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Djihad, jihad ou djihâd (arabe : jihād, جهاد, lutte) est un terme arabe et signifiant « exercer une force », « tâcher » ou « combattre ». Dans le Coran, l'expression « al-jihad bi anfousikoum » (Lutter contre les penchants de votre âme) est l'équivalent de l'expression se faire violence ou « al-jihad fi sabil Allah » (combat sacré dans le chemin d'Allah)[1].

L'islam compte quatre types de jihad : par le cœur, par la langue, par la main et par l'épée. Le jihad par le cœur, aussi nommé « Grand jihad », invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société[2],[3]. De nombreux savants musulmans interprètent le jihad comme une lutte dans un sens spirituel. Une minorité de savants sunnites le considèrent comme le sixième pilier de l'islam quoique le jihad n'en ait pas le statut officiel[2]. Dans le chiisme duodécimain, il est considéré comme une des dix pratiques religieuses du culte.

Le plus connu des sens du jihad est le jihad par l'épée ou « Petit jihad ». Il a servi d'argument à différents groupes musulmans à travers l'histoire pour légitimer leurs guerres contre d'autres musulmans ou contre des non-musulmans[4].

Sommaire

Description

Le jihâd majeur

Le jihâd majeur est l'effort que doit faire tout musulman pour lutter contre lui-même, les penchants de son âme[5], contre son égoïsme et ses instincts, contre son orgueil et sa passion de dominer les autres. Le grand jihâd est la lutte intérieure que le musulman mène contre l'envie et la jalousie, le mensonge, l'adoration quelle qu'elle soit, qui l'écartent du chemin de Dieu. On parle aussi de lutte contre les volontés du diable qui tente d'écarter les croyants de leur créateur.

Le jihâd mineur

Le jihâd mineur correspond à la lutte contre les infidèles inférieur (kafir). Sayyed Muhammed Musawi interrogé par Tariq Ramadan lors du débat télévisé Jihad in Islam[6] assure que le jihâd mineur concerne uniquement une attitude d'auto-défense légitime face à une agression ou d'une attaque contre la foi musulmane.

Le jihâd (littéralement « effort ») de l'âme contre elle-même et ses défaillances. Cet effort du croyant pour lutter contre les vices du caractère, se double désormais d'un jihâd social. Le combat pour Allah " nom de Dieu en islam", lutter au sein d'une société contre les dérives de l'individu pour l'empêcher de nuire par son comportement visant à déconstruire les valeurs morales d'une société. En ce qui concerne le combat armé, il n'est autorisé que si une agression armée est déclarée en vers une nation ou un ensemble d'individus musulmans.

Jihâd mineur et lutte armée

C'est le seul établi par le fiqh (droit musulman) qui le définit comme un effort et un devoir collectif. La guerre sainte n'a pas été incluse dans les obligations religieuses de l'islam, sauf pour les kharijites qui ont élevé le jihâd au rang de sixième pilier de l'islam. Cependant, le Coran distingue ceux qui le pratiquent de ceux qui s'en abstiennent[7].

Le jihâd mineur peut être mené contre les infidèles (kûffar) ou contre des factions de musulmans considérés comme opposantes et révoltées[8].

Au cours de l'histoire, ce jihâd s'est exercé à l'encontre de sectes musulmanes tenues pour hérétiques. À l'époque contemporaine, cette raison est utilisée pour les guerres entre l'Iran et l'Irak, ou les conflits entre factions rivales musulmanes en Afghanistan et en Irak (aujourd'hui, entre sunnites et chiites).

Le Coran concernant le jihâd mineur

Ce dernier s'appuie sur des versets du Coran.

Le Coran met aussi en avant de nombreux versets qui prônent le respect des trêves [9] et qui incitent à adopter un comportement 'maarouf' (de bienséance) contre toute personne qui n'offense pas l'islam. En effet, ces versets ne sont destinés qu'aux opposants hostiles à cette religion et aux musulmans.

