- Dundas (nouveau-brunswick)
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Dundas (Nouveau-Brunswick)
Dundas Ajouter une image Administration Pays Canada Province Nouveau-Brunswick Comté ou équivalent Kent Statut municipal District de services locaux Fondateur
Date de fondationJohn Armour
1825Constitution 9 novembre 1966 Maire
Mandat en coursAucun
AucunDémographie Population 1 470 hab. (2006) Densité 12.6 hab./km2 Langue(s) officielle(s) Français, minorité anglaise Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. 1 m — maxi. 100 m Superficie 116 22 km2 Fuseau horaire -4 Indicatif +1-506 Code géographique Pour l’article homonyme, voir Dundas.La paroisse de Dundas ou simplement Dundas et communément appelé Notre-Dame-de-Kent, est un district de services locaux canadien du comté de Kent, à l'est du Nouveau-Brunswick.
Sommaire
Toponyme
Il y a généralement deux théories tentant d'expliquer l'origine du nom Dundas. La première veut que ce soit en l'honneur d'Ann Dundas, l'épouse de Sir Howard Douglas, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick de 1823 à 1832. La seconde veut que ce soit en l'honneur de Robert Saunders Dundas, 1er lord de l'Amirauté. La paroisse n'est pas nommée d'après son hameau de Dundas car ce dernier s'appelait à l'origine Trafalgar[1].
Géographie
Article connexe : Géographie du Nouveau-Brunswick.Situation
Dundas est situé à 20 kilomètres à vol d'oiseau au nord de Moncton, dans le pays de Gédaïque. Le DSL a une superficie de 116,22 km2.
Le territoire de Dundas à généralement la forme d'un trapèze et, à cause de diverses cessions de territoire, possède également deux queues de poèle. Dundas est limitrophe de Saint-Paul à l'ouest, de Sainte-Marie au nord-ouest, du Grand-Saint-Antoine au nord, de Cocagne à l'est, de la paroisse de Shédiac au sud et de la paroisse de Moncton au sud-ouest.
La queue de poêle du nord-est est limitrophe du Grand-Saint-Antoine à l'ouest, de Wellington au nord et de Cocagne à l'est. Celle au sud-est est limitrophe de Cocagne et de Grande-Digue au nord ainsi que de Pont-de-Shédiac–Rivière-Shédiac au sud.
Le territoire comprend également l'île de Cocagne, à l'est, qui est séparée par le village de Cocagne.
Topographie
Le relief est accidenté. La vallée de la rivière Cocagne est abrupte jusque vers Notre-Dame-de-Kent, où elle s'aplanit de plus en plus vers l'est. Il y a quelques autres vallées, tous d'affluents de la Cocagne. Le reste du territoire comprend plusieurs collines, atteignant jusqu'à 100 mètres d'altitude.
Hydrographie
Le principal cours d'eau est la rivière Cocagne, qui coule du sud-ouest vers le nord-est. Après Notre-Dame-de-Kent, la rivière forme un petit delta avant de s'élargir fortement, passant d'environ 50 mètres a 500 mètres de large. Son seul affluent important sur la rive gauche est la Branche Nord-Ouest de la Rivière Cocagne. Sur la rive droite, les principaux sont, d'amont en aval, le ruisseau des Ormeaux et la rivière à l'anguille, qui est en fait une baie dans laquelle se jettent le ruisseau Dupuis et le ruisseau Babineau.
Géologie
Le sous-sol de Dundas est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[2].
Villages et hameaux
Article connexe : Liste des lieux-dits du comté de Kent.Le principal village, Notre-Dame-de-Kent[3], est situé au bord de la rivière Cocagne, au niveau de la route 115. Le village s'étend vers l'ouest, sur la rive droite (sud) par le quartier de Dufourville et à l'est, sur la rive gauche, par Cocagne-Nord. Ce quartier est en partie compris dans Cocagne. En face, sur la rive droite, se trouve Whites Settlement. Dans les terres, au sud de Notre-Dame-de-Kent, se trouve le hameau de Petit-Pré. Les résidences au sud du chemin sont comprises dans la paroisse de Shédiac. Dundas se trouve à l'extrémité ouest, le long de la route 490. Les résidences du côté ouest du chemin sont dans le territoire de Saint-Paul. Goudalie est situé dans la « queue de poêle » au nord, au bord de l'autoroute 11. Au nord de Notre-Dame-de-Kent, le chemin Murray est en quelque sorte une continuation de l'agglomération de Saint-Antoine.
