Irlandais catholiques

Irlandais catholiques

Irlande (île)

Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'île d'Irlande partagée entre l'Irlande (pays), pays indépendant, et l'Irlande du Nord, une nation constitutive du Royaume-Uni. Pour les autres significations, voir Irlande (homonymie).
Irlande
Éire (ga)
Vue satellite de l'Irlande.
Vue satellite de l'Irlande.
Géographie
Pays Irlande Irlande
Irlande du nord Irlande du Nord
Archipel Îles Britanniques
Localisation Océan Atlantique
Coordonnées 53° 30′ N 7° 24′ W / 53.5, -7.453° 30′ N 7° 24′ W / 53.5, -7.4
Superficie 81 638,1 km2
Côtes 3 700 km
Point culminant Carrauntuohill (1 041 m)
Géologie Île continentale
Administration
Statut Partagée entre l'Irlande, pays indépendant, et l'Irlande du Nord, une nation constitutive du Royaume-Uni

Irlande Irlande
Comtés tous

Irlande du nord Irlande du Nord
Nation constitutive Irlande du Nord
Démographie
Population 5 981 448 hab. (2006)
Densité 73,27 hab./km2
Plus grande ville Dublin
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+0
Europe blank map.png
Irlande
Îles d'Irlande - Îles du Royaume-Uni

L'Irlande (Éire en irlandais, Ireland en anglais, Airlann en scots d'Ulster, Hibernia en latin), est la deuxième plus grande île des îles Britanniques et la troisième plus grande île d'Europe. Elle est située à l'ouest de la Grande-Bretagne, entre l'océan Atlantique et la mer d'Irlande.

L'île est politiquement divisée en deux : la majeure partie est occupée par l'Irlande, un État indépendant, et le nord par l'Irlande du Nord, appelée aussi (à tort) Ulster, qui reste encore aujourd'hui une partie du Royaume-Uni.

Plusieurs versions s'opposent quant à l'origine de son nom : pour certains, son nom vient de la déesse Ériu (Éire en irlandais) et du mot germanique land (« terre »). Erin est l'un des noms poétiques de l'Irlande. Pour d'autres, son nom vient du mot grec ancien 'ιρις' (en français "iris").

L'île est peuplée par un peu moins de six millions de personnes (recensement de 2006) : 4,2 millions pour la République d'Irlande (dont 1,6 million pour le Grand Dublin) et un peu plus de 1,7 million pour l'Irlande du Nord (dont 800 000 pour le Grand Belfast).

Sommaire

Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Irlande.

À l'Ouest de la Grande-Bretagne, l'île d'émeraude couvre une superficie totale de 84 412 km² pour environ 5,7 millions d'habitants - dont 1,7 million pour les 14 139 km² de l'Irlande du Nord.

La distance maximale du Nord au Sud est de 483 km, et la largeur d'Ouest en Est, de 275 km.

Sa géologie s'étant structurée sur plusieurs centaines de millions d'années, l'île porte l'empreinte des volcans et la marque des glaciers, lui donnant une géomorphologie très variée.

On rencontre des paysages doux sur la côte Est et des côtes tourmentées sur la côte Ouest, des massifs montagneux recouverts de forêts denses creusés de vallées et de criques. L'intérieur de l'île, et, une grande partie de la côte Ouest sont le domaine des tourbières exploitées pour la tourbe, combustible d'assez bonne qualité, qui fournit actuellement environ 14% de l'énergie électrique de l'Irlande.

De nombreux lacs recouvrent 1 450 km² de territoire.

L'Irlande bénéficie d'un climat océanique tempéré grâce au Gulf Stream qui irrigue toute sa côte Ouest. Dans toute l'île la flore et la faune extrêmement variées profitent d'un climat propice au développement d'espèces ayant à bénéficier de conditions climatiques favorables (fuchsias, parfois hauts de plus de 4 mètres ; palmiers...).

L'Irlande est bordée à l'est par la mer d'Irlande, et à l'ouest par l'Atlantique.