Le jihad mineur est codifié

Celui-ci diffère du terrorisme islamiste contemporain : le jihâd mineur est clairement codifié par le Coran. De nombreux versets rappellent que la guerre doit être déclarée ou que l'ennemi doit avoir une attitude offensive envers les musulmans et l'islam. Le Coran rappelle également que le comportement envers les non-musulmans neutres doit être respectueux et bienséant. L'injonction de tuer les infidèles est uniquement liée à ceux qui offensent ou attaquent les musulmans ou ceux contre qui la guerre est clairement déclarée et ouverte. En cas de paix ou de reddition l'islam interdit toute agression en dehors des personnes qui reprennent les armes. Il n'est pas permis de combattre les femmes, les enfants, les vieillards ou tout autre personne non hostile.

Ainsi, il faut toujours avoir à l'esprit le contexte des versets qui se recoupent: tels les versets IX,5 et IX,6 : il y a certes injonction à tuer les associateurs (IX,5) mais dès lors qu'ils demandent asile ou refusent de combattre, il n'est plus permis de les combattre d'autant plus que le verset X,99, rappelle que la foi est une question intérieure contre laquelle les armes ne peuvent rien (Coran X, 98-99) :

« Si ton Seigneur l'avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? »
Les règles du combat lors du jihâd

Hisham Kabbani explique dans son livre, Le concept de jihad en Islam[10], quelles sont les règles que les musulmans doivent suivre lors d'un jihad de l'épée :

  • Les prisonniers de guerre : « Le traitement des prisonniers par le Prophète retient particulièrement notre attention. D'après le Qur'an, la nourriture du prisonnier est gratuite : elle incombe au gouvernement musulman : (Cor. LXXVI : 8)… Les chroniqueurs précisent que les prisonniers recevaient la même nourriture que ceux qui les avaient capturés. Certains (…) donnaient leur pain aux prisonniers et se contentaient de dattes. Le Prophète donnait même des vêtements aux prisonniers, s'ils en avaient besoin, comme le rapportent les récits de Badr et Hunayn. On soulageait leurs souffrances[11] ; ils avaient la faculté de rédiger un testament pour léguer ce qu'ils possédaient dans leur pays [12]. L'Islam ne permet pas de punir les prisonniers pour leurs actes de belligérance normale : « Dans les souffrances d'ici-bas, les musulmans et les polythéistes se trouvent à égalité », répètent toujours les juristes musulmans. Les Compagnons du Prophète étaient unanimes à penser qu'un prisonnier de guerre ne peut être puni de mort [13]. Les crimes de guerre, les crimes civils commis contre des sujets musulmans n'entrent évidemment pas en question. Selon le Qur'an, le traitement des prisonniers comporte ou bien la libération gratuite ou bien une rançon, qui peut se régler même par un échange : (Cor. XLVII : 5). Il y a dans la vie de Muhammad de nombreux exemples de ces différents traitements. Dont l'esclavage… »[14]
  • L'interdiction de tuer les non-combattants. L'islam interdit strictement de tuer ceux qui ne font pas partie de l'armée : en effet, dans le Sahih-i Muslim (Kitab-i Jihad was-siyar)[15], chez Sarakhsi (kitab al-Mabsut, siyar al-Kebir), etc. , Mahomet interdit strictement de tuer les vieux, les femmes et les enfants ne portant pas d'arme. Seuls les dégâts collatéraux involontaires sont tolérés dans le Sahih-i Muslim[16] (ouvrage de base de l'Islam). Mahomet envoya le message suivant à ces chefs militaires qui commençaient le Jihād contre les agressions hostiles et pour défendre les territoires musulmans :
« Avancez au nom de Dieu, avec Dieu, sur le chemin du Messager de Dieu. Cela signifie, ne tuez pas les personnes âgées, les nourrissons ou les enfants et les femmes. Ne dépassez pas les limites appropriées. Rassemblez vos butins et faites la paix et faites le bien. Car Dieu aime les bienfaisants[17]. »
  • L'interdiction de bruler l'ennemi[18]. Il est interdit de brûler l'ennemi avec le feu car Mahomet a dit, « Tuez [l'ennemi], mais ne le brûlez pas. Car personne ne punit avec le feu excepté le Seigneur du Feu ».
  • L'interdiction de mutiler les corps‏‏[19].
  • L'interdiction du pillage[20]. C'est-à-dire des actes de vandalisme (vols , destruction des biens, etc.) et de violence (violence physique, viol, etc.) envers les civils. Cependant, la prise des butins de guerre étaient pratiquée après les guerres contre ceux des adversaires qui ont participé à la guerre, en dédommagement aux dégâts provoqués par la guerre[21].

