Moteur a allumage commande

Moteur a allumage commande

Moteur à allumage commandé

Les moteurs à allumage commandé équipent les véhicules terrestres, et notamment les automobiles de prestige.
Article principal : Moteur à explosion.

Un moteur à allumage commandé, plus communément appelé moteur à essence en raison du type de carburant utilisé, est une famille de moteur à explosion, pouvant être à mouvement alternatif (à deux ou quatre temps) ou à mouvement rotatif (Wankel). L'ingénieur belge Étienne Lenoir fabrique en 1860 le premier moteur à allumage commandé. C'est un moteur à deux temps, de rendement très médiocre, mais qu'il fabriquera à quelques 400 exemplaires faisant ainsi de lui le premier industriel de cette technique de l'allumage commandé.

Le physicien Beau de Rochas théorise en 1862 la thermodynamique des moteurs à quatre temps, mais il faut attendre 1872 pour que l'allemand Nikolaus Otto devienne le premier ingénieur à en concevoir un, commençant ainsi une longue série d'innovations.

Contrairement au moteur Diesel, le mélange combustible d'un moteur à allumage commandé ne s'enflamme pas spontanément, mais sous l'action d'une étincelle provoquée par la bougie d'allumage. Le moteur à allumage commandé est donc équipé d'un système complet d'allumage, composé d'une bougie, provoquant l'arc électrique enflammant les gaz dans la chambre de combustion, d'une bobine servant à produire les hautes tensions nécessaires à la création de l'étincelle et d'un système de commande de l'allumage (rupteur ou système électronique).

Sommaire

Histoire

Naissance

Portrait de Nikolaus Otto.

C'est en 1860, approximativement à la même période en France et en Allemagne, que naît le moteur à combustion interne. Le 24 janvier, Étienne Lenoir dépose le brevet d'un « système de moteur à air [deux temps] dilaté par la combustion des gaz enflammés par l'électricité ». En raison de l'absence de compression des gaz préalablement à l'explosion, le moteur Lenoir souffre d'un rendement médiocre[1].

Il faut attendre le 16 janvier 1862 pour que le physicien Alphonse Beau de Rochas théorise le cycle thermodynamique d'un moteur à allumage commandé à quatre temps. C'est sur ce principe que fonctionne l'ensemble des moteurs à essence actuels. Néanmoins, Beau de Rochas est un théoricien et non un praticien, si bien que le premier moteur à allumage commandé, basé sur ce cycle thermodynamique, est mis au point par Nikolaus Otto en 1864[1].

Dans les débuts du moteur à explosion, la variation de l'avance à allumage permettait de moduler la puissance du moteur. Bien qu'efficace, ce procédé est limité par le phénomène de cliquetis et a été remplacé par une commande d'ouverture du carburateur. L'inconvénient du système d'avance à allumage était une consommation élevée constante de carburant, quelle que soit la puissance demandée au moteur.

Une fois conçus, les moteurs à allumage commandé sont très rapidement utilisés et installés sur des automobiles par les constructeurs naissants : Daimler, Benz, Peugeot, Renault, Panhard & Levassor, etc[1].

Naissance de différentes architectures

Photographie d'un moteur rotatif en étoile équipant les avions de la Première Guerre mondiale.

En raison des hauts régimes pouvant être atteints, les moteurs deux temps ont, en théorie, un avantage sur les quatre temps. Néanmoins, leur développement stagne jusqu'au début du XXe siècle tandis que les performances des moteurs quatre temps ne cessent de s'accroître. Les applications du moteur deux temps se multiplient alors sur les motos et motocyclettes, ainsi que sur les hors-bord et sur le matériel destiné à l'agriculture, en raison de leur légèreté et de la possibilité de fonctionner dans n'importe quelle position. Les automobiles quant à elles sont généralement mues par des quatre cylindres en ligne à quatre temps[2],[3].

Durant près d'un siècle, l'architecture des moteurs va considérablement évoluer. Les quatre cylindres « en V » font leur apparition dans les années 1900 en course automobile, sur des modèles Mors et Ader. Par la suite, le nombre de cylindre ne cessera d'augmenter, de même que les cylindrées et les architectures alternatives. En 1896, Benz met au point le « Kontra », premier moteur de type boxer. Il s'agit d'un moteur à deux cylindres opposés connu pour sa large diffusion. Par la suite, les moteurs boxer trouvent de multiples applications dans le domaine automobile et seront notamment popularisés par la Volkswagen Coccinelle. En effet, en raison de leur architecture à cylindres opposés, ces moteur offrent la possibilité d'abaisser fortement le centre de gravité et d'améliorer ainsi le comportement dynamique de la voiture, ce que les moteurs en ligne ou en V ne permettent pas[4]. Une autre disposition, bien adaptée à l'aviation et à un grand nombre de cylindres, est le moteur en étoile.

Ces moteurs fonctionnent sur le principe du mouvement alternatif des pistons et ce n'est que bien plus tard qu'un moteur à piston rotatif est inventé. Cette dernière innovation est le fruit des réflexions de Félix Wankel qui en dessine le principe en 1927. Le 20 décembre 1951, Wankel et N.S.U. signent un contrat d'association qui a pour objet le moteur à piston rotatif, dénommé moteur Wankel[5]. Actuellement, seul le constructeur Mazda produit en série des véhicules équipés d'un tel moteur, mais ce type de moteur a aussi été utilisé sur des motos.

