Posquières

Posquières

Vauvert (Gard)

Vauvert
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Carte de localisation de Vauvert
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Canton Vauvert
(chef-lieu)
Code Insee 30341
Code postal 30600
Maire
Mandat en cours
Gérard Gayaud
2008-2014
Intercommunalité Communauté de Communes de Petite-Camargue
Latitude
Longitude
43° 41′ 39″ Nord
       4° 16′ 37″ Est
/ 43.6941666667, 4.27694444444
Altitude 0 m (mini) – 97 m (maxi)
Superficie 109,86 km²
Population sans
doubles comptes
10 853 hab.
(2006)
Densité 106 hab./km²

Vauvert est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.

Ses habitants s'appellent les Vauverdois et les Vauverdoises.

Sommaire

Situation géographique

Vauvert est située au sud-est de la France, en région Languedoc-Roussillon, dans le département du Gard, entre la Petite Camargue et le vignoble des Costières de Nîmes. À 20 km de Nîmes, à 35 km de Montpellier, villes dotées de gares TGV et d'aéroports, à 20 min d'Arles, 1 h d'Avignon et une 1 h 30 de Marseille, à 20 min de la mer, Vauvert est au cœur d'une région riche de sa culture et animée tout l'été de festivals. La ville a le caractère typique des bourgs agricoles du siècle dernier. Le vieux centre a gardé un aspect pittoresque avec ses ruelles étroites.

Vauvert concentre les hameaux de Gallician (environ 1 000 hab.), Montcalm, La Laune, Sylvéréal, Les Iscles.

Les communes de Vestric-et-Candiac, Beauvoisin, Saint-Gilles, Saint-Laurent-d'Aigouze et Le Cailar sont limitrophes à la commune de Vauvert.

Vauvert est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard.

Géographie

La ville actuelle, située au cœur du Vignoble des Costières de Nîmes, a le caractère typique des bourgs agricoles du siècle dernier.

De grande superficie, le territoire communal englobe une grande partie de la Petite Camargue.

90 % du territoire communal est rural. Au nord, la vigne, au sud une immense nature sauvage bordée d'étangs et de roselières (étendues de roseaux), véritable réserve naturelle d'oiseaux et d'animaux sauvages (taureaux et chevaux camarguais) visibles depuis les fenêtres de la résidence, non loin des hameaux de Gallician et de Montcalm. Dès le printemps et jusqu'à l'automne, le village résonne du bruit des lachers de taureaux camarguais dans l'arène ou dans les rues. Avec 2 661 heures d'ensoleillement par an, le climat est exceptionnel. La température moyenne est de 5,9 °C en hiver, de 24,1 °C en été.

Vauvert est un des fiefs de "l'Aficion" taurine. Les traditions taurines camarguaises y sont très vivantes. Dès le printemps et jusqu'aux mauvais jours, les arènes résonnent du bruit des courses camarguaises et les rues des abrivados et bandidos, au cours desquelles taureaux et chevaux traversent la ville. Les traditions tauromachiques espagnoles y sont également à l'honneur. Outre les manifestations taurines, de nombreuses animations occupent les loisirs des Vauverdois : spectacles musicaux, théâtraux, animations sportives... De nombreux équipements sportifs permettent la pratique de diverses activités : tennis, natation, pétanque, promenades en bateau, cyclotourisme, randonnées pédestres, pêche...

Histoire

Les hommes s'installèrent à Vauvert dès la préhistoire.

Moyen Âge

Château de Montcalm (XIXe siècle) à Vauvert (Gard)

Appelée Posquières au Moyen Âge, la cité connut un grand renom.