Les conditions où le combat armé est obligatoire

Les conditions nécessaires pour que le djihad armé devienne une obligation pour chaque musulman (Fard Ayn) sont :

  • Quand les non-musulmans entrent ou envahissent une terre musulmane.
  • Quand les lignes de bataille commencent à se rapprocher.
  • Quand l'imam appelle une personne ou un peuple pour se lancer au combat.
  • Quand les non-musulmans capturent et emprisonnent un groupe de musulmans.

Dans Hashiyah Ad-Dussuqi (2/174), il est énoncé : "le jihâd devient Fard Ayn quand l'ennemi attaque en surprise." En outre, Ad-Dussuqi a dit : "partout où ceci se produit, le jihâd y devient immédiatement Fard Ayn pour tout le monde, même les femmes, les esclaves et les enfants, et ils se lancent au combat même si leurs gardiens, maris, chefs ou maîtres les interdisent."

Plusieurs interprétations du jihâd

Les quatorze catégories de jihâd selon Ibn Al-Qayyim

Les savants islamiques du temps de Mahomet jusqu'à aujourd'hui ont classé le Jihād dans quatorze catégories. Une analyse approfondie de ces catégories est présentée dans le livre Zād al-Ma‘ād, par Ibn Qayyim al-Jawzīyyah. Selon lui, les catégories du Jihād sont:

  • Le jihad contre les hypocrites
  • Le jihad contre les non-croyants
  • Le Jihad contre le diable
    • Lutter contre lui en rejetant les faux désirs et les doutes infondés qu'il fait naître chez le serviteur.
    • Lutter contre lui en rejetant les passions corrompues et les désirs qu'il fait naître chez le serviteur.
  • Le Jihad du moi intérieur
    • Lutter pour trouver la guidance et pour apprendre la religion de la vérité, en l'absence desquelles il n'y a pas de bonheur dans cette vie et dans l'autre.
    • Lutter pour agir en conséquence après l'avoir apprise, car la qualité de la connaissance sans action, même s'il n'y a pas de mal, n'apporte pas de bénéfice.
    • Lutter pour appeler à Dieu et enseigner la religion à quelqu'un qui ne la connaît pas.
    • Lutter pour être patient dans le désir d'appeler à Dieu et rester patient peu importe les obstacles par amour pour Dieu.

Les catégories de jihâd selon Ibn Rushd (Averroès)

Dans son ouvrage intitulé Muqaddimah, Ibn Rushd[24] classe le Jihād dans quatre catégories :

  • Le Jihād du cœur[22]
  • Le Jihād de la langue[22]
  • Le Jihād de la main[22]
  • Le Jihād de l'épée[22].
  • Le Jihad du cœur : la lutte contre le moi intérieur.

Le Jihād du cœur est la lutte de l'individu contre ses désirs, ses passions, ses idées fausses et ses compréhensions érronées. Cela inclus la lutte visant à purifier le cœur, à corriger ses propres actes et à réaliser les droits et les responsabilités de tous les êtres humains.

  • Le Jihād de la langue : l'éducation et les conseils.

Ibn Rushd définit le Jihād de la langue ainsi:

« Préscrire un bon comportement et interdire le mal, comme le type de Jihād que Dieu nous a ordonné d'accomplir contre les hypocrites dans Ses Paroles, “O Prophète! Lutte contre les mécréants et les hypocrites” [9:73].

Le prophète s'est engagé dans ce Jihād, luttant pour enseigner à son peuple. Cela signifie, parler de sa cause et de sa religion. Dieu a révélé d'abord: Lis, au nom de ton Seigneur! [96:1] Ainsi, le premier aspect du Jihād de l'Éducation et des Conseils est la lecture. La lecture vient de la langue. "O Prophète! Lutte [jāhid] contre les mécréants et les hypocrites, et sois rude avec eux. [9:73] »

  • Le Jihad de la main : bâtit et développer la société civile.

