ELF-Aquitaine

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Logo de ELF Aquitaine.

ELF Aquitaine est une société française d'extraction pétrolière. D'abord publique, l'entreprise est privatisée en 1994. Elle a fusionné en 2000 avec le groupe Total pour former TotalFinaElf. Elf était impliquée dans l'affaire Elf.

Sommaire

ELF Aquitaine

Les trois sociétés qui ont donné naissance à Elf Aquitaine sont :

  • la Régie autonome des pétroles (RAP) créée le 29 juillet 1939 pour exploiter le champ de gaz de Saint-Marcet en Haute-Garonne
  • la Société nationale des pétroles d’Aquitaine (SNPA), née par la loi du 10 novembre 1941
  • le Bureau de recherche de pétrole (BRP) créé en 1945

La RAP, la SNPA et le BRP fusionnent en 1966 pour donner naissance à l’ERAP (surnommée Elf-RAP de 1967 à 1976) qui devient la Société Nationale Elf Aquitaine (SNEA) le 1er septembre 1976. La marque ELF a été créée le 27 avril 1967 (voir infra "Naissance du Groupe ELF Aquitaine").

Création de la RAP

Suite à la Première Guerre mondiale, le gouvernement français se rend compte de l'importance du pétrole dans la conduite de la guerre et veut se doter d'un système d'approvisionnement de pétrole approprié et solide. Sans essence, les avions ne peuvent voler, les camions rouler ni les tracteurs de l'artillerie de campagne avancer. Or un seul fournisseur, étranger, fournit à cette époque 80 % du pétrole mondial : ce sont les États-Unis.

En conséquence de sa victoire militaire, la France se substitue à l'Allemagne pour participer, à hauteur de 25 %, au capital de la Turkish Petroleum Company qui devient par la suite, l'Iraq Petroleum Company. La France reçoit alors un million de tonnes de pétrole, de cette compagnie, pour sa consommation. C'est à la même époque que la CFP (Compagnie Française de Pétrole) voit le jour (1924) et se dote d'une filiale appelée CFR (Compagnie Française de Raffinage). Ces deux compagnies (devenues depuis le Groupe Total) reçoivent du gouvernement la gestion du pétrole irakien.

On se demande alors s'il y a ou non du pétrole sous le sol national, une grande campagne de prospection commence. Entre 1920 et 1935, des permis de recherche sont distribués à grande échelle pour toutes les régions de France, mais surtout dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Les efforts d'investissements et de recherche révèlent que le sol français contient peu de pétrole. On découvre néanmoins en 1939 un gisement de gaz naturel exploitable à Saint-Marcet (Haute-Garonne). À cette date et grâce à cette découverte naît la Régie Autonome des Pétroles (RAP).

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, vers 1937, la consommation française se monte aux environs de 5 millions de tonnes par an dont 40 % en provenance d'Irak. Le reste vient des États-Unis, du Venezuela et de Roumanie.

Création de la SNPA

En 1940, en pleine guerre, la Direction des Carburants (DICA) est créée pour exercer la tutelle sur le secteur pétrolier. Avec cette création, on relance l'exploration tous azimuts, mais surtout dans la partie Sud-Ouest. En novembre 1941, afin de superviser toutes ces prospections, une autre société est créée qui est la Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine (SNPA).

En 1951, la SNPA découvre un gisement, d'abord de pétrole, puis de gaz à Lacq (Béarn). Ce gaz contient un grand pourcentage de soufre (15 %) et du gaz carbonique (10 %), le tout avec une pression d'éruption de 670 bars. Le pétrole est acheminé vers la raffinerie de La Mède (Total) pour être traité, tandis que le gaz est traité sur place. C'est ainsi que la région de Lacq devient une région gazière avec ses usines de séparation de soufre. Le soufre, qui était considéré comme un produit indésirable, est devenu par la suite une source de revenus très appréciée.

