Institut industriel du Nord

Institut industriel du Nord
Institut industriel du Nord
Nom original 1854: École des arts industriels et des mines
1872: Institut industriel du Nord
1991: École centrale de Lille
Informations
Fondation 1854 - 1872
Fondateur André Catel-Béghin, Danel, Frédéric Kuhlmann, Henri Masquelez
Type École d'ingénieurs
Localisation
Coordonnées 50° 36′ 22″ N 3° 08′ 14″ E / 50.606006, 3.1371550° 36′ 22″ Nord
       3° 08′ 14″ Est
/ 50.606006, 3.13715
  
Ville Lille
Pays Drapeau de France France
Campus Cité Scientifique Villeneuve-d'Ascq
Divers
Site web www.ec-lille.fr/10956135/0/fiche pagelibre/

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Institut industriel du Nord
École centrale de Lille : bâtiment historique (1875-1968) de l'Institut industriel du Nord (IDN) - rue Jeanne d'Arc, Lille
École centrale de Lille  : bâtiments C et E de l'Institut industriel du Nord (IDN) entre 1968 et 1991, avenue Paul Langevin, Cité scientifique

L’Institut industriel du Nord de la France, appelé couramment Institut industriel du Nord ou I.D.N., est l'entité de recherche et de formation des ingénieurs à l’École centrale de Lille de 1872 à 1991.

Sommaire

Histoire de l'École centrale de Lille et de l'Institut industriel du Nord

Essor des sciences et technologies aux XIXe siècle et XXe siècle

L'École a été fondée en 1854, au début d'une période de plus d'un siècle caractérisée par un essor prodigieux des technologies, du commerce mondial et du rôle des ingénieurs[1], marquée par deux phases d'accélération 1872-1914 et 1947-1973, entrecoupée de périodes heurtées de guerres, d'effondrement de la croissance et des échanges commerciaux internationaux[2].

Sous sa dénomination École des arts industriels et des mines avec les parrainages de Frédéric Kuhlmann et Louis Pasteur, promoteurs des sciences appliquées à l'industrie dès 1854, l'École accompagne la première révolution industrielle fondée sur la thermodynamique, l'énergie issue des mines de charbon, la machine à vapeur d'origine anglaise, la métallurgie, la mécanisation de l'industrie textile, le développement des procédés chimiques et des colorants, l'essor des transports et les chemins de fer, les structures métalliques et béton de ciment, ainsi que les transformations sociales associées à l'exode rural consécutif à l'augmentation des rendements provoquée par la mécanisation et la chimie agricole. La crise de 1870 est un tournant pour l'École, le sursaut économique et la notoriété des ingénieurs en découlent[3].

Au travers de son Institut industriel du Nord[4] à partir de 1872[5], l'École assure le développement de la grande industrie mécanique actionnée par des moteurs électriques et thermiques, de la pétrochimie et sidérurgie, de l'automobile, des systèmes et réseaux électriques, de l'électromécanique et de l'automatisation de l'industrie manufacturière[6], traduisant l'augmentation généralisée de la productivité des différents secteurs de l'industrie[7] et des services[8]. Un coup d'arrêt à la prospérité et à l'expansion des promotions d'ingénieurs a lieu en 1914[9]. La croissance des échanges économiques et l'augmentation de la taille des promotions d'ingénieurs reprennent durant les Trente Glorieuses avec l'urbanisation accélérée, l'énergie bon marché permettant l'essor des infrastructures, des services et la consommation de masse entre 1950 et 1973[10]. Des mutations industrielles commencent à se dessiner vers 1967 dans le nord de la France et précèdent les premières ruptures monétaires (1971) et énergétiques (1973,1979).

L'évolution de la société industrielle vers une société de l'information se traduit par l'ère des innovations en informatique et automatique (1957), micro-électronique (1971), télécommunications (1975-1996), micro-systèmes et nanomatériaux (1992) et la transition vers le XXIe siècle où l'École centrale de Lille s'adapte aux mutations des modes de croissance, de mobilité et de services, de conversion d'énergie et de production durables[11].

Organisation de l'Institut industriel du Nord

Article détaillé : La fondation de l'École en 1854.

L'École, fondée sous le Second Empire, évolue dans son organisation au début de la Troisième République[12]. Elle assure ses enseignements[13] [14] [15] aux élèves-ingénieurs[16] [17] [5] dans le cadre de son Institut industriel (Institut industriel du Nord - IDN)[18] localisé à Lille, 2 rue du Lombard de 1872 à 1875, puis 17 rue Jeanne-d'Arc[19] de 1875 à 1968, et enfin avenue Paul Langevin sur le campus de l'université des Sciences et Technologies de Lille depuis 1968.