À noter que dans les années 1890 apparaît pour la première fois, sur des quadricycles et des motocyclettes, un moteur rotatif, dont le vilebrequin est fixe et le bloc-cylindres mobile. Gnome et Rhône, un des plus célèbres constructeurs, équipera les premiers avions de cette technique avant d'en fabriquer en très grande série pour les avions de combat de la Première Guerre mondiale. Les moteurs rotatifs équiperont également quelques motos, placés dans une des roues, sans grand succès[6].

Évolution des techniques

Graphique de performances (puissance, couple, consommation) d'une Daewoo Matiz de 796 cm3.

Le principe d'allumage par une bougie étant fixé, deux aspects concentreront des évolutions spécifiques aux moteurs à allumage commandé : l'allumage, et la façon d'amener le carburant jusqu'à la chambre.

L'évolution de l'allumage est liée à celle de l'électricité et de l'électronique. Après l'invention du distributeur Delco, industrialisée en 1908, les seules évolutions notables sont l'introduction du transistor à la place du rupteur, vers 1970, et le passage à l'allumage électronique intégral, vers 1980[7].

Du côté de l'alimentation en carburant, le principe qui fut majoritaire pendant plus d'un siècle est le carburateur. Inventé vers 1885, mais à la paternité peu claire, il fut largement majoritaire jusque vers 1990, avant d'être supplanté par l'injection indirecte, qui se répand à partir de 1960, et qui seule permit de passer les normes d'émissions polluantes. Ces deux techniques préparent le mélange comburant-carburant en amont de la chambre. Dans la technique d'injection directe, qui fut utilisée en aviation pendant la seconde guerre mondiale et dès 1952 sur des automobiles à moteur 2 temps, le carburant est injecté seul dans la chambre à proximité de la bougie[8]. Cela peut présenter un avantage en termes de rendement, mais cette technique reste encore peu développée aujourd'hui sur les moteurs à allumage commandé.

Les premiers moteurs à allumage commandé et à quatre temps utilisaient des soupapes latérales, en opposition ou accolées, dont celle d'admission n'était généralement commandée que par la dépression créée par le mouvement du piston. Cette technique utilise un ou deux arbres à cames et permet une grande proximité, donc un petit nombre de pièces en mouvement, entre le vilebrequin et les soupapes, et connut son heure de gloire entre 1910 et 1940. Pour la compétition, et par la suite en grande série, afin de rapprocher l'arrivée du carburant et le point d'étincelle, les soupapes migrent dans la culasse, en tête de cylindre — technique OHV, pour « Overhead Valves ». Leur commande utilise des culbuteurs pour conserver un unique arbre à cames proche du vilebrequin. Enfin, et c'est la méthode la plus commune présente aujourd'hui, l'arbre à cames peut être rapproché des queues de soupapes, et passer lui aussi en tête de cylindre — technique de l'ACT, pour arbre à cames en tête, ou OHC, pour « Overhead Camshaft » — grâce aux progrès de la distribution et des ressorts, qui permettent de mieux maîtriser ce problème crucial qu'est l'affolement des soupapes à haut régime. Le centrage de la bougie étant crucial pour optimiser le fonctionnement, les techniques, comme le double arbre à cames en têtes, qui laissent cet espace central libre, sont aujourd'hui les plus répandues[9].

Nouvelles politiques anti-pollution

Articles détaillés : Automobile hybride et Downsizing (mécanique).
Illustration de la technologie hybride sur une Toyota Prius.

Au début du XXIe siècle, en raison de la raréfaction des ressources en pétrole et des politiques anti-pollution particulièrement sévères sur les émissions de CO2, la nouvelle tendance pratiquée par les constructeurs automobiles en matière de motorisation est le downsizing. Après avoir été lancée par des constructeurs généralistes, en particulier avec les moteurs TSI de Volkswagen, recourant simultanément à un compresseur, un turbocompresseur et à l'injection directe, cette tendance s'étend aux modèles sportifs, par exemple pour l'Audi S4, qui abandonne le moteur V8 au profit d'un V6 compressé. Il s'agit de réduire la cylindrée des moteurs, tout en obtenant la même puissance qu'un moteur de plus forte cylindrée au moyen d'une suralimentation. En associant le downsizing à une injection directe, la consommation d'essence s'en trouve considérablement réduite et les émissions de CO2 sont ramenées à un niveau similaire aux moteurs Diesel équivalents. L'inconvénient du système résulte de l'utilisation même d'un compresseur ; en effet, afin d'éviter le phénomène de cliquetis, le rendement à très hauts régimes s'en trouve dégradé[10].

Depuis peu, l'hybridation des automobiles, c'est-à-dire l'association d'un moteur thermique et d'un moteur électrique dans la majorité des cas, se généralise. Cette technologie remplace une partie de l'énergie qui serait issue de la combustion de l'essence par une énergie électrique, issue de batteries ou de piles. Les moteurs à allumage commandé sont, à l'heure actuelle, les seules motorisations capables de supporter l'hybridation. Les moteurs thermiques et électriques peuvent fonctionner en concert ou indépendamment l'un de l'autre, ce qui implique un redémarrage fréquent du moteur thermique, que le moteur Diesel n'est pas apte à réaliser[11].