Le climat

Le pays est situé dans une zone de vents doux orientés du Sud-Ouest. Ses mers, l'Atlantique et la mer d'Irlande sont réchauffées par le Gulf Stream. Le climat est marqué par des hivers doux et des étés frais. Les mois les plus froids sont janvier et février. La température oscille alors entre 4 et 7 °C. La neige et le gel y sont rarissimes. Toutefois, le pays étant proche de la zone Nord-Atlantique de basses pressions, celui-ci est parfois balayé par la grêle ou les tempêtes. Durant les mois les plus chauds, juillet et août, les températures avoisinent en général les 14 à 16 °C. Elles peuvent s'élever jusqu'à 25 °C.

Chaque région possède un climat spécifique. Au Sud-Est de l'île, le climat est continental ; au Nord-Ouest, maritime. Dans l'ensemble, les précipitations sont uniformément réparties.

Les périodes les plus ensoleillés le sont durant les mois de mai et de juin. À ce moment-là, la moyenne d'ensoleillement par jour sur tout le territoire est en moyenne de six heures. Des pluies abondantes (+/- 1 000 mm par an) alimentent un réseau hydrographique très important (26 000 km de fleuves et rivières).

Pendant l'hiver, le pays est à l'heure du méridien de Greenwich, mais d'avril à octobre, elle le précède d'une heure[1].

La faune et la flore

L'Irlande s'est détachée du continent européen à la période glaciaire qui s'est terminée il y a +/- 12 000 ans. On y remarque ainsi une variété de faune et de flore plus limitée que dans d'autres pays du continent.

Il y a encore quelques années, une grande partie du territoire était recouvert de forêt vierge : chênes, houx, bouleaux, noisetiers et ifs. Déboisé, le pays suit actuellement un programme de reboisement de résineux : épicéa Sitka, épicéa de Norvège, le pin écossais, le mélèze et le sapin. Ces forêts abritent alors des cerfs et des daims qui ont été introduits il y a peu. On rencontre aussi la bécasse, le hibou, la grive ou encore des oiseaux chanteurs, l'écureuil, le lièvre bleu, la musaraigne pygmée, …[2]

Paysage de tourbière dans le Connemara.

La flore des tourbières est constituée de diverses variétés de mousses, de bruyère, …Les régions les plus prolifiques en la matière sont Glengariff et Killarney. Les tourbières accueillent le coucou, l'émerillon, le petit faucon. Quant au Burren, il est connu pour ses espèces florales particulières. Domaine de la toundra, les fleurs y sont prolifiques : la fleur d'aubépine, le sorbier, la violette, l'orchidée[3].

Le pays est fort connu pour ses espèces de poissons, vivant dans les rivières et dans les lacs : le saumon, la truite, l'omble, l'anguille, ou encore le brochet, le gardon, la truite arc-en-ciel. Près des rivières, il n'est pas rare de croiser la loutre, la poule d'eau, le cincle, le héron, le martinet, et près des lacs, le cygne, le canard l'oie sauvage..

Le bord de mer, quant à lui, abrite des anémones, des algues, des coquillages, des crustacés et divers poissons.

C'est pour ces raisons que le pays est réputé pour ses parcs nationaux : le parc de Killarney, le parc de Glenveagh, le parc national du Connemara, le Burren ou encore le premier parc forestier des Îles Britanniques à Tollymore [4] .

Des animaux omniprésents en Irlande : le cheval (et le poney) et bien sûr le mouton.

Dans ce pays, le cheval est un animal sacré. Il est d'ailleurs l'emblème sur les anciennes pièces de 20 pence. Un organisme d'État a d'ailleurs été créé Bord na gCapall (Office du cheval irlandais) [5] afin de veiller au maintien de la race chevaline. Preuve de son importance, les quelques 30 champs de courses, et 500 concours hippiques chaque année.

Le poney est quant à lui aussi réputé que le cheval. Il est robuste, intelligent, et possède une crinière et une queue noire. Ces poneys peuvent vivre en liberté mais ne sont pas sauvages. De réputation internationale, ils font l'objet d'une foire dans le Connemara, à Clifden, chaque année en août [6].