Création du BRP

À la fin de la guerre, en 1945, pour répondre à la nécessité de recherche et de d'exploration, non seulement en France, mais aussi dans son empire colonial, le Bureau de Recherches de Pétrole (BRP) avait été créé. Sa mission était d'établir un programme de recherche nationale du pétrole pour créer une industrie intégrée verticalement, de l'exploration jusqu'à la station-service.

À la tête de ce BRP se trouvent des hommes comme Pierre Guillaumat, Paul Moch et Yves Delavesne. Le BRP devient le chef de file puisque pour assurer les finances du bureau, l'État français a apporté au BRP toutes ses participations dans les autres sociétés (SNPA, SNPLM, La Chérifienne des Pétrole).

L'objectif du BRP se réalise en 1966 avec la création de de l' ERAP (Entreprise de recherches et d'activités pétrolières) qui a pour mission de créer une industrie pétrolière, indépendante, sans aucune aide de l'État, aussi bien financière que technique. Elle doit superviser toute la recherche en France et dans l'Union française (ancien empire colonial). Elle a pour mission de coordonner et superviser tous les aspects recherche, exploration, production, raffinage et distribution.

Avec l'immense empire colonial, la recherche se dirige vers l'Afrique. En effet, on a commencé à rechercher du pétrole au Sahara dès 1877 sans aucun résultat probant jusqu'en 1921-1932. Les sociétés internationales ont été découragées par l'immensité du désert saharien et toutes ont renoncé à l'exploration de cette contrée inhospitalière.

Cependant, certains experts, dont Conrad Kilian, sont persuadés que le sous-sol saharien doit recéler des réserves de l'or noir. En effet, par deux fois, en 1922, puis en 1927-1928, ce dernier signala dans le nord du Hoggar et dans le Sahara Central des structures géologiques susceptibles de contenir du pétrole. Nicholas Menchikoff, autre expert géologue, décrit, quelques années plus tard, des grès de certaines régions sahariennes, comme présentant des structures favorables à la formation des magasins.

En 1946, en association avec le gouvernement général de l'Algérie, le BRP crée la Société Nationale de Recherche et d'Exploitation de Pétrole en Algérie (S.N. REPAL) dont le siège est à Hydra en haut de la ville d'Alger. Avec la création de cette société, la recherche géologique débute en 1948, en association avec la CFP dans la région de Timimoun, Béni-Abbés et In-Salah mais sans aucun résultat.

En 1950, le Sahara Occidental est exploré ainsi que la région de Reggane. En 1952, une superficie de 116 000 km² est concédée à la S.N.REPAL ainsi qu'à la CFP. En 1953, 140 000 km² sont accordés à la CREPS société détenue majoritairement par la RAP et 35 % par Shell. D'autres concessions ont été allouées à Shell, et au total, une superficie de plus de 600 000 km², plus grande que la France, a été concédée pour l'exploration de pétrole.

Malgré des difficultés rencontrées, le pétrole ne tarde pas à couler. En effet, dès 1953-1954, du gaz a été découvert par la CREPS au Djebel Berga. Mais l'année 1956 est une année historique car du pétrole a été découvert à Edjeleh en janvier et à Hassi Messaoud en juillet de la même année, puis en novembre, c'est du gaz et des condensats qui sortent du sous-sol à Hassi R'Mel :

Ces découvertes ont été le fait de la CREPS, de la SN REPAL et de la CFP Algérie tandis que la SNPA a découvert le gisement d'El Gassi, au sud d'Hassi Messaoud à la fin des années 1950. Ces résultats viennent à point nommé pour soulager la dépendance de la France vis-à-vis du pétrole du Moyen-Orient, qui était de 90 % à l'époque.

Toutes ces sources permettent à la France de réduire de moitié sa dépendance puisqu'en 1960, la production atteint 14 millions de tonnes, soit 45 % de la consommation nationale.