Le jihād de la main implique la lutte pour la construction de la nation à travers le développement matériel et le progrès ainsi que la construction d'une société civile, l'acquisition et l'amélioration de la technologie et de la société en général. Ce type de jihād inclus également les découvertes scientifiques, la construction de cliniques et d'hôpitaux, le développement de la communication et de toutes les infrastructures essentielles à l'évolution de la société y compris l'éducation. Construire signifie aussi créer des opportunités pour les pauvres par l'instauration de programmes économiques et l'autonomie.

Un autre aspect de jihād de la main est l'écriture, il est écrit dans le Coran : « Qui a enseigné par le calame, a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas.» [96:4-5] L'usage de l'ordinateur et de toutes les formes de publication font partie de l'écriture.

  • Le jihad de l'épée : la guerre.

Le jihād de la main implique la lutte avec l'épée (Jihādun bis-sayf). L'individu lutte contre celui qui attaque.

Les batailles de Mahomet

Article détaillé : batailles de Mahomet.

Les biographies de Mahomet, telles que celles d'ibn Hicham ou d'ibn Ishaaq, citent systématiquement les raisons de toutes les batailles de Mahomet. Toutes les batailles sont défensives. Les Juifs, chrétiens, et après Mahomet, du temps de ses successeurs directs, les hindouistes et zoroastriens ont bénéficiés d'un statut spécial pour pratiquer leurs cultes comme le souligne le Professeur M. Hamidullah dans son livre intitulé "Le Prophète de l'islam, Sa vie, Son œuvre" [25]. Les interprétations jihadistes (expansionniste) du Coran sont pour ces raisons sujettes à controverses. Le Coran interdit textuellement de détruire les synagogues, églises et mosquées (Coran, Le pèlerinage, XXII ; 39-40) :

« Si Dieu ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom de Dieu est beaucoup invoqué. Dieu soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Dieu est assurément Fort et Puissant. »

Le Dr. Youssef al-Qardawi dit : «  Le Jihad sur le sentier d'Allah sert uniquement à la défense de la terre, de l'honneur et des choses sacrées… Ici, nous adoptons ce qu'ont adopté les savants musulmans de cette époque : cheikh Abu Zuhra, cheikh Rachîd Ridâ, cheikh Chaltut, cheikh Abdallah Darâz, cheikh Al-Ghazâli : tous sont d'avis que le Jihad en Islam sert uniquement à la défense de la religion, de l'Etat, des choses sacrées, de la terre, de l'honneur…et ne sert pas à la conquête du monde comme le décrivent certains[26] ».

Le problème du terrorisme

Les fractions fondamentalistes se revendiquant de l'islam ne constituent qu'une fraction marginale dans le monde musulman. De nombreux colloques se sont tenus en Égypte, en Arabie saoudite et ailleurs, qui condamnent les attentats suicides, l'agression physique des personnes civiles et les attentats du 11 septembre, de Madrid, de Riyad, etc [27],[28],[29], [30].

Les attentats suicides sont apparus le siècle dernier et sont depuis lors sévèrement condamnées par les autorités de l'islam. Les bases islamiques sur lesquelles s'appuient les oulémas sont principalement[27] :

  • l'interdiction de tuer des innocents (femmes, enfants, vieillards, personnes non hostiles...) ; [31](Cor. V, la Table servie : 31-32) : « Tuer une seule personne (innocente) est comme tuer toute l'humanité ».
  • l'interdiction de provoquer le chaos (al-fitna) [32](Cor. II, La vache : 190-191) : « Le chaos (fitna) est pire que la guerre. Tant qu'eux ne vous combattront pas dans l'enceinte sacrée, ne leur livrez pas la guerre. Si eux vous déclarent la guerre alors tuez-les. Voilà la fin des infidèles ».
  • le suicide, clairement condamné dans le Coran [33](Cor. IV, Les femmes : 28-29) : « ne vous donnez pas la mort ».

