- Saint-Germain-de-la-Grange
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Saint-Germain-de-la-Grange
La mairie.Administration Pays France Région Île-de-France Département Yvelines Arrondissement Rambouillet Canton Montfort-l'Amaury Code commune 78550 Code postal 78640 Maire
Mandat en coursBertrand Hauet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Yvelines Site web www.saint-germain-de-la-grange.net Démographie Population 1 827 hab. (2008) Densité 349 hab./km² Gentilé Saint-Germanois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 57 m — maxi. 170 m Superficie 5,23 km2 Saint-Germain-de-la-Grange est une commune française, située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune de Saint-Germain-de-la-Grange se trouve dans le sud-ouest de la plaine de Versailles. L'habitat est rassemblé dans deux bourgs distincts, le village de Saint-Germain-de-la-Grange proprement dit (le Bourg), situé à peu près au centre du territoire de la commune et abritant la mairie, et au sud le hameau de Châtron, étagé sur la pente nord de la butte de Neauphle-le-Château, en lisière de cette commune et de Plaisir.
Il s'agit dans les deux cas de maisons individuelles construites en dehors du noyau ancien du village dans des lotissements relativement récents.
Le territoire communal s'étend sur le versant nord de la vallée du rû du Maldroit, affluent de rive droite de la Mauldre, au pied de la butte-témoin sur laquelle est établie la ville de Neauphle-le-Château. Il est relativement accidenté en pente marquée vers le nord. Sa limite nord suit essentiellement le cours du rû du Maldroit. Ce territoire est peu urbanisé (15 %) et pratiquement pas boisé. Il est consacré essentiellement à l'agriculture (céréales, colza).Hydrographie
L'aqueduc de l'Avre orienté ouest-est passe au sud du village.
Communes limitrophes
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est desservie par la voirie communale qui donne accès à deux axes plus importants : les départementales D 11 (Saint-Cyr-l'École à Bréval) au sud et D 119 (Thiverval-Grignon à Hargeville) au nord.
Desserte ferroviaire
La ligne de Saint-Cyr à Surdon passe par le territoire communal. De plus il existe une bifurcation vers Mantes-la-jolie par la ligne de Plaisir - Grignon à Épône - Mézières.
Les gares ferroviaires les plus proches de la commune sont celles de Beynes à 4 km, Villiers - Neauphle - Pontchartrain à 4,5 km et Plaisir - Grignon à 5 km.
Bus
La commune est desservie par les lignes 12, 18, 112, 118, 218 et 318 de la société de transport Hourtoule.
Sentier de randonnée
La commune est également traversée par un sentier de grande randonnée, le GR 1 (tour de l'ïle-de-France).
Autres
Une double ligne à haute tension est orientée ouest-est dans le sud de la commune.
Histoire
Héraldique
Les armes de Saint-Germain-de-la-Grange se blasonnent ainsi :
Tranché au premier d'azur à trois colombes d'argent, au second de gueules à un chien passant d'or, une bande du même chargée de cinq coquilles de sable brochant sur la ligne de partition.
Historique
L’origine de Saint-Germain-de-la-Grange n’est pas connue. Mais, on estime que c’est entre le IXe et le XIe siècle que le nom de Saint-Germain (496-576), nommé évêque de Paris au VIe siècle par le roi Childebert (fils de Clovis) en 555, lui a été donné. Un sarcophage de cette époque a été retrouvé dans la commune.
La Grange provient vraisemblablement de l’existence pendant plusieurs siècles d’un ensemble de bâtiments construits selon l’architecture cistercienne. Il était composé de plusieurs granges et d’un bâtiment principal d’habitation où logeaient des Frères Converts. Une autre origine pourrait provenir de l’existence d’une grange destinée à contenir les produits de la dîme qui était un impôt représentant un dixième de tout ce qui croissait et naissait au bénéfice des seigneurs et du clergé. C’était l’endroit où étaient collectés les impôts. Ce privilège donna lieu, dès le Moyen Âge, à de fructueuses transactions, parfois irrégulières, que Charlemagne dénonça.