Création de l'UGP

Jusqu'ici, l'État français a réussi l'aspect exploration-production par les découvertes au Sahara, mais l'aspect raffinage-distribution est toujours dans les mains des groupes internationaux tels Shell, BP, Esso et Mobil. Tous ces groupes possèdent, en France, tous les outils indispensables aux fonctions raffinage-distribution depuis les oléoducs, les raffineries jusqu'aux réseaux de distribution et la Loi de 1928 permet au gouvernement français d'obliger les compagnies étrangères à raffiner et à distribuer en priorité du pétrole « national », loi qui permet au BRP de créer une entreprise publique de raffinage et de distribution. Cette nouvelle société l' Union générale des pétroles (UGP) est née de la réunion de la SN REPAL, de la RAP et du Groupement des exploitants pétroliers (GEP).

Le Groupement des exploitants pétroliers (GEP), crée en juin 1960, est lui-même constitué par :

  • la SNPA 40 %,
  • la SPAEF, Société des Pétrole d'Afrique-Équatoriale Française 40 %,
  • la CEP, Compagnie d'Exploration Pétrolière 15 %,
  • la PREPA, Société de Prospection et d'Exploitation Pétrolière en Alsace 5 %.

La SN REPAL apporte les actifs qu'elle possède dans Caltex, California & Texas Oil Company par le biais de l' UIP, Union Industrielle des Pétroles dont le siège était à la Place Vendôme à l'époque et dont le capital est de 60 % pour l'UGP et 40 % pour Caltex.

Avec Caltex, l'UGP hérite d'une vieille raffinerie à Ambès (Gironde) dont la capacité de traitement est de 1,3 million de tonnes par an, 1 385 points de vente routiers, 183 stations-service officielles, 4 tankers avec 67 500 dwt (dead weight ton) au total et une petite participation dans le futur oléoduc SPLSE (Sté du Pipe Line du Sud européen).

La SNPA apporte également son petit réseau départemental de distribution.

Un tollé général s'est levé en France pour protester contre la création de l'UGP à l'époque, venant des « majors », des journaux (Le Figaro, Paris-Presse l'Intransigeant) ainsi que de l'opinion publique française. Le président de Shell Française, dans le Journal de Genève du 19 juillet 1960, déclare qu' « il n'y a aucune raison valable pour justifier la création de l'Union générale des pétroles ».

Cependant, la vieille raffinerie à Ambès n'est pas suffisante pour que l'UGP se développe ; la quantité du pétrole orphelin est de 14 millions de tonnes/an et la capacité de traitement de la raffinerie d'Ambès est seulement de 1,3 million de tonnes/an. Aussi en 1961, l'UGP projette de construire une raffinerie, aussi moderne que possible, dans la région lyonnaise.

En 1964, la raffinerie de Feyzin démarre avec une capacité initiale de distillation de 6 000 tonnes/jour. Cette unité est conçue au départ, pour le traitement du mélange Saharien. C'est à l'époque, l'une des raffineries les plus modernes d'Europe. Par la suite, le complexe de Feyzin s'agrandit avec deux unités de distillation directes, et se dote d'une unité de craquage à la vapeur avec une production de 280 000 t/an d'éthylène afin de fournir l'éthylène, le propylène et le butadiène, bases dans la fabrication des matières plastiques et d'autres dérivés.

Le pétrole brut et les raffineries en France

Progressivement, l'UGP s'enrichit de nouvelles installations dans d'autres régions de France, d'Europe et du reste du monde, soit par participation, soit par location, soit par construction :

