Peugeot 203

Peugeot 203
Peugeot 203
Peu203black.jpg
Une Peugeot 203 berline

Constructeur Drapeau : France Peugeot
Années de production 1948 - 1960
Production 685 828 exemplaires
Classe Familiale
Usines d’assemblage Sochaux, France
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) 4 cylindres en ligne
Position du moteur Longitudinal avant
Cylindrée 1 290 cm3
Puissance maximale 45 ch
Couple maximal 8.8 Nm
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses 4 rapports non synchronisés
Poids et performances
Poids 1 300 kg
Vitesse maximale 120 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 36,5 s
Consommation mixte 8 ℓ/100 km
Châssis - Carrosserie
Carrosseries Berline
Cabriolet
Coupé
Break
Fourgonnette
Camionnette
Châssis Monocoque
Suspensions Avant : ressort à lame
Arrière : 2 ressorts hélicoïdaux
Direction À crémaillère
Freins 4 tambours
Dimensions
Longueur 4 350 mm
Largeur 1 620 mm
Hauteur 1 560 mm
Empattement 2 580 mm
Voies  AV/AR 1 320 mm  / 1 320 mm
Chronologie des modèles
Peugeot 202
Peugeot 403
Calandre d'une Peugeot 203 A
Coffre d'une Peugeot 203 cabriolet
le Lion Peugeot à l'avant d'une 203

La Peugeot 203, apparue en 1948, est une automobile de tourisme développée par le constructeur français Peugeot. Rapidement disponible en plusieurs versions (cabriolet, coupé, ou encore utilitaires), elle débute sa carrière en 1949 alors que la France se relève de la guerre. Unique modèle commercialisé par Peugeot jusqu’en 1954, la 203 sera le symbole de la renaissance pour la firme de Sochaux.

Sommaire

Contexte et genèse

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’industrie automobile française est en ruine, à l’image de ses usines. La firme de Sochaux rêvait de pouvoir concurrencer la Citroën 15 Six en proposant une voiture dotée d’un 8 cylindres en V, sorte de 22 CV à la mode Peugeot. Le projet 802, commencé en 1940, sera finalement abandonné car voué à l’échec en raison des restrictions et des pénuries sur le marché d’après-guerre. Il est donc décidé de partir de zéro et de proposer un projet moins ambitieux et plus réaliste. Le cahier des charges de la nouvelle Peugeot est une voiture de 10 CV tout en étant aussi puissante qu’une 11 à 14 CV d’avant-guerre, dotée d’un confort supérieur aux standards précédents. Une place prépondérante à la sécurité devra être faite avec une meilleure tenue de route et surtout un freinage efficace et renforcé. La précédente 402 avait une mauvaise réputation en ce domaine. Dans le même temps, il est décidé de concevoir une gamme complète autour d’un seul modèle décliné en plusieurs versions, faute de moyens. Bien des constructeurs se contentèrent de remettre en production, en le modernisant ou pas, un modèle déjà existant avant la guerre. Le pari audacieux et sage de Peugeot avec la 203 fit le bonheur de la marque et de ses fidèles.

Les premiers salons automobiles de l’après-guerre avaient vu naitre une foule de petites voitures (Panhard Dyna, Renault 4 CV, Citroën 2 CV, etc). Quant à la voiture moyenne traditionnelle, il n’y avait guère que la Citroën Traction avant et la Simca 8. C’est précisément sur ce créneau que Peugeot va présenter à la presse et aux concessionnaires en octobre 1947 sa « 203 ». La présentation officielle au grand public aura lieu à Paris lors du salon de 1948[1].

Sa fabrication commence quelques semaines plus tard pour s’achever 12 ans plus tard, le 26 février 1960[2]. L’usine est organisée pour une production journalière de 300 véhicules mais la limitation des attributions des matières premières ne permet que d’atteindre 100 unités quotidiennes en avril 1949[3]. On arrive à 200 véhicules/jour au début 1950[4]. Au total, plus de 685 000 exemplaires toutes versions confondues sortiront des chaines de Peugeot.

La gamme 203

Née en 1948, la 203 donne naissance à une large gamme[4],[2].

Gamme tourisme

Les versions tourisme de la 203 (berline, berline découvrable, cabriolet et coupé) sont établies sur 2,58 m d’empattement avec une suspension arrière par ressorts hélicoïdaux, d’abord sous l’appellation « 203 » pour sous celle de « 203 C » (septembre 1954, boite de vitesses entièrement synchronisée).