Innovations futures

L'une des évolutions majeures des moteurs à allumage commandé réside dans l'utilisation d'un taux de compression variable. La société MCE-5 est à l'origine de cette technologie, qui équipe leurs moteurs VCR MCE-5. Le principe du système est d'augmenter la pression pour accroître le rendement. Néanmoins, en raison du cliquetis, la pression est nécessairement limitée et calculée à pleine charge dans les hauts régimes, pour ne pas atteindre le « point de cliquetis ». Ceci implique donc un faible rendement à bas régime. Le MCE-5 résout ce problème en réduisant le volume de la chambre de combustion à bas régime. Ce volume varie continûment en fonction du régime moteur[12].

« Le MCE-5 est un agencement hybride entre un mécanisme bielle-manivelle et des engrenages à longue durée de vie »[13]. Hormis le principe même de variation de volume de la chambre de combustion, l'idée fondamentale du système réside justement dans cet agencement qui permet de réaliser un piston à la cinématique parfaitement verticale, débarrassée des contraintes radiales, principale source de frottements[12],[13].

Autres option technique permettant une réduction des émissions polluantes, les moteurs à cylindrée modulable – dont le nombre de cylindres en fonctionnement varie selon la charge – sont actuellement peu utilisés mais devraient se généraliser dans le futur.

Marché mondial

Article détaillé : Marché pétrolier.

Le moteur à allumage commandé représente actuellement entre un tiers et un demi du marché mondial. En 2007, la part des voitures essence en Europe de l'ouest était de 46,7 % en moyenne. Néanmoins, selon de récentes études, la proportion de l'essence aurait tendance à s'accroître en raison de l'hybridation électrique-essence, des motorisations essences plus performantes, des diesels polluants, etc[14]. Dans les transports maritimes, la part des moteurs essence est de l'ordre de 20 % contre près de 50 % pour les moteur Diesel léger[15].

Combustion

Généralités

Molécule d'octane modélisant l'essence.

La combustion du mélange air-essence dans un moteur à combustion interne est une transformation chimique, une oxydation exothermique vive du carburant et du dioxygène. L'octane est généralement utilisé comme molécule permettant de décrire une combustion de ce type. L'équation générale en tout point de l'espace de la combustion est alors fournie par la formule suivante :

2 C_8H_{18} + 25 O_2 \longrightarrow 16 CO_2 + 18 H_2O

Pour être plus précis dans l'estimation de la réaction réelle, on prend les nombres molaires réels de l'analyse chimique du carburant. Le rapport théorique massique idéal air/essence pour le moteur à explosion est de 14,7:1, soit 14,7 g d'air pour 1 g de carburant. On parle alors de mélange stœchiométrique[Note 1].

Il est important de préciser que cette équation suppose que le fluide est homogène en tout point de l'espace, ce qui n'est pas le cas dans la pratique. Il est difficile de modéliser intégralement la réaction de combustion qui se déroule dans la chambre, puisqu'il s'agit d'une combustion intermittente, i.e. qui dépend du temps, de la température et de la turbulence du phénomène. Une analyse informatique découpant le problème en périodes d'une microseconde est néanmoins capable de tenir compte de la température et du temps, mais ne peut rendre compte du phénomène de turbulence car le fluide s'en trouve modifié en tout point de l'espace[16].

Auto-inflammation

Le phénomène de cliquetis engendre une augmentation rapide et anormale de la pression.

Comme le point d'auto-inflammation de l'essence – c'est-à-dire la température à laquelle l'essence s'enflamme spontanément sans l'apport d'une étincelle – est supérieure à la température de vaporisation et qu'il s'agit d'un liquide volatile, l'essence peut être aisément injectée à l'air pour former un « mélange pratiquement homogène, constant en qualité et en quantité pour un régime donné »[17]. Pour réaliser la combustion, le mélange doit atteindre sa température d'inflammation, proche de 380 °C[18]. Les pressions dans le mélange atteignent des niveaux supérieurs à 30 bars.

Un délai d'auto-inflammation, c'est-à-dire la durée durant laquelle les conditions de combustion sont optimales avant d'atteindre l'auto-inflammation, est généralement prédéfini. Il est important que le point mort haut ou PMH soit atteint durant ce délai, engendrant dans le cas contraire un phénomène de cliquetis. Une étude sur une machine à compression rapide permet d'obtenir le délai τ en fonction de la pression P, de la température T, et de constantes A, n et B dépendant de la composition de l'essence[19].

\tau = \mathrm A \mathrm P^{-n} \exp(\frac{\mathrm B}{\mathrm T})

Lors d'un phénomène de cliquetis, le mélange comprimé et chauffé par rayonnement peut s'enflammer sans avoir été atteint par le front de flamme, provoquant une combustion beaucoup plus rapide qu'à la normale. Ce phénomène a pour conséquence des pics de pression dans la chambre, synonyme de bruit et de contraintes élevées dans le moteur. Le cliquetis est principalement du à l'avance à l'allumage[20].

Contrôle des gaz d'échappement

Article détaillé : Norme européenne d'émission Euro.

