- Classe d'Estienne d'Orves
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A69
Aviso Commandant BirotAutres noms D'Estienne d'Orves Histoire A servi dans Marine nationale française
Marine argentine
Marine turque ,Quille posée 1er septembre 1972 pour le D'Estienne d'Orves Lancement 1er juin 1973 pour le D'Estienne d'Orves Armé 10 septembre 1976 pour le D'Estienne d'Orves Statut 9 unités encore en service Caractéristiques techniques Type aviso Longueur 80,5 m Maître-bau 10,30 m Tirant d'eau 5,60 m Tirant d'air 25 m Déplacement 1175 Tw, 1410 t à pleine charge. Propulsion 2 moteurs diesels SEMT Pielstick 12 PC 2 V 400, 2 hélices à pas variable Puissance 12 000 ch (8,845 MW) Vitesse 24 nœuds Caractéristiques militaires Armement 4 x missile mer-mer Exocet, 1 x rampe double de missiles sol-air Simbad, 1 x tourelle de 100 mm AA Mle 68, 2 x canons de 20 mm AA F2 , 4 x tubes lance-torpilles de 550 mm L 5 mod 4, 4 x mitrailleuses 12,7 mm M2-HB Browing Rayon d'action 4500 nautiques à 15 nœuds Autres caractéristiques Électronique 1 x radar naval de veille surface-air basse altitude DRBV-51 A, 1 x radar de navigation DRBN-34 ou DRBV-38 (Racal Decca) ou 1007 (Kelvin Hugues), 1 x radar de conduite de tir DRBC 32 E, 1 x détecteur de radar ARBR-16, 1 x sonar de coque DUBA-25, 2 x lance-leurres Dagaie, 1 x bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie, 1 x système de télécommunications par satellite Syracuse, 1 x système de transmission par satellite Inmarsat, 1 x système d'aide au commandement SEAO/OPSMER Équipage 7 officiers, 58 officiers mariniers, 24 quartiers-maîtres et matelots Chantier naval DCN, Lorient modifier Les avisos A69 Classe d'Estienne d'Orves ont formé l'une des plus grandes séries de bâtiments de la Marine Nationale après 1945 avec 17 exemplaires construits plus un autre construit pour l'exportation. Entre 2011 et 2017, les avisos classe d'Estienne d'Orves seront allégés (retrait des missiles mer-mer Exocet, notamment) et remplaceront les patrouilleurs Type P400[1],[2].
Sommaire
Historique
Construits par la DCN sur le chantier naval de Lorient, inspirés par la classe de corvettes portugaises João Coutinho[3], les aviso type A69 (A pour "aviso", 69 pour l'année où leur construction a été décidée) sont entrés en service entre 1976 et 1984 avec les numéros de coques allant de F781 à F797. Leurs missions ont été partiellement reprises pas les frégates furtives de la classe La Fayette; mais les futures FREMM AVT devant remplacer les derniers avisos ont été annulées. Les dernières unités devaient être retirées du service en 2011, mais ils remplaceront en fait les patrouilleurs P400 "classe Audacieuse" qui progressivement sont retirés du service sans qu'il ne soit prévu de "bâtiment de souveraineté" pour les remplacer. Déclassés, les avisos A 69 seront appelés "patrouilleurs hauturiers".
L'Argentine a fait construire un autre navire de cette classe au début des années 1980 et reçu deux autres navires qui initialement prévus par l'Afrique du Sud ont eu, pour cause d'embargo envers ce pays, une courte carrière dans la marine française. Un d'eux participa à la guerre des Malouines.
Six des avisos français ont été revendus à la Marine Turque en 2000.
Caractéristiques
Armés par un équipage de 90 marins, bien que très endurants à la mer, ces bâtiments ont la réputation d'être parmi les plus pénibles par mauvais temps. Chargés dans les hauts, avec leur coque basse sur l'eau, ils sont particulièrement sensible au tangage et au roulis dès que la mer est formée.
Leur armement, conséquent pour un bâtiment de ce tonnage, leur permet de gérer un spectre important de missions. Pendant la guerre froide, ils étaient essentiellement utilisés pour patrouiller sur le plateau continental de l'Océan Atlantique à la recherche des sous-marins de la marine soviétique. En raison des faibles performances du sonar de coque, dès qu'un écho apparaissait, le renfort d'une frégate ASM était nécessaire pour le prendre en chasse à l'aide de son sonar remorqué à immersion variable.
Leur rôle est désormais constitué essentiellement de patrouilles et de missions d'assistance, ainsi que de participations aux missions de l'ONU (blocus, contrôles de pavillons) ou de tâches similaires de police des mers (lutte contre la drogue, extraction de ressortissants, contrôle des pêches, etc.)
Liste des bâtiments
- Aviso D'Estienne d'Orves - F781[4],[5]
- Aviso Amyot d'Inville - F782[4],[5]
- Aviso Drogou - F783[6],[5]
- Aviso Détroyat - F784[7]
- Aviso Jean Moulin - F785[4]
- Aviso Quartier-Maître Anquetil - F786[6],[5]
- Aviso Commandant de Pimodan - F787[6],[5]
- Aviso Second-Maître Le Bihan - F788[8],[5]
- Aviso Lieutenant de vaisseau Le Hénaff - F789
- Aviso Lieutenant de vaisseau Lavallée - F790
- Aviso Commandant l'Herminier - F791
- Aviso Premier maître l'Her - F792
- Aviso Commandant Blaison - F793
- Aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet - F794
- Aviso Commandant Ducuing - F795
- Aviso Commandant Birot - F796
- Aviso Commandant Bouan - F797
Liens externes
Notes et références
- (fr) Olivier Mélennec, « Un nouveau patron pour les navires de surface », dans Ouest-France, 23 septembre 2008 [texte intégral (page consultée le 24 octobre 2008)] :
« Concernant l’action de l’État en mer, il nous faut des bâtiments de haute mer robustes. C’est le cas des avisos. Leur système de combat sera simplifié avec l’abandon des capacités anti-sous-marines pour ceux qui sont basés à Toulon. »
- (fr) Jean-Dominique Merchet, « Les avisos vont être transformés en patrouilleurs » sur secretdefense.blogs.liberation.fr, Libération, 24 octobre 2008. Consulté le 24 octobre 2008
- A Corveta Portuguesa dos anos 70, Operacional: 2009
- 1999 Retiré du service en
- Marine turque Revendu à la
- 2000 Retiré du service en
- 1997 Retiré du service en
- 2002 Retiré du service en
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