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Irlande.
Les iles Britanniques en 1843 alors Royaume Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Les premières populations arrivèrent en Irlande au VIIIe millénaire av. J.-C., quand le climat s'est révélé plus hospitalier suivant la retraite des calottes de glace polaires de la dernière période glaciaire. La préhistoire est assez mal connue, nos connaissances se précisent avec l'installation des Celtes au sixième siècle avant J.-C. Après eux, les Vikings ont attaqué et colonisé cette terre au huitième siècle après J.-C. Le chef de l'expédition viking s'appelait Thorgis et se proclama roi et abbé d'Irlande. Ce sont les Vikings qui ont fondé la ville de Dublin en l'an 988. Les Vikings ont aussi détruit de nombreux monastères en commençant par celui de Lindisfarne. La toponymie (noms de villes), par exemple Wexford et Wicklow vient des Vikings. Après cela, les Anglo-Normands colonisèrent l'île avec beaucoup de succès dans sa moitié Est, mais finirent par devenir plus irlandais que les Irlandais eux-mêmes. Sous Henri VIII d'Angleterre l'Angleterre a dès lors colonisé le pays complètement ; les Irlandais ont tenté de lutter contre les Anglais puis les Britanniques et il y a eu beaucoup de révolutions. En 1800, le gouvernement britannique cherche par tous les moyens la voie de l'intégration jusqu'à ce que le Premier ministre William Pitt fasse proclamer l'union de l'Irlande et de la Grande-Bretagne, donnant naissance au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande.

En 1829, le député irlandais Daniel O'Connell (Dónall Ó Cónaill), adepte de la résistance passive, obtint l'émancipation des catholiques. De 1846 à 1850, le mildiou, une maladie de la pomme de terre (aliment de base en Irlande) provoque une effroyable famine : 3 millions d'Irlandais meurent. La population irlandaise était de 8 millions d'habitants en en 1845 et est tombée à 5 millions en 1850. C'est la Grande famine (An Gorta Mór), qui provoquera la plus formidable émigration de l'époque : la moitié des survivants, environ 1 million, s'embarque pour le Nouveau Monde, particulièrement au Canada et aux États-Unis. Certains iront même s'établir en France et en Suisse.

La fin du XIXe siècle est marquée par la montée des revendications nationales chez les catholiques. Un mouvement autonomiste (le sinn fein) réclame le "home rule" tandis que les "orangistes" fidèles à la couronne britannique s'y opposent. En 1914, le home rule est presque accepté mais la guerre en diffère son application. Certains mouvements se radicalisent et jugent les difficultés britanniques lors de la Grande Guerre comme une opportunité pour l'Irlande. Lors des fêtes de Pâques 1916, les nationalistes se soulèvent à Dublin mais sont écrasés par l'armée anglaise. La répression féroce qui frappe le mouvement patriotique (De Valera ne doit sa survie qu'à sa nationalité américaine ; Collins profite de son anonymat) retourne l'opinion internationale au profit des indépendantistes. Toutefois et malgré le soutien des Irlandais des États-Unis, la question irlandaise n'est pas débattue lors des conférences de l'après-guerre.

En 1921, le traité de Londres avec des négociations menées par Michael Collins conduisent à une partition de l'île. L'Irlande du Sud gagne son autonomie suivie d'une guerre civile entre les partisans de l'autonomie et ceux de la république indépendante. L'indépendance est acquise en 1937. L'Irlande du Nord, quant à elle, reste rattachée au Royaume-Uni. La République d'Irlande demeure très pauvre jusque dans les années 1990. Depuis son adhésion à la Communauté européenne, en 1973, son développement économique extrêmement dynamique la place en tête des pays européens. En Irlande du Nord, les Républicains (catholiques) souhaitent, en majorité, que leur région quitte le Royaume-Uni pour intégrer la République d'Irlande. Les Unionistes (protestants), pour leur part, souhaitent rester britanniques.

Politique

Article détaillé : Politique de l'Irlande.

L'Irlande est séparée en deux parties :

L'Irlande appelée aussi République d'Irlande est un État indépendant formé de vingt-six comtés ; sa capitale est Dublin.

