- Louis Des Aix de Veygoux
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Louis Charles Antoine Desaix
Pour les articles homonymes, voir Desaix (homonymie).Louis Charles Antoine Desaix Surnom Le sultan juste Naissance 17 août 1768
Ayat-sur-Sioule (Puy-de-Dôme)Décès 14 juin 1800 (à 31 ans)
Marengo (Piémont)Mort au combat 14 juin 1800 (à 31 ans)
Marengo (Piémont)Origine France Allégeance Armée française Grade Général de division Service 1783 - 1800 Conflits Guerres de la Révolution
Campagne d'Égypte
Campagne d'Italie (1799-1800) (†)Commandement Armée du Rhin, par intérim
Armée d'AngleterreHommage Place de Jaude à Clermont-Ferrand
Son nom inscrit sur l'arc de triompheAutres fonctions Commissaire-ordinaire des guerres Image : Desaix par Andrea Appiani (1800), Versailles, Musée National Louis Charles Antoine Desaix, né le 17 août 1768[1] au château d'Ayat, à Saint-Hilaire d'Ayat, (actuellement Ayat-sur-Sioule), mort le 14 juin 1800 à Marengo (Piémont), est un général français qui s'est illustré lors des guerres révolutionnaires et sous les ordres de Bonaparte, notamment en Égypte et en Italie. Selon l'usage de l'époque, afin de se distinguer de son frère, il ajouta à son nom celui du fief de la famille Desaix et prit pour nom Desaix de Veygoux.
Sommaire
Biographie
Né près de Riom, en Auvergne, d'une famille noble. [2]
Une éducation militaire
À partir du 18 octobre 1776, alors qu'il n'a que huit ans, il est éduqué à l'École militaire d'Effiat, dirigée par une congrégation d'oratoriens. À quinze ans, en 1783, il est nommé sous-lieutenant dans le Régiment de Bretagne.
Le choix de la République
En 1791, il quitte le régiment de Bretagne pour retourner en Auvergne où il est nommé Commissaire ordinaire des guerres à Clermont-Ferrand.
En 1792, la majeure partie de sa famille émigre, effrayée par la Révolution. Il se refuse à la suivre et part servir contre les forces de la coalition dans l'armée du Rhin. Il y est nommé aide de camp du commandant en chef Victor de Broglie.
Ayant montré une rare bravoure et une grande présence d'esprit à la prise des lignes de Wissembourg, il est nommé général de brigade en 1793, à 25 ans, ce qui fait de lui, lors de sa nomination, le plus jeune général de l'armée française.
Moreau, juste appréciateur du mérite militaire, le nomme général de division dans l'armée de Rhin-et-Moselle le 2 septembre 1794 ; Desaix prend la plus grande part aux victoires de cette brillante campagne de l'an IV, qui illustre le nom de Moreau. Il a participé la blocus de Mayence[3]. De brillants succès militaires en 1794 et 1795 conduisent à sa nomination comme commandant en chef par intérim de l'armée du Rhin[4] en janvier 1796.
Du 26 octobre 1797 au 27 mars 1798 le général Desaix est commandant en chef de l'armée d'Angleterre.
La campagne d'Égypte
Article détaillé : Campagne d'Égypte.Lorsqu'il rencontre Napoléon Bonaparte[5] à Passenario en Italie en 1797, celui-ci lui confie l'organisation d'un convoi maritime pour la campagne d'Égypte, où il remplira la fonction d'amiral. Durant l'expédition d'Egypte, Desaix participe à la prise de Malte, puis à celle d'Alexandrie, écrase les mamelouks à Chébreiss (13 juillet 1798) et s'illustre brillamment lors de la bataille des Pyramides[6](21 juillet 1798).
Il reçoit ensuite l'ordre d'aller faire la conquête de la Haute-Égypte, et d'y achever la destruction des Mamelouks. Il livre divers combats à Sonaguy, à Thèbes, à Sienne à Gosseys et triomphe partout. Son administration est telle qu'elle lui vaut, de la part des vaincus eux-mêmes, le glorieux surnom de Sultan juste.
Par ailleurs, en homme instruit, il procure aux scientifiques chargés de reconnaître le pays tous les renseignements qu'il a recueillis en recherchant lui-même les ruines et les monuments importants.
