- La Plaine-sur-Mer
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La Plaine-sur-Mer
Pêcheries à Port Giraud.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire Canton Canton de Pornic Code commune 44126 Code postal 44770 Maire
Mandat en coursMichel Bahuaud
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Pornic Site web http://www.laplainesurmer.fr/ Démographie Population 3 747 hab. (2008) Densité 229 hab./km² Gentilé Plainais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m m — maxi. 38 m m Superficie 16,39 km2 La Plaine-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
Ses habitants s'appellent les Plainais et les Plainaises.
La Plaine-sur-Mer comptait 3 747 habitants au recensement de 2008, et comprend également les villages du Cormier et de Port-Giraud.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune faisait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.
La Plaine-sur-Mer est située à l'ouest du département de la Loire-Atlantique, dans son quadrant sud-ouest, à 25 km au sud de Saint-Nazaire.
La commune occupe les trois quarts nord de la presqu'île de Saint-Gildas située à l'extrémité occidentale du pays de Retz (la Côte de Jade) et se terminant par la pointe Saint-Gildas.
Les communes limitrophes sont Saint-Michel-Chef-Chef (quartier de Tharon-Plage) au nord, Pornic (quartier de Sainte-Marie-sur-Mer) à l'est et Préfailles au sud.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, La Plaine-sur-Mer est une commune urbaine non polarisée (cf. Communes de Loire-Atlantique), qui fait partie de l'agglomération de Saint-Brévin-les-Pins, ainsi que Saint-Michel-Chef-Chef et Préfailles.
Géographie physique
Hydrographie, relief et paysages
La commune est parcourue par un seul petit cours d'eau : le ruisseau de la Tabardière. Il existe également quelques zones humides très réduites au lieu-dit Le Marais, à la Prée.
Le relief est relativement plat (altitude moyenne de 5 mètres) ; les points les plus élevés du territoire se situent aux lieux-dits de Chantepie et de la Renaudière.
Littoral
La côte orientée nord à nord-ouest, d'une longueur de 7 km, est relativement plate et présente une succession d'anses et de plages séparées par des pointes rocheuses.
Toutefois, d'est en ouest, le littoral ne présente pas le même aspect : au Cormier, l'estran est très étendu et majoritairement sablonneux, un site propice à la pêche à pied de coquillages fouisseurs (bucardes, etc.). S'enchaînent ensuite zones rocheuses et sablonneuses jusqu'à la Tara, où la taille de l'estran se fait plus modeste. Des plateaux rocheux s'ensuivent à l'est jusqu'aux récifs de l'Îlot, à la Prée.
Avant d'être massivement urbanisée, la frange littorale était bordée de dunes, de prés côtiers et de quelques courtes falaises. Quelques reliefs dunaires subsistent entre la Gravette et la Tara.
Le littoral plainais forme une partie de la limite sud de la baie de l'estuaire de la Loire.
Géographie humaine
Toponymie
Le nom de La Plaine-sur-Mer, autrefois nommée La Plaine, viendrait :
- soit du latin plana : “plaine”, “pays plat” ;
- soit de l’ancien terme palaine : “terre de peu de valeur”.
Histoire
Préhistoire, Antiquité
Quelques vestiges attestent d'une présence humaine sur le site assez ancienne :
- Stations de silex du Néolithique.
- Menhir de l'Ennerie, à la Piraudière (Néolithique).
- Trois habitats de l'âge du Bronze.
- Quelques habitats gaulois et leurs fours à sel. Fours à « gros piliers » des VIIIe et VIe siècles av. J.-C. (sites de la Govogne et des Raguennes) ; fours "allongés" du VIe et IVe siècles av. J.-C. (sites de la Govogne, de la Renaudière et de la Raitrie) ; fours à « grille » ou « augets » du Ier siècle ap. J.-C. (sites de la Frenelle et de la Tara).
Au cours des premiers siècles, un village se constitue au lieu-dit de la Croix Saint-Étienne autour d'une église paléochrétienne. Des fouilles menées sur ce site ont également mis au jour un monastère primitif et les sépultures et sarcophages d'une nécropole mérovingienne. Au VIe siècle, la région subit les invasions normandes ; époque à laquelle le monastère est détruit.
Moyen Âge
Par le traité d'Angers, en 851, la seigneurie de Rais (à laquelle le village appartient) est incorporée au Duché de Bretagne.
