Proclus

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Proclos

Proclos, en grec ancien Πρόκλος / Próklos (Byzance 8 février 412 - Athènes 17 avril 485), surnommé "Proclos le Diadoque" ((διάδοχος, Successeur [de Platon]), fut un philosophe néo-platonicien de l'école néoplatonicienne d'Athènes. Il est aussi fréquemment appelé Proclus en français, d'après le latin (Athènes est romaine de 86 av. à 529).

Sommaire

Biographie

La vie de Proclos est connue essentiellement par son successeur Marinos[1].

Il naît le 7 février 412 dans une riche famille de Byzance, fils de Patricius et Marcella, deux Lyciens. Il est éduqué à Xanthos, en Lycie. La déesse Athéna lui apparaît en songe, et il décide d'étudier la philosophie. À Alexandrie, il devient, en philosophie, le disciple d'Olympiodore le Péripatéticien, et, en mathématiques, le disciple de Héron d'Alexandrie. Il refuse de se marier avec la fille d'Olympiodore le Péripatéticien, et il restera célibataire.

À l'âge de vingt ans, il se rend à Athènes pour assister aux cours des philosophes platoniciens de l'école néoplatonicienne d'Athènes, chez Plutarque d'Athènes, dit aussi Plutarque le Jeune, fondateur et chef de cette école vers 400 ; il est condisciple de Hiéroclès d'Alexandrie ; ensuite il suit l'enseignement du successeur, Syrianos : logique, morale, politique, physique, enfin théologie. Il étudie Aristote, Platon, les écrits orphiques et les Oracles Chaldaïques. Il tient Plutarque d'Athènes pour son "grand-père", Syrianos pour son "père". La fille de Plutarque d'Athènes, Asclépigéneia, lui apprend les rites de la théurgie : conjurations, formules, rites magiques, instruments.

À la mort de Plutarque d'Athènes (432), Syrianos devient le deuxième scolarque, recteur, de l'école néoplatonicienne d'Athènes. Proclos, à la mort de Syrianos (438), devient le troisième scolarque. Il entreprend alors la plus vaste synthèse philosophique de la toute fin de l'Antiquité grecque. Proclos aura pour disciples Ammonios, fils d'Hermias, qui brillera à l'école néoplatonicienne d'Alexandrie dès 475, Marinos, qui lui succédera.

Sa première oeuvre est le Commentaire sur le Timée, rédigé dès 439, à 27 ans, et pythagorisant. Suivent le Commentaire sur le Premier Alcibiade, le Commentaire sur les Oracles chaldaïques (442), le Commentaire sur le Parménide, les Éléments de théologie (vers 480 ?). On ne sait pas situer chronologiquement la Théologie platonicienne et le Commentaire sur la République.

Son effort pour contrer le christianisme dominant lui vaut une année d'exil, en Lydie.

Les cinq dernières années de sa vie, Proclos souffre d'une maladie de langueur. Il meurt le 17 avril 485, âgé de 73 ans, à Athènes. "Il fut enterré près du Lycabette, là même où repose le corps de son maître Syrianos."

Il menait une vie sociale, professionnelle et politique intense. "Le même jour, il donnait cinq classes d'exégèse, parfois même plus, écrivait le plus souvent environ sept cent lignes, puis allait s'entretenir avec les autres philosophes, et, le soir, donnait encore d'autres leçons qui, elles, n'étaient pas mises par écrit."

Les archéologues ont mis au jour la maison de Proclos.[2]

Philosophie

Néoplatonisme

Son œuvre se compose de nombreux commentaires de dialogues de Platon, en particulier sur le Timée et le Parménide.

Dans son Commentaire sur le Timée, Proclos admet 9 nivaux de réalité : Un, être, vie, esprit, raison, animaux, plantes, êtres animés, matière première. Il pose une hiérarchie des dieux en neuf degrés : 1) l'Un, premier dieu ; 2) les hénades ; 3) les dieux intelligibles ; 4) les dieux intelligibles-intellectifs ; 5) les dieux intellectifs ; 6) les dieux hypercosmiques ; 7) les dieux encosmiques ; 8) les âmes universelles ; 9) les anges, démons, héros (Pierre Hadot).