Rappelé de Haute-Égypte, il bénéficie de la convention d'El-Arich signée par Kléber avec les Turcs et les Anglais et s'embarque pour l'Europe le 3 mars 1800. À peine est-il arrivé à Livourne, que l'amiral anglais Keith le déclare prisonnier, au mépris des conventions, et affecte de confondre Desaix avec les soldats qu'il raccompagne[7].
Délivré par un ordre supérieur des mains de l'amiral Keith, Desaix écrit de Toulon au premier Consul[8]. Peu de temps après, sans même avoir revu sa famille, il part pour l'armée d'Italie.
La bataille de Marengo
Article détaillé : Campagne d'Italie (1799-1800).Le 5 mai 1800, de retour à Toulon, Desaix rejoint Bonaparte en Italie, où les troupes françaises sont confrontées aux Autrichiens.
Arrivé à l'armée la veille de la bataille de Marengo, il y commande la réserve qui va changer la face des affaires. Le 14 juin, les deux armées s'affrontent à bataille de Marengo. Envoyé sur ordre de Napoléon Bonaparte à la recherche de l'armée ennemie sur la route de Gênes, Desaix revient sur ses pas en entendant tonner des canons sur ses arrières (à moins que ce ne soit sur réception d'un contrordre, les deux versions ont leurs partisans). Les troupes françaises ont en effet été attaquées et mises en grande difficulté par les Autrichiens. Arrivant avec environ 10 000 hommes, Desaix prend la tête de la 9e brigade d'infanterie légère et s'élance contre l'ennemi.
Cette action rétablit la situation et permet la victoire de l'armée française. Mais, au cours de la charge, Desaix est mortellement blessé d'une balle en plein cœur[9]. Il a 31 ans[10]. Hasard de l'Histoire, le même jour, le général Kléber, est assassiné en Égypte.
Le premier Consul fait transporter au couvent du Grand-Saint-Bernard, la dépouille mortelle de Desaix. Elle est inhumée dans la chapelle des Hospitaliers du Grand Saint-Bernard le 19 juin 1805. Berthier, ministre de la Guerre, représentant l'Empereur, prononce son éloge funèbre.
Hommages
Lieux
Le nom de Desaix fut donné à divers lieux :
- Une ville d'Algérie aujourd'hui appelée Nador
- Une ville du Soudan (Fort-Desaix) baptisée ainsi lors de la « Mission Marchand »
- Un fort qui défend la capitale de la Martinique, Fort-de-France
- Un fort qui défend la ville de Strasbourg sur la commune de Mundolsheim
- Un quartier de Clermont-Ferrand
- Une île au nord-ouest de l'Australie
Monuments
- Une fontaine en forme d'obélisque, appelée la pyramide, a été érigée à Clermont-Ferrand dès 1801. Au sommet, un vase était destiné à recevoir le cœur du héros de Marengo, mais celui-ci s'est dégradé avant d'avoir pu être acheminé. Ce monument possède un piédestal de style néo-Louis XVI (1903) dû à l'architecte Poncelet. Cet obélisque comporte trente-deux étages de pierres ; autant que Desaix vécut d'années…
- Un cénotaphe en grès rose des Vosges représentant un massif casque corinthien a été érigé à la mémoire de Desaix en 1802, dans l'île aux Épis, devant Kehl. Il a été payé contre un jour de solde de l'armée du Rhin. Ce monument a été déplacé en 1959-1960 sur la place du Maréchal de Lattre de Tassigny de Strasbourg. Il est l'œuvre de l'architecte Weinbrenner et du sculpteur Ohmacht.
- On lui a aussi consacré une fontaine, inaugurée par Bonaparte, pour l'anniversaire de Marengo, le 14 juin 1802. Cette fontaine, surmontée d'un buste, sur la place Dauphine, à Paris a été transférée à Riom en 1906. L'architecture était de Percier (1764-1838), la construction de Charles Beudot et les sculptures de Fortin.