L'Irlande du Nord est formée de six comtés (à majorité protestante) dans le Nord-Est de l'île et sa capitale est Belfast. Elle est, parfois, appelée « le Nord » (surtout par les Nationalistes), « les six comtés » ou « Ulster », car elle est formée des deux tiers de la province irlandaise d'Ulster qui comprend en réalité neuf comtés dont trois, le Donegal, le Cavan et le Monaghan sont laissés à la République par les Britanniques après le traité anglo-irlandais de 1921.

L'Irlande du Nord est encore une partie du Royaume-Uni, mais sa position est contestée. Les nationalistes veulent quitter le Royaume-Uni, pour s'intégrer dans la République d'Irlande. Les unionistes, pour leur part, ont une position qui va à l'opposé. Ce conflit est à la base de troubles dans la région et s'est étendu de 1969 à l'accord de Stormont en avril 1998. Dès lors, il existait un parlement décentralisé à Belfast mais à cause des conflits persistants entre les nationalistes et les unionistes, il a été suspendu et c'est actuellement le gouvernement du Royaume-Uni qui le gouverne directement. Le conflit est devenu de plus en plus politique et de moins en moins violent.

Le gouvernement de Tony Blair avait donné jusqu'au mois de novembre 2006 pour trouver un terrain d'entente afin de restaurer les institutions en Irlande du Nord. À défaut, Londres reprendrait définitivement la main. Les militaires britanniques ont donc quitté l'Irlande du nord en 2007, en même temps que la retraite de Tony Blair, pour encourager la poursuite du processus de paix.

Malgré la séparation politique, beaucoup d'organisations travaillent sur une base tout-Irlande, par exemple l'Irish Rugby Football Union, IRFU ou encore le GAA (Gaelic Athletics Association) qui regroupe les sports traditionnels du « hurling » et du « football gaélique ».

La présidente actuelle est Mary McAleese et son premier ministre est Brian Cowen.

Société

Langues

carte du Gaeltacht

Plusieurs langues sont parlées sur l'île d'Irlande :

L'Irlande a pour langues officielles l'anglais, ainsi que le scots d'Ulster parlée dans la Province d'Ulster et l'Irlandais.

Malgré l'indépendance et l'utilisation d'une signalisation routière bilingue, la République d'Irlande n'a pu relancer complètement la langue irlandaise. L'extrême pauvreté du pays, qui ne s'est pas résolue dans les premières décennies suivant l'indépendance, faisait de l'émigration une activité économique de première importance, et les Irlandais continuaient d'émigrer dans des pays anglophones, comme au XIXe siècle. Néanmoins, une partie de l'ouest de l'Irlande, dite gaeltacht, se démarque comme zone où l'irlandais demeure langue maternelle et langue vivante première. À Dublin, la place de l'irlandais est moindre, cependant, depuis l'indépendance, les écoliers de l'état d'Irlande apprennent aussi la langue irlandaise, en plus de l'anglais.

Démographie

L'Irlande est habitée depuis l'Âge de la pierre. Les historiens datent l'installation des premiers Celtes entre le VIe et le Ier siècle av. J.-C.. Au VIIIe siècle, la tranquillité du territoire est troublée par l'arrivée des Vikings, puis par les Normands et les Anglais. La fertilité du sol, dans cette île au climat doux (comparativement à la Grande-Bretagne), permit un accroissement démographique. Ainsi, en 1841, on comptait plus de huit millions d'habitants, soit presque la moitié de la population de la Grande-Bretagne de l'époque, aujourd'hui quasiment 10 fois plus peuplée que l'île d'Irlande. La grande famine de 1846 divise la population par deux, tant par les décès massifs que par l'émigration. Cette famine est difficilement séparable de causes socio-économiques liées à la domination anglaise qui maintient la majorité irlandaise dans une exclusion économique et sociale dure. La plupart des terres appartenaient alors à des propriétaires britanniques dont les Irlandais étaient les fermiers. L'accès à plusieurs postes civils et militaires, dans le Royaume-Uni des XVIIIe et XIXe siècles, était exclu aux catholiques. L'émigration suite à ce désastre sera à l'origine de l'importante diaspora irlandaise, notamment aux États-Unis, où les descendants d'Irlandais représentent aujourd'hui près de 39 millions de personnes[7].