Polluants émis

Le dioxyde d'azote est particulièrement nocif pour la santé.

Lorsque la réaction du mélange air-essence est totale, les produits de combustion sont uniquement de l'eau et du dioxyde de carbone (CO2). En pratique la combustion n'étant jamais complète, de nombreux hydrocarbures sont émis : des hydrocarbures partiellement brûlés tels que les aldéhydes, les cétones, les acides carboxyliques, les monoxydes de carbone (CO), mais également des produits de craquage thermique comme la suie, l'acétylène ou l'éthylène. Des polluants particulièrement nocifs pour la santé sont également émis, dont les plus connus sont les oxydes d'azotes (NOx). Suite à une exposition au rayonnement solaire, des oxydants (peroxydes organiques, ozone, etc.) se forment après la sortie du pot d'échappement[21].

Même si les produits de la combustion de l'essence sont nombreux, l'eau, le dioxyde de carbone et l'azote sont largement majoritaires. Ces gaz ne sont pas dangereux – sauf l'azote lorsqu'il est oxydé en NOx – mais le CO2 est particulièrement gênant en raison de sa contribution au phénomène d'effet de serre[21].

Traitement des gaz d'échappement

Article détaillé : Pot catalytique.

Afin de diminuer les émissions de polluants, un pot catalytique est placé en sortie d'échappement du moteur. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un catalyseur ayant pour but de traiter chimiquement les gaz d'échappement afin de les rendre moins nocifs. Deux types de catalyseurs existent et ont des rôles différents. Les catalyseurs d'oxydation, qui facilitent l'oxydation des monoxydes de carbone et des hydrocarbures, et nécessitent, de ce fait, un excès d'air pour fonctionner, ce qui induit un mélange pauvre ou implique l'insufflation d'air secondaire ; les catalyseurs de réduction facilitent, quant à eux, la réduction des oxydes d'azotes par déficit d'air[22].

L'ajout en série de ces deux types de catalyseurs se nomme « catalyseur à double lit ». Il permet de traiter efficacement l'ensemble des polluants émis par le moteur à allumage commandé. Les catalyseurs à double lit présentent l'inconvénient d'être onéreux, en raison d'un fonctionnement en mélange riche et de l'ajout d'un dispositif d'insufflation d'air secondaire. Une solution à ce problème réside dans l'utilisation d'un catalyseur à trois voies, régulé en boucle fermée en fonction de la richesse du mélange[22].

Modélisation

Les choix technologiques utilisés pour la conception du moteur à allumage commandé, tels que l'injection directe et les charges stratifiées ou homogènes, influent de façon significative sur la loi de combustion du mélange. Certains modèles se basent sur des lois empiriques, permettant d'établir facilement des relations de combustion, mais ne sont pas très exploitables par la suite, tandis que d'autres modèles font appel à des connaissances physiques de combustion[23]. L'objectif de la modélisation est de définir la fraction brûlée de carburant en fonction de paramètres physiques (expérimentaux ou théoriques). Certains logiciels informatiques, tel que « Thermoptim »[24], permettent de réaliser une modélisation assez réaliste.

Loi de dégagement d'énergie

Influence des paramètres av et mv sur la fraction brûlée en fonction de l'angle du vilebrequin[18].

L'une des premières modélisations de la combustion consiste à considérer les lois empiriques de dégagement de chaleur, en supposant le gaz homogène dans toute la chambre de combustion. Le premier principe de la thermodynamique établit que l'énergie interne d'un gaz est la somme du travail W et de la chaleur Q échangés. En considérant le temps, on peut donc aisément établir la relation suivante de dégagement d'énergie, où Cv est la capacité calorifique à volume constant, P la pression et V le volume de la chambre[25] :

 m_{total} C_{v} \frac{{\mathrm d} T}{{\mathrm d} t} = \frac{{\mathrm d} Q_{comb}}{{\mathrm d} t} + \frac{{\mathrm d} Q_{parois}}{{\mathrm d} t} - P \frac{{\mathrm d} V}{{\mathrm d} t}

Une courbe de Wiebe – voir illustration ci-contre – permet de formaliser le taux de dégagement d'énergie par la fraction de carburant brûlée xb en fonction de l'angle de rotation du vilebrequin θ, de l'angle de début d'allumage θall, de la durée de combustion Δθcomb, ainsi que de paramètres av et mv sur lesquels il est possible de jouer suivant les lois de combustion[25],[18].

 x_{b} = 1 - exp[ -a_{v} ( \frac {\theta - \theta_{all}} {\Delta {\theta_{comb}}} )^{m_{v} + 1} ]

La valeur av désigne le pourcentage de masse de carburant brûlée par rapport à la masse introduite. Lorsque 99,9 % du carburant introduit est brûlé, av = 6,908. Plus la valeur de av est importante, plus la combustion est rapide et le pic de combustion important. La valeur de mv influence quant à elle le dégagement de chaleur. En effet, lorsque mv augmente, le pic de combustion est décalé et la combustion tardive. La loi de dégagement d'énergie est définie par deux indices : le CA50, angle du vilebrequin où 50 % de la masse est brûlée, et le HLC, hauteur de la loi de combustion[Note 2]. Ces indices sont déduits des valeurs empiriques de av et mv.