  • Raffinerie de Reichstett (participation 10 %) ;
  • Raffinerie d'Albatros à Anvers (Belgique) louée à façonnage pour le traitement de 800 000 t/an ;
  • Raffinerie de Klarenthal (participation) ;
  • Raffinerie de Spire (construite en 1963, Allemagne) ;
  • Raffinerie de Dakar (Sénégal, participation) ;
  • Raffinerie de Cagliari (Sardaigne, en location) ;
  • Raffinerie de Madagascar ;
  • Raffinerie de Sianoukville (Cambodge, Kampuchea ; construction) ;
  • Raffinerie de Grandpuits (construction, mise en huile en juin 1967) ;
  • Raffinerie de Gargenville (Vexin, construction, mise en service en avril 1968) ;
  • Et après l'absorption d'Antar en 1970 (41 % pour Elf, 24 % pour la CFP et ses associés), d'autres raffineries sont venues étoffer les moyens de raffinage du Groupe :

En tout, à la fin des années 1970, l'UGP a dans son modèle de programme linéaire 22 raffineries générant 2 500 contraintes et 3 550 variables.

Naissance du Groupe ELF Aquitaine

Les constituants

Depuis sa création en 1960, l'Union générale de distribution (UGD) a acquis la plupart des petites sociétés de distribution telles que :

  • La Mure Union avec la marque La Mure ;
  • Solydit Union qui utilise la marque Avia ;
  • Essences et carburants de France qui vend aussi sous la marqua Avia ;
  • La Compagnie française de produits pétrolifères (CFPP) avec la marque Caltex (CALifornia oil-TEXaco), à l'origine filiale de Texaco (dont elle a conservé le logo, qui est une étoile rouge à cinq branches) et de [California Oil].

La gestion de plusieurs marques sans lien évident (Avia, Caltex, Solydit, ButaFrance, ButaLacq ) est complexe et leurs publicités séparées multiplient les dépenses inutiles. On décide donc de les regrouper sous une bannière unique, et de lancer celle-ci par une campagne forte. Ce projet débute en 1962.

La concurrence a déjà alors renouvelé ses slogans publicitaires au début des années 1960 : « C'est Shell que j'aime » pour Shell, « Mettez un tigre dans votre moteur » pour Esso France. Total, quant à elle, innove en ouvrant ses stations la nuit. Seule Antar n'a rien fait et ne joue que sur la qualité technique de ses lubrifiants. Caltex a pour sa part joué la carte des jeunes en organisant des concours de plage et en distribuant les portraits de chanteurs de l'époque dans ses stations.

L'ERAP, organisme de tutelle de l'UGP et l'UGD, cherche tout d'abord un nom de marque simple, facile à prononcer et en même temps évocateur. On teste un temps le nom provisoire d'Elan, puis dans l'été 1964, l'ordinateur du groupe recense 8 253 000 combinaisons possibles de 3, 4 et 5 lettres. En décembre 1965, cinq noms restent en lice : Ritm, Alzan, Elf, Elfe et Elan.

Le choix se porte sur Elf, nom simple, bref, facile à prononcer et à retenir.

Un nom ne suffit pas pour représenter une marque ; celle-ci gagne à posséder un logo. Les études graphiques successives aboutirent au trépan stylisé avec un côté bleu et l'autre rouge avec au milieu la couleur blanche, formant un rappel du drapeau français.

Le lancement

Le travail de préparation pour l'unification est terminé en octobre 1966. À partir de cette date, une logistique se met en place pour le remplacement des marques anciennes par la nouvelle. La tâche est énorme car il faut :

  • transformer 4 500 points de vente (dont tout le réseau Caltex !) en une nuit ;
  • informer le personnel en gardant cependant un secret total jusqu'au « jour J ».

Dès janvier 1967, les tâches sérieuses se précisent : des essais d'éclairage et de signalisation nocturnes ont lieu discrètement autour d'une ferme isolée ; quatre jours après, on laisse entendre qu'une station-service au bord d'une route nationale est en fait un décor de cinéma pour un film avec Mireille Darc.

La tâche la plus importante se trouve à l'intérieur du groupe : informer le personnel, le mobiliser et le souder autour de la nouvelle marque. Il faut pour cela mobiliser 12 000 personnes, les informer, et même dans certains cas… les former.