Avant 1179
À l’époque gauloise, Saint-Germain-de-la-Grange était situé à l’extrême ouest du territoire des Parisii. La frontière avec celui des Carnutes était matérialisée par la Mauldre qui prend sa source à Coignières (169 mètres d’altitude). Son cours s’étend sur 30 kilomètres jusqu’à la Seine (18 mètres d’altitude).XIIIe siècle
Le fief de Saint-Germain dépendait de la baronnie de Neauphle-le-Château et se trouvait administré par les seigneurs de Chateron. Ils ont habité le hameau actuel de Chatron situé sur le point culminant de la commune.XVe siècle
Mathurin de Harville, né en 1459, fut seigneur de la Grange. Le roi Louis XI cède, en 1450, la châtellerie de Neauphle-le-Château à François Ier, duc de Bretagne, qui se trouve ainsi rattachée au comté de Montfort. Charles VIII, le 6 mai 1484, déclare que Saint-Germain de Morainville est réuni au Comté de Montfort.XVIIe siècle
Le 12 mai 1682, Pierre de Bellièvre vend à André Potier, chevalier, seigneur de Novion (Novigentum) et conseiller au Parlement, le Marquisat de Grignon et la Seigneurie de Saint-Germain-de-la-Grange.XVIIIe siècle
En 1789, les Révolutionnaires ont voulu faire disparaître tout ce qui rappelait la dîme. De nombreux documents ont été détruits et le village changea plusieurs fois de nom. Le 28 mars 1789, Nicolas Hautdecoeur, laboureur né à Vicq en 1729, fut élu député à l’Assemblée Nationale comme représentant du tiers état. L'église Saint Martin fut rapidement détruite peu après la profanation et la destruction des tombeaux royaux de la basilique Saint-Denis le 8 août 1793. La paroisse est rattachée depuis 1793 à celle de Villiers-Saint-Frédéric.XIXe siècle
En 1814, la commune ne compte plus que 169 habitants à cause de la saignée des guerres napoléoniennes. Symboles de l’Ancien Régime en 1789, les terres rattachées à la cure furent confisquées et vendues comme biens nationaux. À la Restauration, la commune va devenir un autre symbole : celui de la Révolution. Plus rien ne sera alors fait pour elle.XXe siècle
Jusqu'à 1960, cinq fermes existaient .Cinq familles différentes en étaient propriétaire. A l'école il n'y avait qu'une classe unique avec seulement 12 élèves ,enfants d'agriculteurs ,d'ouvriers agricoles et de cheminots .XXIe siècle
Au début du XXIe siècle, deux fermes existent encore. Une seule est réellement exploitée. Les autres surfaces agricoles sont toujours exploitées par des agriculteurs n’habitant pas le village.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1998 en cours Bertrand Hauet[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Germain-de-la-Grange comptait 1 827 habitants (soit une augmentation de 13 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 467e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 593e en 1999, et le 111e au niveau départemental sur 262 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Germain-de-la-Grange depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[2], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[3]. Pour Saint-Germain-de-la-Grange, le premier recensement a été fait en 2004[4], les suivants étant en 2009, 2014, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Saint-Germain-de-la-Grange, est une évaluation intermédiaire[5].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 1 827 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 24,1 %, plus de 60 ans = 18,3 %) ;
- 49,6 % de femmes (0 à 14 ans = 21,3 %, 15 à 29 ans = 12,5 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 23,2 %, plus de 60 ans = 19,2 %).
Économie
- Commune rurales et sans commerces.
- Deux zones d'activtés : PAVY I et PAVY II où sont installées plus de dix PME.
- La population en est majoritairement résidentielle.
Enseignement
La commune possède[11] :
- une école maternelle publique (Elie Ferrier) ;
- une école élémentaire publique (Jules Gohard).
Sport
Lieux et monuments
- Grange aux dîmes : bâtiment qui servait sous l'ancien régime à stocker les céréales collectées au titre de la dîme (sentier de la Grange-aux-Dîmes).
- Croix, place Alphonse-Mainguet : cette croix marque l'emplacement de l'église paroissiale brûlée pendant la Révolution.
Activités festives
Autrefois
- Dans les années 1950 et 1960, pendant les vacances de Noël et tous les 14 juillet il y avait la fête de l'école avec des spectacles créés par les élèves et leur maitresse d'école, avec remise de cadeaux et de friandises pour la fête de Noël, et la remise des prix suivi d'un banquet avec les habitants du village pour le 14 juillet .
- Le 11 novembre et le 8 mai il y avait le dépôt d'une couronne de fleurs au monuments aux morts par les enfants de la classe unique de l'école, leur maîtresse et les personnalités locales (Les élus municipaux et le garde champêtre). La couronne était confectionnée avec le cercle d'une roue de vélo, avec des bouquets de fleurs cueillies par les habitants du village dans leurs jardins et dans les champs par les élèves. A cette époque la commune n'était pas riche mais tous les habitants était associés à toutes les fêtes et commémorations.
Aujourd'hui
- La Fête du village a lieu au mois de juin.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture des Yvelines.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département des Yvelines sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 9 mai 2011.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 9 mai 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 9 mai 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 9 mai 2011.
- Évolution et structure de la population à Saint-Germain-de-la-Grange en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 9 mai 2011.
- Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 9 mai 2011.
- Site officiel de l'inspection académique des Yvelines.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Catégories :- Commune des Yvelines
- Commune de France sans église
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