Berline

La berline fait son apparition officieuse en octobre 1947 et est présentée un an plus tard au Grand Palais à Paris en octobre 1948. Les premières livraisons sur le marché commercial ont lieu en janvier 1949. La berline est la carrosserie qui est produite le plus longtemps, de 1948 à février 1960.

La gamme est composée d’une « berline luxe » (dotée d’un toit ouvrant et d’un chauffage dégivrage) et d’une « berline Affaires » (beaucoup plus dépouillée) qui disparait en 1958. En 1956, la « berline Luxe Simple » apparait sans toit ouvrant.

  • Berline Luxe et Luxe Simple: 455 994 exemplaires
  • Berline Affaires : 11 278 exemplaires

Berline découvrable

Un an après les débuts de la 203, la berline découvrable voit le jour au Salon de Paris de 1949. Commercialisée en finition Luxe, elle bénéficie de sièges en cuir à partir de septembre 1950. Élégante, la voiture n'en aura pas moins une carrière courte, qui s'achèvera fin 1954, alors que le cabriolet se maintiendra au catalogue jusqu'en 1956. Malgré cette fin précoce, la 203 n'en restera pas moins la plus diffusée des berlines découvrables françaises avec une production de 11 514 exemplaires[4]. Un chiffre honorable si on le compare aux 25 218 familiales construites. En l'absence de version découvrable de l'Aronde, la 203 s'est trouvée sans réelle concurrence dans sa catégorie. De plus, elle était proposée à un prix raisonnable qui, lors de son lancement, s'établissait à 525 000 francs, contre 490 000 francs pour la berline. La plateforme ayant besoin d’être renforcée, la production se fait donc avec un léger décalage[5].

Cabriolet

Le cabriolet 203 est présenté au Salon de Paris de 1951, à cause d’une gestation différée par rapport à la berline. Ce cabriolet a un équipement supérieur dont une sellerie cuir à choisir entre trois coloris (noir, bleu ou rouge). En octobre 1954, il prend l'appellation de Grand Luxe, un titre justifié par une finition encore améliorée. La grille de calandre incorpore des phares antibrouillards, tandis que les ailes se voient décorées de sabots chromés. Divers aménagements complètent la présentation : volant spécifique, montre électrique, double pare-soleil, pneus à flancs blancs, etc. Au final, le cabriolet 203 sera construit à 2 567 exemplaires jusqu'en octobre 1956[4], où il cède la place à son homologue de la gamme 403 [6].

Coupé

Un an après l'apparition du cabriolet, soit au salon de 1952, est lancé le coupé, qui achève de compléter la gamme 203. Malheureusement sa ligne est peu réussie par la faute d'un pavillon assez maladroitement dessiné, trop haut et trop court. Accueilli fraîchement par la clientèle, il ne répondra pas aux attentes de Peugeot et disparaîtra du catalogue en 1954. C’est la version la moins produite de la gamme 203 avec 953 exemplaires[4].

Familiale

6 places, 5 portes, la limousine familiale apparaît au catalogue dès 1950. La carrosserie et le châssis sont ceux des versions utilitaires. Des barres semi-elliptiques sont adoptées comme solution pour la suspension afin de libérer le plancher des versions utilitaires. La production est stoppée en 1956.

Gamme utilitaire

La version longue (2,78 m) est réservée aux utilitaires. Elle est suspendue à l’arrière par des ressorts semi-elliptiques. On retrouve ici les carrosseries suivantes : la commerciale, la camionnette, la fourgonnette, le fourgon tôlé, l’ambulance et le plateau-cabine. Un peu plus de 157 000 203 utilitaires seront produits.

Commerciale

Produite en même temps que la familiale dont elle reprend bon nombre de caractéristiques (1950 – 1956), elle reçoit des jantes à cinq écrous sans enjoliveurs, des pneus utilitaires et des baguettes de calandre chromées.

Fourgonnette

600 kg de charge utile, deux places, deux portes, carrosserie tôlée, porte arrière. Mêmes données techniques que la version commerciale. En 1953, apparaît une version légère avec 400 kg de charge utile. C’est le dernier modèle utilitaire 203 au catalogue jusqu’en octobre 1959.

Camionnette

850 kg de charge utile, deux places, deux portes, hayon arrière rabattable. Le pick-up apparaît avec des ridelles en bois, des pare-chocs et butoirs peints. La production est stoppée en avril 1957.

