyme de Monkey Punch, parut en France sous le nom d’Edgar de la Cambriole[12]. Elle a donné lieu à l'un des premiers films d'animation de Hayao Miyazaki : Le Château de Cagliostro.
Bibliographie critique
- Europe, revue littéraire mensuelle, août septembre 1979, n° 604/605 (numéro consacré à Maurice Leblanc et Arsène Lupin).
- Didier Blonde, Les Voleurs de Visages. Sur quelques cas troublants de changements d'identité: Rocambole, Arsène Lupin, Fantômas & Cie, Editions A.-M. Métailié, 1992 (ISBN 978-2-86424-131-7)
- André Comte-Sponville, F. Georges, Arsène Lupin gentilhomme philosopheur, 1996
- Jacques Derouard, Dictionnaire Arsène Lupin, Encrage, 2001.
- Jacques Derouard, Maurice Leblanc : Arsène Lupin malgré lui, Librairie Séguier, 1989.
- André-François Ruaud, Les Nombreuses vies d'Arsène Lupin, collection Bibliothèque rouge, volume 1, éditions Les Moutons électriques, 2005 (ISBN 978-2-915793-10-9).
- André-François Ruaud, Arsène Lupin, une vie, collection Bibliothèque rouge, volume 21, éditions Les Moutons électriques, 2011 (ISBN 978-2-36183-065-6).
- Jean-Claude Vareille, Filatures. Itinéraire à travers les cycles de Lupin et Rouletabille, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1980.
Notes et références
- Boris Akounine fait le choix, dans sa nouvelle-pastiche La Prisonnière de la tour — nouvelle qui met en scène les personnages d'Arsène Lupin (création de Maurice Leblanc), Sherlock Holmes et son faire-valoir et biographe, le docteur Watson (héros imaginés par Sir Arthur Conan Doyle) et, pour finir, Eraste Fandorine et son serviteur japonais Massa (héros imaginés par Boris Akounine lui-même) — de faire préciser par Sherlock Holmes, alors que l'action de la nouvelle se déroule en Bretagne en 1899, qu'Arsène Lupin est âgé de 25 ans, ce qui vient implicitement soutenir, 88 ans plus tard, la date de naissance « officielle » choisie par Maurice Leblanc en 1924, lorsqu'il donnait un âge de vingt ans à son héros dans La Comtesse de Cagliostro, roman dont l'action se déroule en 1894.
Voir : Boris Akounine (trad. Odette Chevalot, ill. Igor Sakourov), Dédicaces 1 : La Prisonnière de la tour : et autres nouvelles, Paris, Presses de la Cité, 20 septembre 2007, 283 p. (ISBN 978-2-258-07522-1) (notice BNF no FRBNF411269004).Recueil qui regroupe trois des dix nouvelles du recueil russe Нефритовые чётки : Приключения Эраста Фандорина в XIX веке, littéralement « Le Chapelet de jade : les aventures d'Eraste Fandorine au XIXe siècle ».
Le romancier russe - « Désiré Baudru » n'est pas à proprement parler un pseudonyme puisque, dans la nouvelle, il existe un personnage réel portant ce nom, et dont Arsène Lupin endosse la personnalité, en prison, par une sorte de tour de passe-passe, en vue de se faire reconnaître comme n'étant pas Arsène Lupin, lors de son procès, par l'inspecteur Ganimard.
- 11 novembre 1933 ; cité dans la préface du tome 3 de la collection Lacassin Maurice Leblanc, article publié dans Le Petit Var du samedi
- Laurent Maréchaux, Edition Arthaud 7/10/2009 - ISBN 978-2-7003-0152-6 "Hors la loi" de
- Cf. Préface de Lacassin, du tome 2 de la collection
- Le Meurtre de Roger Ackroyd, un des premiers romans policiers d’Agatha Christie, que le récit a le coupable comme narrateur. La nouvelle était basée sur l’astuce, qui sera d’ailleurs reprise dans
- 27 juin 1931 ; cité par Lacassin « Maîtres du roman populaire » ; Les Nouvelles littéraires du
- Cf. préface de Lacassin (tome 2)
- Mémoires de Monsieur Claude ; éditions de Crémille (1968) ; p. 65-66
- Francis Lacassin, dans sa préface du tome 2 de son édition de 1986-1987) Il était alors « affaibli par une congestion cérébrale » (
- http://www.k3.dion.ne.jp/~h-kazu/dynamic/nagai-sakuhin/lupin.htm
- Le nom Lupin III a posé un problème juridique, car Kazuhiko Katô n'a pas demandé la permission d'utiliser le nom de Lupin aux héritiers de Maurice Leblanc. Finalement un accord a conclu que le nom de Lupin pouvait être utilisé uniquement au Japon. C'est pour cela qu'en France Lupin s'appelle Edgar de la Cambriole ou Edgar détective cambrioleur. Pour d'autres pays, le nom retenu est Wolf (du latin "lupus" "loup"), ou encore Rupan III qui est la prononciation japonaise de Lupin III.
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