Aux alentours de l'an mil, une nouvelle église est construite un kilomètre au sud (à l'emplacement d'un ancien temple gallo-romain) sur le site de l'actuel bourg. Ce petit centre religieux est fondé par les moines de Geneston, sous la dépendance de l'abbaye Sainte-Marie de Pornic.
Époque moderne
Au XVIe siècle ?, le clocher est érigé. Sa vétusté attestée, il sera reconstruit sur une base plus large au XIXe, ainsi que toute l'église. Il s'agit d'une massive tour quadrangulaire de style néo-gothique, dont la flèche servit d'amer pour la navigation jusqu'à la construction du sémaphore de la pointe St. Gildas.
Au XVIIIe siècle, la Plaine devient paroisse. À la même époque, se crée une mini-station thermale sur la côte est, près du village de Quirouard (sur l'actuelle commune de Préfailles)
La Plaine située dans le duché de Retz, Rais comprend entre autres fiefs, ceux de la Guerche, Cens, Teillac, du Pigneau, Vigneux, Billy, la Musse, les sieureries du Bois-roux aux Baye et de la Noë appartenant aux de Ruays. En 1757 a lieu le baptême de Françoise de Ruays, fille de Jean de Ruays seigneur de la Briandière et de Françoise Michelin son épouse. En 1766 est inhumé en l'église, François de Ruays, capitaine des armées royales, décédé au château de la Noë. En 1774, a lieu le mariage de Jean Rousse avec Marie Hilleret et celui de François Bridon, sieur de La Giquelière, avec Marie Denis.
Le 27 mars 1793, les citoyens Plainais combattent à Pornic aux côtés de la garde républicaine pour contrer les armées royalistes vendéennes dirigées par François de Charette venues soutenir une tentative de pénétration des Anglais. Au cours des affrontements, le maire de la commune Jean Fourneau, maire, sera grièvement blessé, il décèdera le 18 avril 1793 en sa demeure à la Peinière. Un autre plainais, Gildas Fourneau, capitaine de navire, sera « dangereusement » blessé le 27 mars et décèdera le 28, chez Paul Dupont, métayer aux Mousseaux, commune de RochePeltier (Ste Marie sur mer)
Époque contemporaine
Le 28 mars 1836, un terrible ouragan détruit le clocher et fragilise les structures de l'église. Des travaux de reconstruction sont alors engagés à partir de 1845 : le clocher reprend son ancienne forme avec la flèche qui sera substituée par une toiture pyramidale, suite à un incendie dû à la foudre ; lui est adjoint l'actuel corps d'église de style néogothique. En 1869, le nouvel édifice devient Notre-Dame-de-l'Assomption.
En 1906, s'ouvre la ligne ferroviaire de Ligne Pornic-Paimboeuf financée par le département de Loire-Inférieure. Le « petit train » suit le contour de la côte. La gare de la Plaine fait alors office de plaque tournante selon que le train s'oriente vers l'une ou l'autre des directions. Un embranchement de 1,6 km partant de la gare desservira également la station balnéaire de Préfailles au sud, qui dépendait jusqu'alors de la commune.
En 1908, à la suite de diverses querelles politiques, économiques et religieuses, la loi du 19 février organise le démembrement de la commune de la Plaine pour permettre la création de la commune de Préfailles. La commune de la Plaine devient la Plaine-sur-Mer par décret, le 18 avril 1920.
La Seconde Guerre mondiale se prolongea à La Plaine et ses voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945) que dans le reste de la France : c'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire.
En 1947, face au succès grandissant des automobiles et autobus, la ligne de train Pornic - Paimbœuf est fermée.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement D'azur aux six poissons d'argent posés en fasce 2, 2 et 2 ; au chef d'or chargé d'un pétoncle de sable veiné d'argent.Commentaires : Les six poissons symbolisent les six plages de la commune : Le Cormier, La Govogne, Port-Giraud, Mouton, Joalland et La Prée ; le fond d'azur représente l'océan qui borde tout le nord du territoire. Un gisement de pétoncles de mer était connu dès l'Antiquité au nord de la pointe Saint-Gildas. La coquille de pétoncle servait à polir le marbre. Le pétoncle rappelle ici qu'autrefois les côtes de la commune recélaient de nombreux gisements de ce coquillage mais également que les grèves de la Plaine-sur-Mer sont réputées et propices à la pêche à pied. Le chef du blason est aux couleurs or et sable du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de La Plaine-sur-Mer au pays de Retz. Blason conçu par M. Ferrand (délibération municipale du 28 avril 1946).