Les cours sont assurés aux élèves-ingénieurs à Lille, initialement rue du Lombard de 1872 à 1875 dans les locaux d'une surface de 1 978 m² antérieurement affectés à l'École impériale des Arts industriels et des Mines de 1854 à 1871, dont l'École est l'héritière.

Des locaux adaptés à l'expansion de l'École sont construits[20] rue Jeanne-d'Arc (50° 37′ 40″ N 3° 03′ 53″ E / 50.627639, 3.064606) de 1873 à 1875 sur un terrain de 7 716 m², dont 6 959 m² affectés à l'enseignement[21], sur financement de la municipalité de Lille et du département du Nord[22]. De nouveaux laboratoires y sont ajoutés en 1878 ainsi qu'un internat en 1884 ; un laboratoire d'électricité industrielle est créé en 1893[23]. Ses effectifs dépassent les trois cents élèves en 1914 et en font l'une des plus grandes écoles d'ingénieurs de France[24]. C'est en 1934 que les élèves ingénieurs sont logés dans une toute nouvelle résidence universitaire, ce qui permet de transformer l'internat en de nouveaux laboratoires. Un troisième amphithéatre est construit en 1935 au fond de la cours centrale. Un accord avec la faculté des sciences de Lille le 3 mars 1938 permet à l'École d'assurer les travaux pratiques de mécaniques rationnelle et appliquée, électrotechnique et chimie-métallurgie des étudiants de la faculté dans les locaux de l'École et à la faculté des sciences de mettre à disposition ses laboratoires de physique-chimie pour les élèves-ingénieurs. Les cours sont assurés rue Jeanne d'Arc, au centre de Lille, de 1875 à 1968.

Depuis 1968, les cours et la recherche sont assurés avenue Paul Langevin sur le campus de l'université des sciences et techniques de Lille (Cité Scientifique-50°36′23″N 3°8′11″E / 50.60639, 3.13639), où un ensemble immobilier de formation et de recherche et une résidence Camus pour les élèves sont construits entre 1965 et 1968 et étendus en 1992 et 2001 et où une technopole scientifique pluridisciplinaire s'est constituée à proximité de l'École. Une nouvelle résidence Léonard de Vinci est construite pour les élèves-ingénieurs en 1993.

La formation des ingénieurs

Dès 1872, le cursus de formation d'ingénieurs couvre le génie civil et les constructions, la mécanique, la chimie[25] et les machines à vapeurs, l'industrie de transformation et la métallurgie, l'industrie manufacturière [26]. À partir de 1892 sont ajoutées l'électricité industrielle et les applications électrotechniques[27]. En 1914, les trois filières dominantes sont la mécanique, la chimie et l'électricité[28]. L'enseignement des applications automobiles prend son essor dès 1899 [29] et l'aérodynamique en 1930 [30]. En 1937 sont introduits les stages de vacances dans les milieux industriels. En 1957, l'automatique devient un des nouveaux domaines majeurs, suivie par l'informatique dès 1958 : Lille en devient un site pionnier en France. L'année précédant le transfert sur le campus (1967), les options sont génie civil, mécanique, chimie et génie des procédés, électricité industrielle[31], automatique, informatique, aménagement urbain. D'autres options d'approfondissement sont établies successivement : transport-logistique (1968), informatique industrielle (1981), production industrielle (1984), génie informatique (1989), ondes, micro-électronique et télécommunications (1994), pour accroître la pluridisciplinarité et l'adaptation de la formation des éléves-ingénieurs aux évolutions technico-économiques. Â la fin du XXe siècle, les options sont génie civil, génie mécanique, génie des procédés, électronique industrielle, automatique, informatique de gestion, informatique industrielle, aménagement, transport-logistique, production industrielle, génie informatique, ondes micro-électronique et télécommunications.

La possibilité pour les élèves-ingénieurs de suivre une année de spécialisation post-diplôme d'ingénieur ou d'obtenir un double-diplôme en troisième année en suivant des cours communs avec la faculté des sciences de Lille existe structurellement[32] depuis l'origine de l'École au XIXè siècle et fut renforcée notamment en 1932 : ce furent d'abord des certificats d'études supérieures et des licences es-sciences, puis ultérieurement des diplômes d'études approfondies co-habilités avec l'université. Des accords avec d'autres instituts et écoles supérieures françaises sont aussi établis pour accéder à leurs spécialités. Des programmes de troisième année validée dans des universités européennes, à l'École nationale supérieure du pétrole et des moteurs, à l'École centrale Paris, et de poursuite d'études dans des universités européennes et nord-américaines se développent essentiellement dans le dernier quart du XXè siècle ; l'accueil d'élèves ingénieurs en mobilité internationale se développe symétriquement.