Front de flamme

Généralités

Une approche plus physique de la combustion consiste à prendre en compte la propagation d'un front de flamme sphérique dans la chambre de combustion lors de l'allumage, ainsi que les phénomènes de turbulence. Le front de flamme se propage dans la chambre de combustion avec une vitesse de propagation, dénommée « vitesse de flamme laminaire » UL dans le cas d'un mélange homogène, perpendiculaire au front de flamme. Cette vitesse dépend des propriétés du carburant ainsi que des phénomènes de diffusion de la chaleur. Une épaisseur de flamme δ, qui dépend de temps de combustion τcomb et du coefficient de diffusion thermique dth, est généralement définie[26] :

Illustration d'un écoulement laminaire (a) et d'un écoulement turbulent (b).
 \delta \approx \sqrt{\mathrm d_{th} \tau_{comb}} \approx \mathrm U_{\mathrm L} \tau_{comb}

Dans le cas d'un écoulement turbulent, i.e. non laminaire, la vitesse UT fluctue selon le champ turbulent, défini par le nombre de Reynolds Re (a fortiori de la viscosité ν) et la longueur de la turbulence l[26] :

 \mathrm U_{\mathrm T} = \frac {Re \times \nu}{l}

La combustion des gaz frais lors de la propagation du front de flamme est alors donnée par la formule suivante, définissant la masse de gaz brûlée en fonction de la surface du front A, de la masse volumique des gaz frais ρ et d'une masse imbrûlée de gaz χ entraînée par la flamme[27],[28] :

 -\frac{{\mathrm d} m_{b}}{{\mathrm d} t} = \rho A \mathrm U_{\mathrm T} + \frac {\chi}{\tau_{comb}}
Modèle de McCuiston et Lavoie

Le modèle de propagation du front de flamme développée par McCuiston et Lavoie considère que la propagation du front dans la chambre est définie par deux temps caractéristiques : un temps lié à la combustion et un temps lié à l'entraînement des gaz frais dans la zone de combustion. Lorsque l'étincelle surgit de la bougie d'allumage, elle enflamme le mélange. Dès lors, une masse me de gaz frais est entraînée dans la zone de combustion selon une vitesse ue, et est enflammée. Le présent modèle pose l'hypothèse que la distribution des fractions brûlées des masses entraînées est exponentielle[26] :

 m_e = \int_{0}^{t} \rho A_f u_e \, \mathrm dt' \rightarrow m_b = \int_{0}^{t} 1-e^{-(t-t')/\tau_{comb}} \rho A_f u_e \, \mathrm dt'

avec Af, la surface du front de flamme et ρ, masse volumique des gaz frais.

Allumage

Article détaillé : Allumage.

Allumage électromécanique

Le faisceau d'allumage, ici en jaune, relie l'allumeur à la bougie d'allumage.

L'allumage électromécanique d'un moteur à allumage commandé fonctionne sur le principe d'un rupteur permettant de réaliser des coupures intermittentes de courant, alimentant ainsi à tour de rôle les bougies d'allumage via le distributeur Delco. L'ensemble rupteur-distributeur est appelé allumeur. Le rupteur et le distributeur sont entraînés par un rotor, lui même lié à l'arbre à cames[29]. Dans les années 1970, le rupteur a été remplacé par un transistor, augmentant la fiabilité de l'allumage[30].

L'énergie électrique nécessaire est fournie par un générateur sous la forme d'une dynamo ou d'un alternateur, entraîné par le moteur. La batterie permet de fournir de façon continue une basse tension de 12 volts dénommée « courant primaire », que la bobine d'allumage transforme en hautes tensions, allant de 6 000 à 25 000 V. L'énergie est en effet accumulée durant un laps de temps, avant de se décharger sous haute tension[31]. Un condensateur est placé en parallèle sur le circuit primaire et permet de réduire le temps de rupture en augmentant la tension dans le circuit secondaire. Enfin, l'élément principal de l'allumage est la bougie d'allumage, équipée d'électrodes d'entre lesquelles l'étincelle jaillit[29].

Schéma récapitulatif du système d'allumage électromécanique.

Allumage électronique

Articles détaillés : Allumage électronique et Bougie d'allumage.

L'allumage électronique est actuellement la solution technique la plus utilisée, puisqu'elle est plus performante et plus précise que l'allumage électromécanique. Les moteurs disposent d'une bobine par bougie, l'allumage ne se faisant que lorsque c'est nécessaire grâce à l'électronique. Un capteur placé en regard des dents du volant d'embrayage permet de déterminer le régime moteur. La charge est, quant à elle, calculée en considérant la pression absolue (mesurée par un capteur piézo-résistif) régnant dans la tubulure d'admission. Les données de régime et de charge sont ensuite traitées par le calculateur qui définit l'angle d'allumage optimal grâce à une cartographie prédéfinie et entrée en mémoire[32].

Distribution des étincelles

Article détaillé : Allumeur.
Bobines nécessaire à l'allumage.