Un hameau maintenant abandonné, Alexandrina, était situé à quatre kilomètres et demi au nord-ouest de Notre-Dame.
Les hameaux de Leblancville et Village-des-Poirier, de la paroisse de Moncton ainsi que le hameau de MacDougall de la paroisse de Shédiac font historiquement et géographiquement partie de l'agglomération de Notre-Dame-de-Kent[4].
Histoire
Articles connexes : Histoire du Nouveau-Brunswick et Histoire de l'Acadie.Origines
George Gibson, originaire du Royaume-Uni, reçut une concession au site actuel de Notre-Dame en 1817. Étant insatisfait de sa terre, il écrit une lettre au lieutenant-gouverneur Thomas Carleton, où l'on apprend qu'il est le seul résidant à des kilomètres à la ronde. Gibson abandonne ensuite sa terre et John Armour, un Écossais, reçoit le titre de propriété en 1819 mais viens seulement s'établir en 1825, en même temps qu'un compatriote, Alex MacWilliam. Andrew Johnston les rejoint en 1831. En 1850, Pierre et François Bourque, originaires de Memramcook, furent les premiers Acadiens à s'établir au village. Memramcook était alors en pleine croissance et plusieurs autres familles les suivirent en quête de nouvelles terres. Parmi eux, notons la famille Leblanc, dont le premier représentant fut Bénoni Leblanc en 1851. Le hameau de Guéguin fut fondé vers les années 1830 par Basile Goguen. Whites Settlement fut fondé par des familles anglaises telles que les CXrawford, West, Webb, Teed, Riley, Hope et Coburne. Ceux-ci pensaient que la ligne Moncton-Bouctouche allait passer dans leur villages. Lorsque le trajet fut dévié, une partie déménagea à Notre-Dame. Suretteville fut fondé en 1872 ou plus tôt par Sylvain LeBlanc. Dufourville fut fondé en 1857 par Olivier et Annie Robichaud[4].
Développement du village
La première école fut construite à Notre-Dame en 1841, suivie par d'autres petites écoles à Dufourville, Hayes, Village-des-Poirier et Alexandrina. L'éducation se faisait auparavant par des particuliers. Après un incendie, l'école de Notre-dame fut remplacée par une école régionale, ouverte le 14 novembre 1959 et remplaçant toutes les autres du village et des environs. Le premier bureau de poste ouvrit ses portes à Notre-Dame en 1866[4].
Commencée en 1886, la construction de la ligne Moncton-Bouctouche se termina en 1888. Une gare se trouvait à Notre-dame et une autre, la North Side Station, fut abandonnée peu de temps après, trop près de cette dernière. Le chemin de fer contribua à la croissance du village. Il y avait déjà un moulin important dans les années 1840. Une carrière se trouvant à Notre-Dame donnait une pierre de qualité dont ont construit de nombreux édifices tels que l'église de Saint-Antoine et la Old Mary's Home de Moncton. Un embranchement du chemin de fer fut construit jusqu'à la carrière. Il y avait une autre carrière à Suretteville. La conserverie de fruit et légumes Maritime Products Ltd. fonctionna durant les années 1920. Il y eut d'autres industries et commerces tels qu'un moulin à bardeaux, une tonnellerie, une banque et un hôtel[4].
La première Caisse populaire acadienne du comté de Kent fut fondée à Notre-Dame le 28 juillet 1937, durant la Grande Dépression. la Caisse populaire opéra une coopérative alimentaire pendant quelque mois, avant d'abandonner en 1939 cette pratique interdite par le règlement de l'institution[4].
Un pont suspendu pour piétons fut construit à Notre-Dame en 1935 mais fut emporté un an et demi plus tard par les embâcles. Le pont couvert de Notre-Dame s'effondra en 1972. Le pont ferroviaire, situé en amont, fut alors démoli pour laisser place à une chaussée[4].