Héritage de l'Institut industriel du Nord

Institut industriel du Nord (campus École centrale de Lille): Bâtiment E utilisé pour l'enseignement depuis 1968

Les instituts de l'École centrale de Lille sont les héritiers de l'Institut industriel du Nord :

Personnalités connues associées à l'Institut industriel du Nord

Anciens élèves

Anciens élèves célèbres ou connus de l'École centrale de Lille - IDN[33]

Article détaillé : Ingénieurs Centrale Lille - IDN.

Quelques professeurs à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille - IDN)

Joseph Boussinesq
Professeur à l'IDN de 1872 à 1886
Alfred Giard enseignant à l'IDN de 1873 à 1882
Henri Padé
Professeur à l'IDN de 1897 à 1902
Joseph Kampé de Fériet
Professeur de 1930 à 1969

Annexes

Tableau chronologique

La dénomination Institut industriel du Nord a été choisie pour l’École d’ingénieurs de Lille au début de la Troisième République et succède à l'École impériale des arts industriels et des mines de Lille créée en 1854 [40] [41]. Cette dénomination fut remplacée par celle d’École centrale de Lille en 1991 lors de la formation de l'intergroupe des Écoles centrale. La dénomination officielle de l’École a donc varié selon la période historique[42] :

L'association des anciens élèves de l'Institut industriel du Nord de la France et de l'École des arts industriels et des mines a été fondée en 1877[48], son premier président est Alfred Goblet de la promotion 1864. L'association est reconnue d'utilité publique le 7 juillet 1913 et est aujourd'hui l'association des Centraliens de Lille. Depuis 1878, elle édite une revue périodique : d'abord appelée 'Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord"[49] [50] jusqu'en 1898, puis 'Bulletin de l'association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord'"[51] entre 1899 et 1900, 'Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France'[52] de janvier 1900 à mars 1940 et de mai 1945 à décembre 1965[53] [54] , 'Revue de l'association des ingénieurs IDN'[55] [56] à partir de janvier 1966, 'L'Ingénieur I.D.N.'[57] de 1977 à 1991, puis renommée 'L'Ingénieur, revue des Centraliens de Lille - IDN'[58].

