- Montfort-l'Amaury
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Montfort-l’Amaury
L'hôtel de ville.Administration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Rambouillet Canton Montfort-l'Amaury
(chef-lieu)Code commune 78420 Code postal 78490 Maire
Mandat en coursHervé Planchenault
2008-2014Intercommunalité Aucune Site web www.ville-montfort-l-amaury.fr Démographie Population 3 102 hab. (2008) Densité 543 hab./km² Gentilé Montfortois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 98 m — maxi. 183 m Superficie 5,71 km2 Montfort-l’Amaury est une commune française, située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Montfort-l’Amaury, située à 45 km à l'ouest de Paris et 18 km au nord de Rambouillet, se situe au sud de la plaine qui porte son nom, dans une zone de coteaux au nord du massif forestier de Rambouillet.
Hydrographie
La commune est arrosée par le ruisseau des Gaudigny, de plus il existe deux étangs (Ville et Plaine).
Communes limitrophes
Transports et voies de communications
Réseau routier
Les voies de circulation qui relient Montfort-l'Amaury aux autres villes du département sont :
- au nord : la RD 76 vers la gare à Méré, la RN 12 et la direction de Thoiry ;
- à l’est : la RD 13 vers Maurepas, la RN 10 et au-delà Chevreuse ;
- au sud-est : la RD 155 vers Les Mesnuls ;
- au sud : la RD 138 vers Saint-Léger-en-Yvelines ;
- au sud-ouest : la RD 112 vers Gambais et au-delà Gressey ;
- à l’ouest : la RD 172 vers Grosrouvre ;
- au nord-ouest : la RD 155 vers Galluis.
Desserte ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Montfort-l'Amaury - Méré qui est situé à 4 km sur la commune de Méré.
Bus
La commune est desservie par :
- les lignes 2, 5, 8, 9, 10, 11 et 13 de la société de transport Veolia Transport Houdan ;
- les lignes 01, 09, 15 et 19 de la société de transport Veolia Transport Rambouillet ;
- les lignes 5 et 318 de la société de transport Hourtoule.
Histoire
Héraldique
Les armes de Montfort-l'Amaury se blasonnent ainsi :
de gueules au lion à la queue fourchée d’argent, au chef d'hermine.
Ce blason est celui des comtes de Montfort.
Historique
Montfort-l’Amaury a pris le nom d’Amaury Ier, le premier comte de Montfort.
C’est le roi Robert II (972-1031) qui fit construire le château-fort en 996 sur la butte de Montfort.
Montfort-l’Amaury fut le fief de la famille des Montfort depuis le début du XIe siècle avec Guillaume de Hainaut. Son fils, Amaury Ier (1028-1053), fit construire les remparts dont on peut voir encore des vestiges.
La seigneurie de Montfort-l’Amaury est érigée en comté au profit du fils de Simon IV (1165-1218).
Au cours de la guerre de Cent Ans (1337-1453), le château fort fut détruit par les Anglais.
Le comté de Montfort fut lié au duché de Bretagne à la suite du mariage de Yolande de Montfort avec Arthur II de Bretagne en 1292. Il reviendra à la couronne de France en 1547 lors de la réunion définitive du duché de Bretagne à la France par l’accession au trône de France de son dernier duc Henri II après qu’Anne de Bretagne (1477-1514) eut épousé successivement les rois de France Charles VIII et Louis XII et que sa fille Claude de France (1499-1524) eut épousé François Ier.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001 en cours Hervé Planchenault[1] UMP Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Montfort-l'Amaury comptait 3 102 habitants (soit une diminution de 1 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 280e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 961e en 1999, et le 87e au niveau départemental sur 262 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Montfort-l'Amaury depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[2], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[3]. Pour Montfort-l'Amaury, le premier recensement a été fait en 2004[4], les suivants étant en 2009, 2014, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Montfort-l'Amaury, est une évaluation intermédiaire[5].
Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec 3 135 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,7 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 45,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 17,4 %, 30 à 44 ans = 19,1 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 22 %) ;
- 54,7 % de femmes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 11,9 %, 30 à 44 ans = 16,6 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 35,5 %).