Le Commentaire sur le Parménide a une importance particulière, car il inaugure la tradition apophatique du néo-platonisme : l'Un est ineffable et on ne peut l'exprimer que par une dialectique négative. Proclos fait une liste de puissances négatives : dyade, infini, mouvement, altérité, dissimilitude, cycle de l'autre, devenir, matière.

Proclos fut également l'auteur d'une vaste Théologie platonicienne sur la théologie de Platon et de Plotin. Les Éléments de théologie sont le premier traité de philosophie exposé selon la méthode euclidienne, à partir de théorèmes suivis de leur démonstration. Cette méthode d'exposition scientifique influencera Alain de Lille et plus tard Spinoza. Elle confère à la pensée de Proclos un ordre, une clarté, une systématicité qui faisait défaut à ses prédécesseurs. Proclos y affectionne la démonstration par l'absurde qui conclut à une hypothèse en éliminant toutes les autres, ce qui n'est pas sans analogie avec la méthode de Nagarjuna, par exemple.

Il est, comme son maître Syrianos, concordiste : il pense que les diverses théologies (Homère, Orphée, Platon...) s'accordent.[3]

Théurgie

Olympiodore d'Alexandrie le Jeune oppose chez les néoplatoniciens contemplatifs et théurgistes : "Beaucoup, comme Porphyre et Plotin, préfèrent la philosophie, d'autres, comme Jamblique, Syrianos et Proclos, préfèrent la théurgie (ιερατική)."[4]

Toute sa vie il aura vécu de façon religieuse, pour ne pas dire magique. "Nuit et jour, il se livrait à des rites apotropaïques, à des ablutions et à d'autres pratiques de purification, soit orphiques, soit chaldaïques, (...) il s'abstenait de la chair des êtres animés. (...) Il jeûnait certains jours, à la suite d'une apparition divine "[5]. Il pensait être la réincarnation du néopythagoricien Nicomaque de Gerasa, mort en 196.[6]. Parmi les vertus, il met au sommet les vertus théurgiques.

Chez Proclos, la philosophie se double d'une théurgie[7]. Après avoir reçu la révélation de sa vocation de la déesse Athéna elle-même, il se proclama en tant que philosophe « le hiérophante du monde entier ». Toute l'œuvre de Proclos consiste à déployer le contenu de l'âme sous forme métaphysique et théologique, l'âme étant « le milieu et le centre de tous les êtres ». "A. Sheppard [8]propose de distinguer trois aspects dans la théurgie proclienne : 1) pur rituel (magie blanche), 2) élévation de l'âme au degré de l'intellect et de l'intelligible, 3) union de 'l'un de l'âme' au dieu suprême."

Sciences

Proclos se consacra aussi à l'astronomie. Il a laissé des petits traités sur Hipparque et Ptolémée dont nous n'avons gardé qu'une traduction latine. Pierre Duhem le rapproche de Simplicios de Cilicie, pour qui l'astronomie n'a pas tant la prétention d'atteindre la réalité intime du monde supralunaire, hors de portée de l'entendement humain, que celle de "sauver les phénomènes" - i.e. de décrire ou représenter au mieux les apparences célestes.[9]

Il a écrit un commentaire sur le premier livre d'Euclide.[10]

Poésie

C'est par le biais de Photios que nous disposons de sa Chrestomathie, consacrée aux poètes du Cycle troyen. L'attribution de cette œuvre est sujette à controverse, certains commentateurs estimant qu'il s'agit là d'un Proclos différent.

On doit à Proclos des poèmes de structure orphique.

