Le Terrible (sous-marin de 2008)

Le Terrible (sous-marin de 2008)

Le Terrible (sous-marin de 2008)

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne le sous-marin lancé en 2008. Pour les autres navires, voir Terrible (homonymie).
Le Terrible
Histoire
A servi dans : Marine nationale française Pavillon
Quille posée : 24 0ctobre 2000
Lancement : 21 mars 2008
Statut : En essais
Caractéristiques techniques
Type : SNLE
Longueur : 138 m
Maître-bau : 12,5 m
Tirant d’eau : 10,6 m
Déplacement : 12 640 t en surface, 14 335 t en plongée
Propulsion : 1 réacteur à eau pressurisée K 15 de 150 MW Technicatome

1 groupe turboréducteur 1 pompe-hélice 1 moteur électrique alimentée par 2 diesel-alternateurs SEMT Pielstick 8 PA 4 V 200 SM de 950 cv

Puissance : 41 500 Ch (110 MW)
Vitesse : 25 nœuds en plongée ou 46,3 km/h
Profondeur : ~ 400 m
Caractéristiques militaires
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm avec 18 torpilles F17 et missiles Exocet

16 MSBS M51

Rayon d’action : illimité, 70 jours de vivres
Autres caractéristiques
Équipage : 111 hommes
Chantier : DCN, Cherbourg
Indicatif : S619

Le Terrible est le quatrième et dernier sous-marin nucléaire lanceur d'engins nouvelle génération (SNLE-NG français de la Classe Le Triomphant).

Il sera armé de 16 missiles nucléaires mer-sol balistiques stratégiques, le premier avec des missiles M51 dont la portée et la précision ont été améliorées par rapport aux anciens M-45 actuellement en service sur les autres SNLE français. Il est évoqué une portée de 8 000 km (contre 6 000 pour les M-45) et une précision de 50 m.

Son armement comprend également des torpilles F17 et des missiles anti-navires de type Exocet SM39, armement de nature défensive.

Le sous-marin a été présenté le 21 mars 2008 à Cherbourg par le président Nicolas Sarkozy et lancé le lendemain. Sa mise en service actif est prévue pour 2010[1] il rejoindra alors la Force océanique stratégique, basée à l'Île Longue en charge d'assurer la permanence de la dissuasion française.

Caractéristiques

  • Moteur de 41 500 chevaux (25 nœuds, soit 46 km/h) fabriqué par Thermodyn, filiale de General Electric ;
  • Réacteur nucléaire de 150 mégawatts construit par Technicatome, filiale d'Areva ;
  • Missiles : 16 missiles balistiques M51, fabriqué par EADS armé de TN 75 ;
  • Zone de vie de 800 m² pour 110 hommes ;
  • Acier 100 HLES à très haute limite élastique fabriquée par Arcelor (6 000 t) ;
  • Coût : 2,5 milliards d'euros et 4,5 milliards d'euros armé.

Liens externes

Notes et références

  1. Yann Bessoule, « Un nouveau SNLE pour la France », dans Le Marin no 3167, 21 mars 2008 [lire en ligne]
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