En 1961, la population décroissante chute à 2,6 millions. Après cette date, l'accroissement redevient une réalité. Il est notamment dû à l'inversion des flux migratoires : une diminution radicale de l'émigration et le début d'une migration vers le pays, parfois d'émigrés ou de descendants d'émigrés. En 1981, on compte 5 millions d'Irlandais. Mais de 1985 à 1989, face à l'accroissement du chômage, la population, notamment jeune, émigre à nouveau aux États-Unis et en Angleterre, mais de façon moins massive que jadis. Avec le développement économique vigoureux des années 1990, l'émigration cesse, et, petit à petit, l'immigration devient une réalité irlandaise, spécialement en République d'Irlande. Ainsi, dans les années 2000, en particulier, on remarque le développement d'une communauté polonaise immigrante ainsi que française (le nombre de Français établis en Irlande a quadruplé de 1997 à 2007 [8]).

La population des grands centres urbains compte (chiffres de 1992)[9] :

Aujourd'hui, la population est de 6 millions d'habitants (République en 2006 et Irlande du Nord en 2001). La population urbaine est de 59 %. La densité est de 56,4 hab./km². L'espérance de vie des hommes est de 73 ans (en 2002) et celle des femmes, de 78,5 ans (en 2002). Le taux d'accroissement naturel (par 1 000 habitants) est de 31,1. Quant au taux de fécondité, il est de 2,0 (l'Irlande, où l'avortement n'est pas autorisé, est le pays d'Europe ayant le plus fort taux de fécondité, ex æquo avec la France).

Le solde migratoire (par 1 000 habitants) est de 7,0.

Plus de 3 000 familles, soit environ 20 000 personnes constituent une communauté sans domicile fixe. Leur nom, les tinkers remonte au temps où les hommes et les femmes allaient de village en village, proposaient leurs services pour réparer les casseroles et autres récipients. Ils parlent un dialecte spécifique où le gaélique occupe une large part. La plupart vivent dans des caravanes, aux abords des villes. Marginalisés, ils sont victimes de préjugés de leurs concitoyens. Un parfait exemple en est donné dans le film de Mike Newell : Into the West (Le cheval venu de la mer)[10].

Éducation

Article détaillé : Système éducatif irlandais.

Économie

L'Irlande est membre de l'Union européenne et appartient à la zone euro. En 1992, les Irlandais avaient massivement approuvé la ratification du traité de Maastricht sur l'Union européenne mais n'ont ratifié le traité de Nice qu'après un deuxième référendum, en 2002.
Avec 4,9 % de croissance du produit intérieur brut en 2004, la République d'Irlande est devenue un des pays les plus prospères d'Europe. Autrefois considéré comme "l'homme malade" de l'Europe, le pays connait un boum économique depuis 1990. Surnommée le Tigre celtique, en raison de ses bonnes performances économiques, l'Irlande possède un des taux de chômage les plus faibles d'Europe avec environ 4,4 % de chômage et a considérablement réduit sa dette publique (de 50 % du PIB en 1999 à 39 % en 2000, pour atteindre 24 % en 2003). le PIB par habitant de l’Irlande est passé de 69 % de la moyenne de la zone en 1990 à 144 % en 2007.La croissance de l’économie irlandaise a été vive et ininterrompue pendant sept ans, oscillant entre 6 et 11 %, soit 9 % en moyenne annuelle contre 2,5 % pour l’ensemble de la zone euro. La croissance a été dopée par la fiscalité avantageuse des entreprises au point que ce fut une des raisons invoquées pour le rejet le 12 juin 2008 par les Irlandais du Traité de Lisbonne qui imposerait à l'Irlande une harmonisation jugée défavorable. L'inquiétude est d'autant plus grande que l'essoufflement économique se fait sentir (ralentissement net de la croissance et des recettes publiques) et que l'inflation est importante .