Une campagne d'affichage va marquer les esprits et exciter la curiosité de chacun : « Les ronds rouges arrivent ». Cette campagne ne laisse alors rien filtrer du type de produit en préparation.

La naissance d'Elf a lieu le 27 avril 1967 à 18 heures. À cette heure, toute la presse est convoquée pour le lancement officiel.

Toute la nuit, tous les cadres, techniciens et employés du groupe sont mobilisés, chacun(e) affecté(e) à une station-service bien déterminée, pour enlever les anciennes marques et les remplacer par la nouvelle. Ce travail doit être terminé dès l'aube afin d'être coordonné avec la sortie des journaux du matin, informés la veille. La tenue des pompistes Elf, avec nœud papillon rouge et casquette assortie, est pour sa part très remarquée et contribue à donner à la marque un premier capital de sympathie.

L'UGP devient alors Elf Union et l'UGD Elf Distribution : Elf France est née. En 1967, le groupe s'associe à Matra Sport pour la compétition automobile. En 1969, Jackie Stewart (pilote britannique) remporte le Championnat du Monde de Formule 1 sous les couleurs de l'écurie Elf-Matra.

On s'efforce d'associer le carburant Elf à des symboles de modernité : avion Concorde ou l'aérotrain dont on pense alors qu'ils représentent l'avenir du transport. Elf s'affirme par ailleurs, indépendamment de ces opérations « grand public », parmi les grands groupes pétroliers.

Direction d'ELF Aquitaine

Vers une autre histoire ?

Selon François-Xavier Verschave [1], ELF résulte en fait d’une volonté politique du général de Gaulle, destinée à assurer la « grandeur » de la France en Afrique malgré la décolonisation, et à maintenir un accès français à cette ressource stratégique qu’est le pétrole.

Elf est alors une entreprise contrôlée majoritairement par l’État (elle le restera jusqu’à son rachat-fusion par Total-Fina), et de Gaulle nomme à sa tête son ancien ministre des Armées Pierre Guillaumat, qui fut l’un des fondateurs de la Direction générale des services spéciaux (DGSS) [2]. Celui-ci contribue à faire de la compagnie une « agence de renseignement », selon les termes mêmes de l’un de ses successeurs : « il ne se passe rien dans les pays pétroliers, en particulier en Afrique, dont l’origine ne soit pas Elf » [3].

L'Affaire Elf a en partie dévoilé cet aspect dérangeant du groupe pétrolier : en témoignent le livre de la magistrate Eva Joly [4], qui a instruit le dossier, et la pièce de théâtre-documentaire « Elf, la pompe Afrique» de Nicolas Lambert, qui reproduit le procès auquel a assisté l’auteur-interprète.

La dénonciation de cette sorte de « diplomatie parallèle », dite de la "France-Afrique" est également un cheval de bataille de l'association Survie. Les travaux de cette association tendent à montrer que le pillage des ressources naturelles et le détournement de l’Aide publique au développement (APD) Française sont responsables des maux qui minent l’Afrique. La société Elf Aquitaine s'y trouve particulièrement montrée du doigt.

Identité visuelle

Elf en 2009

En 2009, le groupe existe toujours partout dans le monde, bien que de nombreuses enseignes Elf aient été renommées Total. Cependant dans quasiment chaque pays où se trouve Total, Elf est toujours présent (à l'exception du continent Africain) [5]. En France l'enseigne Elf est toujours présente, aussi bien en station service qu'en lubrifiants.

Notes et références

  1. François-Xavier Verschave, La Françafrique, Le plus long scandale de la république, Stock, 1998, p.139
  2. Hervé Gattegno, L’étrange interpénétration des services d’Elf et de la France, in Le Monde de 28/09/1997
  3. La « confession » de Loïc Le Floch-Prigent, in L’Express du 12/12/1996
  4. Eva Joly, Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ? Les Arènes, 2003
  5. http://www.total.com/fr/common/group_websites/group_websites_952.htm tous les sites internet du groupe

Voir aussi

Liens externes

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