Notes et références

  1. Denis Woronoff, Histoire de l'industrie en France : du XVIe siècle à nos jours, Paris, Éditions du Seuil, 1998 (ISBN 2-02-033824-6 et 2-02-012369-X), « La seconde industrialisation (vers 1880 - années 1940) » 
  2. Notamment en temps de paix durant le ralentissement économique de 1873-1885 et la stagnation jusqu'en 1896, la Grande Dépression (1930), puis les crises économiques post-1973. Voir aussi André Grelon, Les ingénieurs de la crise: titre et profession entre les deux guerres, Paris (no Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales), 1986 (ISBN 2713208750 et 9782713208751) 
  3. Réforme des études en 1871-1872 :« Au cours de la première session, ouverte le 25 octobre 1871, le conseiller Bergerot présente le projet de création d'une école centrale du Nord. C'est le début de l'institut industriel du Nord. Le conseil général du Nord prend connaissance du rapport de M.Bernot, directeur de l'Ecole spéciale des arts industriels et des Mines de Lille. (...) L'Ecole (...) recevrait les élèves au sortir de l'enseignement classique ou de l'enseignement secondaire spécial des lycées. (...) L'I.D.N. s'expliquait surtout par des préoccupations en rapport avec l'industrie régionale et ses besoins en hommes compétents. Rapidement, le placement des anciens élèves devait montrer que leur formation avait une valeur universelle, tant au point de vue professionnel que par un esprit vivant d'entreprise. La diffusion des ingénieurs I.D.N. dans les diverses régions de France et même dans toutes les parties du monde permit de faire apprécier la valeur de l'enseignement donné à Lille. Il en résulta une extension rapide du recrutement. En 1914, on comptait près de 400 élèves. »Jules Brenne, Plein Nord : (Revue), Lille, 1980, 62, 63, 64e éd. 
  4. I.D.N. L'Institut industriel du nord de la France, Lille, impr. Douriez-Bataille, 1967, 34 p. (notice BNF no FRBNF33201867v) 
  5. a et b Henri Bourdon, Monographie historique de l'Institut industriel du Nord de la France, Lille, Institut industriel du Nord de la France, coll. « L'Élève-ingénieur. Journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) », 03 novembre 1895 (notice BNF no FRBNF32766138h) [lire en ligne], p. 14 
  6. H. Nobiron, Bulletin technique, publié sous les auspices de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France, Lille, H. Nobiron, Éditeur scientifique, 1904, 34 p. (notice BNF no FRBNF310207883) 
  7. L'Institut industriel du Nord participe aux expositions universelles ; il reçoit une grande médaille d'or à l'Exposition universelle de 1878 à Paris ; à l'Exposition universelle de Paris de 1889, il doit lutter avec l'École centrale de Paris et le jury lui décerne la grande médaille d'or. L'institut industriel du Nord obtient un diplôme d'honneur et trois médailles d'or à l'Exposition universelle de 1894 à Anvers.
  8. E. Cantineau, L'Institut industriel du Nord de la France, visite faite le 8 mars 1899 : Société de géographie de Lille, Extrait du Bulletin du mois d'août 1899, vol. Société de géographie de Lille, Lille, 1899, 10 p. (notice BNF no FRBNF30192952m) 
  9. Association des ingénieurs de l'Ecole centrale de Lille et de l'Institut industriel du Nord, Livre d'or, guerre 1914-1918, morts, cités promus, décorés, Lille, Impr. Plateau, 1922, 131 p. (notice BNF no FRBNF34215162h) . Depuis sa fondation en 1854, l'École avait déjà subi les conséquences des événements consécutifs à la guerre franco-allemande de 1870-71. Lors de la première guerre mondiale, l'École est occupée par l'autorité allemande entre 1914 et 1918. En 1915, il n'y a plus que 20 élèves dans une partie des locaux non-occupée par l'armée allemande. Des laboratoires de l'École sont détruits le 11 janvier 1916 par l'explosion du dépôt de munition des dix-huit ponts. À la rentrée 1916, il n'y a que 34 élèves. L'École fut fermée en février 1917 et les cours ont lieu chez les professeurs. En octobre 1918, l'École fonctionnait avec 112 élèves. À la rentrée de 1919, l'effectif est de 332 élèves. 50% des ingénieurs diplômés de l'I.D.N depuis le milieu du XIXè siècle ont été mobilisés durant la première guerre mondiale, 18% ont été tués, 26% blessés, 45% ont été cités, 8.6% ont reçu la légion d'honneur et 7.1% la médaille militaire; l'I.D.N a été cité à l'Ordre de l'Armée : « Occupé militairement par l'ennemi pendant la plus grande partie des hostilités et dépouillé de la presque totalité de son matériel, s'est rapidement relevé aussitôt délivré, pour reprendre parmi les Grandes Écoles d'Enseignement Supérieur, la place qu'il occupait avant la guerre, au cours de laquelle ses anciens élèves se sont signalés à la reconnaissance du pays par leurs qualités morales, leur valeur technique et leur esprit de sacrifice. » (Journal Officiel du 14 mai 1927). Durant la seconde guerre mondiale, des élèves-ingénieurs en cours de scolarité participèrent à des actions de résistance, et l'un d'entre eux, lieutenant FFI, mourut en déportation ; d'autres furent fusillés. « Le Conseil d'Administration décida d'honorer la mémoire de trois victimes de la guerre en donnant leur nom aux trois amphithéâtres de l'École : Georges Poirier, Pierre Goubet et Jean Boda. »
  10. Robert Bossut, L'Ingénieur IDN : Quelques pages d'histoire, 1972, 8-14 p., p. "Dès 1879, les Conseils de l'Institut demandent la nationalisation de l'I.D.N. afin qu'il soit classé Ecole nationale en proclamant la nécessité d'une École centrale du Nord (...) À partir de 1956 apparait à nouveau mais d'une manière plus précise la demande du Conseil d'Administration concernant la transformation de l'I.D.N. en une École nationale. Certains font alors remarquer que le statut actuel de l'I.D.N. peut être comparé à celui de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris. (...) Les liens ne sont pas plus étroits que ceux qui existent en fait actuellement entre l'I.D.N. et la Faculté des sciences (de Lille) (...) Le vice-président du Conseil Général souhaite cependant que la gestion reste au Conseil général pour maintenir l'adaptation de l'I.D.N. à l'économie générale du Nord de la France. En 1963, la direction de l'Enseignement supérieur (...) propose un rattachement à l'Enseignement supérieur sous une forme d'une convention analogue à celle qui devait définir la situation de l'École supérieure d'électricité. (...) En juin 1966, la section permanente du Conseil de l'Enseignement supérieur donne un avis favorable à ce texte qui est approuvé à l'unanimité par le Conseil général du Nord le 4 novembre 1966. Par décret du 24 septembre 1968, l'Instiut industriel du Nord de la France est réuni à l'université de Lille, conformément aux conditions de la convention du 15 novembre 1966 (...) en application des dispositions de l'article 1er du décret du 31 juillet 1920. (...) Après avoir voté pendant près d'un siècle les subventions nécessaires au fonctionnement de l'I.D.N., (...) le Conseil général du Nord a demandé la prise en charge par l'État de l'établissement conformément au décret du 24 septembre 1968" . L'annonce officielle de la nationalisation eut lieu le 28 octobre 1972, suivie du décret promulgué le 23 avril 1975. Voir aussi les requêtes dès 1879 : Conseil général du département du Nord. Extrait de la séance du 28 août. Création d'une école d'arts et métiers à Lille et classement de l'institut comme école nationale de génie civil. Session d'août 1879, Lille, Impr. de L. Danel, 1879 (notice BNF no FRBNF341410810) 
  11. Stéphane Lembré, L’Institut industriel du Nord de la France et ses voisins : création et circulation d’informations et de technologies (1872-1914) [« InnovatIons, réglementations et transferts de technologie en Europe du nord-ouest aux XIXe et XXe siècles »], Villeneuve d'Ascq, Université de Lille 3 - IRHiS - MESHS, coll. « Projet de recherche international ANR Emeren-o Efficacité entrepreneuriale et mutations économiques régionales en Europe du Nord Ouest (milieu XVIIIe fin-XXe s.) Colloque du Lundi 11 et mardi 12 octobre 2010 », 12 octobre 2010 