Influence

L'influence de Proclos est énorme. Sa pensée agit sur ses successeurs immédiats à l'école d'Athènes : Ammonios, fils d'Hermias, Marinos, Isidore de Gaza, Damascios. Sa métaphysique inspire directement le Corpus Aréopagite (Denys l'Aréopagite) qui influence toute la théologie négative chrétienne et s'étend, à travers la diffusion exceptionnelle du Livre des Causes (faussement attribué à Aristote et restitué à Proclos par saint Thomas d'Aquin), à toute la tradition néo-platonicienne de l'islam (cosmologie d'Avicenne, par exemple), à la scolastique chrétienne (Alain de Lille, aux commentaires d'Albert le Grand et de Thomas d'Aquin, à Maître Eckart, ) et au néoplatonisme de la Renaissance (Nicolas de Cues, Marsile Ficin, Pic de la Mirandole, Giordano Bruno). Sa traduction en latin par Guillaume de Moerbeke (en 1273, 1280) a beaucoup fait pour sa diffusion.

Bibliographie

Sources

  • Marinus, Proclus ou sur le bonheur (486), trad. du grec, Les Belles Lettres, 2001, 235 p.

Traductions françaises

consulter "un répertoire des sources philosophiques antiques" [1] [2]

  • De l'art hiératique (in Catalogue des manuscrits alchimiques grecs CMAG, Bruxelles, 1924-1932, t. VI : Les manuscrits d'Athènes, 1928, p. 148-151), trad. par André-Jean Festugière, La révélation d'Hermès Trismégiste, Les Belles Lettres, t. 1., p. 134-136.
  • Commentaire sur 'La République' (date ?). Tome 1, Livres 1-3 ; tr. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1970. (Bibliothèque des textes philosophiques). 224 p. ISBN 2-7116-0632-5. Tome 2, Livres 4-9 ; tr. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1970. (Bibliothèque des textes philosophiques). 196 p. ISBN 2-7116-0633-3. Tome 3, Livre 10 ; tr. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1970. (Bibliothèque des textes philosophiques). 384 p. ISBN 2-7116-0634-1.
  • Commentaire sur le 'Parménide' de Platon (vers 470 ?). Ancienne trad. par Chaignet, Leroux, 1900, 3 t. Nouvelle trad. : Tome 1 (deux parties) ; éd. et tr. Alain Philippe Segonds, [Carlos Steel] et Concetta Luna. Paris, Les Belles Lettres, 2007. (Collection des universités de France). dxlvi-547p. ISBN 978-2-251-00538-6. [3]
  • Commentaire sur le 'Phédon'. Édi. et trad. an. L. Westerink : The Greek Commentaries on Plato's Phaedo, vol. II : Damascius, Amsterdam, 1977. "Probablement le résumé d'un commentaire perdu de Proclus, avec un grand nombre de notes ajoutées par Damascius", selon Westernink p. 18.
  • Commentaire sur le 'Premier Alcibiade' de Platon (v. 440). Tome 1 ; éd. et tr. Alain Philippe Segonds. Paris : les Belles Lettres, 1985. (Collection des Universités de France). cxlix-337p. ISBN 2-251-00388-6. Tome 2 ; éd. et tr. Alain Philippe Segonds. Paris : les Belles Lettres, 1985. (Collection des Universités de France). vii-424p. ISBN 2-251-00393-2.