Toutefois, le Coran comprend plusieurs passages dictant la violence envers les polythéistes de l'Arabie dont les exégètes ont situé les circonstances de révélations propres à l'époque et à certaines des batailles de Mahomet avec Quraiche, voici quelques exemples :

  • Sourate 8, verset 39 : « Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent.»[34]
  • Sourate 8 versets 59 et 60 : «Que les mécréants ne pensent pas qu'ils Nous ont échappé. Non, ils ne pourront jamais Nous empêcher (de les rattraper à n'importe quel moment).» ; «Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allah et le vôtre, et d'autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu'Allah connaît. Et tout ce que vous dépensez dans le sentier d'Allah vous sera remboursé pleinement et vous ne serez point lésés.»[34]
  • Sourate 47, verset 4 : «Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés , enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.»[35]

Théologiens de la doctrine du jihâd

Bibliographie

  • Le Prophète de l'islam, Sa vie, Son œuvre(en 2 tomes, Editions Association des Étudiants Islamiques en France, ASIN 2711681017)
  • Sahih Muslim, de l'Imam Muslim (existe en anglais) [1]
  • Le concept de Jihad en Islam, Cheikh Hisham Kabbani, série réfutation des idées salafis vol. 3, Édition ISCA (ISBN 1-930409-46-X).
  • Le Gihad dans l'Islam médiéval, Alfred Morabia, Editions Albin Michel, Oct 1993, (ISBN 2-226-06595-4).
  • Zaad al-Maad, ibn-al Qayyim al jawziye (en arabe, pas traduit en français)[2]
  • Que disent les savants de l'Islam sur le Terrorisme ?, Le Comité des Grands Savants d'Arabie Saoudite, éditions Anas 2004 ISBN 9960365603.
  • L'Alcoran de Mahomet / translaté d'arabe françois par le Sieur Du Ryer, Sieur de la Garde Malezair., 1647, 1649, 1672, 1683, 1719, 1734, 1770, 1775, André Du Ryer, Paris.
  • Le Coran / traduit de l'arabe, accompagné de notes et précédé d'un abrégé de la vie de Mahomet, tiré des écrivains orientaux les plus estimés, Claude-Étienne Savary, 1787, 1821, 1826, Paris.
  • Le Koran : traduction nouvelle faite sur le texte arabe / par M. Kasimirski interprète de la legation Française en Perse ; revue et précédée d'une introduction par G. Pauthier., 1840, 1841, 1844 Biberstein-Kasimirski, Paris, 1970 Garnier Flamarion.
  • Le Coran, traduction par Régis Blachère, Maisonneuve et Larose, 1950 réédition en 2005, (ISBN 2-7068-1861-1)
  • Le Coran, traduction par Muhammad Hamidullah et Michel Leturmy, 1959, première traduction en français par un musulman à partir du texte arabe (ISBN 2841610853).
  • Le Coran, traduction et notes par Denise Masson, Gallimard, 1967, (ISBN 207010009X)
  • Le Coran, l'appel, traduction par André Chouraqui, Robert Laffont, 1990, (ISBN 2221069641)
  • Le Coran, essai de traduction par Jacques Berque, Albin Michel, 1995, (ISBN 2-226-07739-1)
  • Le Coran, traduction par Hamza Boubakeur, Maisonneuve et Larose, 1995, 2 volumes (ISBN 270681134X)
  • Le Coran, traduction par Malek Chebel, Payot, 2001, 2 volumes (ISBN 222889480X)
  • Le Coran, traduction par AbdAllah Penot, alif éditions, 2005, (ISBN 2908087154)
  • La Lecture Noble / al qour'an al karim, traduction par chayR abour riyaD, éditions Académie de la Communication, 2006, S.G.L.D.F.170552
  • Traduction en ligne du Coran en français
  • Trattato sulla guerra. Il Kitab al-gihad di Molla Hüsrev, Introduction et traduction par Nicola Melis, Aipsa, Cagliari 2002.

Les ouvrages des critiques occidentaux du jihad

  • L'islam et la fin des Temps. L'interprétation prophétique des invasions musulmanes dans la chrétienté médiévale, Jean Flori, Paris, (éd. du Seuil), 2007 (ISBN 978-2-286-02979-1)
  • Comment le jihad est arrivé en Europe, Jürgen Elsässer, Vevey, Editions Xenia, 2006, (ISBN 2888920042)
  • Guerre sainte, jihad, croisade. Violence et religion dans le christianisme et l'islam, Jean Flori, Paris, 2002 (éd. du Seuil : Point Histoire) (ISBN 2-02-051632-2)
  • Jihad in Mediaeval and Modern Islam, Rudolph Peters, Edition Brill Academic Pub, 1977, (ISBN 9004048545)
  • The Legacy of Djihad, un recueil de textes sur le djihad édité par Andrew G. Bostom, Edition Prometheus Books, Oct 2005, (ISBN 1591023076).