  12. Henri Masquelez, Note contenant l'historique de la création de l'Institut industriel, agronomique et commercial du nord de la France, vol. Association française pour l'avancement des sciences. 3e session, 20-27 août 1874, Lille, impr. de L. Danel, 1874 (notice BNF no FRBNF30901776b) 
  13. De nombreux polytechniciens ingénieurs des ponts et chaussées et des ingénieurs du corps des mines ont été professeurs et ont dirigé l'Institut industriel du Nord au XIXe siècle et au début du XXe siècle : le premier directeur de l'Institut industriel du Nord en 1872 fut Henri Masquelez, Ingénieur des ponts et chaussées, et le premier directeur des études fut Adolphe Matrot, ingénieur du corps des mines (Adolphe Matrot sur http://www.annales.org/.) et qui était l'un des professeurs à l'École des arts industriels et des mines,fondée en 1854 et renommée Institut industriel du Nord en 1872. Albert Charles Nicolas Olry (Albert Charles Nicolas Olry sur http://www.annales.org/.) est chargé de cours en 1878, "il succéda rapidement à son chef comme sous-directeur et directeur des études (1878) puis devint directeur (1885). Dans ces fonctions, il créa un internat et obtint des subventions privées et publiques qui permirent un nouvel essor à l'Ecole. (...) Devenu ingénieur en chef, Olry quitta, pour un temps, la région du Nord pour assurer d'autres fonctions à Nancy, puis à Saint-Étienne où il dirigea pendant un an l'École des Mines en 1887-88. Il avait cependant gardé des liens avec le milieu industriel du Nord qui le choisit en 1892 comme ingénieur conseil de l'Association des Propriétaires d'appareils à Vapeur du Nord de la France. Et tout naturellement, il devenait administrateur de l'Institut Industriel du Nord (Albert Charles Nicolas Olry, administrateur de l'Institut industriel du Nord sur http://sippaf.ish-lyon.cnrs.fr/.) en 1905 et le restait jusqu'à sa mort en 1913". Ses actions contribuèrent au développement de la science industrielle à Lille au tournant du siècle. Louis Joseph Alfred Soubeiran X1875-Ingénieur des mines lui succède comme sous-directeur et inspecteur des études en 1885, puis directeur de l'Institut industriel du Nord de 1886 à 1891 ; Arthur-Ghislain Stoclet, X1875-Ingénieur des ponts et chaussées, enseigne un cours de mécanique appliquée, de chemin de fer et de constructions industrielles à l'Institut industriel du Nord à partir de 1883, il est directeur des études de 1886 à 1898. Il collabore avec Alfred Mongy aux grands travaux d'aménagement de Lille. Pierre Louis Ernest Caffarel (X 1892 ; 1874-1918) enseigne la métallurgie à l’IDN en 1905, et devient sous-directeur à l’IDN en 1906. Il est suivi par Jean François Georges René Vigier (X 1916 ; 1898-1979). Henri Gruson, ingénieur en chef des ponts et chaussées, est directeur de l'Institut industriel du Nord jusqu'à son décès accidentel en gare de Lille en décembre 1908. Notons Grimpet, directeur ; Ernotte, professeur de métallugie et d'exploitation des mines ; Alfred-Aimé Flamant professant la mécanique, les constructions et la résistance des matériaux de 1872 à 1883 ; Auguste Boulanger professant la mécanique, la résistance des matériaux et l'hydraulique de 1893 à 1914 ; Henri Douxami, professeur et directeur des études en 1912. cf André Thépot et Jean Louis Beffa, Les ingénieurs des mines du XIXe siècle: histoire d'un corps technique d'Etat, 1810-1914 : F- L'Institut industriel du Nord, t. F, Eska, 1998 (ISBN 2869114281 et 9782869114289), p. 237 
  14. Les quatre premiers ingénieurs centraliens qui sont enseignants à l'Institut industriel du Nord dès 1872 sont Gaston Du Bousquet, Keromnès et Poillon (mécanique appliquée et construction de machines) et Gilbert Lacombe (chimie - (notice BNF no FRBNF307087322)).
  15. Une trentaine d'anciens élèves des Écoles normales supérieures ont été professeurs à l'Institut industriel du Nord, essentiellement au XXe siècle, les premiers normaliens qui enseignent à l'Institut industriel du Nord dès 1872 sont Albert Terquem, Cyrille Souillart et Alfred Giard, puis Benoît Damien et Camille Matignon.
  16. La vocation principale de l'Institut industriel du Nord (IDN) est de former des ingénieurs, recrutés sur concours en sortie des lycées et classes préparatoires aux grandes écoles (filière G - Génie civil) ; l'âge moyen d'entrée à l'École passa progressivement de 17 ans au XIXe siècle à 20 ans après 1918. Une statistique de 1894 ((notice BNF no FRBNF32766138h) sur l'origine de 1109 anciens élèves indique une provenance de tous les départements français métropolitains et d'outremer (dont 698 du département du Nord) et de l'étranger (68 dont 25 Belges).
  17. Existait initialement une seconde filière de formation pour techniciens et contre-maîtres (filière T - Technologies), cette filière secondaire recrutant des élèves à partir de l'âge de 15 ans fut supprimée en 1895 lors de la décision de créer à Lille un centre de formation de l'École des arts et métiers, et remplacée par une année préparatoire aux études d'ingénieurs ((notice BNF no FRBNF33636117w) p.194-202) et au concours d'entrée à l'Institut industriel du Nord. L'Etude de L'Enseignement professionnel, 1872 (réimpr. BiblioBazaar, LLC, 2009) (ISBN 1115051288 et 9781115051286) [lire en ligne (page consultée le 7 décembre 2009)]  précise : "L'enseignement de l'École (...) a pour but de former les chefs d'établissements et les directeurs ou chefs d'ateliers pour les principales industries de la région du Nord. (...) L'enseignement industriel comporte deux degrés auxquels correspondent deux divisions distinctes : la première dite technologique (enseignement moyen) comprend deux années d'études, la seconde dite du génie civil (enseignement supérieur) comprend trois années d'études " ; "A l'origine, l'Institut comportait une section de Technologie qui formait des techniciens (...), et une section de Génie Civil qui formait, (...) en trois ans, des ingénieurs. Les deux sections se distinguaient par leur initiale T ou G et le numéro de l'année, habitude qui s'est perpétrée jusqu'à nos jours malgré la disparition de la section Technologie en 1891, celle-ci étant trop proche de l'enseignement dispensé à l'École des Arts et Métiers." (Citation extraite de Histoire de l'Ecole centrale de Lille - De 1872 à 1881 : naissance et succès sur http://www.ec-lille.fr/.). Le recrutement de techniciens fut repris fin du XXe siècle via les classe préparatoire ATS en complément du recrutement majoritaire selon les filières classiques du concours Centrale-Supélec.
  18. Entre 1872 et 1875, le nom officiel de l'École est Institut industriel agronomique et commercial du nord de la France et les domaines de formations incluent, en plus de la formation principale d'ingénieurs civils en trois ans (Filière G1-G2-G3), une formation en agronomie, une formation au commerce et une formation technologique en deux ans (filière T1-T2). L'Institut du Nord comprend donc initialement une École industrielle, une École agronomique et une École de commerce intégrées. Suite à des réformes des études en 1881, 1883, 1889 et 1891, l'Institut se concentre sur la formation d'ingénieurs civils (filière G) en 3 ans et sa dénomination est simplifiée en Institut industriel du Nord de la France. Plus précisément, la section de commerce est fermée en 1881, celle d'agronomie en 1883, la section des mines en 1889, la section de technologie en 1891, l'option de filature et tissage en 1892.
  19. Photos des salles de cours et laboratoires de l'Institut industriel du Nord au début du XXè siècle sur http://www.lilledantan.com/..
  20. Architecte de l'Institut industriel du Nord, rue Jeanne d'Arc : Charles Alexandre Marteau
  21. Henri Bourdon, Monographie historique de l'Institut industriel du Nord de la France, par Henri Bourdon, ingénieur IDN, inspecteur principal et chef de service des travaux municipaux de la ville de Lille, Lille, Institut industriel du Nord de la France, coll. « L'Élève-ingénieur. Journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) », 1894 [lire en ligne], p. 38-39.
    (notice BNF no FRBNF32766138h)
     