Elle était le siège de l'un des plus notables lieux de pèlerinage de France, tout juste après celui de Notre Dame de Boulogne. Les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle s'y arrêtaient. L'église Notre Dame était alors reconnue dans tout le royaume de France. Située au creux d'un vallon nommé Vallis viridis (c'est-à-dire vallée verdoyante, qui donnera ensuite Vauvert), l'église de Notre Dame de la Vallée verte était le lieu de ce pèlerinage. Saint-Louis s'y est rendu alors qu'il allait à Aigues-Mortes s'embarquer pour une croisade. Il dormit dans l'hôpital qu'il avait fait construire, hôpital situé entre les actuelles rues Carnot, des Juifs et Pleignol. La petite place formée par le carrefour des actuelles rues Voltaires, Carnot et des Juifs s’appelait autrefois place St Louis en souvenir de la visite du roi. La porte à l’angle de la rue Voltaire et de la rue Carnot appelée « Porte St Louis » est une porte de style Louis XIII, elle ne date donc pas du 13e siècle, et n’est pas la porte de l’ancienne maladrerie ou hôpital, qui se situait de l’autre coté du carrefour.

Rabad de Posquières et Isaac l'Aveugle développèrent dans leur académie rabbinique leurs connaissances et commentaires quant à la kabbale juive. Plusieurs noms de rue attestent de cette présence de la communauté juive de Posquières devenue Vauvert : la rue des Juifs, la rue des Bonnets carrés, notamment. Un fragment d'un des piliers de la synagogue a été trouvé dans la cour de la maison où se trouvait l'édifice religieux.

Guerres de religions

Porte de Saint Gilles, base de l’actuelle tour de l’horloge

Touchée par les guerres de religion au XVIe siècle, la cité fut violemment marquée. L'église Notre Dame et ses dépendances qui se situaient sur l'actuelle colline du Castellas furent détruites pendant le conflit. Le château fut gravement dévasté et il ne reste aujourd'hui que l'école du château. Il fallait imaginer que toute la colline du Castellas était recouverte d'édifices religieux, églises, chapelles et monastères. Avec la révocation de l'Édit de Nantes, les protestants se cachèrent. Ils se réunissaient alors dans les bois des alentours pour célébrer leur culte. Commencée en 1812, la construction du temple protestant fut achevée en 1816. L'édifice contenant près de 2 000 places, fut inauguré par le préfet en 1819. En 1868, une scission divisa la communauté protestante de Vauvert et une partie d'entre elle se rattacha à l'église réformée évangélique professant une théologie plus "orthodoxe". Elle fit construire un temple, inauguré en 1869, qu'on désigna à Vauvert comme le Petit Temple. Jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, le cimetière resta divisé par un mur séparant les sépultures catholiques et protestantes.

Périodes moderne et contemporaine

Le Marquis de Montcalm, célébrité française à Québec, fut baptisé en l'église de cette ville. Vauvert donna son nom, pour une raison encore inconnue, à un lieu-dit sur la commune de Dolbeau-Mistassini au bord du Lac Saint-Jean au Québec.

Sur l'histoire de Vauvert on peut lire les deux ouvrages d'Emile Guigou, ancien maire de la ville et historien de Vauvert :

  • Émile Guigou, Une cité au pays d'Oc : de Posquières à Vauvert, Anthropos, 1978. Réédité à L'impliqué en 1995.
  • Émile Guigou, Les contraintes de la vie vauverdoise : histoire politique, religieuse et économique de Vauvert, 1789-1975, Impr. Rouvière frères, Montpellier, 1976

On peut également consulter les 5 numéros du Bulletin de la Société d'histoire de Vauvert-Posquières publiés par cette Société entre 1994 et 1999.

Jumelage

Drapeau de l'Espagne Valencina de la Concepción (Espagne)

Administration

La mairie de Vauvert
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 - Gérard Gayaud UMP
2002 mars 2008 Gérard Gayaud UMP
mars 1989 2002 Guy Roca PS-PCF
mars 1983 mars 1989 Pierre André RPR
1979 1983 Albert Richard PS Enseignant
1947 1979 Robert Gourdon PSU
1944 1947 Émile Guigou SFIO médecin
1943 1944 Jean Sabadel Maréchaliste collaborateur
1937 1943 Antoine Bonnaud RAD


Toutes les données ne sont pas encore connues.