Religion
La construction de la première chapelle débuta en 1861 à Dufourville mais elle fut détruite par une tempête avant d'être terminée. L'église Saint-Pierre fut construite en 1866. Elle fut remplacée par l'église Sainte-Agathe en 1888. le premier presbytère fut construit en 1890. De mauvaise qualité, il fut reconstruit en 1897. Il fut remplacé en 1980. L'église Sainte-Agathe prit feu le 30 juillet 1945 à cause d'un problème électrique. Elle fut reconstruite et inaugurée en 1951[4].
Liste des curés catholiques romains de la paroisse Notre-Dame-du-Sacré-Cœur- Honoré Ouellet 1889-1897
- Paul Dufour 1897-1913
- Joseph Lapointe 1913-1918
- Vital LeBlanc 1917-1918
- Philippe Hébert 1918-1920
- Désiré Allain 1920-1940
- Arthur Léger 1940-1943
- Germain Lemire 1943-1944
- Emile Ouellet 1944-1946
- Emery Doucet 1947-1956
- Jean Gaudet 1956-1957
- Désiré Melanson 1957-1975
- Eric Cormier 1975-1983
- Daniel Gauthier 1983-1989
- Fidèle LeBlanc 1989-1992
- George LeBlanc 1992-
Chronologie municipale
1825: Fondation de Notre-Dame-de-Kent, dans la paroisse de Wellington, du comté de Kent, au Nouveau-Brunswick.
1826: Création de la paroisse de Dundas à partir d'une portion de la paroisse de Wellington. La paroisse comprend aussi des secteurs plus anciens que Notre-Dame, soit Cocagne et Grande-Digue.
1828: Le territoire de la paroisse de Dundas est réduit en superficie.
9 novembre 1966: La municipalité du comté de Kent est dissoute. La paroisse de Dundas est transformée en district de services locaux. Une petite portion au nord de la paroisse est annexée au nouveau village de Saint-Antoine.
1984: Les DSL de Cocagne, Grande-Digue et du Grand-Saint-Antoine sont formé à partir de portions de la paroisse de Dundas[5],[6].
Administration
Comité consultatif
En tant que district de services locaux, Dundas est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.
Liste des présidents successifs Période Identité Parti Qualité en cours Euclide Richard - - Toutes les données ne sont pas encore connues. Budget et fiscalité
Représentation et tendances politiques
Canada: Dundas fait partie de la circonscription fédérale de Beauséjour. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Dominic LeBlanc, du Parti libéral.
Infrastructures et services
Le village est desservi par la route 115.
À Notre-Dame-de-Kent, l'école Notre-Dame accueille les élèves de la maternelle à la 8e année en français. Le village possède également un bureau de poste et une caisse populaire. D'autres services comme les soins de santé ou la bibliothèque sont situés dans la municipalité limitrophe de Saint-Antoine.
Culture
Personnalités
- Alexandre Doucet (1880-1951), député fédéral, mort à Notre-Dame-de-Kent.
Municipalités limitrophes
Voir aussi
Bibliographie
- Denise Bourgeois, Roméo Gagnon, Paul LeBlanc et Louise Richard, Notre-Dame de Kent: Son histoire, 1978.
Liens externes
- (fr) École Notre-Dame, comprend un article sur l'histoire de l'école et un autre sur l'histoire du village.
Notes et références
- ↑ (en) Alan Rayburn, Georgaphical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 98.
- ↑ (en) [pdf] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », 2000. Consulté le 19 juin 2009
- ↑ ou simplement Notre-Dame, tel qu'il est souvent épelé sur les cartes
- ↑ a , b , c , d , e , f et g Histoire de Notre-Dame, résumé et mise à jour du livre Notre-Dame de Kent: Son histoire.
- ↑ (en) http://homepages.rootsweb.com/~nbpast/localhistory/parishes.html , consulté le 25 juillet 2008.
- ↑ (en) Territorial Division Act (1786), consulté le 25 juillet 2008.
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