Distribution par distributeur

Sur les automobiles, il était habituel d'utiliser une seule bobine pour tous les cylindres et de distribuer les étincelles au moyen d'un Delco. Ce « distributeur rotatif », dont chacun des plots correspond à une bougie, est inventé en 1899 par le français Léon Lefebvre, mais il n'est industrialisé qu'en 1908 par les américains Edward Deeds et Charles F. Kettering, qui le commercialisent et le popularisent sous le nom de Delco.

Distribution à étincelle perdue

Sur les motocyclettes et désormais sur les automobiles, pour des raisons d'encombrement, le Delco est rarement utilisé. Un système à étincelle perdue est préféré, dans lequel une bobine est utilisée pour deux bougies. Les deux bougies sont montées en parallèle, et installées sur des cylindres dont les pistons sont décalés de 360°. Pour des cylindres décalés de toutes autres valeurs, une deuxième bobine est nécessaire.

À chaque fois que les pistons atteignent leur point mort haut, les deux bougies font une étincelle. Celle qui se produit dans le cylindre rempli de gaz frais enflamme le mélange, tandis que celle qui se produit dans le cylindre en fin d'échappement n'a aucun effet. De cette manière, un moteur à quatre cylindres peut n'être équipé que de deux bobines et deux rupteurs.

Avance à l'allumage

Principe

θ désigne l'avance à l'allumage.

Lors du déclenchement de l'étincelle par la bougie d'allumage, seule une petite fraction du carburant est immédiatement brûlée. La combustion, qui se propage ensuite en front de flamme par couches concentriques, grâce à la conductivité thermique du mélange, possède une vitesse de propagation et met un certain temps à parcourir la chambre de combustion. La vitesse de propagation dépend de l'enceinte de combustion et des caractéristiques physiques du mélange. Elle croit avec la température du carburant mais diminue lors que la pression augmente[33],[18].

Il est ainsi important de déclencher l'étincelle avant que le piston n'atteigne le point mort haut (PMH) sous peine de passer le PMH avant la combustion complète du mélange, et de perdre une part importante du rendement. En revanche un allumage trop précoce risque de provoquer la rupture d'éléments mécaniques[33]. L'avance à allumage est donc la différence entre le moment où l'étincelle est déclenchée et celui où le piston atteint son PMH. Cette avance peut être quantifiée en temps mais il est plus pertinent de la considérer en termes d'angle de la bielle par rapport à la normale à la tête du piston[34]. L'avance à l'allumage de base sur les automobiles est d'environ 10°.

Réglage

Cartographie de l'avance à l'allumage du moteur.

Les avances à l'allumage les plus favorables, dénommés généralement « avances optimales »[35], sont celles pour lesquelles le couple et/ou le rendement sont les meilleurs. Plus le moteur tourne vite, plus il faut augmenter l'avance. Lorsque l'avance est trop faible, le moteur ne fonctionne pas correctement, l'accélération est « creuse » et faible ; on parle alors de « retard à l'allumage »[Note 3]. En cas de forte charge demandée au moteur, l'allumage doit être, à l'inverse, déclenché plus tard. C'est pourquoi il est fréquent d'ajouter un système à dépression pour modifier l'avance, avec ici θ désignant l'avance à l'allumage et n le nombre de tours par minute.

\theta = \frac {n \times 360} {60 \times 1000}

Historiquement, la commande d'avance était manuelle (levier au guidon des motocyclettes Norton, delco au tableau de bord sur les Bugatti, etc.). Par la suite, elle fut généralement assurée par un mécanisme centrifuge. De nos jours, c'est un calculateur électronique qui gère l'allumage et donc l'avance, à l'aide d'un capteur de PMH et d'un dispositif indiquant la charge instantanée du moteur.

Afin de connaître l'avance à l'allumage, une lampe stroboscopique est branchée sur le contacteur de la bougie d'allumage. Un flash lumineux est émis lors du déclenchement de l'étincelle ce qui provoque, en raison de la vitesse de rotation du moteur permettant de mesurer l'avance par effet stroboscopique[36].

Pollution

L'avance à l'allumage, en raison d'une combustion provoquée plus tôt dans le cycle thermodynamique, favorise les émissions d'oxyde d'azote (NO). Lorsque le piston atteint son PMH, une plus grande fraction de carburant est déjà brûlée lors de l'avance, augmentant le pic de pression ainsi que le temps de séjour des gaz brûlés à haute température dans la chambre, deux conditions propices à la formation de NO[37].

Injection

Article détaillé : Injection (moteur).
Cartographie de l'injection de carburant. Source : Robert Bosch, Mémento de technologie automobile.

L'injection de carburant dans les moteurs à combustion interne peut être réalisée de deux manières : par injection indirecte, dans laquelle le mélange air-essence est réalisée par un carburateur en amont de la soupape d'admission, ou par injection directe, où l'essence est pulvérisée sous haute pression directement dans la chambre de combustion. Associée à un papillon, l'injection indirecte permet de réaliser des charges stratifiées, qui ont pour but de créer un mélange riche autour du point d'allumage de la bougie, ce qui limite les pertes d'énergie en chaleur[38].

À partir des années 1960, l'injection directe remplace progressivement l'indirecte, car elle permet de mieux contrôler la quantité de carburant et de réaliser des combustions plus performantes, en raison d'une diffusion plus fine de l'essence. En effet, étant donné que la combustion est réalisée par une bougie d'allumage, l'injection directe permet d'obtenir un mélange plus homogène[39].