La Banque centrale du pays prévoit un repli de 7% de son Produit intérieur brut en 2009. Pour le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, la situation est "grave".

La chute cumulée de l'activité entre 2008 et 2010 est estimée à "plus de 12%" (Reuters)

La Banque centrale d'Irlande a indiqué vendredi 3 avril miser sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 7% en 2009 et de 3% l'année suivante. La chute cumulée de l'activité entre 2008 et 2010 est estimée à "plus de 12%", une crise que l'institution a qualifiée de "sans précédent". Le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, a, lui, qualifié de "grave" la situation économique du pays, qui fait face à une spectaculaire récession et à une envolée de son déficit public. Ces prévisions, qu'on trouve dans le dernier bulletin trimestriel de conjoncture publié par la "Banc Ceannais", sont encore plus pessimistes que celles du gouvernement, qui a dit jeudi soir envisager une baisse du PIB de 6,75% cette année. Le Produit intérieur brut irlandais s'est déjà contracté de 2,3% en 2008, un record, ce qui constitue la première récession en année pleine depuis 1983. Le débat sur l'adoption du Traité de Lisbonne a ainsi été relancé et un nouveau référendum devrait être organisé à l'automne 2009. Ce repli contraste avec les taux de croissance importants des années précédentes (+6% encore en 2007). L'Irlande avait ainsi gagné le surnom de "tigre celtique".

Un dessin du Tigre celtique. Les médias irlandais le représentent sous l'image d'un v avec des rayures vertes.

Agriculture et pêche

L'agriculture occupe une place très importante dans l'économie irlandaise. Elle représente 10 % du PIB et emploie un cinquième de la population active. Ce sont essentiellement des fermes familiales qui produisent le bétail et les produits laitiers (70 % de la production agricole). Plus de la moitié de la production est exportée.

La sylviculture se développe peu à peu, grâce notamment au programme de reboisement préconisé depuis quelques années. De même, la pêche s'est développée. Certaines villes comme Illibegs dans le Donegal repose économiquement sur l'exploitation des produits de la mer.

Industrie

L'industrie s'est concentrée à l'Est du pays, près des grands centres urbains, notamment Dublin. Progressivement, elle s'est développée à l'Ouest. Le gouvernement a d'ailleurs créé une autorité du développement industriel pour venir en aide aux industries locales.

La richesse du sous-sol

L'Irlande possède une grande richesse minérale : le zinc, qui a d'ailleurs permis au pays de se hisser au premier rang européen de la production de produits concentrés en zinc et en bronze. Les ressources énergétiques sont multiples et variées : baryte, phosphate, gaz naturel, charbon

Le tourisme

Le tourisme est l'une des plus anciennes ressources du pays. Déjà au XIXe siècle, des services routiers parcouraient plus de 6 000 km par jour. La plupart des visiteurs venaient d'Angleterre, ou encore des États-Unis.

En termes d'exploitation, le tourisme se situe au troisième rang de la production nationale. Il emploie plusieurs milliers de personnes.

La plupart des voyageurs viennent explorer la culture ou admirer le paysage.[réf. nécessaire]

Informatique

Depuis le début des années 1990, on a coutume d'appeler l'Irlande le Tigre celtique de par son taux de croissance record lié à une politique d'accueil des investissements étrangers, notamment dans le secteur des nouvelles technologies. Il faut cependant noter que depuis la crise de 2008 le secteur des nouvelles technologies déclinent avec des fermetures d'usines. (exemple : Dell à Limerick)

Culture

Logo de la marque de bière Guinness.

L'interdiction de fumer en tout lieu public de la République n'a en rien altéré la fréquentation en ces lieux de consommation.

L'Irlande reste un endroit où la religion (catholique en Irlande du Sud, protestante et catholique en Irlande du Nord) est très présente. Le divorce n'est légal dans la République que depuis 1995, alors qu'un réel débat ne fait que s'amorcer sur l'avortement. Toutefois, l'homosexualité et la contraception sont généralement acceptés.

Le sport

Article détaillé : Sport en Irlande.
Match de football gaélique.