Voir aussi

Notes et références

  1. Josef W. Meri, Medieval Islamic Civilization: An Encyclopedia, éd. Routledge, 2005,ISBN 0-415-96690-6, Jihad, p.419.
  2. a  et b John Esposito, Islam: The Straight Path, 2005, p.93.
  3. Stephen Humphreys Between Memory and Desire, University of California Press, 2005 ISBN 0-520-24691-8, pg 174-176.
  4. (en) Wendy Doniger, Merriam-Webster, Inc, Merriam-Webster's Encyclopedia of World Religions: An A-Z Guide to the World's Religions, Merriam-Webster, 1999, 1181 p. (ISBN 0877790442), p. 571 
  5. Jihâd. Un combat contre quel adversaire ? : Discours de violence au nom de la foi = Jihad. A struggle against whom ? : Dicourses of violence faith-based.
  6. http://www.tariqramadan.com/spip.php?article10418
  7. Bellinger, op. cit.,
    « « Il n'en est pas de même pour ceux d'entre les croyants qui restent assis [chez eux] sans y être contraints, et pour ceux qui vont faire la guerre sainte [exposant leurs biens et leurs personnes] et Allah les a placés de plusieurs degrés au-dessus de ceux qui demeurent assis. » »
  8. Gerhard J. Bellinger, Encyclopédie des religions, éd. le Livre de poche, Paris, 2000, (ISBN 2253131113)
  9. L'un des plus explicites est le verset ; (Cor. VIII, Le butin : 61).
  10. Le concept de jihad en Islam, p. 64, ISCA, ISBN 1-930409-46-X
  11. Tabarî (m. 310), Tarih ar-Rusûl w'al Mulûk, Leyde, 1897. TomeI, 1341
  12. Sarakhsi, Charh Siyar Kabir, IV, 225
  13. ibn Ruchd, Bidâyah, I, 351 (éd. Egypte)
  14. Le Prophète de l'islam, sa vie son oeuvre, 2 tomes ; TomeII § 1711)
  15. (ar)/(en)Kitabi Jihâd was-Siyar, n°4319-4320 de Sahih Muslim
  16. (ar)/(en)Kitabi Jihâd was-Siyar, n°4321 de Sahih Muslim
  17. Commandements de Mahomet à une expédition militaire, Sunan-i abû Dawûd, rapporté selon Anas ibn Mâlik.).
  18. (ar)/(en)Jâmi'us-Sahîh al Bukhârî Hadith n°57
  19. (ar)/(en)Mezâlim Jâmi'us-Sahîh, al-Bukhârî. Hadith n°654
  20. (ar)/(en)Kitabi Jihâd was-Siyar, n°4297 de Sahih Muslim
  21. Les traités internationaux organisent désormais des dédommagement matériels par d'autres voies, et des conventions de genève déterminent les limites tolérables des actes de guerres.
  22. a , b , c , d , e , f , g , h , i  et j Muslim, « Kitâbul imân de Sahîh-i Muslim, hadith n°0081 »
  23. a  et b (ar)Qurtubî, « Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân »
  24. Ibn Rushd (connu en Occident sous le nom d'Averroès), Muqaddimah, p. 259
  25. "Le Prophète de l'Islam, Sa vie, Son œuvre"(en 2 tomes, Editions Association des Étudiants Islamiques en France, ASIN 2711681017)
  26. L'Islam et l'Occident p. 19.
  27. a  et b Que disent les savants de l'islam sur le Terrorisme ?, Le Comité des Grands Savants d'Arabie Saoudite, éditions Anas 2004 ISBN 9960365603
  28. Maroc: les oulémas veulent participer à la lutte contre le terrorisme
  29. Convention arabe pour la lutte contre le terrorisme
  30. Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam.
  31. (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî
  32. (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî
  33. (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî
  34. a  et b http://islamfrance.free.fr/doc/coran/sourate/8.html
  35. http://islamfrance.free.fr/doc/coran/sourate/47.html

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