- François Goulard
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François Goulard, né le 21 septembre 1953 à Vannes (Morbihan), est un homme politique français, membre de Démocratie libérale puis de l'UMP à partir de 2002. Député du Morbihan de 1997 à 2004, maire de Vannes de 2001 à 2004 et depuis décembre 2006, il a été secrétaire d'État aux Transports et à la mer de 2004 à 2005 et ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche de 2005 à 2007. Il a été réélu député en 2007.
Sommaire
Bibliographie
Jeunesse et début de carrière
Il est né à Vannes en 1953 de Paul Goulard, ingénieur à la Direction départementale de l'Équipement, et d'Eliane Cadoret, qui a tenu une boutique d'antiquités[1] Son grand-père paternel est percepteur et catholique intégriste[1] mais lui définit sa famille comme républicaine[1] dans la tradition vannetaise de radicalisme de la petite bourgeoisie commerçante de l'époque.
Ingénieur des Arts et manufactures de l'École Centrale Paris en 1976, et ancien élève de l’Institut d'études politiques de Paris (1977), François Goulard est diplômé en administration publique de l'École nationale d'administration (1981).
À sa sortie de l'ÉNA, il a été nommé auditeur, puis conseiller référendaire à la Cour des comptes (de 1981 à 1985).
Il est directeur-adjoint du cabinet en 1986 puis directeur de cabinet en 1987 du ministre de la Poste et des Télécommunications.
De 1989 à 1997, il est directeur général de la Banque parisienne de crédit, une banque de crédit aux PME, filiale du Groupe Suez.
Carrière politique
Il a été, à la fin des années 1970 et pendant peu de temps, membre du Mouvement des démocrates de Michel Jobert. En 1983, à 30 ans, il est élu au conseil municipal de Vannes. En 1997, il se consacre entièrement à la politique en étant élu député du Morbihan sous l'étiquette Démocratie libérale.
En mars 2001, il est élu maire de Vannes et est réélu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 1re circonscription du Morbihan (Vannes), cette fois sous l'étiquette Union pour un mouvement populaire après la fusion de DL dans ce nouveau parti. Membre du groupe UMP à l'Assemblée, il est, de 2002 à 2004, vice-président de la commission des finances, de l'économie générale et du plan de l'Assemblée nationale, et également secrétaire général adjoint de l'UMP chargé de la formation des cadres et des militants.
Le 31 mars 2004, il est nommé secrétaire d'État aux Transports et à la mer dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Il démissionne alors de sa fonction de maire. Il est nommé ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la recherche dans le gouvernement Dominique de Villepin le 2 juin 2005[2].
En décembre 2006, il est réélu maire de Vannes par le conseil municipal tout en restant ministre.
Le 26 mars 2007, ce proche de Dominique de Villepin annonce son soutien à François Bayrou pour le premier tour de l'élection présidentielle de 2007, ajoutant son intention de quitter l'UMP[3] Le 24 avril 2007, il annonce qu'il votera Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle disant qu'il « était toujours resté de droite ».
Seul député UMP présent au rassemblement contre l'amendement Mariani (tests ADN dans le cadre de la loi sur l'immigration) au Zénith de Paris le 14 octobre 2007, il a été vivement rappelé à l'ordre par François Fillon le 16 octobre 2007, alors que Jean-François Copé a qualifié son initiative de « choquante ».
Il est l'un des sept parlementaires de l'UMP à voter non à la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 lors du Congrès du Parlement français à Versailles[4].
Au sein des députés UMP, il apparaît comme l'un des principaux opposants à la personne de Nicolas Sarkozy[1] et comme la principale figure du courant « villepiniste ». Avec le député UMP Daniel Fasquelle, c'est aussi l'un des rares membres de la majorité à s'opposer au projet de décret de Valérie Pécresse relatif au statut des universitaires, projet confronté à une forte mobilisation début 2009[5].
En mars 2009, il s'oppose au retour de la France au commandement de l'OTAN[6] et, alors que la Commission des finances de l’Assemblée donne un avis favorable à une contribution supplémentaire des plus hauts revenus le 18 mars 2009, le député-maire de Vannes revendique la suspension du « bouclier fiscal »[7] en prônant la solidarité nationale en période de crise.
Le 12 mai 2009, il est l'un des six députés UMP à s'opposer au projet de loi Hadopi[8].
Il est le cofondateur du club Réforme et Modernité et coordonne le projet du mouvement République solidaire lancé par Dominique de Villepin le 19 juin 2010.
Il est candidat tête de liste de l'UMP aux élections sénatoriales du 25 Septembre 2011. Il est battu, la liste de gauche ayant remporté les trois sièges à pourvoir dans le Morbihan.
Mandats et fonctions
- 1998-2002 : membre du comité exécutif et secrétaire politique national de Démocratie libérale
- 2002-2004 : secrétaire général adjoint chargé de la formation des cadres et des militants à l' UMP
- 2004-2008 : membre du bureau politique de l'UMP
- 1983-1990 : conseiller municipal, puis adjoint au maire de Vannes
- 1997-2002 ; 2002-2004 et depuis 2007 : député du Morbihan
- 1998 - 2001 puis 2011 : conseiller général du Morbihan
- 2001-2004 ; 2006-2008 ; 2008-2011 : maire de Vannes, (Morbihan)
- 2004-2011 : président de la Communauté d'agglomération du Pays de Vannes
- 2011 : président du Conseil général du Morbihan
Sources
- Bretons n° 30, mars 2008. "François Goulard",
- site du ministère
- Le Figaro - Francois Goulard rallie Bayrou
- Les élus de droite qui ont voté contre, Le Parisien, 21 juillet 2008.
- Lire en-ligne « Enseignants-chercheurs: la démonstration de force », Libération, 10 février 2009
- Otan : désertions en vue à l’UMP, Libération, 17 mars 2009
- François Goulard : “Il faut faire un geste politique”, Métro, 18 mars 2009
- Analyse du scrutin n° 386, séance du 12/05/2009 : scrutin public sur l'ensemble du projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet (nouvelle lecture)
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