Fourgon tôlé

800 kg de charge utile, deux places, deux portes, deux portes arrière. Cette version apparaît au cours de l’année 1951 pour disparaître fin 1952. 3 839 exemplaires produits.

Ambulance

Mêmes caractéristiques que le fourgon tôlé mais avec des vitres opaques coulissantes sur les flancs latéraux de la caisse. La production est arrêtée en octobre 1957 après une série de 1 280 unités.

Plateau-cabine

Poids maximum du véhicule carrossé en ordre de marche : 2 300 kg. Cette version destinée aux carrossiers est stoppée en 1957 après une production de 10 264 unités.

Aspect extérieur

Avec son look de petite américaine, la 203 jouit d'une ligne des plus réussies. Sa forme bicorps et sa poupe fast back évoquent, en particulier, les séduisantes sedanets américaines de la General Motors. Elle adopte ainsi une ligne plus classique que celle de la génération 002, qui, dans les années 1930, s'inspirait de la Chrysler Airflow.

La ligne générale de la 203 n'évoluera pratiquement pas durant les 12 ans de production. Seuls quelques détails esthétiques particulariseront les différents millésimes tandis les portes avant s'ouvriront dans le sens inverse jusqu'au terme de la carrière de la voiture.

Habitacle

Sobre et dépouillé, l'habitacle offre un confort assez rustique ; il bénéficie cependant d'un chauffage efficace. Le tableau de bord sera redessiné au salon 1952, après que les sièges avant ont perdu en 1950 leur dossier tubulaire, assez dangereux pour les enfants assis à l'arrière. La 203 sera la première voiture française produite en série équipée de sièges couchettes. 98 % des berlines 203 étaient équipées du toit ouvrant de série. Dotée de vitrages plus importants que les précédents modèles, la 203 était jugée claire et lumineuse par rapport à la production de l’époque, et notamment de la sombre Citroën Traction Avant.

Châssis et suspensions

La caisse est dotée à l’avant de roues indépendantes, suspendues par un ressort à lames transversal. À l’arrière, le pont rigide est suspendu par deux ressorts hélicoïdaux, sur la gamme tourisme, et par des ressorts à lames sur la gamme utilitaires. Les amortisseurs sont du type à levier, donc d’une utilité modérée ce qui explique le phénomène de « coup de raquette » si caractéristique du comportement de la 203[4]. Pour éviter les louvoiements de la caisse, une barre antiroulis stabilise le pont arrière.

La direction (précise et efficace) est à crémaillère, ce qui permet un rayon de braquage réduit de 4,50 m pour palier en partie le porte-à-faux arrière causé par le dessin en pointe de la caisse[7],[3].

Moteur et transmission

Moteur de la Peugeot 203

Le moteur type « TM » est un 4 cylindres en ligne, longitudinal et vertical. D’une cylindrée de 1 290 cm3 (qui ne changera pas durant toute sa carrière), il développe 42 ch à 4 500 tr/min puis 45 ch à partir de 1953. Le vilebrequin est à trois paliers régulés mais recevra rapidement des coussinets minces. Le bloc moteur en fonte possède deux rangées de soupapes animées par arbre à cames et culbuteurs. La distribution s’effectue par une double chaîne. Quant au graissage, le circuit d’huile passe par un filtre externe qui sert aussi de radiateur d’huile. Ce moteur moderne consomme peu d'essence (7,5 à 9 litres)[1]grâce à sa conception mais aussi à l'emploi d'une boîte de vitesses à 4e surmultipliée qui permet à la 203 de rouler à plus de 115 km/h à un régime relativement bas[3].

Grâce à sa culasse en Alpax, il offre un excellent rendement qui autorise pratiquement de toujours rouler au régime maximum sans craindre de « couler une bielle ». Les résultats obtenus par les préparateurs prouveront que la 203 restait bien en dessous des possibilités multiples de son moteur[3],[8].

Ce moteur poursuivra sa carrière en version 54 ch jusqu’en 1966 sur la 403-7 avec 201 705 exemplaires supplémentaires[3].

La boîte de vitesses ne mérite pas les éloges du moteur. Peugeot rencontre des difficultés pour doter sa 203 d’une boîte correcte. En effet, elle est des plus capricieuses, refusant parfois de passer d’une vitesse à l’autre quand le climat lui déplait[4]. La deuxième vitesse est trop courte et la quatrième n’est qu’une troisième camouflée[7]. Pour des soucis d’économie d’essence et afin d’abaisser le régime moteur, le bureau d’études fait le choix d’une quatrième vitesse surmultipliée. La boîte et le moteur y gagnent en durée de vie mais y perdent surtout en nervosité. On y ajoutera la maniabilité problématique du levier au volant et l’absence de synchronisation des vitesses qui craquent (défaut corrigé en 1955 avec l’adoption de la boîte C2 de la future 403) pour compléter ce tableau peu flatteur[4].