  22. Catel-Béghin, Le Maire de la ville de Lille à Monsieur Danel, président du Conseil général du Nord : Ville de Lille. Institut industriel, agronomique et commercial du Nord. - Au sujet de l'installation de l'Institut industriel, Lille, 16 août 1873 (notice BNF no FRBNF31916321h) 
  23. Association française pour l'avancement des sciences, « Exposition universelle internationale de 1900 à Paris. Rapports du jury international - Institut industriel du nord de la France à Lille », 1900
  24. Taille des promotions d'ingénieurs : 1874 : 22 - 1900 : 51 - 1914 : 124 - 1947 : 72 - 1975 : 151 - 1991 : 164 (Source : Annuaire des Centraliens de Lille). Évolution des effectifs (toutes sections cumulées) : 83 élèves en 1875, 98 en 1878, 157 en 1889, 230 en 1900, 395 en 1903. Durant l'année 1900, l'effectif lillois est de 230 élèves (dont 188 élèves-ingénieurs qui seront effectivement diplômés au terme de leurs études, les 42 autres élèves présents en 1900 n'obtenant que des certificats de capacité) tandis que l'École centrale des arts et manufactures a 703 élèves à Paris.
  25. L'enseignement du génie chimique et des procédés de catalyse à l'Institut industriel du Nord est stimulé par les coopérations avec les industriels régionaux depuis le milieu du XIXe siècle, comme en témoignent les recherches en sciences appliquées des successeurs de Frédéric Kuhlmann et Gustave Flourens.
  26. Paul Melon, L'enseignement supérieur et l'enseignement technique en France : groupes universitaires, facultés, écoles spéciales, techniques, Bibliothèque nationale de France, 1891 [lire en ligne] :