Lieux communaux et culturels

Arenes de Vauvert
  • Centre culturel Robert Gourdon : Avenue Robert Gourdon
  • École intercommunale de musique de Petite Camargue : Boulevard Jean Moulin
  • Médiathèque : Place des Halles
  • Centre social Rives : Avenue des Costières
  • Maison d'édition Au Diable Vauvert : La Laune
  • Communauté de communes de Petite Camargue : Avenue de l'Aficion
  • Arènes Jean Brunel : Avenue Victor Hugo

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[2] et INSEE[3])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 094 3 348 3 900 4 087 4 055 4 128 4 175 4 206 4 187
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 463 4 758 5 129 5 137 4 766 4 100 4 008 4 292 4 375
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 621 4 497 4 176 4 055 4 015 4 290 3 851 3 864 4 520
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
5 031 6 345 7 472 9 103 10 296 10 261 10 853 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Lieux et monuments

L'église de Gallician
  • L'église paroissiale de la ville
  • Le "grand temple" de forme originale circulaire et son imposante colonnade néo-classique en façade (début XIXe siècle
  • Le "Petit temple" (1869)
  • L'Hôtel de ville (XIXe siècle) qui a perdu le dôme en ardoises qui surmontait l'horloge de sa façade .
  • La Tour de l'horloge comportant une cloche du XVIIe siècle surmontant l' ancienne porte médiévale de Saint Gilles
  • Les anciennes halles
  • La visite des caves viticoles, coopératives ou privées, est également un des aspects à privilégier. Vous y découvrirez des vins fins, vinifiés de manière traditionnelle, qui feront le plaisir de votre palais.

De même, vous visiterez le Musée de la vigne à Gallician.

  • Observertion de la faune et la flore de Petite Camargue à Gallician, dans ces immenses étendues que forment les roselières naturelles. Tous les hivers, ces roseaux sont ramassés et sont exportés vers les pays nordiques où ils sont utilisés pour la couverture de certaines habitations...Cette récolte est appelée la sagne.

Monuments historiques : Chapelle de Montcalm, propriété d'une association diocésaine (inscription MH par arrêté du 31 juillet 2000). Très belle chapelle fin 19e de style "néo roman byzantin provençal" de plan centré avec coupole à la croisée du transept surmontée d'un gracieux clocher à pans coupés. Son décor intérieur est très sobre hormis les chapiteaux des colonnes et des vitraux signés du grand maître verrier parisien Édouard Didron (1886), illustrant la vie de Saint Lazare.

Elle est due à Henri Antoine Revoil ou Auguste Véran et fût commandée par l'ancien châtelain du tout proche hameau de Montcalm.

Elle est située non loin des ruines très pittoresques du château "néo-renaissance" du XIXe siècle édifié dans les années 1880 par le célèbre industriel marseillais Louis Prat ( 1845-1932 ) à l'origine du fameux Noilly Prat. Le château est situé au sein de l'ancien riche domaine viticole des sables de Montcalm en Petite Camargue comprenant de vastes chais, des maisons ordonnées autour de cours pavées pour les ouvriers, des écuries, un château d'eau et la chapelle évoquée dans le paragraphe précédent ; le tout au niveau du carrefour des routes en direction d' Aigues-Mortes, de Sylvéréal d' Arles et de Gallician . À noter que Louis Prat Noilly fit l'acquisition en 1893 du château d'Avignon non loin d' Albaron en Camargue, qu'il fit entièrement réaménager dans le style de celui de Montcalm . Au décés de Louis Prat en 1932 , le château de Montcalm parait représenter une trop lourde charge pour les héritiers qui finissent par déposer les toitures ... Débute alors une longue période de dégradation à laquelle aucun des propiétaires s'étant succédé à ce jour n'a pu mettre un terme malheureusement .