Seuls les gaz et les mélanges gazeux ont une « structure parfaitement homogène »[40] si bien que le mélange air-essence doit être injecté sous forme de gouttelettes afin d'obtenir un mélange vaporisé. Lorsque les températures sont trop basses, notamment lors d'un démarrage à froid, le mélange est généralement enrichi en essence de telle sorte que le pourcentage de carburant « vaporisable » soit suffisant à l'allumage. On parle alors d'« enrichissement de démarrage à froid »[40].

L'injection directe, accouplée à d'autres systèmes mécaniques, permet par ailleurs de réaliser différentes combustions. L'injection de carburant sur une forme particulière de tête de pistons augmente, par exemple, le niveau de turbulence (injection swirl) dans la chambre de combustion et permet a fortiori d'améliorer l'homogénéité du mélange. L'injection directe, tout comme l'injection indirecte, peut permettre d'effectuer une charge stratifiée (injection tumble)[38].

Lubrification et refroidissement

Hormis lorsqu'ils sont destinés à une utilisation en hautes performances (par exemple en compétition automobile ou sur des modèles de prestige), les moteurs à allumage commandé ne sont pas exigeants en termes de lubrification. En règle générale, cette dernière est assurée par une pompe à engrenages actionnée par le moteur, un filtre permettant de retirer les impuretés de l'huile, et une série de canalisations permettant d'amener l'huile aux endroits nécessitant un graissage. La pompe aspire l'huile située dans le carter avant de la distribuer. Les cylindres sont quant à eux lubrifiés par projection, c'est-à-dire que l'huile est projetée dans l'espace moteur grâce aux rotations rapides du vilebrequin. Certains moteurs s'équipent d'échangeurs eau-huile permettant de limiter l'échauffement de l'huile[41].

Le refroidissement, particulièrement nécessaire pour la culasse et le bloc-cylindres, est quant à lui assuré par la circulation d'un fluide absorbant de façon optimale la chaleur, généralement un mélange proportionnel d'eau et d'éthylène glycol[41].

Suralimentation

Article détaillé : Suralimentation.
Entrée d'air du turbocompresseur.

Le but de la suralimentation dans un moteur à explosion est d'augmenter la pression de l'air admis dans la chambre de combustion afin d'accroître le rendement. En augmentant la masse volumique de l'air, on accentue la puissance spécifique. Le taux de suralimentation désigne ainsi l'augmentation de densité de l'air admis dans la chambre de combustion en comparaison à un moteur atmosphérique, i.e. non suralimenté. Dans un moteur à combustion interne, étant donné que ce taux est limité par le phénomène de cliquetis, le taux de compression du moteur est généralement inférieur à celui d'un moteur atmosphérique[42].

Parmi les différentes techniques de suralimentions, deux grandes catégories sont généralement distinguées : les compresseurs, parfois dits volumétriques ou mécaniques, et les turbocompresseurs. Un turbocompresseur est, comme son nom l'indique, un compresseur entraîné par une turbine, qui utilise l'énergie cinétique des gaz d'échappement, ce qui permet de ne pas « consommer » de couple efficace, tandis qu'un compresseur volumétrique est entraîné mécaniquement par le vilebrequin. Les technologies utilisées pour l'étage de compression sont différentes, car les régimes de rotation obtenus diffèrent d'un ordre de grandeur. Les compresseurs volumétriques ont néanmoins l'avantage d'être efficaces dès les bas régimes, sans temps de réponse, mais leur régime reste proportionnel à celui du moteur, ce qui limite les possibilités d'optimisation[42]. La compression d'un gaz s'accompagnant d'une élévation de sa température nuisible au rendement de la combustion, ces systèmes sont souvent associés à un échangeur de température.

D'autres solutions, moins mécaniques, existent également comme la suralimentation naturelle — liée à la géométrique des tubulures d'admission —, la suralimentation par résonance obtenue grâce au phénomène de résonance de Helmholtz ou encore la suralimentation par systèmes d'admission à géométrie variable[42].

Avantages et inconvénients

Le célèbre moteur W16 de la Bugatti Veyron est un moteur à allumage commandé.

En raison de leur utilisation généralement commune, il est d'usage de comparer les moteurs à allumage commandé aux moteurs Diesel. Les avantages de l'un correspondent naturellement aux inconvénients de l'autre et vice-versa.

Le moteur à allumage commandé est relativement plus léger ; la conception même des moteurs Diesel nécessitant de surdimensionner leurs pièces. Il est donc relativement plus silencieux, puisque l'explosion du gazole, par auto-inflammation, provoque une onde de choc importante dont le bruit – une sorte de claquement – est caractéristique des Diesel. Généralement, le moteur à allumage commandé est plus vif dans les bas régimes et lorsqu'il est froid, car l'allumage se fait par l'intermédiaire d'une bougie. Les régimes moteurs étant de surcroît plus élevés, les véhicules de prestige ou à vocation sportive sont généralement munis de moteurs à allumage commandé[43].