    « Cet établissement est destiné à former des ingénieurs civils. Il forme comme une espèce de faculté de sciences appliquées. Il est entretenu aux frais du conseil général du Nord et est dirigé par des ingénieurs des ponts et chaussées ou des mines. Il comprend des cours élémentaires de mathématiques et des cours spéciaux de mécanique appliquée, de machines à vapeur, de construction de machines, de filatures, tissage, métallurgie, sucrerie, distillerie, industrie chimique et teinture. »

     
  27. L'institut industriel du Nord est l'une des premières écoles d'ingénieurs françaises à posséder un laboratoire d'électrotechnique dès le XIXe siècle (1892). Les cours d'électrotechniques pour les élèves ingénieurs deviendront communs avec le certificat de licence de la faculté des sciences de Lille à partir de 1904.
  28. Léon Guillet (préf. Henry Le Chatelier), L'enseignement technique supérieur à l'après-guerre, Paris, Payot, 1918, 294 p. (notice BNF no FRBNF322077745), p. 73 
  29. Cours d'Albert Petot à l'IDN sur la mécanique appliquée (1894), thermodynamique (1896), les moteurs thermiques et la dynamique automobile (à partir de 1899). Notons qu'en 1896, Armand Peugeot fonde la société des automobiles Peugeot avec des usines à Audincourt (1897) et à Lille, quartier de Fives (1899), spécialisée dans les grosses cylindrées. L'usine de Fives-Lille devriendra la CLM (Compagnie Lilloise de Moteurs). À partir de 1928, la Compagnie Lilloise des Moteurs (CLM), devenue filiale de Peugeot, assure la production de moteurs Diesel pour avions, camions, locomotives et navires, avec une usine dans le quartier lillois de Fives ; elle est renommée en 1943 Compagnie générale de moteurs ; elle devient ensuite Indenor.
  30. C'est le professeur Kampé de Feriet, enseignant la mécanique à l'Institut industriel du Nord, qui crée un certificat d'aérodynamique commun avec la faculté des sciences de Lille ; simultanément est créé l'Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)
  31. L'électricité, créée en option à part entière en 1892, fut remaniée en 1956 pour devenir électrotechnique, puis électronique industrielle.
  32. Paul Appell, L'enseignement supérieur des sciences, Bibliothèque nationale de France, 1905 [lire en ligne], p. 32,33 :

    « A Lille, les rapports les plus étroits ont été établis entre l'Institut industriel du Nord de la France et la Faculté des sciences. (...) Les cours théoriques y sont donnés par des membres de la Faculté (...) mathématiques spéciales, analyse, mécanique, physique, électricité, et y donnent des conférences et des interrogations. (...) Les meilleurs élèves de l'Institut prennent (...) des certificats de mathématiques générale, mécanique rationnelle, mécanique appliquée, de physique industrielle, de chimie générale, de chimie industrielle »