Économie
- Commune résidentielle
- Tourisme
Enseignement
La commune possède[11] :
- une école maternelle publique (Jean Constant)[Note 1] ;
- une école élémentaire publique ;
- un collège public (Maurice Ravel) ;
- groupe scolaire privé Saint Louis / Notre Dame du Bel-Air.
Sport
- Le 7 mars 2010, la commune a accueilli le départ et l'arrivée du prologue de la course de cyclisme Paris-Nice 2010.
- Le 7 mars 2011, la commune a accueilli le départ de la 2e étape de la course de cyclisme Paris-Nice 2011.
Lieux et monuments
La commune compte six monuments historiques :
- Château-fort de Montfort : construit au XIIe siècle, détruit au cours de la guerre de Cent Ans, il n’en subsiste que les ruines du donjon, appelé tour Anne-de-Bretagne, qu'on fit construire ultérieurement pour Anne de Bretagne. Les ruines sont classées MH depuis 1862[12] ;
- Église Saint-Pierre : église des XVe et XVIe siècles, d’une taille impressionnante et rare pour une petite cité, construite par Anne de Bretagne en lieu et place d’une église médiévale du XIe siècle. André de Foix, seigneur de Montfort de 1524 à 1540, amplifiera les aménagements entrepris sous le dernier règne breton. L’église est classée MH depuis 1840[13] ;
- Cimetière des XVe et XVIe siècles, entouré de galeries, semblables à celle d’un cloître, ayant servi de charniers pour l’inhumation des corps retirés de l’ancien cimetière à l’emplacement de l’église. Le cloître et la porte sont classés MH[14] ;
- Château de Groussay, du XIXe siècle, propriété privée classée MH[15] ;
- La maison de Maurice Ravel, le Belvédère, est une demeure du XXe siècle qui se trouve au pied des ruines du donjon et qui surplombe le sud de la ville. Maurice Ravel y a vécu de 1921 à sa mort en 1937. Elle a été transformée en musée. La maison est inscrite MH[16] ;
- hôtel du XVIIe, inscrit MH[17].
- Remparts des XIe et XIIe siècles dont il ne reste que quelques vestiges et la porte Bardoul.
- Prison du XIIIe siècle[18].
- De nombreuses maisons à colombages dans les petites rues de la ville.
- Sept jardins ont fait l’objet d’un pré-inventaire dont ceux du Berlvédère et du château de Groussay.
Cinéma
C'est à Monfort-l'Amaury qu'ont été tournés les extérieurs :
- du début du film Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot, en 1943 ;
- de Poil de carotte de Paul Mesnier en 1951 ;
- de Elena et les hommes de Jean Renoir en 1955-1956 (Vue aérienne de Montfort-l'Amaury figurant la petite ville où se passe une partie de l'action).
Activités festives
- Pardon Breton : Le premier Pardon Breton eut lieu en 1899 et le dernier Pardon eut lieu en 1977. En 1999, Montfort fêta le centenaire de ce Pardon breton pour témoigner d’un passé qui a fortement marqué l’identité de la commune. En 2009, Montfort légitima le 110e anniversaire du Pardon breton.
Jumelage
Personnalités liées à la commune
- Simon IV de Montfort, seigneur de Montfort de 1188 à 1218, chef de la croisade contre les Albigeois en 1209.
- Anne de Bretagne (1477-1514), qui séjourna cinq ans à Montfort-L'Amaury ; on lui doit le Donjon et l'église Saint-Pierre.
- André de Foix (1490-1547), dit Lesparre, seigneur de Montfort de 1524 à 1540.
- Pierre Dupuis (1610-1682), peintre, né à Montfort.
- François Petau de Maulette (1742-1805), député de la noblesse et commandant de la garde nationale de la commune, y est décédé et enterré.
- Louis Groult des Rivières (1743-1832), général-comte, y est décédé.
- Jean-Antoine Roucher (1745-1794), poète.
- Mathieu Jean Félicité, duc de Montmorency-Laval (1766-1826), député puis ministre.
- Pierre-Luc-Charles Ciceri (1782-1868), peintre décorateur de théâtre.
- Victor Hugo (1802-1885), écrivain.
- Adolphe de Dion (1823-1909), archéologue du château.