L'Irlande est la terre des sports gaéliques. Le hurling et le football gaélique sont les disciplines sportives les plus pratiquées sur toute l'île. Le hurling fait partie de l'identité nationale. Un match est d'ailleurs décrit avant la bataille de Moytura en 1272 avant J-C. D'après la légende, le héros Cù-Chulainn battut à lui seul 150 opposants dans une partie de hurling. Les sports gaéliques sont organisés par une association transnationale, l'Association athlétique gaélique ou GAA. C'est la principale association irlandaise en termes d'effectifs (800 000 membres) et d'influence.[11]

La star du rugby irlandais, Brian O'Driscoll sous les couleurs du Leinster.

Viennent ensuite les sports en provenance de Grande-Bretagne, le football et le rugby. En rugby, l'île d'Irlande ne connait plus de frontières : il est organisé de manière transfrontalière. L'État d'Irlande et l'Irlande du Nord partagent clubs, championnat et équipe nationale. Les quatre équipes majeures sont: Leinster Rugby, Munster Rugby, Connacht Rugby et Ulster Rugby.

Le golf est aussi une véritable passion nationale. Il existe plus de 250 terrains de golf. Le principal tournoi est le Carroll's Irish Open. Padraig Harrington est le principal champion irlandais de ce sport.

De par la proximité de la mer, l'engouement pour la voile semble être tout à fait normal. Le plus vieux club de voile a d'ailleurs été fondé en 1720, et se trouve à Cork (Royal Cork Yacht Club).

Stephen Roche.

Parallèlement, au fil des ans, le cyclisme se développe dans le sillage de champions internationaux comme Sean Kelly et Stephen Roche.

Les sports équestres sont très présents. Les courses hippiques dont le site principal est le curragh sont très prisées. L'équitation progresse beaucoup grâce à la talentueuse Jessica Kürten qui remporte de plus en plus de victoires avec ses chevaux.

Religions

En Irlande (Eire), 91% de la population est catholique, 7% protestante. Les 2% restants sont juifs (0,6%) ou athées. En Ulster, 53% de la population est protestante.

Hommage

L'Irlande est représentée par une plaque commémorative, situé dans la ville de Québec, au Canada. Cet emblème souligne l'apport important d'immigrants irlandais dans l'histoire du Québec et particulièrement dans la ville de Québec. Plus de 30% des Québécois auraient des origines irlandaises.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Irlande, peuples et horizons, Brigitte Le Juez et Agnès Maillot, édition Larousse, 1992 (ISBN 2-7242-7124-6)
  • Irlande, M.Caufield, éditions Booking, 1993, (ISBN 2-87714-181-0)
  • Le Guide du routard, éditions Hachette, 1999, (ISBN 2-01-242950-5)
  • Histoire de l'Irlande, Jean Guiffan, édition Hatier, 1992, (ISBN 978-2-218-03854-9)

Notes, références

  1. Irlande, peuples et horizons, Brigitte Le Juez et Agnès Maillot, édition Larousse, 1992
  2. Irlande, peuples et horizons, Brigitte Le Juez et Agnès Maillot, édition Larousse, 1992
  3. Irlande, peuples et horizons, Brigitte Le Juez et Agnès Maillot, édition Larousse, 1992
  4. Irlande, peuples et horizons, Brigitte Le Juez et Agnès Maillot, édition Larousse, 1992
  5. The Irish Draught Horse Society - Breeding and the Irish Draught
  6. Le Guide du routard, éditions Hachette, 1999
  7. L'évolution démographique des États-Unis:une population en transition - Revue électronique
  8. Conclusions d'une enquête de l'ambassade française de Dublin. Cité en note (p.17) dans le rapport du député européen Alain Lamassoure au président de la République français, « Le citoyen et l'application du droit communautaire », 8 juin 2008. Lien à partir de [lire en ligne]
  9. Irlande, peuples et horizons, Brigitte Le Juez et Agnès Maillot, édition Larousse, 1992
  10. Irlande, M. Caufield, éditions Booking, 1993
  11. Go Ireland la GAA


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