Évolutions

Principales modifications de mécanique ou de structure[3]

  • renforcement des longerons avant (octobre 1953)
  • changement du nombre de lames de ressort avant (7 lames d’abord puis 8 lames à partir de septembre 1949 puis 7 lames + 1 patin en janvier 1955)
  • modification du carter d’huile (janvier 1955)
  • montage du ventilateur débrayable (janvier 1959)
  • roues et pneus 155 × 380 (juin 1954) au lieu de 155 × 400. 3 000 voitures ont été chaussées en 165 × 400 en 1950.

Évolutions de carrosserie[3]

  • sièges Pullman sans tubes chromés, suppression des poignées de coffre arrière (octobre 1949) ;
  • suppression des cimiers surmontant les ailes avant (mai 1950) ;
  • les butoirs de pare-chocs viennent encadrer la plaque minéralogique avant (octobre 1950) ;
  • pare-chocs entièrement chromés, un nouveau feu chromé et un écusson émaillé rectangulaire remplacent, à l’arrière, le feu plastique de forme oblongue et le monogramme 203 Peugeot (avril 1951) ;
  • tableau de bord de la même couleur que la caisse (janvier 1952) ;
  • nouveaux pare-chocs et nouveaux butoirs (mars 1952) ;
  • déflecteurs aux portes avant, tableau de bord en forme de demi-lune face au volant, lunette arrière agrandie (octobre 1952) ;
  • trappe à essence, pare-chocs nervurés et plus enveloppants, les jets d’eau suivent le profil des portes au lieu de se prolonger jusqu’au coffre (octobre 1953) ;
  • sièges couchette, feux arrière placés sur les ailes, feu central arrière plein servant à l'éclairage de la plaque minéralogique (septembre 1954) ;
  • les flèches sont remplacées par des clignotants (septembre 1956) ;
  • enjoliveurs de roues un peu plus grands (avril 1957) ;
  • suppression du lion du capot pour des raisons de sécurité passive (septembre 1958).

Autres 203 et dérivés

Darl’mat

L’une des premières transformations de 203 (et l’une des plus répandues aussi) fut l’œuvre d’Emile Darl’mat, concessionnaire Peugeot à Paris. Il avait déjà réalisé la brillante « 402 Darl’mat » et on peut imaginer qu’il travaillait avec l’accord tacite de l’usine. La « 203 Darl’mat » (250 exemplaires produits entre 1949 et 1954) [3] était dérivée de la berline de série. Elle était plus basse de quatorze centimètres grâce à un abaissement des longerons avant, une modification de la suspension et une refonte totale de toute la partie supérieure de la caisse. Ce n’était pas seulement une très jolie voiture car sa mécanique avait également subit une profonde modification : alimentation par deux carburateurs, augmentation du rapport volumétrique et quatre tubulures séparées pour l’échappement[3]. Le moteur développait un peu plus de 50 ch réels et la voiture approchait les 140 km/h chrono en version client[Note 1].

Darl’mat transforma aussi quelques cabriolets, moins réussis esthétiquement et étudia également cinq coupés en plastique (1951) et un autre coupé sport en aluminium (1953), toujours sur base 203[3].

Ces voitures sont aujourd’hui des must pour les collectionneurs[9].

Constantin

Constructeur du célèbre compresseur portant son nom (plus exactement, un surpresseur ou compresseur à basse pression), Constantin se spécialise dans le gonflage des voitures de série et réalise des dérivés sportifs de la 203 à partir de 1951. Extrapolé de la berline, son coach (réalisée chez Darl’mat…), abaissé de quinze centimètres, est construit sur une plate-forme renforcée. Avec une cylindrée portée à 1 425 cm3 (alésage 79), la 203 Constantin donne 90 ch à 5 000 tours (deux fois plus que le modèle d’origine) et roulait à 160 km/h[3]. Mais quand le compresseur souffle, la pompe à essence débite plus. D'où une consommation qui peut aller jusqu'à 25 litres aux cent kilomètres[9].

Il en dériva quelques versions plus ou moins élaborées à carrosserie spéciale[Note 2].

