- Classe Georges Leygues
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Classe Georges Leygues
La frégate Georges Leygues à Brest (19 mai 2004)Histoire A servi dans Marine nationale française Quille posée 16 septembre 1974 (Georges Leygues) Lancement 17 décembre 1976 (Georges Leygues) Armé 10 décembre 1979 (Georges Leygues) Statut en service Caractéristiques techniques Type frégate de lutte anti-sous-marine Longueur 139 mètres Maître-bau 15 mètres Tirant d'eau 10,8 mètres Tirant d'air 31 mètres Déplacement 4 830 tonnes Propulsion CODOG ; 2 x diesels SEMT Pielstick PA6 V280 STD de 5 200 cv (3,82 MW) ; 2 x turbines à gaz Rolls-Royce Olympus TM3B de 52000 cv (38,24 MW) ; 2 x lignes d'arbre Vitesse 30 nœuds avec les turbines à gaz (TG) et 21 nœuds avec les diesels Caractéristiques militaires Armement 1 x canon de 100 mm modèle 68
2 x canons Breda-Mauser de 30 mm
4 x missiles antinavire MBDA Exocet MM40
1 x lanceur EDIR pour 18 missiles sol-air Thomson-CSF/Matra Crotale
2 x systèmes SADRAL pour 2 missiles sol-air Mistral
2 à 4 mitrailleuses de 12,7 mm
2 x catapultes fixes pour 10 torpilles L5 Mod.4 ou MU90Aéronefs 2 x hélicoptères Lynx HAS.4 en hangar Rayon d'action 8 000 milles à 15 nœuds à l'origine [1] Autres caractéristiques Électronique 1 x radar de veille air Racal-Decca DRBV-26 A
1 x radar de veille surface-air basse altitude Racal-Decca DRBV-15 A (ou 51 C)
1 x radar de conduite de tir Racal-Decca DRBN-32 E
2 x radars Racal-Decca DRBN-34 ou Kelvin-Hugues 1007
1 x sonar actif de coque 4110 CL
1 x sonar remorqué DUBV-43C
2 x brouilleurs ARBB-36
1 x détecteur ARBR-16
2 x lance-leurres Syllex ou Dagaie Mk2 ou 4 x lance-leurres Replica
1 x bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie
2 x conduites de tir DIBC-2 A
1 x système de veille infra-rouge DIBV-2 A VMB ou Thales Vigy
1 x système de combat SENIT 4 avec Liaison 11
systèmes de transmission satellitaires Syracuse et InmarsatÉquipage (sauf D640, plus réduit) 22 officiers (dont 4 pilotes), 145 officiers mariniers, 77 quartiers-maîtres et matelots Chantier naval DCNS (Brest) modifier La classe Georges Leygues (ou F70) est une classe de sept frégates de lutte anti-sous-marine (ASM) de la Marine nationale, admises au service actif entre 1979 et 1990. Avec les deux frégates de classe Tourville (F 67), elles sont aujourd'hui les seules frégates ASM de la Marine en service avant d'être remplacées par les 9 classe Aquitaine à partir de 2012.
Sommaire
Historique
En 1962-1963, 9 avisos-escorteurs de le la classe Commandant Rivière de 2 170 tonnes sont mis en service et ne seront désarmés que dans les années 1990. Bâtiment de transition avant l'arrivée de classe Georges Leygues, l' Aconit (F65) de 3 875 tonnes est mis en service en 1970. Les frégates de classe Georges Leygues augurent de changements majeurs, notomment avec les possibilités induites par l'hélicoptère ASM Lynx : « Un bâtiment seul face à un sous-marin n'a aucune chance. C'est la dualité entre l'hélicoptère et la frégate qui permet d'avoir au moins l'égalité, voire l'avantage », déclare le capitaine de vaisseau Luc-Marie Lefebvre, commandant le Montcalm[2]. Ainsi, la classe forme la composante intermédiaire d'un dispositif ASM de surface, aux côtés des 2 frégates de classe Tourville et des 9 avisos de classe Jean Moulin [3]. En particulier, l'État-major peut compter sur 8 frégates ASM : 5, basées à Brest, accompagnent principalement la sortie des SNLE de la Force océanique stratégique de la base de l'Île Longue ; 3 autres, basées à Toulon, assurent la protection du groupe aéronaval de l'aviation navale embarquée.
Remplacement
Les frégates les plus récentes de la classe Georges Leygues devraient être conservées en service jusqu'aux alentours de 2020. Les premières unités de la Classe Aquitaine seraient mises en service en 2013 ou 2014 à raison d'une tous les 9 mois et remplaceraient au fur et à mesure les 2 frégates classe Tourville et les 7 frégates classe Georges Leygues, en commençant par les plus anciennes ou les plus usées. Le fait que le Lynx ne tiendra pas jusqu'en 2020 et que le hangar des Georges Leygues est trop étroit pour accueillir le NH90 risque d'obérer les capacités ASM de la classe. Aussi, les premiers appontages automatiques d'un drone Camcopter S-100 sur le Montcalm, les 9 et 10 octobre 2008[4], prennent tout leur sens[réf. souhaitée].
- Georges Leygues (D640) - Brest depuis 1999
- Dupleix (D641) - Toulon
- Montcalm (D642) - Toulon
- Jean de Vienne (D643) - Toulon
- Primauguet (D644) - Brest
- La Motte-Picquet (D645) - Brest depuis 2007
- Latouche-Tréville (D646) - Brest
Voir aussi
Notes et références
- gazole, mais a subi un renforcement de la coque et l'injection de 210 tonnes de béton dans le fonds. Cela à induit une diminution de l'autonomie d'environ -20% Cette classe transporte 596 tonnes de
- (fr)Véronique Sartini, « Débusquer le monde du silence : Discussion avec les marins de la frégate anti-sous-marine Montcalm », dans Défense et Sécurité internationale, no 41, octobre 2008, p. 70-75 (ISSN 1772-788X)
- (fr)Joseph Henrotin, « L'ASM en France », dans Défense et Sécurité internationale, no 41, octobre 2008, p. 94-95 (ISSN 1772-788X)
- (fr)Premier appontage automatique d'un drone sur une frégate française sur Mer et Marine, 2008
Liens externes
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Catégories :- Classe de destroyer
- Bateau des années 1970
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