- Son tombeau, dont les marbres ont été transportés à cette hauteur par les soins de l'ingénieur Polonceau se trouve dans l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Ce tombeau monumental dû au sculpteur Moitte a été érigé dans l'église de l'hospice en 1806. Il représente l'un des rares témoignages de l'art néo-classique en Valais. Situé tout d'abord à l'entrée de l'église de l'hospice, il est déplacé à plusieurs reprises, le monument se trouve aujourd’hui, dans le couloir de la bibliothèque de l’hospice, entre le rez-de-chaussée et le premier étage.
- Une fontaine, formée de deux bassins et d'une colonne ceinte à mi-hauteur d'un bandeau de bronze portant la dédicace : "Au Général Desaix", a été réalisée en 1806 par Claude François Marie Attiret pour la ville de Riom. Un buste du général a couronné cette fontaine de 1883 à 1930.
- Une statue colossale en bronze du Général en tenue d'Adam, réalisée par Dejoux, fut installée en 1810 sur la Place des Victoires à Paris. Elle fut retirée pour cause d'atteinte à la pudeur au XIXe siècle. Le bronze servit en 1818 pour la statue équestre d'Henri IV sur le Pont Neuf à Paris.
- Une statue, due au sculpteur Nanteuil, a été érigée au centre de la place principale de Clermont-Ferrand en 1848.
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Article détaillé : Le général Desaix (Charles-François Lebœuf).
- Une fontaine de style égyptien à Combronde réalisée par le sculpteur Michel Channeboux et inaugurée en 1849.
- Un projet de monument non réalisé et dû au sculpteur Chinard est visible dans l'aile Richelieu du musée du Louvre à Paris.
- Un monument dessiné par l'architecte Charles Arnaud a été inauguré à Ayat-sur-Sioule, le 17 août 1890, pour commémorer le cent vingt deuxième anniversaire de sa naissance.
- En tant que grande figure militaire de la Révolution, son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, à Paris ( Voir la liste des 660 personnalités figurant sous l’arc de triomphe de l’Étoile).
Iconographie
- Desaix recevant la mort à la bataille de Maringo par Regnault, (1801) Musée du château, Versailles.
- Dans la toile l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté, réalisée en 1802, le peintre Girodet représente un Desaix accueilli au paradis par le barde Ossian avec, à l'arrière, les généraux Kléber, Marceau, Hoche et Championnet. (Voir reproduction).
- La mort de Desaix par Jean Broc, (1806) Musée du château, Versailles.
Citations célèbres
- Desaix en arrivant auprès de Bonaparte lors de la bataille de Marengo aurait prononcé cette phrase célèbre qui fait partie de sa légende : « La bataille est perdue, il est trois heures ; il reste encore le temps d'en gagner une autre ». Certains l'attribuent à Bonaparte lui-même.
- À sa sœur qui lui demandait son portrait, Desaix répondit : « Si tu veux une peinture, porte l'image de la Liberté, les Français n'en doivent pas avoir d'autres ».
Regard des contemporains
- Bonaparte dit, le soir de la bataille de Marengo, devant la dépouille de son général et ami : « Pourquoi ne m'est-il pas permis de pleurer ».
- Dans son Mémorial de Sainte-Hélène (1815-1821), Napoléon dictant à Las Cases confia que : « Le talent de Desaix était de tous les instants ; il ne vivait, ne respirait que l'ambition noble et la véritable gloire. C'était un caractère antique. Il aimait la gloire pour elle-même et la France au-dessus de tout. (...) L'esprit et le talent furent en équilibre avec le caractère et le courage, équilibre précieux qu'il possédait à un degré supérieur ».
À propos du nom Desaix
À propos de l'écriture
Le nom actuel « Desaix » a varié au cours du temps. La famille « des Ayes » est attestée dès l'an 1287. Certains actes officiels sont orthographiés « des Haies », « des Azayes », « des Saix ». À partir du XVIIe siècle, la famille porte le nom « des Aix » jusqu'au grand-père du général, Sylvain des Aix qui meurt en 1750 et qui est le dernier à porter le nom orthographié « des Aix». Contrairement à ce qu'indiquent certains auteurs, l'orthographe « Desaix » ne voit pas le jour sous la Révolution, pour des raisons d'opportunisme. On la trouve dans les actes antérieurs du 18 septembre 1758 (mariage Desaix-Beaufranchet), du 17 août 1768 (naissance du général) ou lors des comptes-rendus des « Exercices publics » de l'École royale militaire d'Effiat, de 1778 à 1783.