Morand

Max Morand (professeur de physique générale à la Sorbonne) étudia et développa une tubulure d'admission à longue branches rectilignes réchauffée par circulation d'eau et un collecteur d'échappement à sorties droites. Montée sur un moteur de 203 totalisant plus de 100 000 kilomètres, la transformation Morand permit d'obtenir une vitesse de 137 km/h (0-100 km/h en 22,1 au lieu de 36,5 s)[3].

Accessoires

La 203 n’échappa pas à la mode qui voulait, au cours des années 1950, qu’on personnalisât les voitures de série. Certaines d’entre elles furent affublées d’enjoliveurs de toute sorte et, en particulier, de calandre. Certaines calandres étaient assez esthétiques. La Darl’mat adoptait un style « Studebaker de Levallois ou de Puteaux » assez discutable[3].

Succès sportifs

C'est avec ce modèle, en général préparé par des équipages privés, que Peugeot entama une longue série de succès en rallyes et raids d'endurance. Ces victoires contribuèrent à forger cette image de fiabilité et de solidité qui firent la réputation de la marque.

On peut citer le raid Paris-Le Cap couvert en 17 jours, en 1950, par André Mercier et Charles de Cortanze et le rallye Redex Round Australia, où, en 1953, les douze 203 engagées terminèrent brillamment et firent à Peugeot une renommée durable en Australie.

Dans les années 1950, Darl'mat concevra une 203 surbaissée et survitaminée (80 ch) pour participer à des rallyes, puis un autre hybride de Peugeot 203 et de Darl'mat de course pour concourir aux 24 heures du Mans, dernière des réalisations d'Émile Darl'mat.

Héritage

Peugeot 203
Peugeot 203

Véritable icone roulante des années 1950 aux côtés de la 4 CV et de la 2 CV, la 203 a apporté sa contribution au processus de motorisation de masse de notre pays. Dans la France d'après-guerre, elle est même, notamment avec sa structure monocoque, la seule voiture moderne de classe moyenne jusqu'à l'apparition de la Simca Aronde.

Moderne et fiable, telles sont les deux qualificatifs qui caractérisent parfaitement la 203, en même temps qu'ils expliquent son succès légitime. Sa réputation de voiture increvable lui a valu une forte fidélisation de la clientèle à travers le monde, ainsi que le titre de championne de la cote sur le marché de l'occasion.

La conception saine et logique de la 203 va permettre à Peugeot d’en extrapoler d’abord la 403 puis, dans une certaine mesure, la 404.





203 au Musée Peugeot de Sochaux

Notes et références

Notes

  1. La 203 Darl’mat coutait 1 200 000 F de l’époque (203 berline luxe toit ouvrant : 445 000 F en octobre 1948, 675 000 en février 1952, 715 000 en février 1960 »
  2. La 203 Constantin coutait 1 390 000 F de l’époque (203 berline luxe toit ouvrant : 445 000 F en octobre 1948, 675 000 en février 1952, 715 000 en février 1960 »

Références

  1. a et b Gilles Bonnafous, « Peugeot 203 » sur Motorlegend, p. 1. Mis en ligne le 24 avril 2006, consulté le 23 aout 2010
  2. a et b Gilles Bonnafous, « Peugeot 203 » sur Motorlegend, p. 3. Mis en ligne le 24 avril 2006, consulté le 23 aout 2010
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Peugeot 203 Revue technique automobile, éditions E.T.A.I.
  4. a, b, c, d, e, f, g et h Peugeot 203-403, par Dominique Pagneux, éditions Rétroviseur, 1996
  5. Gilles Bonnafous, « 203 berline découvrable » sur Motorlegend, p. 1. Mis en ligne le 3 novembre 2005, consulté le 23 aout 2010
  6. Gilles Bonnafous, « Cabriolet 203 » sur Motorlegend, p. 1. Mis en ligne le 3 novembre 2005, consulté le 23 aout 2010
  7. a et b Gilles Bonnafous, « Peugeot 203 » sur Motorlegend, p. 2. Mis en ligne le 24 avril 2006, consulté le 23 aout 2010
  8. Peugeot 203 sur Autoweb. Consulté le 22 aout 2010
  9. a et b Gilles Bonnafous, « Peugeot 203 » sur Motorlegend, p. 1. Mis en ligne le 3 novembre 2005, consulté le 23 aout 2010

Bibliographie

Ouvrage utilisé comme sources dans la rédaction de l'article :

Voir aussi

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