- Classe Le Triomphant
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SNLE-NG Le TéméraireHistoire Classe précédente : Classe Le Redoutable A servi dans : 
Marine nationale françaisePériode de
construction :1986 - présent Période de service : 1997 - présent Navires construits : 4 Navires en activité : 4 Caractéristiques techniques Type : SNLE Longueur : 138 m Maître-bau : 12,5 m Tirant d’eau : 10,6 m Déplacement : 12 685 t en surface, 14 335 t en plongée Propulsion : 1 réacteur à eau pressurisée K 15 de 150 MW Technicatome 1 groupe turbo-réducteur 1 pompe-hélice 1 moteur électrique de secours alimenté par 2 diesel-alternateurs SEMT Pielstick 8 PA 4 V 200 SM de 950 cv
Puissance : 41 500 Ch (30 519 kW) Vitesse : 25 nœuds (=46,3 km/h) en plongée Profondeur : ~ 400 m Caractéristiques militaires Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm avec 18 torpilles F 17 et missiles SM-39 Exocet Rayon d’action : illimité, 70 jours de vivres Autres caractéristiques Électronique : radar de navigation Sonars : DMUX 80 (portée annoncé de 200 km), DSUV 61 B télémètre acoustique DUXX 5
Équipage : 111 hommes La classe Le Triomphant est le nom de la classe des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération (les SNLE-NG) de la marine nationale française. Elle tire son nom du sous-marin tête de série, Le Triomphant. Ils dépendent de la Force océanique stratégique.
Sommaire
Présentation
Ce type de sous-marins est 10 mètres plus long, deux mètres plus large et quatre milles tonnes plus massif que ceux du type Le Redoutable. Cette série est limitée à quatre exemplaires au lieu des six prévus à l'origine. Le coût de l'ensemble du programme, recherche et développement compris, est évalué a 15 milliards d'euros.[réf. nécessaire]
Technologie
La conception du Le Triomphant a fait appel aux dernières innovations en diverses matières. On trouve à bord des suspensions de poids lourds qui n'ont jamais vu le jour dans le civil parce que le coût de production était trop important. Plus grand, plus rapide, beaucoup plus silencieux que ses prédécesseurs, Le Triomphant est également doté d'une ouïe 10 fois plus fine.
Le Triomphant est le premier sous-marin doté d'une pompe hélice carénée, un système jouant sur le reflux de l'eau qui évite ainsi la cavitation, inspirée des réacteurs d'avion. La coque possède un revêtement anéchoïque absorbant les ondes sonar.
En 2010, 4 SNLE-NG sont en activité:
Nom Immatriculation Mise sur cale Date de lancement Mise en service Le Triomphant S 616 9 juin 1986 26 mars 1994 21 mars 1997 Le Téméraire S 617 18 décembre 1993 21 janvier 1998 23 décembre 1999 Le Vigilant S 618 janvier 1996 19 septembre 2003 26 novembre 2004 Le Terrible S 619 24 octobre 2000 21 mars 2008 20 septembre 2010[1] Collision
Le 3 ou le 4 février 2009, Le Triomphant et l'HMS Vanguard sont « entrés en contact brièvement » alors qu'ils étaient en immersion dans le golfe de Gascogne[2],[3]. La marine nationale française avait évoqué dans un premier temps la collision avec un conteneur[4]. Les deux SNLE ont été endommagés dans l'accident mais il n'est pas fait état d'avaries sur les installations nucléaires : Le Triomphant aurait heurté par le nez la partie latérale du HMS Vanguard et aurait « ripé » et glissé sur son flanc[5]. Les navires ont rejoint, escortés, leurs bases respectives de l'île Longue et de Faslane. Le Triomphant est placé en cale sèche afin de déterminer l'ampleur des dégâts sur le dôme sonar, le kiosque et la barre de plongée tribord[6],[7]. Les 3 marines de l’OTAN possédant des SNLE ne se communiquent pas les zones de patrouille de ces derniers[8], bien qu'un accord existerait en ce sens entre l'US Navy et la Royal Navy[9],[10].
Articles connexes
- Classe Le Redoutable, la classe qui a précédé celle du Triomphant.
- Liste des classes de sous-marin français
- Liste des navires de la marine nationale française
Liens externes
Notes et références
- (fr) La marine française met un quatrième sous-marin nucléaire en service sur defense.gouv.fr, Ministère de la Défense, 1er octobre 2010. Consulté le 1er octobre 2010
- (en) Tom Newton Dunn, « Unthinkable », dans The Sun, 16 février 2009 [texte intégral (page consultée le 16 février 2009)]
- (fr) Collision entre sous-marins sur defense.gouv.fr, ministère de la Défense français, 16 février 2009. Consulté le 16 février 2009
- (fr) Incident sous-marin sur defense.gouv.fr, ministère de la Défense français, 6 février 2009. Consulté le 16 février 2009
- (fr) Patricia Allémonière et Alexandra Guillet, « Marine - Les dégâts sur Le Triomphant ont-ils été minimisés ? » sur tf1.lci.fr, TF1, 19 février 2009. Consulté le 20 février 2009
- (fr) Sébastien Panou et Yannick Guérin, « Sous-marin Triomphant : Plus de dégâts qu’annoncé », dans Ouest-France, 18 février 2009 [texte intégral (page consultée le 19 février 2009)]
- (fr)Les parties endommagées du "Triomphant", Le Monde, 19.02.2009.
- (en) John F. Burns, « French and British Submarines Collide », dans The New York Times, 16 février 2009 [texte intégral (page consultée le 17 février 2009)]
- (en) Peter Allen et Tom Kelly, « How close did crash submarines packed with nuclear missiles come to disaster? », dans The Daily Mail, 17 février 2009 [texte intégral (page consultée le 17 février 2009)]
- (fr) Laurent Zecchini, « Une collision, en toute discrétion », dans Le Monde, 27 février 2009 [texte intégral (page consultée le 27 février 2009)]
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