Personnalités liées à la commune

  • Le Marquis de Montcalm, dont le château natal se trouve à l'entrée de la ville sur la commune voisine de Vestric et Candiac, près du CD 135. Ce héros mourut en 1759 lors du siège de la ville de Québec par les anglais au cours de la guerre pour la possession du Canada. Désormais, la bâtisse a été transformée en collège privé.
  • Raoul Allier (originaire de Vauvert mais né à Paris), pasteur protestant, très célèbre pour son combat en faveur de la loi de Séparation de l'Église et de l'État et en faveur du capitaine Dreyfus. Sa famille (gardoise d'origine) a donné quatre maires à la commune de Vauvert, dont le dernier était son frère, Paul Allier.
  • Gaston Bazile (1883-1952), homme politique, sénateur radical du Gard.
  • Jean-Pierre Serre, mathématicien français né le 15 septembre 1926 à Bages (Pyrénées-Orientales). Il est considéré comme étant l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle. Son père s'y étant installé comme pharmacien, il vient vivre à Vauvert pendant son adolescence et va au lycée Alphonse Daudet à Nîmes. Après avoir réalisée sa thèse dans le domaine de la topologie algébrique sous la direction d'Henri Cartan il a effectué des travaux fondamentaux en théorie des nombres et géométrie algébrique. Jean-Pierre Serre est un ancien élève de l'École normale supérieure, médaillé Fields en 1954, médaille d'or du CNRS en 1987, Prix Abel en 2003, membre de l'Institut (Académie des sciences), professeur honoraire au Collège de France et ancien membre du groupe Bourbaki. Un centre de mathématiques porte son nom au lycée Daudet.
  • René Girard (football), joueur puis entraîneur de football né à Vauvert et qui a été trois fois champion de France avec les Girondins de Bordeaux dans le années 1980.
  • Jean Valz avait acquis une propriété à Gallician.
  • Hadrien Poujol, raseteur (vainqueur de la Palme d'argent en 2001, de la Cocarde d'or & du Trophée des maraîchers en 2003, du Muguet d'Or & de la Cocarde d'Or en 2004 et du Trophée des maraîchers en 2005)
  • Damien Abad, conseiller municipal de Vauvert en 2007, et député européen en 2009, et président des Jeunes Centristes depuis 2008.

Culture à Vauvert

  • Depuis trois ans, il y a un festival de jazz le second week-end de juillet. Marcus Miller, Biréli Lagrène, Dee Dee Bridgewater, Chucho Valdez et Michel Legrand ont participé à cette Nuit du jazz dans les Arènes Jean Brunel à Vauvert.
  • Le célèbre festival national de création artistique vestimentaire : Atout Fil au gymnase du centre culturel Robert Gourdon, le 3e week-end d'avril. Il existe maintenant depuis 1986 et en 2006 le thème en était Atout Fil C'est dans la poche.
  • Vauvert c'est vivre sa musique avec les différentes animations organisées par l'École intercommunale de musique de Petite Camargue avec de nombreux concerts dans les différentes communes des alentours, son stage de batterie en juin et son stage de jazz la première semaine de juillet, ainsi que sa participation pour la Fête de la musique fin juin. Pour en savoir plus sur cet établissement d'enseignement artistique, dont la notoriété dépasse les frontières de la Communauté de communes de Petite Camargue, consulter son site Web.
  • Les marchés de la ville de Vauvert se déroulent le mercredi et le samedi de 7 h à 12 h devant l'Hôtel-de-ville.

Nuits du jazz à Vauvert aux Arènes Jean Brunel

Après avoir accueilli Biréli Lagrène et Marcus Miller en 2004, Bernard Lubat et Dee Dee Bridgewater en 2005, les arènes se sont enflammées en 2006 avec les pianistes Michel Legrand et Chucho Valdés en duo.

