- Georges Leygues (frégate)
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Georges Leygues
La frégate Georges Leygues au retour de mission EAOM : la flamme de guerre est bien visible.Autres noms Corvette Georges Leygues Histoire A servi dans Marine nationale française Commanditaire Marine nationale Quille posée 16 septembre 1974 Lancement 17 décembre 1976 Armé Admis au service actif le 10 décembre 1979 Statut en service Caractéristiques techniques Type Frégate de lutte anti-sous-marine type F70 Longueur 139 mètres Maître-bau 15 mètres Tirant d'eau 5,50 mètres Tirant d'air 40 mètres Propulsion CODOG (mixte) Vitesse 30 nœuds avec les turbines à gaz (TAG) et 21 nœuds avec les diesels Caractéristiques militaires Armement missiles Exocet MM 38 et Crotale - canon de 100 mm - mitrailleuses 12,7mm - torpilles ASM L5 - lance-leurres Syllex Autres caractéristiques Électronique conduite de tir DRBN-32 E - brouilleurs ARBB-32 B - détecteur ARBR-16 - bruiteur remorqué SLQ-25 - Système de direction de combat SENIT 4 (+ liaison 11 ) Équipage 19 officiers, 110 officiers mariniers, 60 quartiers-maîtres et matelots Port d'attache Brest Indicatif D640 modifier Le Georges Leygues est une frégate anti-sous-marine de la marine nationale de la classe qui porte son nom (F70). Premier de série, son numéro de coque est D640.
Elle est parrainée par la ville de Villeneuve-sur-Lot, ville de naissance de Georges Leygues, principal ministre de la marine sur la période 1917-1933.Sommaire
Historique
D'abord admis au service actif en 1978 sous le nom de corvette Georges Leygues, le bâtiment est catégorisé « frégate » le 6 juin 1988[1].
Le Georges Leygues détient le record de vitesse de la force d'action navale pour les bâtiments de sa génération avec la vitesse de 36 nœuds[2].
En 1999, le bâtiment remonte de Toulon à Brest, son nouveau port d'attache, pour devenir la conserve du porte-hélicoptère Jeanne d'Arc qu'il accompagnera jusqu'à son avant-dernière mission, en 2009.L'adaptation à la mission de formation des officiers issus de l'école navale, de l'école du commissariat de la marine ainsi (certaines années) que celle de médecins militaires conduit à une réorganisation interne de la frégate Georges Leygues. L'équipage du bâtiment est tout d'abord moindre d'une cinquantaine de marins[3] par rapport à une frégate anti-sous marine de la même classe (menée par environ 250 personnes). D'autre part la zone « avia », proche du hangar, qui accueille en temps normal les équipages, les techniciens et les ateliers des détachements des flottilles d'hélicoptères de l'aéronautique navale est réaménagée en locaux vie de manière à pouvoir loger, accueillir et instruire les officiers-élèves au cours des missions GEAOM (groupe école d'application des officiers de marine). La salle de conférence Richelieu, située dans une ancienne soute à torpilles à proximité immédiate du hangar aviation, est un exemple de ces aménagements.
Depuis mars 2010[4], la frégate escorte tous les ans le BPC choisi pour former les officiers de marine[5] en remplacement de la Jeanne d'Arc, jusqu'au désarmement du Georges Leygues prévu avant 2016.La dernière indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) avec passage majeur au bassin, le dernier prévu avant la fin de vie de la frégate, a eu lieu en novembre 2010[6], nécessitant un mouvement du pont de Recouvrance.
Engagements[7]
Opérations marquantes de la vie opérationnelle du Georges Leygues :
- opération Lancette : pistage d'un sous-marin soviétique en mai 1981.
- juin 1982 : revue navale avec présence à bord du président de la République, François Mitterrand.
- missions OLIFANT au large du Liban de 1982 à 1986.
- opération RESTORE HOPE du 28 novembre au 18 décembre 1992 au large de la Somalie.
- opération BALBUZARD au large de la Yougoslavie en 1993.
- 2000 : opération humanitaire au Mozambique à la suite d'inondations catastrophiques.
- 2005 : opération humanitaire BERYX[8], après le tsunami dévastateur de décembre 2004 en océan Indien.
Références
- [1].
- http://www.netmarine.net/g/bat/gleygues/index.htm
- http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Mission-Jeanne-d-Arc-autant-en-emporte-le-Mistral..._loc-1710630_actu.Htm, La mention des 195 marins de la frégate Georges Leygues est difficile à trouver dans les documents officiels qui se contentent fréquemment de mentionner les chiffres du plan d'armement théorique des navires de la classe, soit 250 personnes. Les articles des presses régionale ou étrangère relatant des escales récentes présentent succinctement le bâtiment avec le chiffre réel de l'équipage du Georges Leygues depuis 1999, soit un peu moins de 200 marins. La plaquette moderne de présentation du bâtiment, qui n'est plus en ligne sur le site de la marine, parle de 196 marins.
- [2]
- http://www.dailymotion.com/video/xcoyzg_le-groupe-ecole-vers-un-deploiement_news
- http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/quartiers/portcommerce/georges-leygues-une-veritable-cure-de-jouvence-24-11-2010-1125752.php
- www.marines-editions.fr/boutique/images.../f30129_1.pdf
- http://www.senat.fr/rap/r04-202/r04-2027.html
Liens internes
Un autre bâtiment a porté ce nom, le croiseur Georges Leygues (1933-1959).
Les autres frégates anti-sous-marine de Classe Georges Leygues (F70) :
- Frégate anti-sous-marine Montcalm - D642
- Frégate anti-sous-marine Dupleix - D641
- Frégate anti-sous-marine Jean de Vienne - D643
- Frégate anti-sous-marine Primauguet - D644
- Frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet - D645
- Frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville - D646
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