  • Commentaire sur le 'Timée' (439). Tome 1, Livre I ; tr. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1966. (Bibliothèque des textes philosophiques). 264 p. ISBN 2-7116-0626-0. Tome 2, Livre II ; tr. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1967. (Bibliothèque des textes philosophiques). 344 p. ISBN 2-7116-0627-9. Tome 3, Livre III ; tr. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1967. (Bibliothèque des textes philosophiques). 362 p. ISBN 2-7116-0628-7. Tome 4, Livre IV ; André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1968. (Bibliothèque des textes philosophiques). 204 p. ISBN 2-7116-0629-5. Tome 5, Livre V ; tr. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin-CNRS, 1969. (Bibliothèque des textes philosophiques). 264 p. ISBN 2-7116-0630-9. Proclos, encore jeune, à la façon de Jamblique de Tyr et Syrianos, tient le Timée pour une oeuvre pythagoricienne (I, 15).
  • Commentaire sur les 'Oracles chaldaïques' (extraits) (dès 442), in Oracles chaldaïques, trad. É. des Places, Les Belles Lettres, 1996, p. 202-212.
  • Commentaires sur le premier livre des 'Éléments' d'Euclide, trad. P. Ver Eecke, Bruges, 1948, rééd. 1959. Influencé par Jamblique (Collection des dogmes pythagoriciens, III : Sur la science commune des mathématiques). Proclos fait d'Euclide un platonicien qui veut construire les figures géométriques du Timée et suit les raisonnements mathématiques de la République de Platon.
  • Éléments de théologie (assez tôt), tr. Jean Trouillard. Paris : Aubier-Montaigne, 1965. (Bibliothèque philosophique). 192 p.
  • Hymnes et prières ; trad. Henri-Dominique Saffrey, 1994.
  • Théologie platonicienne (vers 480 ?). Tome 1, Introduction. Livre I ; éd. et tr. Leendert Gerritt Westerink & Henri Dominique Saffrey. Paris : les Belles Lettres, 1968. (Collection des Universités de France). cxcv-298 p. ISBN 2-251-00284-7. Tome 2, Livre II ; éd. et tr. Leendert Gerritt Westerink & Henri Dominique Saffrey. Paris : les Belles Lettres, 1974. (Collection des Universités de France). xcv-216p. ISBN 2-251-00285-5. Tome 3, Livre III ; éd. et tr. Leendert Gerritt Westerink & Henri Dominique Saffrey. Paris : les Belles Lettres, 1978. (Collection des Universités de France). cxix-261 p. ISBN 2-251-00286-3. Tome 4, Livre IV ; éd. et tr. Leendert Gerritt Westerink & Henri Dominique Saffrey. Paris : les Belles Lettres, 1978. (Collection des Universités de France). xcix-316p. ISBN 2-251-00287-1. Tome 5, Livre V ; éd. et tr. Leendert Gerritt Westerink & Henri Dominique Saffrey. Paris : les Belles Lettres, 1987. (Collection des Universités de France). ciii-376p. ISBN 2-251-00386-X. Tome 6, Livre VI. Index général ; éd. et tr. Leendert Gerritt Westerink & Henri Dominique Saffrey. Paris : les Belles Lettres, 1997. (Collection des Universités de France). cxxxiii-224p. ISBN 2-251-00462-9.
  • Trois études. Tome 1 : Dix questions concernant la Providence ; éd. et tr. Daniel Isaac. Paris : Les Belles Lettres, 1982. (Collection des Universités de France), 310 p. ISBN 2-251-00289-8. Tome 2 : Providence, fatalité, liberté ; éd. et tr. Daniel Isaac. Paris : Les Belles Lettres, 1979. (Collection des Universités de France). 230 p. ISBN 2-251-00290-1. Tome 3 : De l'existence du mal ; éd. et tr. Daniel Isaac. Paris : Les Belles Lettres, 1982. (Collection des Universités de France). 296 p. ISBN 2-251-00291-X.