Festival des cultures urbaines

Il a lieu en général fin mai début juin dans la ville. Depuis 2007 il se déroule sur une semaine (du mardi au samedi) avec danse hip hop, graf, ateliers ouverts à la population, émissions radiophoniques sur la radio locale Système 93.7. La semaine se termine en général le samedi soir dans les arènes de la commune avec un spectacle hip hop (danse et/ou chant selon les années). L'idée de ce festival est de faire connaitre cette culture au plus grand nombre et d'impliquer la jeunesse vauverdoise dans l'organisation de cette manifestation. La structure porteuse de cet évènement est le centre social de la commune (Association RIVES). Le Festival 2008 s'est déroulé du 20 au 24 mai.

Festival jeunesse de théâtre amateur

Organisé conjointement par le centre social (association RIVES) et le centre culturel Robert Gourdon de la commune, ce festival, certainement unique en son genre, accueille durant tout un week-end près de 400 jeunes comédiens âgés entre 6 et 22 ans venus du département et de la région. Près de 45 spectacles répartis dans 4 salles sont proposés aux publics (1 200 personnes en 2007).

Le proverbe "Au diable Vauvert"

Ce proverbe est certainement très réputé mais on se demande parfois où il prend ses sources. Il y a trois légendes :

  • La toute première version n'est pas vraiment vauverdoise. Au XIe siècle, le roi Robert le Pieux décide d'établir sa résidence hors de Paris, dans un vallon planté de vignes alors nommé Vauvert (le val vert). Ce vallon n'est autre que ce que nous connaissons aujourd'hui comme le Jardin du Luxembourg.

À sa mort, le château est rapidement abandonné et devient très vite un lieu inquiétant. Ses murs tombent en ruine et servent de refuge à toute une population de brigands et de mendiants, ce qui fait du château de Vauvert une véritable cour des miracles. Les témoignages de l'époque évoquent des cris et des hurlements en provenant. On en conclut vite que c'est un lieu maléfique, ce qui donnera naissance à l'expression populaire aller au diable Vauvert.

  • La seconde version concerne bien la ville de Vauvert. Durant toute l'époque médiévale, Vauvert est un village étape pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. La ville prospère, devient grande et réputée ainsi que son église et son château médiéval qui surplombait la colline du Castellas. On pense donc que cette expression aurait des significations avec le chemin de Compostelle et un rapport avec l'église et les marécages de la commune. Certains disent qu'il s'agissait d'une rumeur qui circulait soi disant qu'un pieux aurait vu le diable dans l'église, d'autres pensent que la légende est plutôt liée aux marécages très fréquent à l'époque car il y avait même des marécages là ou se situe de nos jours l'Esperion et tous les alentours de la route des ponts des Tourradons.

À cette époque et ce depuis les écrits de Ovide pendant l'Antiquité, on pensait que les marécages étaient les entrailles de l'enfer. Ainsi on disait va au diable Vauvert en voulant dire "va en Enfer", ce qui était à cette époque un proverbe très maléfique et horrible. Mais le seul problème avec cette version c'est qu'à cette époque Vauvert s'appelait Posquières. Donc la ville se serait-elle appropriée le proverbe ou disait-on "va au diable Posquières" ?

  • La troisième version est liée à l'histoire de Notre Dame du Valvert à Posquière.

En 1326 le roi Charles IV le Bel, après avoir battu les Flamands, oblige, avec l’aide de l’autorité ecclésiastique, 300 d’entre eux à effectuer des pèlerinages. 100 de ces pèlerins sont dirigés vers St Gilles et Vauvert. Impressionnées par les représentations théâtrales données sur le parvis de la cathédrale, des « diableries », ils parleront longtemps, à leur retour, du diable de Vauvert, comme d’une chose fantastique mais située loin, très loin, « au diable Vauvert ».

Références

Voir aussi

Liens externes

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