À propos de la prononciation
Contre toute logique du français qui voudrait qu'un mot orthographié « Desaix » se prononce dézé, la coutume veut qu'au pays de Desaix, en Auvergne, on prononce deuzé [døze]. Quant à la prononciation erronée Deussexe, elle résulte probablement d'une confusion entre les personnages Desaix et Dessaix.
Notes et références
- ↑ Extrait des actes de baptêmes de la paroisse d’Ayat Saint-Hilaire (reproduisant les fautes d'orthographe d'origine) :
- « Le 17 août 1768 est né et a été baptisé le lendemain Louis.Charles.Antoine Désaix, fils légitime de Messire Gilbert.Antoine Beaufranchet d'ayat de Boucherol Desaix, chevalier, sieur de Veygoux, et de dame Amable de Beaufranchet, son épouse, demeurant à Veygoux, paroisse de Charbonnières les Varennes, et accouchée au château d'ayat sur celle-cy(i). A été Parrain, messire Louis Charles Antoine de Beaufranchet, représenté par Messire Amable de Beaufranchet, son agent et chevalier seigneur d'ayat, marraine dame Charlotte de Boucherol, épouse de Messire Louis Désaix, Chevalier de l'ordre royal militaire de Saint-Louis, demeurant à Rochegude, paroisse de Charbonnières-les-Vieilles, avec nous Soussigné. Signé Sirmond et Cromarias, Curé. »
- ↑ Il eut trois frères et une sœur :
- ↑ Karl Anton Schaab: Die Geschichte der Bundes-Festung Mainz, historisch und militärisch nach den Quellen bearbeitet. (Histoire de la forteresse Mayence), Mayence 1835., S. 394-397.
- ↑ C. Mullié rapporte qu'un jour, à l'armée du Rhin, les bataillons français commençaient à plier ; Desaix se jeta au-devant d'eux avec sa réserve. Quelques officiers lui demandèrent s'il n'avait pas ordonné la retraite.
- — Oui, répondit-il, mais celle de l'ennemi.
- Voilà, dit-il, l'homme qu'il nous faut pour général en chef ; il est adoré du soldat.
- —Comment, répond Desaix, c'est pour cela que tu m'as amené ?
- À moi le commandement, à moi qui suis le plus jeune des officiers !
- Représentant, tu ne commettras pas une pareille injustice à l'égard de vieux militaires qui ont beaucoup mieux mérité que moi de la patrie. »
- ↑ Voici en quels termes en parlait Napoléon : « De tous les généraux que j'ai eus sous moi, Desaix et Kléber ont été ceux qui avaient le plus de talents ; surtout Desaix ; Kléber n'aimait la gloire qu'autant qu'elle lui procurait des richesses ; Desaix ne rêvait que la guerre et la gloire ; les richesses et les plaisirs n'étaient rien pour lui... C'était un petit homme d'un air sombre, à peu près d'un pouce moins grand que moi, toujours vêtu avec négligence, quelquefois même déchiré, méprisant les jouissances et même les commodités de la vie. Droit et honnête dans ses procédés, les Arabes l'avaient appelé le Sultan juste. La nature l'avait formé pour faire un grand général ; c'était un caractère tout à fait antique. Sa mort est la plus grande perte que j'aie faite. »
- ↑ À la bataille des Pyramides, il développa de si grands talents et une si merveilleuse bravoure que le général en chef lui fit solennellement présent d'un poignard d'un très - beau travail et enrichi de diamants, sur lequel étaient gravés les noms des combats que nous venons de citer
- ↑ C. Mullié indique que Desaix ne répondit à ces lâchetés que par ces mots : « Je ne vous demande rien, que de me délivrer de votre présence. Faites, si vous le voulez , donner de la paille aux blessés qui sont avec moi. J'ai traité avec les Mamelucks, les Turcs, les Arabes du grand Désert, les Éthiopiens, les noirs du Darfour, tous respectaient leur parole lorsqu'ils l'avaient donnée, et ils n'insultaient pas aux hommes dans le malheur. »
- ↑ « Ordonnez-moi de vous rejoindre, général ou soldat, peu m'importe, pourvu que je combatte à côté de vous. Un jour sans servir la patrie est un jour retranché de ma vie. »
- ↑ On fait mourir Desaix de plusieurs manières : Walter Scott par une balle à la tête ; le Mémorial de Sainte-Hélène par un boulet de canon ; les Mémoires de Napoléon par une balle au cœur ; le général Mathieu Dumas, Simon Despréaux, qui a écrit son éloge, et Decayrol qui l'a fait embaumer à Milan, le font mourir par un coup de feu dans la poitrine.