- Septime Le Pippre (1833-1871), petit-fils du précédent, peintre, aquarelliste et militaire, y est né.
- Georges Bizet (1838-1875), compositeur.
- Gustave Kahn (1859-193[6), poète symboliste, a résidé Palais nomade, rue St Pierre.
- Marcel Habert (1862-1937), député[20], secrétaire de la Ligue des patriotes.
- Léon Durocher[21], chansonnier et créateur du pardon breton montfortois en 1899.
- Maurice Ravel (1875-1937), musicien.
- Emilio Terry (1890-1969), architecte et décorateur qui travailla plus de 15 ans pour Charles de Beistegui au château de Groussay.
- Germaine Beaumont (1890-1983), journaliste et romancière y est décédée.
- Marcel Herrand (1897-1953), acteur, y est décédé.
- Jacques de Lacretelle (1888-1985) a été nommé conseiller municipal de Montfort en 1945.
- Jean Anouilh (1910-1987), écrivain.
- Georges Marchal (1920-1997), acteur, y est inhumé.
- Dany Robin (1927-1995), comédienne repose dans le cimetière non loin de son ex-mari Georges Marchal.
- Jean-Pierre Rassam (1941-1995), producteur de cinéma, y est décédé et inhumé.
- Thierry Gilardi (1958-2008), journaliste et commentateur sportif, y a vécu et y est inhumé.
- Guillaume Canet a fait ses classes de primaire, collège et lycée dans l'établissement scolaire Saint-Louis/Notre-Dame du Bel-Air où il est revenu le 22 avril 2005 accompagné de Thierry Gilardi pour participer à une journée de solidarité au profit de l'association ELA.
- Julien Rassam (1968-2002), fils de Claude Berri, y est décédé et inhumé.
- Claude Berri (1934-2009), producteur de cinéma.
- Florent Pagny, chanteur.
- Didier Barbelivien, auteur compositeur.
- Johnny Hallyday, chanteur.
- Gérard Lenorman, chanteur.
- Charles Aznavour, chanteur.
- Philippe Starck, designer.
- Chantal Thomass, créatrice de mode.
- Omar Sy, humoriste et acteur.
Notes et références
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture des Yvelines.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département des Yvelines sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 10 mai 2011.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 10 mai 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 10 mai 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 10 mai 2011.
- Évolution et structure de la population à Montfort-l'Amaury en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 10 mai 2011.
- Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 10 mai 2011.
- Site officiel de l'inspection académique des Yvelines.
- Notice no PA00087549, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00087551, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00087550, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00087795, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00132998, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Notice no PA00087552, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
- Montfort l'Amaury - Tourisme.
- Nickenich sur la WP germanophone. voir
- Marcel Habert, site web de l'Assemblée nationale.
- Léon Durocher, site web de la commune.
- Note 1: Nom donné à l'école en souvenir d'un bienfaiteur de la commune. délibération conseil municipal 1970. Accord Inspection académique 1970.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes des Yvelines
- Plaine de Montfort-l'Amaury
- Forêt de Rambouillet
- Liste des comtes de Montfort-l'Amaury
Bibliographie
- André Rhein, La seigneurie de Montfort en Iveline, depuis son origine jusqu'à son union au duché de Bretagne (Xe-XIVe siècle) Imprimerie Aubert, Versailles 1910, 360 p. (publication de la Société archéologique de Rambouillet).
- Michel Foucault, Le canton de Montfort l'Amaury à travers les cartes postales, Edts H. de Froberville, 1990, (ISBN 2-907659-04-9), 330 p.
- M.-J. L'Hermitte, Histoire de Montfort-l'Amauy, Res Universis, Monographies des villes et villages de France, Paris 1990, (ISBN 2-87760-307-5) (réédition de l'ouvrage paru en 1825 sous le titre Précis sur la ville de Montfort-l'Amaury et l'histoire chronologique des seigneurs de cette ville depuis la construction de son château jusqu'à la Révolution de France - 996-1792).
- Marie-Huguette Hadrot, Montfort-l'Amaury de l'an mil à nos jours, Somogy - éditions d'art, Paris, 2002, (ISBN 2-85056-563-6), 191 p.
Liens externes
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