     
  33. Association des Centraliens de Lille sur http://www.centraliens-lille.org/. ; les ingénieurs des promotions entre 1860 et 2002 sont identifiés dans les annuaires disponibles pour recherches à la Bibliothèque nationale de France, cote 4-J0-13860 (notice BNF no FRBNF326959874) et cote 8-JO-32182 (notice BNF no FRBNF370134053) i.e. (ISSN 1147-8047, 1147-8055 et 1147-8039) (ISSN 1267-7116, 1287-809X et 1296-2562)
  34. Victor Henry et la philosophie du langage, in études d'historiographie de la linguistique et de grammaire comparée, Peeters Publishers, 1994 (ISBN 9068315781 et 9789068315783) [présentation en ligne] 
  35. Les activités industrielles liées aux ouvrages d'art et au chemin de fer se développent à Lille, en particulier au travers de la société Fives-Lille (Fives (entreprise))
  36. « Clément Codron (1851-1930) Ingénieur A&M, professeur et directeur du laboratoire d'essais mécaniques à l'Institut industriel du Nord de 1872 à 1922 », dans [[http://home.nordnet.fr/~gbally/pages_themes/audruicq_codron_clement.html%7CAudruicq - Clément Codron Fascicule sur Clément CODRON réalisé par Monsieur Marcel Fautz]], 10-22 août 2008 
  37. Clément Codron, Exposition universelle de 1900. Essais mécaniques à l'Institut industriel du Nord de la France à Lille. : Note de M. Codron, Lille, impr. de L. Danel, 1900
    (notice BNF no FRBNF30253980f)
     
  38. Adrien Jean Quentin Beuchot, Bibliographie de la France : Alphonse Buisine, professeur de chimie industrielle à l'IDN, Au Cercle de la Librairie, 1888 [présentation en ligne] 
  39. Honoré Le Goaster, Cours de Chemin de fer, Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité, coll. « Institut industriel du Nord de la France », 1910 [lire en ligne] 
  40. Groupe de Paris de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord - 31 mars 1928, banquet des 75 ans de l'École, présidé par Paul Doumer et Henri Godfroid, t. mai 1928, Paris, Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 1928 [lire en ligne], p. 438-440 
  41. Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. I.D.N. Groupe de Paris, Paris, 1926-1927-1928 (notice BNF no FRBNF32705167m) 
  42. École centrale de Lille - l'histoire de l'École sur http://www.ec-lille.fr/.
  43. Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. I.D.N. Groupe de Paris - bulletin du centenaire des ingénieurs lillois : 1854-1954, Paris, 1954 
  44. Henri Bourdon, Monographie historique de l'Institut industriel du Nord de la France, Lille, Institut industriel du Nord de la France, 3 novembre 1895 (notice BNF no FRBNF32766138h) [lire en ligne], p. 14 
  45. Robert Bossut, L'Ingénieur IDN  : Quelques pages d'histoire, 1972, p. 8-14
  46. Jean-Pierre Choulet, Philippe Desfontaine et Jean-François Lobstein, Enquête socio-anthropologique sur la population des élèves-ingénieurs IDN, Villeneuve d'Ascq, Institut industriel du Nord, 1991 [lire en ligne] 
  47. René Leleu, Hstorique : les débuts de l'enseignement technique à Lille ; l'Institut industriel du Nord, l'École centrale de Lille (notice BNF no FRBNF36596518t) 
  48. Léon Lemire, Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord. Trentième anniversaire de la fondation de l'Association. Fêtes commémoratives, 1876-1906., Lille, impr. de Le Bigot frères, 1906, 39 p. (notice BNF no FRBNF30787231r) 
  49. Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord 1878-1898 (notice BNF no FRBNF327039153)
  50. Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Travaux des membres de l'Association 1899-1900 (notice BNF no FRBNF327051699)
  51. Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Procès verbaux des séances du Comité d'administration 1899-1900 (notice BNF no FRBNF32705168z)
  52. Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France 1900-1940 et 1945-1965 (notice BNF no FRBNF344785471)
  53. Revue de l'association des ingénieurs IDN 1966-1976 (notice BNF no FRBNF327051668)
  54. Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Bulletin administratif 1900-1940 et 1945-1951 (notice BNF no FRBNF32705165x)
  55. Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France 1951-1966 (notice BNF no FRBNF344785471)
  56. Revue de l'Association des ingénieurs IDN, N° 226, nov.-déc.1970-1971 (notice BNF no FRBNF345077519)
  57. L'Ingénieur I.D.N. 1977-1991 (notice BNF no FRBNF343824073)
  58. Revue 'L'ingénieur', Association des Centraliens de Lille

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