Il est à remarquer que, depuis une dizaine d'année, le blason employé par la commune s'est progressivement modifié. En effet, le pétoncle de sable veiné d'argent a tendance à s'inverser en un pétoncle d'argent veiné de sable, voire simplifié en un pétoncle d'argent. Outre le fait que cette altération élimine la référence faite aux armes du pays de Retz, cette modification constitue aussi une erreur majeure d'un point de vue héraldique comme entorse à la règle de contrariété des couleurs : « jamais métal sur métal, ni émail sur émail. ». Dans ce cas précis, argent se retrouvant sur or.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1790 1791 Joseph Thébaud Chirurgien 1792 1793 Hervé Raimbaud 1793 1793 Jean Fourneau[N 1] avril 1793 1795 Michel Fourneau 1800 1807 Pierre Cabaran notaire 1808 1815 Pierre Brahaud 1815 1818 François-Alexis Bocandé 1818 1820 Jean Avril 1820 1858 Joseph Eurvin 1858 1859 Jean Gendron 1859 1870 Donatien Martin 1870 1871 Adolphe Bernard 1871 1873 Édouard Benoist 1873 1879 Donatien Martin 1879 1899 Joseph Laraison 1899 1901 ? Chauvet 1908 1912 Jean Huguet 1912 1920 Frédéric Bahuaud 1920 1925 ? Olive 1925 1943 Auguste Mouraud 1943 1945 ? Hervé 1945 1953 ? Bahuaud 1953 1973 Michel Guisseau 1973 1989 Emmanuel Houssay 1989 1995 Michel Guisseau 1995 Michel Bahuaud Agriculteur Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, La Plaine-sur-Mer comptait 3 747 habitants (soit une augmentation de 49 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 698e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 701e en 1999, et le 72e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à La Plaine-sur-Mer depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour La Plaine-sur-Mer, cela correspond à 2008, 2013, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc. ) sont des estimations[1],[2],[N 2].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 3 747 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,3 %) est en effet supérieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (20,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 48,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,5 %, 15 à 29 ans = 12,2 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 30,3 %) ;
- 51,2 % de femmes (0 à 14 ans = 16,2 %, 15 à 29 ans = 11,5 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 32,3 %).
Patrimoine
L'église
L'un des éléments du patrimoine de cette commune est son église. Un premier édifice religieux, l'église de Notre-Dame de la Plaine fut construit aux environs de l'an mil, par les moines de Geneston. Cette église dépendait alors de l'abbaye de Sainte Marie de Pornic. L'édifice fut remanié à plusieurs reprises pour lui donner son aspect actuel.
Vue depuis la place de l'église (Place Ladmirault).
L'une des particularités architecturales est son clocher carré. Construit sur une protubérance naturelle, sa flèche servit d'amer durant des siècles. Puis le 28 mars 1836, un ouragan détruisit complètement le clocher, et fragilisa le reste de la structure. La reconstruction de l'édifice eu lieu en 1845 et fut à la charge de l'état, la commune étant trop pauvre pour assumer la dépense s'élevant à 8000 Francs. La base du clocher fut élargie, sa flèche n'existe plus.
Économie
Tourisme
Vie locale
Culture
La commune dispose d'une bibliothèque qui porte le nom du poète Joseph Rousse né en 1838 à La Plaine-sur-Mer.
Sport
Santé
Des professionnels de la Santé sont présents sur la commune. On y trouve un cabinet médical, des infirmiers, une pharmacie et un service de de Taxis-Ambulances. Des praticiens spécialisés exercent aussi : orthophoniste, masseurs-kinésithérapeutes, Ostéopathe, dentiste. La maison de retraite l'Accueil de la Côte de Jade héberge des personnes âgées.
Éducation
- École Publique René Cerclé
- École Privée Notre-Dame
Jumelage
- Champs-sur-Tarentaine-Marchal (France) depuis 2007[8]
Voir aussi
- Communauté de communes de Pornic
- Cote de Jade
- Pays de Retz Atlantique
- Pays de Retz
- Liste des communes de la Loire-Atlantique
Liens externes
Notes et références
Notes
- Tué à Pornic
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Afin de permettre une comparaison entre communes, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999, de présenter :
grièvement blessé à Pornic
Références
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V des « opérations de recensement »
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 22 juillet 2011
- La Plaine-sur-Mer 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 22 juillet 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 22 juillet 2011
- Évolution et structure de la population sur Résultats du recensement de la population - 2008. Consulté le 22 juillet 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 22 juillet 2011
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2008 sur insee.fr. Consulté le 22 juillet 2011
- Comité de Jumelage
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