Néanmoins, le rendement thermodynamique théorique du moteur essence est plus faible que celui du Diesel, de l'ordre de 30 % à 35 % pour l'essence contre 40 % à 45 % pour le Diesel en moyenne[Note 4], en raison des taux de compression plus faibles. Le logiciel de simulation Thermoptim fournit, à conditions identiques, un rendement de 33 9 %[44] pour le moteur à allumage commandé et 40 1 %[45] pour le moteur Diesel.

Plus le taux de compression est élevé, plus la combustion est complète et la consommation spécifique réduite. Les consommations de carburant sont plus élevées dans les moteurs à allumage commandé, car outre la question du rendement déjà évoquée, le contenu énergétique de l'essence est plus faible que celui du gazole. Sans recours aux technologies du downsizing, le couple obtenu est plus faible à bas régime et les émissions de CO2 plus élevées que pour un moteur Diesel équivalent. Il est cependant plus facile d'obtenir une puissance plus importante en raison d'un régime moteur maximal environ une fois et demie supérieur à celui des moteurs Diesel pour les moteurs d'automobiles courants[43],[Note 5].

Annexes

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Notes et références

Notes

  1. Le mélange est dit « pauvre » si l'air est en excès par rapport à l'essence, et le mélange est « riche » si c'est l'essence qui est en excès.
  2. Il s'agit de la valeur maximale de la loi de dégagement d'énergie.
  3. Cette expression est passée dans le langage courant, désignant par exemple une personne peu réactive.
  4. Le rendement des moteurs chute à faible vitesse. Pour le moteur à allumage commandé, il est d'environ 8 % en ville.
  5. La plupart des moteurs Diesel ne peuvent dépasser les 4 500 à 5 000 tr/mn, alors que les moteurs à allumage commandé sont capables d'atteindre 9 000 tr/mn, et fréquemment 7 000 tr/mn, pour les modèles de série, et jusqu'à 18 000 tr/mn en Formule 1.

Références

  1. a , b  et c (fr) Emmanuelle Faure, Jean-Claude Guibet (1997), Quelques jalons de l'histoire des moteurs, p. 124-125. Consulté le 30 avril 2009
  2. (fr) Technique : Le moteur deux temps sur Motorlegend, p. 1. Consulté le 24 mai 2009
  3. (fr) Technique : Le moteur quatre temps sur Motorlegend, p. 1. Consulté le 24 mai 2009
  4. (fr) Technique : Le moteur boxer sur Motorlegend. Consulté le 24 mai 2009
  5. (fr) Histoire des moteurs à piston rotatif, de 1588 à Félix Wankel sur rotativementvotre.org. Consulté le 3 mai 2009
  6. (fr) Gnome, Rhône, Gnome-Rhône le B.A.-ba des motoristes aéronautiques français sur Le comptoir de l'aviation. Consulté le 4 juin 2009
  7. (fr) Technique : L'allumage sur Motorlegend. Mis en ligne le 4 juillet 2005, consulté le 15 juin 2009
  8. (en) E. Eckermann, World history of the automobile, p. 164-165
  9. (fr) Jean-Jacques Dupuis, « La culasse et ses pièces » sur Gazoline. Consulté le 15 juin 2009
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  12. a  et b (fr) Taux de compression variable MCE-5 sur Challenges. Consulté le 9 mai 2009
  13. a  et b (fr) Le moteur VCR MCE-5 à taux de compression variable sur L'automobile sportive. Consulté le 9 mai 2009
  14. (fr) La part des voitures diesel devrait passer à 30 % d’ici à 2020 sur CCFA. Consulté le 9 mai 2009
  15. (fr) Les énergies pour les transport : avantages et inconvénients. Consulté le 4 juin 2009
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Bibliographie

  • Raymond Brun, Science et technique du moteur diesel industriel et de transport, vol. 1, Editions TECHNIP, 1981 (ISBN 978-2710804123) 
  • Christian Bromberger, Denis Chevallier, Carrières d'objets : innovations et relances, Editions MSH, 1999 (ISBN 978-2735108466) 
  • Paul Degobert, Automobile et pollution, Editions TECHNIP, 1992 (ISBN 978-2710806288) 
  • Emmanuelle Faure, Jean-Claude Guibet, Carburants et moteurs, Editions TECHNIP, 1997 (ISBN 978-2710807056) 
  • Éric Du Pasquier, Investigation des incendies de véhicules automobiles, PPUR Presses Polytechniques, 2003 (ISBN 978-2880745318) 
  • Jean Trapy, Moteur à allumage commandé, Les Techniques de l'Ingénieur 
  • Vanessa Picron, Alexis Morcrette, Ilhame Maggartou, Claudine Rochette, Allumage commandé pour moteur à prémélange : nécessité et principe, Les Techniques de l'Ingénieur 
  • Philippe Guibert, Modélisation du cycle moteur : Approche zérodimensionnelle, Les Techniques de l'Ingénieur 
  • Philippe Guibert, Modélisation du cycle moteur : Moteur à allumage commandé, Les Techniques de l'Ingénieur 
  • (en) John Leask Lumley, Engines : an introduction, Cambridge University Press, 1999 (ISBN 978-0521644891) 
  • Robert Bosch, Mémento de technologie automobile, Technip, 2002 (ISBN 978-3934584808) 
  • (en) Erik Eckermann, World history of the automobile, SAE, 2001 (ISBN 978-0768008005) 

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