Faux

  • Le livre des causes (Liber de causis) (arabe, antérieur à 987). La version latine de ce petit traité apparaît pour la première fois dans la liste des ouvrages traduits de l’arabe à Tolède par Gérard de Crémone (1114-1187), sous le nom de Liber Aristotelis de expositione bonitatis purae. Cette traduction et nombre d’autres ont été faites à partir de 1150 à la demande de Raimond de Bourgogne (Raimondo de Borgoña) archevêque de Tolède, notamment par Dominicus Gundisalvus (Domingo González) et Abraham Ben Levi Ibn David dit Ibn Daoud ou Jean de Séville ou Jean de Luna (1110-1180). Ce livre est commenté par Albert le Grand, Roger Bacon, Siger de Brabant, Gilles de Rome, le pseudo Henri de Gand, puis saint Thomas d'Aquin (qui comprend qu'il s'agit d'une adaptation des Éléments de théologie de Proclos. Texte latin et trad. par P. Magnard, O. Boulnois, B. Pinchard, J.-L. Solère, in La demeure de l'être. Autour d'un anonyme, Vrin, 1990.
  • le traité des Noms divins du pseudo-Denys l'Aréopagite (vers 490) est un extrait du traité de Proclos De l'existence du mal (De malorum subsistentia).

Études

(par ordre chronologique)

  • Festugière (André-Jean), "Proclus et la religion traditionnelle", Mélanges d'archéologie et d'histoire offerts à André Piganiol, III, Paris, 1966, p. 1581-1590.
  • Festugière (André-Jean), "Contemplation philosophique et art théurgique chez Proclus", Studi di storia religiosa della tarda antichità, Messine, 1968, p. 5-19.
  • Trouillard (Jean), L'Un et l'âme selon Proclos, Paris, Les Belles lettres, Collection d'études anciennes, 1972, X-194 p.
  • Saffrey (Henri-Dominique), "Allusions antichrétiennes chez Proclus, le diadoque platonicien", Revue des Sciences philosophiques et théologiques, 59 (1975), p. 553-563.
  • Trouillard (Jean), La Mystagogie de Proclos, Paris, Les Belles lettres, Collection d'études anciennes, 1982, 256 p. ISBN 2-251-32602-2.
  • Charles-Saget (Annick), L'Architecture du divin. Mathématique et philosophie chez Plotin et Proclus, Paris, Les Belles lettres, Collection d'études anciennes, 1982. ISBN 2-251-32603-0.
  • Proclus et son influence, éd. G. Boss et G. Seel, Zurich, Éditions du Grand Midi, 1987.
  • Proclus lecteur et interprète des anciens, Actes du colloque international du CNRS, Paris, 2-4 octobre 1985, publiés par Jean Pépin et Henri Dominique Saffrey, Paris, Éditions du C.N.R.S., 1987, 400 p. ISBN 2-222-04043-4.
  • Lernould (Alain), "La dialectique comme science première chez Proclus", Revue des Sciences Philosophiques et Théologiques, Paris, 71, 1987, p. 509-536.
  • Lernould (Alain), "L'interprétation par Proclus du Timée de Platon : physique et dialectique", Philosophie, 26, Paris 1990, p. 19-40.
  • Proclus et la théologie platonicienne, Actes du colloque international de Louvain (13-16 mai 1998) en l'honneur de H. D. Saffrey et L. G. Westerink, éd. par Alain Philippe Segonds et C. Steel, Louvain : Leuven university press, Ancient and medieval philosophy, 2000, 26, XLI-695 p. ISBN 90-5867-020-1.
  • Lernould (Alain), "La divisio textus du Timée dans l'In Timaeum de Proclos", in Le Timée de Platon. Contributions à l'histoire de sa réception / Platos Timaios. Beiträge zu seiner Rezeptionsgeschichte, éd. A. Neschke-Hentschke, Louvain-Paris, 2000, p. 63-93.
  • Lernould (Alain), Physique et théologie. Lecture du Timée de Platon par Proclus, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2001, 405 p. ISBN 2-85939-644-6.

Notes et Remarques

  1. Marinus, Proclus ou sur le bonheur (486), trad., Les Belles Lettres, 2001, 235 p.
  2. A. Karivieri, "The House of Proclus", Post-Herulian Athens, p. 119-136.
  3. Proclos, Théologie platonicienne, I, 5. H. D. Saffrey, Le néoplatonisme après Plotin, p. 143-158.
  4. Olympiodore d'Alexandrie le Jeune, In Platonis Phaedonem, éd. W. Norvin, 123.3. Eric Robertson Dodds, Les Grecs et l'irrationnel, 1959, trad., Flammarion, coll. "Champs", 1977, p. 301 : en grec.
  5. Marinus, Vie de Proclus, § 18 et 19, p. 22-23.
  6. Marinus, Vie de Proclus, § 28.
  7. H. Lewy, Chaldaean Oracles and Theurgy. Mysticism, Magic and Platonism in the Later Roman Empire, nouvelle édition, 1978.
  8. A. Sheppard, "Proclus' attitude to theurgy", Classical Quaterly, N. S. 32 (1982), p. 212-224.
  9. "Hypotyposes" de Proclus Diadochus, "Sauver les phénomènes" de Pierre Duhem (1908).
  10. Proclos, Commentaires sur le Ier livre des Éléments d'Euclide, trad. P. Ver Eecke, Bruges, 1948, rééd. 1959.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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