- Henri-Paul Nénot
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Henri-Paul Nénot Présentation Naissance 27 mai 1853 à et mort le à Paris
ParisDécès 13 décembre 1934 (à 81 ans)
ParisNationalité France Activité(s) Architecte des bâtiments civils et palais nationaux Formation École nationale supérieure des beaux-arts, ateliers Questel et Pascal Œuvre Réalisations Institut océanographique de Paris
Palais des Nations (Genève)Distinctions Prix de Rome (1877)
Académie des beaux-arts (1895)modifier Henri-Paul Nénot (né le 27 mai 1853 à Paris et mort le 13 décembre 1934 à Paris), est un architecte français Prix de Rome.
Sommaire
Biographie
Après une première formation dans un atelier d'architecture privé, il entre dans l'atelier de Charles-Auguste Questel à l'École nationale supérieure des beaux-arts puis dans celui de Jean-Louis Pascal son successeur à partir de 1872. Il commence rapidement à travailler dans des ateliers d'architectes en parallèle, notamment dans celui de Charles Garnier, qui le soutiendra au début de sa carrière. Cela ne l'empêche pas de remporter le grand Prix de Rome en 1877 pour le sujet : "un athénée pour une grande capitale". Il réside à la Villa Médicis du 28 janvier 1878 au 31 décembre 1881.
Il entame alors une carrière d'architecte officielle, architecte en chef des bâtiments civils et des palais nationaux, répondant à de nombreuses commandes prestigieuses. Il est nommé architecte de la Sorbonne qui reste sa grande œuvre. Théobald Chartran l'a d'ailleurs représenté dans sa grande fresque de l'histoire des sciences dans le grand escalier de la Sorbonne. Nénot réalise aussi d'autres bâtiments universitaires à Paris. Il a réalisé par ailleurs un certain nombre de bâtiments privés, administratifs ou résidentiels.
En 1885, il est classé premier du concours pour l'édification du monument à Victor-Emmanuel II à Rome mais, comme il est non italien, il est éliminé et c'est finalement le projet de Giuseppe Sacconi qui est choisi[1].
Il est enfin choisi pour réaliser le Palais de la Société des Nations à Genève, et est nommé directeur général des travaux et président du comité des architectes. Mais il décède dans un accident avant la fin du chantier.
Il est élu en 1895 à l’Académie des beaux-arts, au 5e fauteuil de la section architecture.
Principales réalisations
- 1875 : école normale d'Huy en Belgique en collaboration avec Oudiné
- 1882-1901 : nouvelle Sorbonne dans le 5e arrondissement de Paris
- 1887 : tombeau de Mlle Labiche au cimetière de Béville-le-Comte
- 1888 : immeuble pour M. Quettier à Lorient
- 1891 : immeuble pour MM. Labiche et Gréard, rue Guynemer dans le 6e arrondissement de Paris
- 1893 : maison pour M. Richardot à Charenton-le-Pont
- 1896 : monument au commandant Rolland au cimetière du Bourget
- 1900 : monument de Victor Duruy, avenue Rey à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)[2]
- 1900 : hôtel Blumenthal-Montmorency, 34 avenue Foch dans le 16e arrondissement de Paris
- 1905 : siège de la Banque Louis Dreyfus, 10-12 rue de la Banque dans le 2e arrondissement de Paris
- 1907 : hôtel Meurice, 238 rue de Rivoli dans le 1er arrondissement de Paris
- 1909 : monument à Octave Gréard sq. Paul-Painlevé dans le 5e arrondissement de Paris avec le sculpteur Jules-Clément Chaplain[3]
- 1910-1926 : Institut de chimie, actuelle École nationale supérieure de chimie de Paris dans le 5e arrondissement de Paris
- 1911 : Institut océanographique de Paris, 195, rue Saint-Jacques dans le 5e arrondissement de Paris
- 1911-1913 : Institut du Radium, actuel Institut Curie, rue d'Ulm dans le 5e arrondissement de Paris[4]
- 1914-1926 : Institut de géographie dans le 5e arrondissement de Paris
- 1921 : siège de la compagnie Dreyfus, 410 Av. Alem Buenos Aires[réf. nécessaire]
- 1922-1928 : Place Carnegie de Fargniers, ayant bénéficié d'un financement de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, actuelle commune de Tergnier (Aisne) en collaboration avec Paul Bigot (ensemble comprenant la mairie, un bureau de poste, un poste de police, une pompe, une halle, une salle d'assemblée, le foyer Carnegie, un établissement de bains, des écoles, des espaces verts et de jeux) (inscrit MH)
- 1925 : monument aux morts de la guerre de 1914-1918 dans le cimetière de Gassin (Var)
- 1930 : immeuble Le Paladium bd du Tsarévitch à Nice avec Edmond Labbé
- 1931-1937 : Palais de la Société des Nations à Genève en collaboration avec Julien Flegenheimer, Camille Lefèvre, Carlo Broggi et Jozsef Vago[5]
Voir aussi
Bibliographie
- A. Louvet, "Paul-Henri Nénot (1853-1934)", L'Architecture, 1935, n° 7, p. 241-244.
- Jean Favier, "Le Palais de la Société des Nations à Genève", La Construction moderne, n° 2, 10 oct. 1937, p. 26-36.
- Jean Favier, "La rétrospective Paul-Henri Nénot (1853-1934)", La Construction moderne, n° 32, 17 juillet 1938, p. 527-531.
Liens externes
- Notice sur le site Archiwebture de l'Institut français d'architecture
Notes
- Musée d'Orsay, 22 février-23 mai 1993, Paris : Réunion des musées nationaux, 1993, p. 356 (ISBN 9782711826803) 1893, l'Europe des peintres, exposition à Paris,
- Dossier sur la Base Mérimée Voir
- Descriptif sur le site Insecula
- lire en ligne] Jean-Pierre Camilleri, Jean Coursaget, Pionniers de la radiothérapie, EDP Sciences Editions, 2005, p. 82-83 [
- Lire en ligne sur Googlebooks] Jean-Claude Pallas, Histoire et architecture du Palais des Nations (1924-2001), Publications des Nations unies, 2001 [
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