- ↑ Il tombe dans les bras du colonel Lebrun et expire en laissant tomber, dit-on, ces paroles : « Allez dire au premier Consul que je meurs avec le regret de ne pas avoir assez fait pour vivre dans la postérité. ». Desaix a-t-il pu parler et a-t-on pu recueillir ses paroles ? Decayrol assure qu'il tomba sans témoins aucuns, et que, sa division ayant plié un moment, les colonnes autrichiennes ont dû lui passer sur le corps. Bourienne, témoin oculaire, affirme qu'il disparut au milieu d'une si grande confusion, que les circonstances de sa mort n'ont pu être constatées ; mais Bourienne est-il plus sincère que bienveillant ?
Voir aussi
Articles connexes
- Liste de personnes associées à la Révolution française
- Première République française
- Général de Beaufranchet
- 46e régiment d'infanterie de ligne
- Liste des armées de la Révolution
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire
- Armée du Rhin
- Campagne d'Égypte
- Bataille des Pyramides
- Bataille d'Aboukir
- Zodiaque de Dendérah
- Armée d'Orient
- Bataille de Marengo
- 59e régiment d'infanterie de ligne
- Liste des officiers figurant sur l'arc de Triomphe
Bibliographie
Ouvrages généralistes
- Armand Sauzet, Desaix le sultan juste, Hachette, 1954.
- Gonzague Saint Bris, Desaix, le sultan de Bonaparte, Perrin, Paris, 1995 (ISBN 2262009635).
- Desaix, Journal de voyage du général Desaix - Suisse et Italie, 1797, rééd. 2000.
- René Bouscayrol, Sur Desaix et sa famille, 1983.
Note : tableau généalogique de 200 noms - évocation d'une fille naturelle de Desaix - Éloge du portrait de Desaix par André Dutertre. - Félix Martha-Beker Le Général Desaix. Étude historique, éd. Perol, Clermont-Ferrand, 1852.
Note : rédigé par un neveu du général, d'après les papiers et les manuscrits rapportés d'Égypte par Desaix. - Bernet-Rollande L., Les ancêtres du général Desaix, éd. Louis Bellet, Clermont, 1900.
- Alexandre de Haye, Desaix, étude politique et militaire, éd. J. Leroy, Paris, 1909.
Note : figure une héliogravure énigmatique de « Desaix marchant sur les eaux ». - Louis Charles Antoine Desaix, Général - Catalogue de l'exposition, musée des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, Clermont 1983.
Note : L'exposition, réalisée avec le concours de E. Ehrard, mettait en lumière un Desaix « héros malgré lui » et une légende savamment entretenue comme tactique de propagande au seul bénéfice de Bonaparte. - Gaston Bernard, Du nom de Desaix et de quelques autres, dans Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, t. 69, n° 543, 1949.
- Joachim Ambert, Trois hommes de cœur. Larrey. Daumesnil. Desaix, Tours, éd. Alfred Mame et Fils (1re éd. 1879) Paris
Note : Joachim Ambert est le filleul de Murat. - Frédéric Barbey, Desaix au Grand-Saint-Bernard, dans Les pierres parlent, Lausanne, 1941, p. 61-95.
Article spécialisé en ligne
- Jean Ehrard :
- « Louis Charles Antoine Desaix. Officier du roi, Général de la République », présentation de recherches dans la revue Annales historiques de la Révolution française avec le concours du CNRS no 324 (2001), p. 221-246 ;
Source partielle
« Louis Charles Antoine Desaix », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
Liens externes
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